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  • 06/05/2025

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Transcription
00:00Nicolas, vous voulez préciser quelque chose peut-être ?
00:02Nicolas de Villeurbanne, il nous appelle et il y a un deal en bas de chez lui.
00:06Oui, tout à fait, parce qu'on parle justement de privation de liberté.
00:08Aujourd'hui, la privation de liberté, elle n'est pas du mauvais côté en fait.
00:12Elle est de mon côté.
00:13C'est moi qui me retrouve aujourd'hui privé de mes libertés
00:15par rapport au fait que tous les jours, à 11h jusqu'à 21h,
00:20moi j'ai des gens qui viennent en bas de chez moi.
00:23Ce n'était pas le cas il y a encore 3 mois.
00:25Ils viennent en bas de chez moi, ils pourrissent notre quartier.
00:27On a des acheteurs qui sont des marginaux, qui nous pourrissent la vie,
00:30qui nous pourrissent le quartier.
00:32Les vendeurs, eux, nous toisent à longueur de journée.
00:34On n'a aucune capacité d'aller vers eux
00:36parce qu'on a peur de se prendre un coup ou quoi que ce soit,
00:38de se faire insulter.
00:39Et aujourd'hui, on appelle la municipale, la police nationale
00:43et également ce qu'ils appellent les brigades de BST
00:45qui s'occupent justement des stupéfiants.
00:48Et nous, on est dans une situation qui est gravissime.
00:50C'est que ces gens-là, que je viens de citer en dernier,
00:52eux font leur boulot.
00:53Mais dès qu'ils les ont enfermés par emploi au commissariat,
00:56il y a peut-être une heure, deux heures,
00:58ils reviennent, ils reviennent.
01:00Et aujourd'hui, qui est privé de sa liberté ?
01:02C'est moi.
01:02Et je vais vous en raconter une qui va être assez marrante.
01:06C'est qu'aujourd'hui, j'ai des policiers
01:08qui viennent dans la chambre de ma fille de 4 mois
01:11pour faire de la surveillance de ces gens.
01:13Et ma fille de 4 mois, du coup, je la fais dormir
01:15dans notre chambre avec ma conjointe
01:18parce que justement, on a un policier
01:20qui est planqué pour prendre des photos.
01:21Et aujourd'hui, la privation de liberté,
01:23elle est chez moi.
01:24Moi, j'ai un titre de propriété.
01:25Je suis propriétaire de mon appartement
01:26et j'ai des policiers qui viennent chez moi
01:28pour surveiller des gens qui sont tranquilles.
01:29Et vous n'avez pas le droit de dire non, évidemment,
01:31quand les policiers viennent chez vous ?
01:32Alors, non, mais de toute façon,
01:33on le fait de toute façon de manière volontaire.
01:36Oui, j'imagine.
01:36Parce que, pour la simple et bonne raison,
01:38que ces gens-là sont nos alliés.
01:40Bien sûr.
01:40Et je vais vous dire un truc.
01:41Mais bon, un policier dans sa chambre, c'est pas...
01:43Oui, mais oui, et ce qui est gravissime,
01:45c'est que le policier, quand il est face à moi
01:47et qu'il me dit, en fait, vous savez,
01:49nous, aujourd'hui, par rapport à Villeurbanne,
01:51on a eu le point du Tonquin qui a été démantelé,
01:53mais il s'est éparpillé sur tous les quartiers autour.
01:56Donc, nous, on subit aujourd'hui,
01:57on est un de ces quartiers
01:58qui subit le démantèlement du Tonquin.
02:01Et aujourd'hui, vous avez un policier qui me dit
02:03« Oui, mais vous savez, en fait, on manque de moyens.
02:05Aujourd'hui, auprès de la BST,
02:07on a tant de brigades
02:08et il nous en faudrait le double. »
02:09Voilà le problème.
02:10C'est terrifiant.

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