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Alors que la mère d'Elias est sortie du silence dans une lettre ouverte, quatre mois après le meurtre de son fils, Thibault de Montbrial, avocat et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, affirme : «On est au cœur de la démonstration d'un ensauvagement»

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Transcription
00:00À la fin de la décennie précédente, quand je parlais d'ensauvagement de la société,
00:03tout le monde me tombait dessus en disant que c'était excessif, etc.
00:06Mais là, on est au cœur de la démonstration d'un ensauvagement
00:10et de l'impuissance de la réponse en face.
00:13Pourquoi ?
00:13Parce qu'on a affaire à une action d'une gravité extrême,
00:18de jeunes qui en tuent un autre,
00:20avec une machette qui était un outil qui, il y a une quinzaine d'années,
00:22était beaucoup moins présent sur le territoire,
00:25ce qui induit des conséquences, des implications culturelles,
00:28dont personne ne parle, mais enfin, j'en parle.
00:29C'est ce qu'elle dénonce aussi.
00:30J'en profite.
00:31Elle dit responsabilité des médias qui n'osent pas parler de machette.
00:34Bien sûr, une machette.
00:34Dit-elle.
00:35La machette, c'est un instrument qui vient d'Afrique.
00:37C'est comme ça.
00:38Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a jamais eu sur le territoire français.
00:40Ça veut dire qu'aujourd'hui, il y en a beaucoup plus
00:41et qui sont utilisés comme armes.
00:43Je le constate et les statistiques le démontrent.
00:45Ce que dit également cette maman éplorée,
00:48c'est que c'était toute l'impuissance de la justice.
00:51Voilà, d'abord, l'un des deux agresseurs était, me semble-t-il,
00:55déjà poursuivi, connu du service de police
00:58pour des faits de violence.
01:00Et ensuite, ce qu'elle dénonce, c'est que maintenu en liberté,
01:03en réalité, alors qu'ils n'ont pas le droit de communiquer,
01:05ils continuent à communiquer,
01:06ça renvoie à l'exigence absolue d'une sévérité accrue.
01:12La loi Attal va dans le bon sens,
01:14mais il faut aller encore plus loin en matière de réponse
01:18à la délinquance violente des mineurs.
01:21Il faut que le jeune délinquant sente instantanément la réponse de l'État
01:26pour des faits de violence grave.
01:27Je ne parle même pas de meurtre,
01:29mais pour des faits de violence grave.
01:30Ce sont des privations de liberté,
01:32ce sont des réponses immédiates que le jeune doit sentir.
01:36Aujourd'hui, ce que nous considérons globalement
01:38comme de la bienveillance dans notre réponse
01:39à la délinquance des mineurs,
01:41en face, c'est considéré comme de la faiblesse.
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