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Présidence LR : "Bruno Retailleau devrait l'emporter" face à Laurent Wauquiez, selon le directeur délégué d'Ipsos France16/05/2025
franceinfo
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16/05/2025
Brice Teinturier s'appuie sur les résultats d'un sondage effectué par son institut pour estimer le ministre de l'Intérieur mieux placé que son rival pour remporter l'élection interne à la présidence des Républicains.
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00:00
France Info Soir, l'invité, Agathe Lambret.
00:05
Bonsoir Brice Tinturier.
00:06
Bonsoir.
00:07
Vous êtes directeur délégué d'Ipsos France, enseignant à Sciences Po.
00:10
Vous avez écrit « Plus rien à faire, plus rien à foutre, la vraie crise de la démocratie » chez Robert Laffont.
00:14
On va parler de l'état d'esprit des Français, de François Bayrou et l'affaire Bétaram,
00:19
de la tentative de comeback d'Emmanuel Macron.
00:21
Mais d'abord les adhérents, les Républicains, votent ce week-end pour choisir leur nouveau président de parti.
00:26
Deux candidats sont en lice, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez.
00:29
Vous qui prenez tous les jours le pouls des Français, est-ce que vous avez un pronostic ?
00:34
Alors oui, j'ai un pronostic, mais qui n'est pas étayé sur une mesure auprès des adhérents,
00:38
puisqu'on ne peut pas interroger les adhérents.
00:41
On interroge les Français, on interroge les sympathisants LR, les sympathisants de toute sensibilité.
00:46
Pourquoi pas les adhérents ? Parce que vous n'avez pas la base de données, c'est ça ?
00:48
Parce qu'on n'a pas la base de données, tout à fait.
00:50
Mais d'abord les traits faibles en effectif aussi, et puis on n'a pas accès à cette base,
00:54
on ne peut pas interroger les adhérents et donc mesurer des rapports de force entre Bruno Retailleau
00:59
et Laurent Wauquiez.
01:01
Mais pourquoi je pense malgré tout que Bruno Retailleau devrait l'emporter ?
01:06
La question étant de savoir dans quelle proportion ?
01:09
Pour une raison qui est assez simple, c'est que chez l'ensemble des Français
01:11
et chez les sympathisants LR, ils l'emportent très massivement sur Laurent Wauquiez.
01:17
Juste deux chiffres, quand vous leur demandez si vous soyez satisfait ou pas que Wauquiez ou Retailleau
01:24
soient présidents de la République en 2027, 27% nous citent Retailleau en termes de satisfaction,
01:32
12% Laurent Wauquiez.
01:34
C'est un différentiel quand même de 15%.
01:35
C'est absolument énorme, alors que c'est Laurent Wauquiez qui répète tous les jours qu'il a 2027 en tête.
01:39
Tout à fait. Et chez les LR, c'est encore plus accentué.
01:43
56% sont en faveur, les sympathisants LR sont en faveur de Bruno Retailleau
01:48
et 32% en faveur de Laurent Wauquiez.
01:52
Pour Laurent Wauquiez, c'est même un niveau inférieur à d'autres personnalités,
01:56
Édouard Philippe ou Xavier Bertrand ou Gérald Darmanin.
02:01
Donc on voit bien que Laurent Wauquiez a une difficulté, y compris au sein de sa propre famille politique.
02:07
Et pour ensuite capter d'autres suffrages, j'ai envie de dire que c'est encore pire l'avance de Bruno Retailleau et d'autant plus forte.
02:12
Donc si les adhérents, c'est ça que je voulais dire, résonnent en termes de capacité à l'emporter en 2027,
02:18
la logique, c'est qu'indépendamment de leurs profondes convictions,
02:23
de toute façon, tactiquement, ils devraient quand même aller plutôt sur Bruno Retailleau que sur Laurent Wauquiez.
02:28
Parce qu'on a vu que souvent les primaires des partis, quand c'est les militants qui votent, les adhérents qui votent,
02:34
ils sont en général assez polarisés, assez radicaux.
02:38
Ils ne votent pas forcément pour les personnalités les plus consensuelles et les plus populaires.
02:42
Mais là...
02:42
C'est la croyance dominante, mais elle n'est pas tout à fait vraie, ou en tous les cas, ce n'est pas toujours le cas.
02:47
Souvenez-vous de la primaire de la gauche avec François Hollande.
02:50
Vous aviez des candidats plus à gauche, et c'est bien François Hollande qui, finalement, a été désigné.
02:55
C'est vrai.
02:56
On n'a pas toujours ce mécanisme.
02:58
Il est très présent à l'esprit des analystes et responsables politiques.
03:03
Mais non, on a de plus en plus l'émergence d'un vote stratégique, y compris chez les adhérents,
03:08
qui peuvent se dire, je vote pour celui qui a le plus de chances de me ramener, de ramener mon camp à la victoire.
03:12
Une sorte de vote utile.
03:15
Ce que l'on retient quand même de tout ce que vous dites, c'est que l'image de Laurent Wauquiez est assez déplorable.
03:20
Il y a un adjectif qui revient souvent pour le qualifier, c'est l'insincérité.
03:26
Pourquoi il a ces problèmes d'image, et en particulier cette image d'homme qui n'est pas sincère ?
03:32
Alors, il y a pu y avoir dans son parcours, notamment certaines déclarations dont il pensait qu'elle ne s'adressait qu'à ses étudiants,
03:41
des éléments qui ont nourri en réalité...
03:43
2018, Laurent Wauquiez devant l'EM Lyon, et qui commence à dézinguer toute sa famille politique,
03:49
Gérald Darmanin, Nicolas Sarkozy, et c'est enregistré.
03:51
Mais donc, il y a des éléments comme cela.
03:53
Il n'y a pas que ça.
03:54
Il y a aussi le sentiment qui est un peu injuste, parce qu'en termes de ligne politique,
03:58
Laurent Wauquiez n'a pas dévié depuis maintenant quasiment une quinzaine d'années,
04:02
sur la question, entre guillemets, de l'assistanat, le régalien, l'immigration.
04:08
Il laboure ses thèmes avec constance.
04:10
Donc, on ne peut pas l'accuser de changer sur le fond de son corpus idéologique.
04:15
En revanche, il est toujours perçu comme quelqu'un d'un sincère,
04:19
qui, en réalité, ferait un peu de la politique uniquement sur ses intérêts.
04:24
Il le ferait de manière un peu trop voyante, parfois, quand même.
04:28
Ça se voit trop, ça se veut aimable, mais il y a un petit coup de jarnac.
04:31
Et les Français décryptent ça.
04:33
Et à l'inverse, Bruno Rotaillot, il a une image, justement, très différente.
04:37
Oui, et d'ailleurs, il joue là-dessus.
04:38
Lui, il a fait campagne sur son honnêteté, en fait.
04:40
Il dit, moi, je suis le candidat de la droiture.
04:42
Oui, et c'est comme ça qu'il est effectivement perçu, y compris à droite,
04:47
sur le fond du programme.
04:48
Il n'y a pas beaucoup de différence entre les deux.
04:50
Donc, qu'est-ce qui joue ?
04:51
Ce n'est pas deux droites très différentes ?
04:52
Non, c'est la personnalité qui joue,
04:54
et qui donne un avantage aujourd'hui à Bruno Rotaillot.
04:57
Et c'est aussi la stratégie sur la participation au gouvernement.
05:01
Mais vous voyez, ce qui peut donner le sentiment que Laurent Wauquiez n'est pas sincère,
05:03
c'est qu'il dit aujourd'hui,
05:06
bon, moi, je suis partisan d'autre chose pour avoir une parole libre.
05:10
Mais si véritablement ça a entravé l'action des LR que d'avoir des ministres au gouvernement,
05:16
il ne fallait pas y aller du tout.
05:17
Et c'est ça qui donne le sentiment un peu d'un double langage,
05:20
et qui colle à la peau de Laurent Wauquiez.
05:22
Il y a huit ministres à l'air au gouvernement,
05:23
et un Laurent Wauquiez qui m'a terminé les soirs dénigre ce gouvernement.
05:26
Il évoque le duo et la complémentarité.
05:29
Mais s'il y a duo et complémentarité,
05:31
c'est donc qu'il y a aussi intérêt à être au gouvernement.
05:33
Donc, sans raisonnement en disant, moi, je suis beaucoup plus libre,
05:36
puisque je ne suis pas au gouvernement,
05:38
il est quand même perçu comme très tactique, voire tacticien,
05:41
et sur une élection là où il est partie prenante.
05:45
C'est ça qui donne ce sentiment d'insincérité très souvent.
05:48
Alors que Bruno Rotaillot, un peu comme François Fillon à l'époque,
05:50
j'ai envie de dire, a cette image d'homme sincère.
05:53
Bruno Rotaillot qui était un homme de l'ombre, qui a émergé.
05:56
Est-ce que ça vous a surpris ?
05:59
Oui, bien sûr. Il faut être honnête.
06:01
On ne s'y attendait pas.
06:01
On ne s'attendait pas à ce qu'il y ait une percée aussi rapide,
06:04
aussi forte dans l'opinion de Bruno Rotaillot.
06:08
C'est dû évidemment à ses fonctions de ministre de l'Intérieur.
06:11
La fonction est propice à une grande visibilité,
06:14
répond quand même à des sujets qui restent majeurs pour les Français.
06:17
Donc, il était à la bonne place.
06:19
Mais il ne suffit pas d'être à la bonne place.
06:21
Il faut aussi incarner correctement cette fonction.
06:23
Et là, Bruno Rotaillot, jusqu'à aujourd'hui en tous les cas,
06:26
l'incarne bien aux yeux des Français.
06:28
Il est le ministre le plus apprécié.
06:31
Ça se joue dans un mouchoir de poche avec Darmanin.
06:34
Mais il est véritablement en tête.
06:36
Laurent Wauquiez a fait une campagne assez agressive.
06:39
Il était tous les soirs en déplacement,
06:41
à pilonner le gouvernement
06:43
et à proposer des choses très cash.
06:47
Par exemple, envoyer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon.
06:51
La classe politique, les médias se sont moqués de Laurent Wauquiez.
06:55
Mais les Français, l'opinion de droite,
06:58
est-ce qu'il ne fait pas vibrer la corde sensible ?
06:59
Il fait vibrer une corde sensible dans une partie,
07:04
vous avez raison, du peuple de droite.
07:06
Mais il y a malgré tout un côté excessif
07:10
sur certaines propositions, typiquement celles-là.
07:13
Et surtout, qui apparaît comme une proposition
07:15
où éventuellement des sympathisants LR seront d'accord sur le fond,
07:19
se diront pourquoi pas.
07:20
Mais se disent quand même, ils dégainent ça uniquement
07:22
parce que c'est une élection interne
07:25
et qu'il essaye de radicaliser son propos
07:27
pour nous faire voter pour lui.
07:28
Et j'ai envie de dire, la ficelle est un peu trop grosse.
07:31
Y compris auprès des adhérents.
07:33
Même auprès des adhérents, selon vous.
07:35
Emmanuel Macron a tenté un retour cette semaine.
07:40
Près de 6 millions de téléspectateurs l'ont regardé mardi soir sur TF1.
07:44
La presse a été très dure sur sa prestation.
07:46
On y a vu une sorte de consécration de l'impuissance
07:49
du président qui n'a plus la carte en main.
07:51
Et vous, est-ce que vous trouvez que sa tentative de comeback
07:54
est plutôt réussie ou plutôt ratée ?
07:57
Non, je ne pense pas qu'elle soit réussie.
07:59
Je ne m'attends pas du tout à ce qu'il y ait des évolutions fortes
08:01
auprès de l'ensemble des Français.
08:02
Ni à la hausse, ni à la baisse d'ailleurs.
08:05
Je ne suis pas sûr que ça les ait à ce point passionnés.
08:08
Le président est dans son rôle malgré tout
08:10
quand il cherche à expliquer ce qu'il a fait
08:13
ou ce qu'il voudrait que l'on fasse.
08:15
On ne peut pas lui reprocher ça.
08:16
Mais arriver sur une grande émission,
08:18
donc faire monter quand même l'attention et les attentes
08:20
pour finalement n'avoir aucune annonce précise.
08:24
Les attentes sur le référendum notamment ?
08:26
Ou sur d'autres sujets,
08:28
mais qu'il n'est pas en mesure de proposer
08:30
puisqu'il n'y a plus de majorité
08:31
et les Français l'ont bien compris à l'Assemblée.
08:35
Donc là, déjà, l'exercice est extraordinairement contraint et limité.
08:39
Et si en plus, sur le seul élément, vous avez raison,
08:41
quand on pensait qu'il allait y avoir des annonces,
08:43
le référendum, ça se termine par quelque chose
08:45
où il n'y a pas d'annonce de référendum,
08:46
eh bien, c'est très déceptif.
08:49
Alors qu'il y a une aspiration des Français à être consultés ?
08:52
Bien sûr, extrêmement forte.
08:53
Ça, on l'avait mesuré déjà il y a longtemps.
08:55
Sur toute une série de sujets,
08:56
les Français souhaitent être consultés par référendum.
08:58
A fortiori, quand ils ont le sentiment
09:00
qu'à l'Assemblée, justement,
09:02
compte tenu de la polarisation et de la fragmentation,
09:05
les décisions ne se prennent pas,
09:06
ou trop lentement,
09:07
ils souhaitent être consultés directement par référendum
09:10
et sur de très nombreux sujets,
09:12
la fin de vie, des sujets économiques,
09:14
que ce soit dans le champ de la Constitution ou pas,
09:17
l'immigration aussi.
09:18
Donc oui, les Français souhaitent ardemment
09:20
être davantage consultés.
09:22
Comment il est perçu Emmanuel Macron aujourd'hui ?
09:23
Est-ce que la dissolution est pardonnée ?
09:26
Je pense que la dissolution,
09:27
qui avait cassé quelque chose extrêmement fortement,
09:30
non seulement auprès de l'ensemble des Français,
09:31
mais dans son propre camp,
09:33
c'est quelque chose qui s'atténue un petit peu aujourd'hui,
09:36
parce que la scène internationale a permis au Président
09:38
de revenir avec,
09:40
non seulement de la visibilité,
09:42
mais une certaine crédibilité.
09:43
Et là, les Français ont retrouvé un Emmanuel Macron,
09:46
un peu comme en 2022,
09:47
qui était capable d'affronter des crises graves,
09:49
l'Ukraine évidemment,
09:51
et d'autres crises graves.
09:52
Maintenant, une fois qu'on a dit ça,
09:54
il est malgré tout extrêmement limité dans son action.
09:58
Alors, il existe un bloc central,
10:00
toujours,
10:00
qui est dans la nostalgie du Macron de 2017.
10:03
Ça n'a pas disparu, cela.
10:04
Celui de la lutte contre l'assignation à résidence ?
10:07
Tout à fait,
10:07
d'une autre manière annoncée,
10:09
en tous les cas,
10:10
de faire de la politique,
10:11
en prenant des personnalités de la société civile,
10:13
de la gauche, de la droite, etc.
10:15
Il y a toujours cette espèce de nostalgie
10:18
de quelqu'un qui voulait essayer autre chose.
10:20
Mais il y a énormément de déceptions.
10:22
Donc, dans son bloc,
10:23
il y a encore quelque chose,
10:25
un lien qui relie ses électeurs à Emmanuel Macron.
10:29
En dehors de ce bloc,
10:30
c'est évidemment la colère,
10:32
ou la déception,
10:32
ou la critique qui l'emporte très massivement.
10:34
Vous pensez que les Français auront envie de quoi,
10:36
après deux quinquennats,
10:38
d'un président comme Emmanuel Macron,
10:39
jeune président disruptif au départ ?
10:42
Très bonne et très difficile question.
10:44
Les Français ont toujours envie de changement,
10:47
parce que les Français sont mécontents.
10:48
Donc, la thématique du changement,
10:50
elle est évidemment toujours présente.
10:53
Ils ont toujours aussi envie d'une espérance.
10:55
On ne gagne pas une élection dans ce pays,
10:57
en promettant du sang et des larmes.
10:59
Donc, il faut être capable de porter une espérance.
11:01
Donc, pas un programme à la François Fillon en 2017,
11:04
ou à l'Édouard Philippe.
11:06
Et en termes d'incarnation,
11:08
je crois que c'est le sens de votre question,
11:10
je ne suis pas sûr qu'après Emmanuel Macron,
11:12
ils voudront à nouveau une rupture dans les codes.
11:16
Il y a aussi une aspiration à un peu d'apaisement,
11:19
à quelqu'un qui serait solide, mature,
11:23
donc pas forcément quelqu'un qui viendrait en faisant irruption,
11:27
et dont on ne saurait pas qui il est.
11:29
Mais je pense à tout ce qui circule...
11:30
Ou sur Cyril Hanouda, par exemple,
11:32
ou une candidature à la Coluche en 1980.
11:34
Je ne crois pas du tout.
11:35
Je pense que les Français,
11:36
quand ils donnent, j'ai envie de dire,
11:38
les clés du pays au président de la République,
11:40
compte tenu des pouvoirs dans ce pays,
11:41
assignés ou conférés au président de la République,
11:44
font quand même très attention.
11:46
Il y a des demandes qui restent importantes.
11:49
Il faut que la personnalité soit crédible,
11:52
qu'elle soit jugée comme capable de rassembler,
11:55
malgré tout, un minimum.
11:56
Ils ont quand même une haute idée de la fonction.
11:58
Ils ne veulent pas un président normal.
11:59
Exactement.
12:00
Donc ce n'est ni un président normal,
12:02
c'est souvent un président disruptif.
12:04
Nicolas Sarkozy était assez disruptif.
12:06
Emmanuel Macron l'était totalement.
12:08
Mais après le chaos et le rapport au monde
12:13
marqué par une anxiété très forte
12:15
compte tenu des dangers qu'il y a dans le monde,
12:17
je crois qu'ils vaudront une figure
12:18
beaucoup plus protectrice,
12:19
beaucoup plus rassurante.
12:20
La demande fondamentale de ce pays,
12:22
c'est une demande de protection,
12:24
parce qu'il y a un sentiment de vulnérabilité
12:25
qui est extrême.
12:26
Vous voyez quelqu'un qui incarne ça aujourd'hui ?
12:31
Dans ce pays, il n'y a personne qui fédère
12:33
aujourd'hui en tous les cas
12:35
plus de 35% des Français derrière lui.
12:37
Ceux qui sont les plus à même de le faire aujourd'hui,
12:40
ce sont les candidats du Rassemblement National,
12:42
Marine Le Pen et Jordan Mardella.
12:44
Vous avez Édouard Philippe,
12:46
peut-être demain Bruno Retailleau.
12:48
Et on verra en termes d'incarnation
12:50
qui à gauche peut éventuellement émerger.
12:52
Mais toute la difficulté,
12:53
c'est qu'effectivement,
12:54
aucune figure ne s'impose.
12:55
Merci beaucoup Bristin Thuriot,
12:57
directeur délégué d'Ipsos France,
12:59
d'avoir répondu à France Info.
13:01
Et merci Agathe Lambret.
13:01
Retour de l'invité politique lundi à 18h30.
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ÉDITO - Présidence des Républicains: "Personne ne connaît bien le corps électoral qui a gonflé comme un soufflé"
BFMTV
17/04/2025