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  • 15/04/2025
Les Vraies Voix avec Wilfried Fonck, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA Justice.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-04-15##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
00:04Je pense qu'il faut taper très fort.
00:05Et donc j'ai décidé quelque chose de tout à fait original,
00:08que personne n'a fait depuis plus de 50 ans dans notre pays,
00:10c'est une prison de haute sécurité.
00:12Plusieurs prisons françaises ont été visées par des incendies de véhicules
00:15ou des tirs d'armes automatiques.
00:17Aujourd'hui on isole certains trafiquants parmi d'autres détenus.
00:21Et on voit bien que ça ne marche pas ce système.
00:23La porte d'entrée principale du centre pénitentiaire de Toulon-Lafare-Lède
00:26a été touchée par 15 impacts de balles
00:28suite à un tir en rafale de Kalachnikov.
00:31Et montrer que quand on est en prison et qu'on est un grand narcotrafiquant,
00:34on ne peut pas téléphoner et on ne peut pas avoir une vie agréable.
00:37Selon Paris Match, ces actes de vandalisme ont été revendiqués
00:40par un groupuscule appelé DDPF, pour droit des prisonniers français.
00:43Toujours selon le média, au total, 6 attaques auraient eu lieu hier soir.
00:48Plusieurs prisons ont donc été visées par des incendies de véhicules et de tirs d'armes automatiques.
00:54Ces dernières heures, c'est à Toulon, à Marseille, à Villepinte ou encore à Nanterre.
00:57Dernièrement, le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.
01:01Alors parlons vrai. Est-ce une nouvelle preuve de la tiers-mondisation de la France ?
01:04Et à cette question, attaque massive contre des prisons,
01:07sommes-nous dans une tentative de déstabilisation de l'État ?
01:09Vous dites-lui à 88%. Vous voulez réagir ?
01:12Le 0826 300 300.
01:14Wilfried Fonck est avec nous, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP, UNSA Justice.
01:20Merci d'avoir accepté notre invitation à Wilfried Fonck.
01:23Philippe Bilger.
01:24On ne peut pas dire, me semble-t-il, que l'État ne fait rien.
01:29Notamment, pardon de me répéter, on a un couple régalien qui tient le coup avec Bruno Retailleau et Gérald Darmanin.
01:37Mais la situation est presque pire.
01:42C'est-à-dire qu'on voit un degré supplémentaire dans l'indifférence à l'égard de l'autorité de l'État.
01:49On a tout de même des malfaisants, qu'ils soient du narcotrafic ou d'autres criminalités,
01:55qui considèrent que l'État n'est pas légitime à opposer sa résistance au crime et au délit.
02:03On est tout de même dans un étrange pays que celui qui permet probablement à des narcotrafiquants
02:10de mener une action collective qui montre qu'en réalité, il bat en brèche ce que l'État veut faire contre lui.
02:19Contre eux.
02:19C'est scandaleux et en ce sens-là, on approche doucement du pire.
02:24Loïc Levloc-Prigent.
02:25Oui, là, on a atteint un nouveau niveau, c'est clair.
02:30Et ce nouveau niveau est directement lié aux actions qu'on essaie de mener.
02:35Ce qui veut dire que pendant des années, on n'a pas mené ces actions.
02:40Entendons-nous.
02:41C'est-à-dire que c'était en germe et qu'on avait baissé les bras.
02:45Et puis, maintenant qu'il est, de mon point de vue, très tard, trop tard, j'espère pas, mais très tard,
02:53on dit qu'on va faire un certain nombre de choses.
02:56Et là, il y a eu une révolte des gens disant, attention, n'en faites pas trop.
03:02Et vous vous souvenez que lorsqu'il y avait eu les émeutes il y a quelques mois,
03:09elles avaient été arrêtées par le monde du narcotrafic.
03:12Donc, attention, nous avons collectivement fait quelque chose
03:19pour que cette opération puisse être menée
03:24et puisse effectivement essayer d'intimider l'État.
03:28Est-ce que pour vous, c'est déjà trop tard, la France est en voie de mexicanisation ou non ?
03:33Tiens, vous êtes policier, gardien de prison.
03:35Veuillez témoigner au 0826 300 300.
03:38Jean Dorido.
03:38Oui, non, c'est un fait que la situation de la France devient extrêmement préoccupante
03:43en ce qui concerne le trafic de drogue, qui génère un argent absolument colossal.
03:50Et donc, ça a des répercussions, notamment...
03:52Après, on ne sait pas d'où ça vient pour l'instant.
03:54C'est-à-dire que manifestement, j'ai lu dans la presse, dans plusieurs journaux différents,
03:59qu'il y a une forte probabilité, précisément, que ce soit le trafic.
04:01Et en même temps, pour le coup, cherchons qui aujourd'hui, en termes d'argent,
04:07parce que ça coûte beaucoup d'argent de coordonner des actions comme ça,
04:10qui a les moyens aujourd'hui ?
04:12C'est un fait qu'il y a énormément d'argent généré par le trafic de drogue.
04:15On a vu Mohamed Hamra récemment, sur son évasion, sa cavale.
04:20Il y a des problèmes de corruption, d'intimidation.
04:23Aujourd'hui, on a des dockers qui sont intimidés pour, précisément, faciliter le trafic,
04:30notamment de cocaïne, des juges d'infection.
04:32J'ai dit que le mémoire a été tué il y a quelques temps.
04:33Mais oui, oui, oui.
04:35Et ce n'est pas uniquement la France.
04:36Même en Europe, en Espagne, le patron du service contre le narcotrafic
04:41a été pris avec des millions d'euros en cash dans son coffre personnel.
04:47Il y a un vrai souci, parce que, hélas, l'argent n'a pas d'odeur
04:50et ça peut acheter beaucoup de monde.
04:52Allez, Wilfried Fonck est avec nous, secrétaire nationale du syndicat pénitentiaire UFAP,
04:56une sape justice.
04:57Est-ce que, pour l'instant, on imagine de qui ça pourrait venir ?
05:03Pour le moment, on n'a pas d'élément, on va dire, matériel,
05:06qui tendrait à dire, voilà, ça vient d'ultra-gauche, ça vient des narcos,
05:10ça vient d'un tel ou un tel.
05:11Là, aujourd'hui, l'important, en tout cas pour l'UFAP,
05:13c'est que des décisions politiques soient prises très rapidement.
05:17Pour que les domaines pénitentiaires puissent être sécurisés au plus vite
05:22avec la présence des forces de l'ordre de manière systématique et constante.
05:26Et puis que les personnes...
05:27Quel type de décision il faut prendre aujourd'hui, immédiatement ?
05:32Là, aujourd'hui, c'était ce que M. Rotaillot a annoncé,
05:35c'est-à-dire que le renfort de forces de police
05:38aux abords des établissements pénitentiaires.
05:41Donc ça, c'est déjà une première chose, en tout cas, dans les paroles.
05:44Aujourd'hui, on attend que ça se concrétise, effectivement, sur le terrain.
05:47Et pour le moment, je n'ai pas eu de retour en me disant
05:49qu'effectivement, les forces de l'ordre étaient présentes en nombre
05:52aux abords des établissements pénitentiaires.
05:55Mais il y a urgence à sécuriser ces domaines pénitentiaires,
05:59à sécuriser les personnels, à sécuriser leurs biens matériels.
06:02Ce qui est fou, c'est que bientôt, il faudrait que l'armée fasse attention aux policiers,
06:06aux policiers, aux personnes pénitentiaires.
06:10C'est-à-dire qu'un événement clé dans la France s'est produit
06:14lorsque, pour la première fois, des pompiers ont été attaqués.
06:18Moi, je considère qu'à partir de là, c'était véritablement une rupture
06:23dans une sorte d'urbanité qui existait tant bien que mal.
06:27Et à partir de là, vous avez raison, on a imaginé...
06:30C'est l'escalade.
06:31Mais au fond, la situation...
06:36Il faut qu'un jour, on considère que l'état de droit n'aura véritablement
06:42aucune puissance si ceux qui commettent des délits ou des crimes
06:47sont persuadés d'être moins punis que l'état de droit le permet.
06:55Je veux dire, il y a un psychiatre, Maurice Berger, qui a dit
06:58la seule manière d'arrêter la délinquance des mineurs,
07:02c'est de faire que la loi soit plus forte que les transgresseurs.
07:07On en est loin.
07:08Vous avez ce sentiment, vous, en tant que patron du syndicat UFA-PUMSA,
07:12dans l'administration pénitentiaire, que quelque part,
07:16les voyous ont plus de poids que vous, par exemple ?
07:19À partir du moment où on a des gens qui se sont succédés à la place Vendôme
07:25et à la tête de l'administration pénitentiaire,
07:28qui mettent en avant toutes les théories de la défense sociale
07:31et où on voudrait finalement faire ressembler les régimes de détention
07:35à la vie à l'extérieur,
07:37il ne faut pas s'étonner qu'à un moment donné,
07:38il y ait un manque de visibilité.
07:40Et qu'aujourd'hui, dès lors qu'on va vouloir serrer la vis,
07:45on va se retrouver avec des gens qui, eux, ne sont pas d'accord
07:49et donc le font savoir.
07:50Donc, effectivement, à un moment donné,
07:52oui, il va falloir taper fort, comme disait le ministre
07:54dans ce que vous avez donné en introduction,
07:56mais il faut taper fort dans le bon sens.
07:58Et aujourd'hui, il est inacceptable que les personnels pénitentiaires
08:01soient menacés de la tort.
08:02Allez, 0826 300 300, Hakim qui est avec nous.
08:05Bonsoir, Hakim.
08:06Bonsoir, Hakim.
08:07Bonsoir à tous.
08:08Oui, oui, mais une ou deux choses.
08:13D'abord, la première, ce qui est triste, en fait,
08:15ce que j'allais vous dire,
08:16c'est que quand moi, j'ai appris cette nouvelle,
08:20même pas mal, c'est-à-dire qu'en fait,
08:22je crois qu'on s'habitue maintenant à cette violence.
08:25On n'est même plus étonné d'entendre ce genre de choses,
08:28alors que quand même, c'est un événement qui est assez grave,
08:31qui est très, très grave,
08:31parce que quand on attaque des prisons,
08:33je ne sais pas, moi, je ne sais pas
08:35ce qu'il peut y avoir encore de pire.
08:36La deuxième chose, c'est que...
08:38Excusez-moi, Hakim, vous êtes de Villeneuve-sur-Lotte,
08:41le premier endroit qui a été frappé,
08:42c'est l'école de l'administration pénitentiaire,
08:44à 20 kilomètres de Villeneuve-sur-Lotte,
08:46puisque c'est à Agen.
08:47Tout à fait, on en a entendu parler,
08:49des voitures qui avaient brûlé, etc.,
08:50mais j'étais loin de me douter
08:52que c'était ça, en fait.
08:55D'ailleurs, on en avait discuté entre amis,
08:57et bon.
08:58Et puis, la deuxième chose
09:00qui m'a étonné dans ce qui vient d'arriver,
09:03c'est que, manifestement,
09:05ils se sont coordonnés,
09:06et d'habitude, en France,
09:08les services de renseignement,
09:09quand même,
09:10ils arrivent à parer,
09:12à anticiper ce genre d'événements,
09:14et là, on dirait qu'ils ont été
09:16que il y a froid.
09:16Je ne sais pas quelle est la situation,
09:19mais on dirait qu'ils n'ont pas vu
09:20les choses venir,
09:22et ça, c'est inquiétant.
09:24Je pense qu'ils ont vu
09:26les choses venir un peu.
09:27Vous êtes inquiète du fait
09:29qu'on ait pu faire des attaques
09:30de Toulon à l'île de France
09:31sans qu'on puisse les prévoir,
09:33sans qu'on puisse les écouter.
09:34Venez nous donner votre avis
09:35au 0826 300 300.
09:37Et on va prendre Simon au 0826 300 300.
09:40Bonsoir, Simon.
09:41Bonsoir, Simon.
09:42Bonsoir, bonsoir,
09:43ça va aller sur le radio.
09:45Voilà.
09:45Moi, je me permettais d'intervenir
09:48uniquement pour dire que,
09:50pour moi, c'est le début
09:52de la guerre civile.
09:54Ça, c'est un essai
09:56pour voir un peu
09:57et voir les capacités
09:59qu'ont les forces de l'ordre
10:01pour pouvoir se mobiliser.
10:03Et ensuite,
10:05ils vont pouvoir libérer le terrain
10:06à l'extérieur,
10:08puisque les forces de l'ordre,
10:09maintenant, sont mobilisées
10:10pour sécuriser uniquement
10:13et ils ne feront plus
10:14la sécurité des concitoyennes.
10:16Est-ce qu'il faudra faire appel
10:17à l'armée, Philippe Bilger,
10:18à un moment donné ?
10:19J'espère que non,
10:20parce que ça n'est pas son métier,
10:22mais j'espère, Cécile,
10:25que votre interrogation
10:28ne deviendra pas un jour
10:29très pertinente,
10:31parce qu'à force d'avoir un État
10:33qui est plein de bonne volonté,
10:35mais qui ne parvient pas
10:37à endiguer le flot
10:38incessant d'une criminalité,
10:41j'insiste là-dessus,
10:42comme Loïc,
10:43qui se permet tout,
10:45parce qu'elle ne croit pas
10:46que l'État saura faire preuve
10:48de fermeté,
10:49eh bien,
10:50un jour, peut-être.
10:52– Wilfried Fonck,
10:53vous avez ce sentiment
10:54que, vous,
10:55vos collègues,
10:56et vous,
10:56vous avez peur aujourd'hui
10:57ou pas ?
10:58– Les collègues ne vont plus
11:01travailler avec la fleur au fusil,
11:02c'est-à-dire qu'ils vont
11:03plutôt travailler
11:03avec la poule au ventre,
11:05c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
11:07à l'intérieur des établissements,
11:08pendant leur service,
11:09ils suivissent l'attention
11:11en raison de la surpopulation,
11:12ils suivissent des intimidations,
11:14des menaces,
11:15des violences
11:15de la part de la population pénale,
11:17parce qu'on accorde
11:18de plus en plus de droits
11:19aux détenus
11:19et on restreint
11:20de plus en plus
11:21les prérogatives des personnels.
11:22Donc, effectivement,
11:23aujourd'hui,
11:24on se rend compte
11:24qu'ils sont aussi
11:25en insécurité à l'extérieur
11:27aux abords même
11:28de leur lieu de travail.
11:29– Mais c'est dingue d'entendre ça.
11:30– Et même jusqu'à leur domicile.
11:32– Non, mais c'est absolument…
11:33– Parce qu'on n'a pas parlé
11:33d'une chose
11:34qui s'est passée la nuit dernière,
11:35c'est qu'à Nancy,
11:36on a un collègue
11:37qui a reçu une visite
11:37à son domicile
11:38et où il s'est fait intimidé
11:39par plusieurs personnes.
11:40Donc, à un moment donné,
11:41on va où, là ?
11:42– Jean Dorido.
11:44– Oui, non,
11:44je reviens sur l'aspect
11:47financier de ce problème,
11:50parce que, bien sûr,
11:52le ministre de l'Intérieur
11:52fait son travail,
11:53le ministre, le garde des Sceaux aussi.
11:55Pour autant,
11:56il y a quand même
11:57un travail à faire
11:58au niveau des circuits
11:59de la finance,
12:00parce que, encore une fois,
12:02l'argent brassé est énorme.
12:03On voit en ville
12:04des boutiques
12:05qui manifestement
12:07ne travaillent pas
12:08et il ne faut pas être
12:09ceinture noire de finance
12:10pour comprendre
12:11qu'il y a quand même
12:11des établissements
12:12qui s'installent
12:13à droite à gauche
12:13qui sont là.
12:14– Oui, c'est pas si simple.
12:15– Il y a des lois,
12:16mais on a quand même
12:16un parquet financier en France,
12:18on a quand même
12:18des agents du Trésor public
12:21qui sont là
12:22pour traquer les fraudeurs.
12:23pour identifier précisément
12:25comment circule l'argent sale.
12:27– Regardez,
12:28les maires disent
12:29qu'ils font fermer,
12:30mais ils réouvrent.
12:31– Ce n'est pas une mission
12:32de collectivité territoriale
12:34d'identifier
12:35les flux financiers
12:38frauduleux.
12:38Ça, c'est une mission nationale
12:40et j'ai le sentiment
12:41que le travail nécessaire
12:43n'est pas fait
12:43à ce niveau-là.
12:44– Ça réagit énormément
12:45au 0826 300 300
12:47après Perpignan-Toulouse.
12:48Bonsoir Jean-Luc.
12:50– Bonsoir.
12:51– Bienvenue Jean-Luc.
12:52– Bienvenue.
12:52Alors, vous en pensez quoi ?
12:53Est-ce que pour vous,
12:55on peut aller encore plus loin ?
12:57– Alors, on ne m'a pas demandé ça
13:00dans les critères
13:01au téléphone tout à l'heure,
13:03mais je vais vous donner mon âge.
13:05J'ai 60 ans.
13:06– Oui.
13:06– 31 exactement.
13:07Et je vais peut-être réagir
13:08un peu comme un vieux.
13:10Voilà, tout simplement.
13:12En disant, moi, personnellement,
13:13je pense qu'il faut rétablir
13:16l'autorité, mais au plus jeune âge.
13:20C'est-à-dire dès l'école.
13:21Moi, j'ai quand même le souvenir
13:22où quand je prenais une remarque
13:24par un professeur
13:25ou par une maîtresse,
13:26la deuxième couche,
13:27elle m'attendait à la maison.
13:28Mon père était là
13:29pour m'en mettre une.
13:30Pas m'en mettre une,
13:31ce n'est pas physique,
13:32mais je veux dire,
13:33voilà, je comprenais
13:34qu'il y avait une autorité
13:35et que tout le monde
13:36allait dans le même sens.
13:37Aujourd'hui,
13:38un gamin qui est réprimandé
13:40par l'école,
13:41si ça se fait encore,
13:42oula, il y a toute la famille
13:44qui vient dire
13:45comment ça se fait,
13:46ceci, cela.
13:47Donc, ces gamins-là,
13:48quand on ne leur apprend pas
13:50ce que c'est que l'autorité,
13:51comment est-ce que vous voulez
13:52plus tard qu'ils s'arrêtent
13:53à un contrôle routier,
13:54qu'ils s'arrêtent
13:55lorsqu'on leur demande
13:57de faire quelque chose
13:58et comment vous voulez
13:58qu'ils se tiennent tranquilles
14:00face à la réglementation
14:04qui doit être mise en cause.
14:06Et quand je prends
14:07le dernier truc,
14:09la prison,
14:10je ne dis pas
14:11que je cautionne,
14:11mais regardez ce qui se passe
14:12dans les prisons en Russie
14:14quand vous faites un...
14:16quand les gens font un...
14:17Excusez-moi,
14:18dans un pays démocratique,
14:20vous allez aux Etats-Unis,
14:22je peux vous garantir
14:23que ce n'est pas la France,
14:24mais même pas les Etats du Sud,
14:25n'importe quel Etat,
14:26en dit en passant.
14:28Alors, je crois,
14:29si vous me permettez,
14:30si vous me permettez.
14:31Merci Jean-Luc.
14:32Je pense qu'il est temps
14:33d'écouter les gardiens de prison
14:35et l'ensemble du personnel
14:37des prisons
14:38pour qu'ils vous expliquent
14:39comment ça se passe vraiment
14:41et comment ils peuvent vivre eux.
14:43Comment ils peuvent vivre,
14:44en particulier,
14:46dans des zones
14:47où il y a les familles
14:49des gens qui sont en prison,
14:52qui sont au même endroit,
14:53et comment les intimidations
14:56existent sans arrêt.
14:57Plutôt que de parler de corruption,
14:59parlons d'abord des intimidations.
15:00Et je pense qu'il est temps
15:02de regarder vraiment
15:03ce personnel
15:05de gardiens de prison
15:09et jusqu'au chef,
15:10qui font un travail remarquable.
15:12Et les écouter en disant
15:13maintenant,
15:14nous sommes attaqués
15:15par notre affaire.
15:17Qu'est-ce qu'on peut faire ?
15:19Et ces gens-là
15:20ne sont pas suffisamment écoutés.
15:21Il y a des gens très bien.
15:23Et j'engage vraiment
15:25les journalistes,
15:27plutôt que de donner
15:28des conseils à tout le monde,
15:30à essayer de comprendre
15:31comment ça fonctionne,
15:33une prison.
15:34Merci beaucoup,
15:35Wilfried Fonck,
15:36d'avoir été avec nous,
15:37secrétaire national
15:38du syndicat pénitentiaire
15:39UFAP,
15:40UNESAP,
15:40Justice.
15:41Merci beaucoup
15:42et bon courage,
15:43parce que vous savez
15:43que les heures à venir
15:45seront un peu pénibles,
15:47voire plus.
15:48Allez, vous restez avec nous.
15:49Merci à tous nos auditeurs.
15:51On va garder
15:51Hakim avec nous.
15:530826 300 300
15:54dans un instant.
15:54Le qui c'est qui
15:55qui l'a dit ?
15:55Et on verra
15:56qui triche le plus.
15:57Moi, j'ai des noms.
15:58Sud Radio,
16:00votre attention
16:00est notre plus belle récompense.
16:03C'est un grand plaisir
16:03que maintenant
16:04qu'on a la Sud Radio
16:05sur Lyon
16:06et la famille grandit,
16:07c'est une super nouvelle.
16:09Sud Radio,
16:10parlons vrai.

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