Référendum sur la fin de vie : « La question peut être posée car elle interroge chaque Français » - Vidéo Dailymotion

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A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat est revenu sur l’interview du chef de l’Etat au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait prêt à recourir au référendum, si le texte sur la fin de vie, en cours d’examen, faisait face à un « enlisement » au Parlement.

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00:00des raisons constitutionnelles.

00:01D'abord, effectivement, l'immigration n'entre pas dans le champ constitutionnel pour un référendum.

00:07Ça n'entre pas dedans. Donc on peut le demander, il faudrait changer la constitution avant de le faire.

00:12Ensuite, je ne comprends pas bien, parce que c'est une question, je veux dire,

00:16êtes-vous pour ou contre l'immigration ? Ça veut dire quoi ?

00:19Alors par contre, je rejoins Mme Estrelli-Sassonne quand elle dit

00:22on ne veut pas de référendum sur les traites parce qu'il y a une loi.

00:26Eh bien sur l'immigration, il y a une loi.

00:27Il y en a quelques-unes même.

00:28Il y en a une loi qui n'est pas des moindres, qui a eu beaucoup de mal à être adoptée.

00:32Elle a été votée. Il y a une loi dont certains des créans ne sont même encore pas parus.

00:35Et je le regrette par ailleurs.

00:37Mais une loi qui est déjà très répressive, très pénalisante, qui analyse déjà bien les choses.

00:41Donc on peut demander une loi sur l'immigration, sachant que ça ne peut pas avoir lieu.

00:45Je trouve que ça n'a pas beaucoup de sens.

00:47Et moi, je ne suis pas très pour le référendum.

00:49Le référendum, c'est une arme nucléaire dont il ne faudrait pas servir a priori

00:53parce que les questions sont toujours binaires et les gens ne répondent pas toujours à la question.

00:57Le président a ouvert la porte hier.

00:59Voyons ce que proposera le gouvernement.

01:00C'est ce qu'il a dit.

01:01Et on le fera.

01:02Mais il faut utiliser cette arme nucléaire sur l'aide active à mourir

01:05puisqu'on a bien entendu le président de la République dire que

01:08si le Parlement est enlisé, ce sont ses mots, en première lecture,

01:13il utilisera le référendum sur ce sujet de la fin de vie.

01:16Je crois que c'est un sujet, effectivement, qui peut intéresser tous les Français

01:19dans leur âme et conscience.

01:21C'est un sujet qui apparaît à chaque personne.

01:22Alors je ne sais pas si ça entre vraiment, il y a encore des doutes,

01:26sur le fait que la question puisse être posée par référendum.

01:29Si elle l'était, je pense que c'est un référendum qui peut être posé aujourd'hui

01:32parce que ça interroge chaque Français.

01:34Chaque Français, aujourd'hui, souhaite s'exprimer sur ce sujet.

01:37Beaucoup sont favorables à l'aide active à mourir.

01:39Beaucoup de Français.

01:40Il a bien dit le président, sur ce sujet très prudent,

01:45il a dit, je laisse le Parlement en débattre.

01:48Si le débat s'enlise et je vois qu'on n'avance pas,

01:50je veux qu'on solutionne cela avant la fin de mon quinquennat,

01:52qu'il aille au référendum dessus, je trouve que c'est très normal.

Référendum sur la fin de vie : « La question peut être posée car elle interroge chaque Français »

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