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Avec Luc Auffray, agriculteur en Bretagne, David Assouline, membre du bureau national du PS, secrétaire général de Refondations, sénateur honoraire, Florian Philippot, président des Patriotes et Florence Bergeaud-Blackler, présidente du CERIF



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##POULIN_SANS_RESERVE-2025-03-14##

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News
Transcription
00:00:00Sud Radio, midi 14h, Alexis Poulin sans réserve.
00:00:05Ce sont des citoyens russes qui ont tué Samuel Paty.
00:00:09La fameuse péripétie des punaises de Lille, c'était signé, c'était des attaques russes.
00:00:12Je rappelle que Samuel Paty a été assassiné par un tchétchène russe.
00:00:16A côté de ce que propose Poutine, méfiez-vous de ce que la France a vécu de 40 à 44.
00:00:21Méfiez-vous de ce que vous allez baver.
00:00:23C'est pissonne-la, va !
00:00:24Les boursiers !
00:00:25Y compris sur le terrorisme, le rôle de la Russie est engagé.
00:00:29On est dans l'Eurovision.
00:00:32C'est sûr que c'est pas genre rigolo.
00:00:35Voilà, incroyable.
00:00:37On va évidemment parler de la menace russe qui est partout,
00:00:40y compris dans vos lits avec les punaises de Lille, mais au-delà.
00:00:43On va parler aussi d'Enedis, qui fait beaucoup de mal aux cheptels
00:00:49et qui échappe à la justice avec Luc Offray, agriculteur en Bretagne,
00:00:54et Nicolas Kistron en plateau avec nous.
00:00:56David Assouline du PS, membre du bureau national,
00:01:00sera là pour parler de la rupture définitive entre la France insoumise et le PS.
00:01:05On aura à 13h Florian Philippot, président des Patriotes,
00:01:09pour parler de la paix ou de la guerre,
00:01:12aller savoir, et de ce que devrait faire la France dans ce système-là.
00:01:16Et puis de la laïcité et de l'antrisme dans le sport
00:01:19avec Florence Bergeau-Blackler, présidente du Serif, qui sera avec nous.
00:01:24Merci d'être invité sur cette émission.
00:01:27On est ensemble jusqu'à 14h sur Sud Radio,
00:01:30et vous pouvez bien sûr nous joindre au 0826 300 300 pour réagir ou poser vos questions.
00:01:35A tout de suite sur Sud Radio.
00:01:40Et pour cette première partie, on va parler agriculture et sciences,
00:01:45ou plutôt conscience, je ne sais pas.
00:01:48D'abord ce problème des lignes Enedis, enterrées ou non,
00:01:53qui perturbent avec les ondes électriques les animaux.
00:01:56Par exemple, il y avait un éleveur Alain Cruybois,
00:01:59qui était un agriculteur qui avait gagné d'abord contre Enedis en 2022,
00:02:05et puis la Cour d'appel de Caen finalement a cassé ce jugement.
00:02:09Il doit dorénavant 53 000 euros à Enedis, lui qui est déjà en difficulté économique.
00:02:15Et puis vous avez un collectif également d'éleveurs,
00:02:19qui en Bretagne réclamait 135 000 euros à Enedis,
00:02:23et qui a été, là encore, leur requête rejetée par la Cour d'appel de Nantes.
00:02:27Et on a en plateau avec nous un autre éleveur, Luc Offray, bonjour.
00:02:30Bonjour.
00:02:31Vous êtes agriculteur en Bretagne,
00:02:32et vous aussi vous avez souffert de ce problème électrique vis-à-vis de votre cheptel.
00:02:37Est-ce que vous pouvez nous expliquer de quoi il en retourne ?
00:02:39Alors tout à fait, moi j'en suis victime,
00:02:42ça fait plus de 6 ans que je suis en procédure judiciaire.
00:02:45Et donc j'ai un poste source de 63 000 volts,
00:02:48qui se situe à 150 mètres de mon exploitation.
00:02:52Et donc j'étais engraisseur de taurillons,
00:02:55c'est-à-dire des jeunes bovins, des jeunes taureaux de moins de 24 mois.
00:03:00J'en ai plus depuis le 22 octobre 2023, parce que sinon je serais ruiné.
00:03:05Et mes bêtes ne profitaient pas du tout.
00:03:08Si vous voulez, pour donner un exemple,
00:03:10par rapport à la ration que je leur donnais,
00:03:12ils auraient dû prendre plus de 2 kilos par jour,
00:03:15et ils en prenaient simplement 400 grammes dans le pire des cas.
00:03:19C'était variable.
00:03:20Donc ça les rend vraiment malades.
00:03:23Vous êtes en procès.
00:03:26Alain Cruybois, lui, qui vient d'être retoqué l'an dernier en appel,
00:03:31expliquait qu'il avait jusqu'à 24 000 euros de frais vétérinaires
00:03:34tant que la ligne était sous son élevage.
00:03:36Il est passé à 8 000 euros de frais vétérinaires par an,
00:03:39donc on voit bien qu'il y a un problème quand même.
00:03:41Est-ce que vous, vous avez réussi à prouver le problème ?
00:03:44Parce qu'on a l'impression qu'Enedis joue sur ses décisions de justice
00:03:47pour dire qu'il n'y a pas de lien de cause à effet.
00:03:49Alors tout à fait.
00:03:51Moi j'ai toutes les preuves comme quoi ça vient bien de chez eux.
00:03:55Alors il y a des expertises judiciaires au début
00:03:58où ils disent comme ça qu'il n'y a pas de lien de causalité,
00:04:02comme dans plusieurs cas.
00:04:05Et à part la suite, ils disent comme ça en plus
00:04:08qu'il ne faut pas faire confiance aux géobiologues, etc.
00:04:11Moi j'ai fait appel à des géobiologues au début,
00:04:14mais mon vétérinaire m'a vite dit
00:04:17on arrête les conneries et je vais te faire venir un expert
00:04:21en ondes électromagnétiques avec des appareils de mesure comme il faut.
00:04:25Et donc à la suite de ça, nouveau rapport d'expertise
00:04:30en me disant comme ça que finalement les géobiologues
00:04:34fallait servir des notions qu'ils donnaient.
00:04:37Donc ils se contredisent dans les rapports, ils font tout le temps ça.
00:04:40C'est exactement la même chose que le rapport du CGAER
00:04:44qui est sorti au mois de mai 2024.
00:04:48C'est le ministère de l'agriculture.
00:04:52Et sur ce rapport-là, il y a plus de 2400 agriculteurs
00:04:55qui ont répondu oui, nous aussi on a des problèmes d'ondes électromagnétiques.
00:04:58Mais c'est un rapport qui a été totalement pipé.
00:05:01Et la FNSOA est au courant de tout puisqu'on a rencontré Arnaud Rousseau,
00:05:06je l'ai rencontré deux fois, je l'ai filmé.
00:05:09Je lui ai expliqué au Space Arène la dernière fois.
00:05:12On a rencontré Macron il y a deux ans au salon de l'agriculture.
00:05:15On a discuté dix minutes avec lui.
00:05:18Marc Fesneau aussi, des tables rondes.
00:05:20On était à quatre ou cinq agriculteurs à chaque fois.
00:05:22Alors oui, comme tout le temps, on s'occupe de vos dossiers.
00:05:25Mais finalement, au final, il n'y a rien.
00:05:28Sauf le fameux rapport du CGAER.
00:05:30Mais ce rapport est enterré.
00:05:32Vous êtes en train de nous dire que ni les syndicats agricoles
00:05:35ni le ministère de l'agriculture est derrière les agriculteurs.
00:05:37Plus de 2400 pour les aider à sortir de ce déni.
00:05:40Non, non, non.
00:05:42Rien n'est fait.
00:05:44Ils ne font strictement rien.
00:05:46En plus, ça a été totalement pipé.
00:05:49Il a été distribué le questionnaire pour faire ce rapport.
00:05:52Il a été distribué simplement à 100 000 agriculteurs sur les 400 000 qu'on est.
00:05:56Et c'est les chambres d'agriculture dirigées par la FNSOA, encore une fois de plus,
00:06:00qui n'ont pas fait leur travail volontairement
00:06:02pour ne pas qu'il y ait beaucoup d'agriculteurs à y répondre.
00:06:05Et quand on fait le ratio par rapport aux 400 000 agriculteurs,
00:06:09on estime qu'il y a plus de 30 000 agriculteurs impactés.
00:06:12Mais il y a les agriculteurs,
00:06:14parce qu'il y a énormément d'animaux qui meurent,
00:06:16mais il y a aussi, toute la population est impactée plus ou moins violemment.
00:06:20Il y a des clusters de cancers pédiatriques partout en France.
00:06:23Le cas le plus connu, c'est Sainte-Pazanne.
00:06:25Là aussi, il y a eu des rapports faits par l'ANSES,
00:06:28mais qui ont été pipés.
00:06:30Il y a eu un premier rapport en 2015 qui disait
00:06:32« Oui, il y a un lien de causalité entre les éoliennes de nos aies
00:06:36et le cluster de cancers pédiatriques. »
00:06:382020 ou 2021, sous la pression des lobbies et de l'État,
00:06:42nouveau rapport, disant comme ça
00:06:44« Non, il n'y a pas de lien de causalité, ils cherchaient d'autres causes. »
00:06:46Mais nous, on sait très bien, on n'est pas débiles,
00:06:49on voit nos animaux, on connaît le comportement de nos animaux,
00:06:52on voit très bien ce qui se passe.
00:06:54Donc, il va falloir qu'ils fassent quelque chose
00:06:56s'ils veulent encore des agriculteurs.
00:06:58D'ici, je pense, d'ici un an ou deux,
00:07:01on sera plus de 150 000 impactés par les ondes électromagnétiques.
00:07:06C'est les éoliennes, les antennes-relais,
00:07:08les lignes électriques, les postes sources ENEDIS, RTE, le photovoltaïque.
00:07:12Et tous les agriculteurs, il faut bien le stipuler,
00:07:16tous les agriculteurs qui vont être impactés,
00:07:18de toute façon, vont aller à la ruine.
00:07:20On cherche tous avec les géobiologues.
00:07:22Ça nous coûte une fortune.
00:07:24Moi, j'ai dépensé à peu près 8 000 euros avec des géobiologues
00:07:27pour aucun résultat.
00:07:29Et derrière, tout le monde insiste, insiste,
00:07:32et on va jusqu'à la ruine,
00:07:34puisque moi, je perdais aux alentours de 150-200 euros par jour.
00:07:37Pendant 11 ans.
00:07:40Et là, vous avez un procès en cours ?
00:07:42J'ai un procès en cours, oui.
00:07:44Quand va être la décision de justice ?
00:07:47Comment ?
00:07:48Vous savez quand va être la décision de justice ?
00:07:49Ça fait déjà 6 ans, mais ça peut traîner encore 6 ans jusqu'à votre ruine.
00:07:53Moi, étant donné que j'ai arrêté les bovins,
00:07:56je ne perds plus d'argent,
00:07:58mais j'ai des emprunts à rembourser,
00:08:00j'ai des dettes, etc.
00:08:02Mais quand est-ce que sera le procès ?
00:08:06Je n'en sais rien.
00:08:08Alors, il y a un autre souci,
00:08:10et Nicolas est en plateau avec nous, lanceur d'alerte,
00:08:13en Belgique, sur les sommets citoyens.
00:08:15Là, c'est un autre souci qui va toucher tous les éleveurs aussi.
00:08:18C'est l'obligation vaccinale par ARN
00:08:20des différents cheptels
00:08:22qui pose un problème.
00:08:23Vous en avez parlé en Belgique avec un chercheur du CNRS.
00:08:26Est-ce que vous pouvez nous dire de quoi il en retourne ?
00:08:28C'est surtout que c'est pas vraiment...
00:08:30Oui, l'élevage va être vacciné,
00:08:32mais c'est surtout que c'est un moyen
00:08:34de faire manger les gens de la viande
00:08:37avec l'ARN messager.
00:08:39En quoi c'est dangereux ?
00:08:40La viande, elle est modifiée ?
00:08:42Déjà, on n'a pas de recul sur l'ARN messager,
00:08:45auto-amplifiant,
00:08:47mais ce qui va se passer,
00:08:49c'est que quand vous allez le manger,
00:08:51l'ARN messager ne se détruit pas dans votre estomac.
00:08:54C'est aussi fort que ça ?
00:08:56Ni à la cuisson.
00:08:58Jean-Marc Sabatier,
00:09:00chercheur directeur au CNRS,
00:09:03dit que pour que l'ARN messager
00:09:06s'estompe dans la nourriture,
00:09:08il faudrait chauffer pendant 65 heures
00:09:10à 100 degrés la viande.
00:09:12Ça doit être une belle semelle de godasse
00:09:14pour manger ça.
00:09:16Je pense qu'on va passer de la vache folle
00:09:19au poulet à la dioxine,
00:09:21au sang contaminé, à l'injection,
00:09:23à un nouveau problème sanitaire
00:09:26de grande ampleur dans les années qui arrivent.
00:09:28Et on ne sait pas encore une fois
00:09:30ce qui va se passer.
00:09:31Je crois qu'il faut faire un appel à tous les chercheurs
00:09:33et à divulguer ce qui s'est passé.
00:09:35Le fait d'avoir fait un sommet citoyen
00:09:37et d'avoir mis des chercheurs et des agriculteurs
00:09:39en contact et qui se sont parlé,
00:09:41parce que ça n'existe pas,
00:09:43que les chercheurs soient en contact avec le peuple,
00:09:46on a vu que ça a fait le buzz.
00:09:48Maintenant, le politique commence à s'en mêler.
00:09:50Il y a des demandes qui sont faites au Parlement
00:09:53pour savoir si on va le faire ou pas.
00:09:55Les vétérinaires, qui va être responsable ?
00:09:58Personne, comme d'habitude.
00:10:01On a vu que les médecins ne seront pas responsables
00:10:03pour ce qui est des effets secondaires.
00:10:05Les firmes pharmaceutiques se sont dégagées
00:10:07sur les médecins.
00:10:08Maintenant, ça va commencer à être les médecins
00:10:10qui vont être inculpés.
00:10:12Est-ce que ça va être les restaurateurs ?
00:10:14Est-ce que ça va être les éleveurs dans 5 ou 10 ans ?
00:10:16Et les vétérinaires,
00:10:18est-ce que c'est eux qui vont être inculpés
00:10:20pour toutes ces malversations ?
00:10:24Et puis après, l'ARN messager,
00:10:26on parle aussi qu'ils vont le mettre dans les vaccins
00:10:28pour les enfants, pour les nourrissons, donc cuide.
00:10:30Est-ce que ça va se faire ?
00:10:32C'est toujours le problème du recul.
00:10:37Le pire avec cette vaccination obligatoire,
00:10:39c'est qu'elle touche les élevages bio,
00:10:41y compris la viande bio.
00:10:43Tous les élevages.
00:10:44Le problème, c'est que quand ils ne vaccinent pas
00:10:46leurs bêtes, on leur achète
00:10:48beaucoup moins cher.
00:10:50Une viande plus saine est achetée beaucoup moins cher.
00:10:52Tant mieux !
00:10:54C'est moins cher d'acheter de la viande saine.
00:10:56Oui, mais à la revente, ils vont le vendre le double.
00:10:58Donc ils achètent la moitié moins chère,
00:11:00mais ils vendent le double.
00:11:02Au niveau finance, ils sont très bons.
00:11:04C'est bien le problème.
00:11:06Concernant le problème des ondes électriques
00:11:08et des élevages,
00:11:10vous parlez d'un déni global
00:11:12au sommet de l'État,
00:11:14puisqu'on fait tirer un maximum
00:11:16le temps de la justice
00:11:18pour arriver à quelque chose.
00:11:20Est-ce que, à part alerter dans les médias,
00:11:22vous avez d'autres relais ?
00:11:24Par exemple, une classe action,
00:11:26plusieurs agriculteurs qui se mettraient ensemble
00:11:28pour attaquer Enedis.
00:11:30Est-ce que quelque chose est en train de se créer de ce côté-là ?
00:11:32Non, malheureusement, non.
00:11:34C'est très difficile pour faire
00:11:36se regrouper les agriculteurs
00:11:38pour faire une plainte collective
00:11:40contre l'État.
00:11:42Je vais essayer de le faire.
00:11:44Après, il va me falloir du soutien
00:11:46pour le faire. Je ne vais pas tout faire tout seul.
00:11:48Je voudrais rajouter
00:11:50quelque chose par rapport au vaccin
00:11:52coco
00:11:54et tout ce qui est dessus.
00:11:56Il y a du graphène dedans.
00:11:58Le corps humain est constitué à 90% d'eau.
00:12:00Les ondes électromagnétiques,
00:12:02le corps humain plus le métal,
00:12:04puisque le graphène, c'est du métal,
00:12:06ça ne fait pas bon ménage.
00:12:08Vous savez très bien que c'est catastrophique.
00:12:10Il n'y a pas d'études encore là-dessus.
00:12:12Ce que vous dites, c'est que là, aujourd'hui,
00:12:14à part M. Sabatier du CNRS qui alerte,
00:12:16on n'a pas d'études
00:12:18sur ce que ça peut faire.
00:12:20C'est parce qu'on a interdit de faire des études,
00:12:22on a interdit de faire des autopsies des morts.
00:12:24Il y a eu quelques autopsies.
00:12:26On fait exprès d'incinérer les gens
00:12:28très vite pour qu'on ne sache pas faire d'autopsie.
00:12:30Mais les quelques autopsies qui ont été révélées
00:12:32sont catastrophiques.
00:12:34On muselle
00:12:36le monde scientifique
00:12:38pour que ça n'apparaisse pas.
00:12:40C'est ça le gros problème.
00:12:42On ne donne pas les moyens aux scientifiques
00:12:44de démontrer que tout ça est une grosse
00:12:46arnaque.
00:12:48Est-ce que ça bouge aussi en dehors de France ?
00:12:50On voit qu'il y a quand même eu
00:12:52des changements de doctrine
00:12:54aux Etats-Unis, notamment avec l'élection de Trump.
00:12:56Est-ce que ça, ça peut changer la donne ?
00:12:58On espère.
00:13:00On a quand même fait
00:13:02pas mal de bordel, si je peux dire comme ça.
00:13:04Depuis à peu près
00:13:06deux ans, on voit bien que
00:13:08en France, c'est nous qui lançons
00:13:10le truc pour
00:13:12la dénonciation de ce scandale.
00:13:14C'est un scandale sanitaire qui est énorme.
00:13:16C'est au-dessus de tout. On voit qu'en Belgique
00:13:18et au Canada, j'ai des vidéos
00:13:20qui ont été relayées
00:13:22de TikTok.
00:13:24Par Twitter, par des Canadiens
00:13:26et des Belges aussi.
00:13:28Je vois bien que ça commence à bouger sérieusement.
00:13:30Il faudrait que tout le monde
00:13:32s'affaire parce que c'est un scandale énorme.
00:13:34Je le répète, c'est catastrophique.
00:13:36Kennedy se bat contre
00:13:38le vaccin Covid.
00:13:40Donc, à la santé
00:13:42aux Etats-Unis.
00:13:44Le problème, c'est qu'aux Etats-Unis,
00:13:46ils sont déjà à 15 vaccins pour les nourrissons
00:13:48et on ne sait pas s'ils ne vont pas les faire
00:13:50à l'ARN messager. Donc, c'est montrer du doigt
00:13:52quelque chose qu'on veut nous bien voir
00:13:54mais à côté de ça, injecter quand même.
00:13:56Ça, c'est vraiment un dossier à suivre
00:13:58et être très attentif à ce qu'on veut bien
00:14:00nous montrer.
00:14:02On avait pour clôture,
00:14:04vous souhaitiez, monsieur, rendre un hommage.
00:14:06On vous écoute.
00:14:08Oui.
00:14:10Samedi dernier, nous avons accompagné
00:14:12notre ami Dédé
00:14:16sur son dernier chemin
00:14:18et mardi,
00:14:20nous accompagnerons Guy
00:14:22Marie de Zaza
00:14:26sur son dernier chemin
00:14:28et je vous invite tous
00:14:30à nous rejoindre dans le Loiret
00:14:32pour honorer sa mémoire
00:14:34et l'accompagner. Merci.
00:14:36Ça, c'est sur le mal-être agricole
00:14:38et la continuation de ces
00:14:40soucis d'agriculteurs dont on parle de moins en moins.
00:14:42Je veux juste rajouter quelque chose
00:14:44pour mon ami Stéphane Neveu
00:14:46qui est ici. Il y a une cagnotte sur Litchi
00:14:48qui a été mise en place hier
00:14:50ou avant-hier.
00:14:52Je sais que c'est difficile en ce moment la conjoncture
00:14:54mais si vous pouviez faire des dons,
00:14:56merci pour sauver sa maison
00:14:58avec sa famille.
00:15:00On en parlera, on mettra le lien
00:15:02pour en parler.
00:15:04En tout cas, on voit bien que le malaise dans le monde agricole
00:15:06n'est pas réglé malgré le salon
00:15:08de l'agriculture, malgré les beaux discours.
00:15:10Messieurs, vous témoignez quand même
00:15:12d'un mal-être profond
00:15:14dans cette profession qui n'est aidée
00:15:16par personne finalement. Est-ce que vous avez
00:15:18un mot de la fin, un appel peut-être ?
00:15:20Eh bien, par rapport à ce
00:15:22scandale des ondes, parce que c'est
00:15:24celui qui cache tout
00:15:26en fait, c'est le dôme. Ils essayent de maintenir le couvercle
00:15:28fermé pour ne pas que ça se sache.
00:15:30Il faut relayer l'information
00:15:32au maximum. Renseignez-vous
00:15:34là-dessus, parce que c'est un scandale.
00:15:36Je pourrais en parler pendant
00:15:38une journée complète. C'est tellement
00:15:40dramatique tout ce qu'il y a avec.
00:15:42Voilà, je ne sais pas quoi dire de plus.
00:15:44Il me faudrait 4 heures ou 5 heures de plus.
00:15:46On ne les a pas malheureusement, mais en tout cas
00:15:48vous avez eu l'antenne sur Sud Radio.
00:15:50Merci beaucoup. On va marquer une courte
00:15:52pause et puis se retrouver dans un instant pour
00:15:54l'édito où on va parler des Russes.
00:15:56Alexis Poulin,
00:15:58sans réserve, l'édito.
00:16:00Alors, c'est aujourd'hui à 15h
00:16:02que le collège du
00:16:04Bois-d'Aulne va être rebaptisé
00:16:06à Confluence-Saint-Honorine au nom de
00:16:08Samuel Paty, ce professeur qui a été assassiné
00:16:10par un terroriste islamiste.
00:16:12Elisabeth Born, ministre
00:16:14de l'Education, sera sur place pour
00:16:16rendre hommage au nom
00:16:18de ce professeur. Et quoi de mieux
00:16:20qu'un révisionnisme obscène
00:16:22pour rendre hommage à
00:16:24Samuel Paty
00:16:26comme l'ont fait ces derniers
00:16:28jours les membres du gouvernement.
00:16:30Sophie Prima, porte-parole
00:16:32et Gérald Darmanin, ministre de la Justice.
00:16:34On l'écoute, Gérald Darmanin, c'est peut-être ici
00:16:36sur ce plateau, sur Sud Radio.
00:16:38Ce sont des citoyens russes, Tchétchène donc,
00:16:40qui ont tué
00:16:42Samuel Paty.
00:16:44Bien sûr, des citoyens russes qui ont
00:16:46tué Samuel Paty.
00:16:48Et Sophie Prima n'a pas dit autre chose.
00:16:50Je rappelle que Samuel Paty
00:16:52a été assassiné par un Tchétchène russe
00:16:54et donc,
00:16:56y compris sur le terrorisme, le rôle
00:16:58de la Russie est engagé.
00:17:00Aujourd'hui, il s'agit de prendre les Français,
00:17:02de ne pas faire peur aux Français,
00:17:04de ne pas manipuler les Français, mais juste de leur
00:17:06donner la réalité de la menace russe
00:17:08qui est une menace
00:17:10réelle et sérieuse.
00:17:12Oui, à peine manipuler les Français de manière
00:17:14catastrophique. Je rappelle que le tueur
00:17:16de Samuel Paty était réfugié en France
00:17:18en l'occurrence, mais que la France n'a pas donné
00:17:20l'asile à Imran Aliyev
00:17:22qui était un blogueur tchétchène
00:17:24qui a été tué par le régime de Kadirov
00:17:26en France, dans un hôtel à Lille.
00:17:28Étonnant, me direz-vous. Et puis,
00:17:30quelle obscénité de voir le gouvernement
00:17:32utiliser
00:17:34cette fausse excuse des terroristes
00:17:36russes, sans rappeler les
00:17:38attentats du Krokus City Hall à Moscou.
00:17:40C'était le 22 mars 2024,
00:17:42il y a un an. 140 morts,
00:17:44100 blessés. Là, c'était
00:17:46l'état islamique au Khorasan,
00:17:48des tajiks qui étaient à la manœuvre. Pas un
00:17:50mot sur cet attentat à Moscou.
00:17:52Faire croire que la Russie serait
00:17:54derrière les attentats terroristes, pourquoi pas ?
00:17:56Nous sommes en 2025 et nous allons
00:17:58malheureusement célébrer
00:18:00le triste anniversaire du Bataclan.
00:18:02Tout ça, tout ça, utilisé
00:18:04à des fins de propagande guerrière.
00:18:06Les exactions
00:18:08de terroristes islamistes
00:18:10au nom, bien sûr, de notre ennemi imaginaire
00:18:12qui est devenue la Russie, ennemi sérieux
00:18:14si on écoute Kirstarmer et Emmanuel Macron.
00:18:16D'ailleurs, n'oubliez pas,
00:18:18c'est dans vos lits que les russes attaquent.
00:18:20Dès qu'il y a une information qui peut affaiblir la France,
00:18:22c'est démultiplié par
00:18:24cent, par mille, par les russes et leur
00:18:26fermatrol. Parfois, d'ailleurs, énormément de fausses
00:18:28informations pour retourner la tête des jeunes.
00:18:30On le voit d'ailleurs chez nous, la fameuse
00:18:32péripétie des punaises
00:18:34de lit, ça a été signé, c'était des
00:18:36attaques russes. C'était signé, c'était
00:18:38des attaques russes, vous voyez ? C'est dans vos lits
00:18:40que les russes attaquent. Faites attention, mais celui
00:18:42qui veut retourner la tête des jeunes, je ne crois pas
00:18:44que ce soit Vladimir Poutine, mais plutôt
00:18:46Emmanuel Macron.
00:18:48Alexis Poulin, sans réserve,
00:18:50l'invité. Et notre invité
00:18:52est David Assouline, membre
00:18:54du bureau national du
00:18:56Parti Socialiste, secrétaire général de
00:18:58Refondation et ancien sénateur.
00:19:00Bonjour. Bonjour.
00:19:02Alors, je souhaitais vous avoir
00:19:04pour parler un peu de l'avenir
00:19:06du nouveau front populaire.
00:19:08Est-ce que c'est mort et enterré ou est-ce que
00:19:10ça bouge encore ?
00:19:12Écoutez,
00:19:14tout le monde a bien vu que
00:19:16depuis un certain temps,
00:19:18les divergences s'approfondissent,
00:19:20se manifestent.
00:19:22Ce que certains n'avaient pas
00:19:24bien compris
00:19:26devient très clair pour tout le monde. Et d'ailleurs,
00:19:28je connais tellement
00:19:30des lecteurs de Jean-Luc Mélenchon
00:19:32qui en ont vraiment assez
00:19:34et qui sont meurtris
00:19:36de la façon
00:19:38dont, en particulier depuis le 7 octobre,
00:19:40ils violentent le débat
00:19:42public, ils alimentent
00:19:44une haine
00:19:46antisémite qui se propage
00:19:48dans le pays, ou en le
00:19:50minimisant, ou en jouant
00:19:52sur un certain nombre
00:19:54de symboliques
00:19:56pour l'alimenter.
00:19:58Et tout ça, qui constitue
00:20:00le socle des valeurs de la gauche,
00:20:02la démocratie,
00:20:04la lutte contre l'antisémitisme
00:20:06dans la lutte générale,
00:20:08contre le racisme pour les valeurs
00:20:10de la République,
00:20:12fait que ça devient
00:20:14impossible, à mon avis.
00:20:16Et je suis membre du
00:20:18Bureau National du Parti Socialiste,
00:20:20on va avoir un congrès, donc ces choses-là
00:20:22ont été discutées, mais moi je pense
00:20:24depuis un moment que ça n'est pas
00:20:26possible de continuer une alliance
00:20:28politique, programmatique,
00:20:30pour aller au pouvoir ensemble,
00:20:32avec une organisation qui maintenant
00:20:34a dérivé complètement.
00:20:36– Mais Martine Aubry
00:20:38parle d'une gauche sans Jean-Luc Mélenchon,
00:20:40à Nîmes, on prépare les municipales
00:20:42et c'est une liste sans la France insoumise
00:20:44qui fait alliance entre
00:20:46les écolos et
00:20:48le PS, Génération, etc.
00:20:50Qu'est-ce que c'est la gauche sans Jean-Luc Mélenchon ?
00:20:52– Ben c'est
00:20:54tout, c'est
00:20:56ce qu'est la gauche
00:20:58dans son histoire, c'est la gauche qui a
00:21:00apporté tant de choses
00:21:02au pays en termes de conquête sociale,
00:21:04de liberté démocratique, cette
00:21:06gauche qui a déjà eu
00:21:08ce débat en particulier sur l'antisémitisme
00:21:10au moment de l'affaire Dreyfus
00:21:12et a tranché, elle s'est reconstruite
00:21:14sur la base d'une clarté
00:21:16et d'une compréhension de
00:21:18ce que ça signifie. Il n'y a pas de lutte
00:21:20contre le racisme sans lutte contre
00:21:22l'antisémitisme pour la manifestation
00:21:24qui va venir, mais inversement,
00:21:26je le disais au moment de la grande
00:21:28manifestation contre l'antisémitisme,
00:21:30qu'il n'y a pas de lutte contre l'antisémitisme
00:21:32sans lutte contre le racisme, ça je le
00:21:34dis à la droite et à l'extrême-droite
00:21:36qui pensent qu'on peut faire l'un
00:21:38sans l'autre, être dans le racisme
00:21:40anti-musulman et puis faire semblant
00:21:42d'aimer les juifs. C'est pas comme ça que ça se passe,
00:21:44en tous les cas, la gauche démocratique
00:21:46ne peut pas accepter ça. – Oui, parce que
00:21:48vous, vous êtes engagé à gauche depuis
00:21:50toujours, avec cette boussole de la lutte
00:21:52contre le racisme et l'antisémitisme,
00:21:54vous critiquez l'affiche d'Hanouna
00:21:56disant qu'elle rappelle des affiches
00:21:58antisémites de
00:22:00la période de la
00:22:02guerre, et pourtant
00:22:04vous êtes contre ce qu'a fait
00:22:06Hanouna, vous avez été
00:22:08responsable du signalement à l'ARCOM, notamment
00:22:10lors des dérives de l'émission de
00:22:12Cyril Hanouna, donc tout ça est compliqué.
00:22:14– Bon, c'est
00:22:16la situation qui est compliquée,
00:22:18elle est compliquée pour tout le monde, il y a des
00:22:20inversions de valeurs,
00:22:22beaucoup ne comprennent plus rien, mais
00:22:24moi je continue assez
00:22:26fidèle à mes valeurs.
00:22:28Un certain nombre
00:22:30d'émissions de Cyril Hanouna et
00:22:32de propos de Cyril Hanouna
00:22:34étaient vraiment nauséabonds,
00:22:36et notamment, moi
00:22:38j'avais fait un
00:22:40signalement au moment d'insulte
00:22:42absolument abjecte qu'il avait
00:22:44proféré contre Annie Dalgo,
00:22:46il a eu une amende de
00:22:48300 000 euros, ce qui n'est pas rien
00:22:50après cela, ça fait partie
00:22:52des 30-35 condamnations
00:22:54qu'il a eues et qui ont fait que
00:22:56l'ARCOM a décidé de ne pas
00:22:58reconduire
00:23:00la créditation, on va dire,
00:23:02sur la TNT,
00:23:04de C8, mais
00:23:06l'autorisation qui est
00:23:08contractualisée, quand on a fait
00:23:1035 manquements graves,
00:23:12je ne pense pas qu'on puisse
00:23:14dire que
00:23:16c'est inconsidéré de dire
00:23:18qu'il y a eu rupture de contrat. Donc moi
00:23:20je combats
00:23:22les idées de Cyril Hanouna,
00:23:24je condamne ses méthodes,
00:23:26mais je ne peux pas accepter
00:23:28que pour le combattre, on utilise
00:23:30l'antisémitisme, parce que
00:23:32c'est tous les juifs...
00:23:34Vous pensez que là, cette affiche,
00:23:36elle est antisémite ?
00:23:38C'est tellement clair.
00:23:40D'ailleurs, ils l'ont retirée,
00:23:42donc je sais qu'eux-mêmes voient un souci.
00:23:44Je pense même
00:23:46qu'ils ont dû, pour la fabriquer,
00:23:48et qu'ils ont dû y mettre
00:23:50quelques ingrédients dans la commande
00:23:52qui ont fait que ça devient
00:23:54une affiche qu'on peut retrouver
00:23:56dans toutes ces symboliques
00:23:58dans les années 30.
00:24:00Regardez bien.
00:24:02Moi, je combats
00:24:04les idées de Cyril Hanouna,
00:24:06mais je ne pense pas
00:24:08qu'on combat
00:24:10les gens quand ils sont juifs
00:24:12en alimentant l'antisémitisme.
00:24:14Bien sûr que c'est
00:24:16bien sûr que c'est
00:24:18pervers, que c'est insidieux,
00:24:20mais si je mets ça en relation
00:24:22avec tout un tas
00:24:24de déclarations de Jean-Luc Mélenchon,
00:24:26toujours à la limite,
00:24:28sur
00:24:30le cri,
00:24:32sur le grand rabbin,
00:24:34sur ceux qui auraient
00:24:36du pouvoir
00:24:38dans les médias,
00:24:40sur
00:24:42ceux qui ont mis Jésus sur la croix,
00:24:44tout ça, ces points,
00:24:46ça fait une ligne à un moment.
00:24:48Et c'est impossible à accepter
00:24:50quand on est de gauche,
00:24:52parce que la gauche,
00:24:54on aime ou on n'aime pas,
00:24:56en tous les cas,
00:24:58ce sont des valeurs
00:25:00qui sont
00:25:02universalistes
00:25:04et qui ne découpent pas en morceaux
00:25:06la lutte contre le racisme.
00:25:08Au cœur de la lutte contre le racisme,
00:25:10il y a la lutte contre l'antisémitisme
00:25:12et ce n'est pas parce qu'on se réclame de la gauche
00:25:14qu'on est immunisé,
00:25:16et c'est pauvre Jean-Luc Mélenchon,
00:25:18il peut se réclamer de la gauche,
00:25:20ils ne sont plus de la gauche démocratique qu'on aime
00:25:22et qui a fait tant de belles choses
00:25:24pour notre pays jusqu'à présent.
00:25:26Et pourtant, on les voit travailler,
00:25:28la France insoumise n'a pas intérêt
00:25:30à faire campagne
00:25:32sur des axes antisémites,
00:25:34d'ailleurs Jean-Luc Mélenchon n'a pas été condamné,
00:25:36vous dites toujours à la limite,
00:25:38mais quel est l'intérêt en fait
00:25:40pour la France insoumise de jouer à ce jeu-là ?
00:25:44Ecoutez, ça c'est une question qu'il faut leur poser
00:25:46parce qu'ils ne font que fracturer,
00:25:48je pense qu'il y a un intérêt,
00:25:50ils méprisent tellement
00:25:52les gens qu'ils veulent représenter
00:25:54qu'ils pensent que comme cela
00:25:56ils pourraient avoir
00:25:58un vote communautaire
00:26:00dans un certain nombre de quartiers,
00:26:02mais moi je respecte
00:26:04suffisamment ceux qui vivent dans les quartiers
00:26:06parce que j'en suis issu
00:26:08parce que je continue
00:26:10à vivre dans des quartiers populaires,
00:26:12je les connais
00:26:14et je sais très bien que ce n'est pas ça
00:26:16le moteur, mais
00:26:18façon de fracturer,
00:26:20l'intérêt aussi c'est
00:26:22de fracturer, de violenter
00:26:24le débat public, ils ne le font pas que sur cette question,
00:26:26ils le font sur la laïcité
00:26:28mais ils le font aussi par leur comportement,
00:26:30ils ont transformé l'Assemblée nationale
00:26:32en quelque chose qui
00:26:34est très
00:26:36difficile pour les Français
00:26:38qui souffrent et qui voient leurs représentants
00:26:40se comporter
00:26:42ainsi et ça je pense
00:26:44que ça pave le chemin du Rassemblement
00:26:46national et de l'extrême droite
00:26:48parce qu'eux peuvent montrer voilà ce que
00:26:50c'est que la gauche, donc il faut se séparer
00:26:52de cette
00:26:54fausse gauche parce que sinon
00:26:56ça éclabousse l'ensemble
00:26:58de la gauche et c'est ce que
00:27:00moi je défends dans le Congrès
00:27:02du Parti Socialiste, je pense que
00:27:04maintenant il faut construire
00:27:06une alliance politique de la gauche telle
00:27:08qu'elle est avec
00:27:10bien sûr les Verts, les communistes
00:27:12mais d'abord que notre parti
00:27:14puisse se dépasser
00:27:16en faisant un socle
00:27:18des socialistes
00:27:20démocrates, humanistes avec
00:27:22Raphaël Glucksmann et d'ailleurs
00:27:24quand on l'a fait aux
00:27:26Européennes, nous avons été
00:27:28en tête de la gauche et on a commencé
00:27:30à redonner une autre
00:27:32image de la gauche qui est celle qu'on
00:27:34aime et en tous les cas celle que j'aime moi.
00:27:36Oui on se rappelle mais c'est vrai que les
00:27:38scrutins sont difficiles
00:27:40et délicats, Jean-Luc
00:27:42Mélenchon avait réussi un score même si
00:27:44il n'était pas au second tour à la présidentielle et puis
00:27:46la France Insoumise ça représente
00:27:48quand même beaucoup de gens qui sont
00:27:50réellement à gauche, qui luttent
00:27:52pour les conquits sociaux
00:27:54est-ce que vous leur dites à ces gens-là qui se trompent
00:27:56et qu'il faudrait rejoindre le Parti Socialiste
00:27:58qui est vu par ces gens-là comme
00:28:00un parti qui a trahi
00:28:02notamment avec la présidence de François Hollande ?
00:28:04Écoutez,
00:28:06je vous confirme que
00:28:08beaucoup d'électeurs de la présidentielle
00:28:10qui ont voté
00:28:12Jean-Luc Mélenchon l'ont fait
00:28:14totalement par engagement de gauche
00:28:16parce qu'ils voyaient que
00:28:18il y avait un risque
00:28:20avec Marine Le Pen en particulier
00:28:22et de devoir encore
00:28:24choisir une deuxième fois
00:28:26entre une droite libérale
00:28:28Macron
00:28:30qu'ils avaient combattu
00:28:32et pour faire barrage
00:28:34à Marine Le Pen. Donc ils ont voulu
00:28:36mettre le candidat qui était nettement en tête
00:28:38de la gauche pour faire cela
00:28:40et c'est louable
00:28:42mais depuis beaucoup de choses se sont passées
00:28:44et d'ailleurs le score
00:28:46aux européennes a montré
00:28:48qu'au moins
00:28:50la moitié si ce n'est plus
00:28:52de ceux qui avaient fait ce choix
00:28:54ne veulent pas être embarqués
00:28:56là où les embarquent
00:28:58la France Insoumise aujourd'hui
00:29:00et ça devient un repoussoir
00:29:02en tous les cas dans un moment
00:29:04très difficile
00:29:06d'inversion
00:29:08de valeurs, d'incompréhension
00:29:10de chaos politique
00:29:12mais aussi de danger sur la scène mondiale
00:29:14un parti
00:29:16comme le Parti Socialiste
00:29:18ne peut durer
00:29:20ne peut se construire
00:29:22ne peut exister que si
00:29:24d'abord il reste très ferme
00:29:26sur ses valeurs, ne transige pas
00:29:28sur ses valeurs fondamentales
00:29:30et donc
00:29:32ne se salit pas
00:29:34avec des alliances
00:29:36qui peuvent déshonorer
00:29:38l'ensemble de la gauche maintenant.
00:29:40On va marquer une courte pause, merci David Assouline
00:29:42et se retrouver immédiatement
00:29:44après pour continuer de parler
00:29:46du débat politique français, de cette rupture
00:29:48fondamentale qui revient
00:29:50dans la gauche qui avait réussi à s'unir
00:29:52à l'aune de la dissolution. A tout de suite sur Sud Radio.
00:29:54Alexis Poulin
00:29:56sans réserve, l'invité.
00:29:58Et on se retrouve avec
00:30:00David Assouline, membre du bureau national
00:30:02du Parti Socialiste, secrétaire général
00:30:04de Refondation pour parler de cette rupture
00:30:06dans la gauche
00:30:08et la fin du nouveau front populaire
00:30:10en quelque sorte. On parlait
00:30:12bien sûr de ce problème
00:30:14d'antisémitisme qui reste
00:30:16non pas résiduel mais bien présent
00:30:18dans la société française malheureusement.
00:30:20N'est-ce qu'il n'y a pas aussi une sorte
00:30:22de confusionnisme terrible
00:30:24quand on voit que Jordan Bardella et Marion Maréchal
00:30:26sont invités par Benjamin Netanyahou
00:30:28pour une conférence contre l'antisémitisme
00:30:30en Israël ?
00:30:32Bien sûr, ça fait partie
00:30:34de ce qui est déplorable
00:30:36et ce qui rajoute à la confusion.
00:30:38Benjamin Netanyahou
00:30:40est d'extrême-droite
00:30:42et donc
00:30:44il s'allie avec l'extrême-droite.
00:30:46C'est comme Trump avec Poutine
00:30:48en fait.
00:30:50Quand on a les mêmes idées
00:30:52on est d'abord
00:30:54avec ceux qui partagent ces idées
00:30:56et ce qui est fou
00:30:58c'est que jusqu'à présent
00:31:00en Israël
00:31:02il y avait, avec cette mémoire
00:31:04bien vivante de ce qu'a fait l'extrême-droite
00:31:06en Europe
00:31:08au moment de la Deuxième Guerre mondiale
00:31:10il y avait
00:31:12une éthique
00:31:14de ne pas
00:31:16faire oublier tout cela
00:31:18ou de ne pas « blanchir »
00:31:20ceux dont les fondateurs
00:31:22étaient
00:31:24des Waffen-SS.
00:31:26C'est ça, le Rassemblement national
00:31:28et c'est ça l'histoire.
00:31:30Alors maintenant, il ne s'agit pas
00:31:32de sonder les reins
00:31:34des uns et des autres.
00:31:36Marine Le Pen peut dire
00:31:38qu'elle est contre l'antisémitisme
00:31:40mais je le répète, on ne peut pas être
00:31:42contre l'antisémitisme quand on est
00:31:44pour le racisme anti-musulman
00:31:46et inversement, je le dis
00:31:48pour l'extrême-droite, pour moi
00:31:50ils ne sont pas du tout dans la sincérité
00:31:52quand ils
00:31:54l'utilisent finalement
00:31:56eux, ils l'utilisent
00:31:58cette
00:32:00soi-disante condamnation
00:32:02de l'antisémitisme
00:32:04qui n'est pas dans leur ADN
00:32:06pour mieux montrer du doigt
00:32:08les musulmans et ils accroissent
00:32:10les divisions qui
00:32:12peuvent y avoir dans notre pays
00:32:14sur ces questions et inversement
00:32:16la LFI
00:32:18fait exactement l'inverse
00:32:20elle alimente
00:32:22je dis bien elle alimente, je choisis mes mots
00:32:24l'AIDE anti-juive
00:32:28cette explosion
00:32:30d'antisémitisme qui n'est pas
00:32:32due que à leur action
00:32:34mais ils savent très bien
00:32:36que ça existe en confondant
00:32:38en utilisant
00:32:40les termes pour ne pas être condamné
00:32:42on dit plus juif mais on dit sioniste
00:32:44pour attaquer les uns ou les autres
00:32:46et eux
00:32:48alimentent aussi cette division
00:32:50qui monte les communautés
00:32:52les unes contre les autres
00:32:54mais vous êtes d'accord quand même
00:32:56avec la France Insoumise quand ils
00:32:58dénoncent les exactions qui ont été commises
00:33:00et les crimes de guerre commis à Gaza par exemple
00:33:02mais c'est évident
00:33:04moi je vous dis
00:33:06je ne choisis pas la justice
00:33:08elle est universelle
00:33:10et donc quand il y a
00:33:12des destructions
00:33:14comme à Gaza
00:33:16et qu'on humilie
00:33:18et qu'on tue des palestiniens
00:33:20y compris en Suisse Jordanie
00:33:22qu'on refuse
00:33:24la marche normale
00:33:26vers un état palestinien
00:33:28souverain et indépendant
00:33:30comme tous les peuples le méritent
00:33:32on ne défend pas ni Israël
00:33:34qui a aussi bien entendu
00:33:36le droit d'exister
00:33:38et on ne défend pas les juifs
00:33:40mais je le dis aussi inversement
00:33:42quand on dit que l'état d'Israël
00:33:44n'a pas le droit d'exister avec ce slogan
00:33:46de la rivière à la mer
00:33:48qui est repris dans tous les cortèges à l'FI
00:33:50et auxquels participait l'FI
00:33:52et qu'on dit donc
00:33:54qu'il faut détruire cet état
00:33:56et donc ses habitants
00:33:58quand on ne veut pas condamner
00:34:00comme action terroriste
00:34:02depuis le 7 octobre
00:34:04ce pogrom affreux
00:34:06jamais vu depuis la Shoah
00:34:08de massacres de juifs
00:34:10parce qu'ils étaient juifs
00:34:12et l'FI aussi
00:34:14alimente tout cela
00:34:16donc moi je ne choisis pas
00:34:18les mémoires, les victimes, les souffrances
00:34:20quand il y en a je les condamne
00:34:22c'est ça la gauche
00:34:24et ce n'est pas l'FI
00:34:26Justement vous parlez de mémoire
00:34:28et vous dites à juste titre
00:34:30de l'histoire à la fois
00:34:32de la Fondation du Front National
00:34:34par d'anciens Waffen-SS
00:34:36on se rappelle tous évidemment
00:34:38de la Shoah, de la guerre
00:34:40parce qu'il y a des institutions
00:34:42qui entretiennent cette mémoire
00:34:44en revanche côté français
00:34:46il y a un peu un oubli volontaire
00:34:48sur les exactions de l'armée française en Algérie
00:34:50et c'est Jean-Michel Apathy
00:34:52qui a eu le malheur de le rappeler, notre confrère
00:34:54sur l'utilisation
00:34:56notamment d'armes chimiques
00:34:58sur la population civile
00:35:00et il s'est retrouvé au coeur
00:35:02d'une polémique qui n'a pas lieu d'être
00:35:04vous avez écrit beaucoup sur l'histoire
00:35:06des migrations, qu'est-ce que vous pensez
00:35:08de cette mémoire sélective française ?
00:35:10Ecoutez
00:35:12quand vous dites sélective
00:35:14je ne suis pas d'accord
00:35:16je suis complètement d'accord
00:35:18et j'ai même donné
00:35:20beaucoup de mes engagements
00:35:22de ma pensée, de ma réflexion, de mes recherches
00:35:24pour justement faire en sorte
00:35:26que les crimes coloniaux
00:35:28et notamment le massacre
00:35:30des Algériens qui voulaient manifester
00:35:32le 17 octobre
00:35:3461 à Paris soient révélés
00:35:36soient reconnus
00:35:38j'ai écrit, j'ai cherché
00:35:40j'ai combattu pour que cette date
00:35:42sorte de l'ombre mais
00:35:44je ne veux pas rentrer dans la concurrence des mémoires
00:35:46parce que si vous regardez
00:35:48l'histoire
00:35:50la Shoah, l'implication
00:35:52et la responsabilité
00:35:54de la France de Pétain
00:35:56dans les déportations etc
00:35:58il a fallu du temps
00:36:00beaucoup de temps et même quelques décennies
00:36:02pour que ça s'impose
00:36:04dans la mémoire collective
00:36:06et on vient avec cette montée de l'antisémitisme
00:36:08et le négationnisme qui monte
00:36:10le complotisme que même ça
00:36:12peut être effacé
00:36:14donc c'est pas sélectif au sens
00:36:16où la France
00:36:18accepterait la mémoire de la Shoah
00:36:20et refuserait l'autre mémoire
00:36:22c'est chaque fois
00:36:24que l'on défend des mémoires
00:36:26des souffrances et qu'on veut
00:36:28qu'elles servent pour que ça
00:36:30ne recommence plus, on aide
00:36:32la mémoire des autres
00:36:34et donc
00:36:36mon combat il est
00:36:38comme je vous l'ai dit tout à l'heure
00:36:40il ne choisit pas
00:36:42il faut être dans la justice
00:36:44et dans l'humanisation
00:36:46de tous les peuples
00:36:48tous les peuples sont humains
00:36:50et méritent d'être défendus
00:36:52et leur mémoire
00:36:54et leur histoire et leur présent
00:36:56dans la société française de la même façon
00:36:58Mais vous ne trouvez pas qu'il y a
00:37:00un problème encore plus vif
00:37:02actuellement entre la France et l'Algérie
00:37:04au sujet bien sûr
00:37:06des questions mémorielles
00:37:08sur la France qui
00:37:10reconnaît, ne reconnaît pas
00:37:12un débat qui revient
00:37:14et l'affaire
00:37:16apathie qui rappelle
00:37:18l'affaire de l'armée coloniale
00:37:20le montre bien quand même qu'il y a
00:37:22une sorte de déni ou du moins
00:37:24une crispation.
00:37:26C'est clair qu'il y a une crispation, la droite
00:37:28n'a jamais accepté que l'on
00:37:30reconnaisse cette mémoire
00:37:32des crimes du colonialisme
00:37:34et ça
00:37:36dans mon propre
00:37:38combat j'y ai été confronté
00:37:40vous savez quand j'ai
00:37:42fait voter au conseil de Paris
00:37:44en 2001
00:37:46le fait de poser
00:37:48une plaque sur le pont Saint-Michel
00:37:50en hommage aux victimes
00:37:52algériennes tuées
00:37:54par dizaines ce jour là et jetées
00:37:56à la Seine par
00:37:58la police française
00:38:00dans l'hémicycle c'était
00:38:02comme si on était encore
00:38:04en première d'Algérie et c'était
00:38:06la droite qui hurlait
00:38:08qui me traitait
00:38:10complètement de Ben Laden, je me souviens
00:38:12très bien et toujours
00:38:14il faut se battre
00:38:16donc bien entendu
00:38:18que c'est encore
00:38:20très présent
00:38:22dans la culture d'une certaine classe
00:38:24politique
00:38:26mais ce n'est pas ça
00:38:28qui fait qu'il y a
00:38:30aujourd'hui un différent
00:38:32diplomatique avec l'Algérie.
00:38:34Il y a d'autres intérêts évidemment
00:38:36on en a parlé dans ce plateau
00:38:38l'Algérie
00:38:40a incarcéré un ressortissant
00:38:42Boalem Sensal dont on parle
00:38:44souvent ici
00:38:46qu'on soit d'accord ou pas avec ses propos
00:38:48c'est un grand écrivain
00:38:50et c'est pour ça qu'il a écrit
00:38:52ses opinions et il faut
00:38:54qu'il soit libéré.
00:38:56Merci beaucoup David Hassouline d'avoir été
00:38:58notre invité, on pense évidemment
00:39:00à Boalem Sensal
00:39:02retenu toujours en Algérie
00:39:04et on parle souvent évidemment
00:39:06ici sur Sud Radio
00:39:08de ce scandale. On se retrouve
00:39:10dans un instant, on va marquer une courte pause et on se retrouve
00:39:12à 13h avec Florian Philippot
00:39:14des Patriotes pour parler de l'Ukraine
00:39:16et est-ce que c'est patriotique de ne pas vouloir
00:39:18mourir pour l'Ukraine ? A tout de suite sur Sud Radio.
00:39:20Alexis Poulin
00:39:22sans réserve, l'invité
00:39:24Et notre invité c'est Florian Philippot
00:39:26président des Patriotes, bonjour.
00:39:28Alors vous avez organisé
00:39:30il y a de ça quelques jours une manifestation
00:39:32pour la paix dans les rues de Paris
00:39:34contre finalement
00:39:36cette volonté de l'Union Européenne de faire
00:39:38capoter en quelque sorte les accords de paix
00:39:40entre Trump et Poutine
00:39:42quel est votre objectif ?
00:39:44C'est de mobiliser
00:39:46les Français parce que
00:39:48leur objectif est grave, c'est-à-dire que
00:39:50au moment où on est
00:39:52au plus proche de la paix, enfin en Ukraine
00:39:54on le voit bien, on a le sentiment
00:39:56qu'effectivement ça dérange
00:39:58l'Union Européenne, Macron qui fonce
00:40:00vers la guerre, plus que jamais
00:40:02avec une propagande de guerre qui se développe
00:40:04qui dégouline sur tous les
00:40:06médias matin, midi et soir
00:40:08c'est devenu hallucinant
00:40:10et puis ces engagements qui nous font peur
00:40:12c'est-à-dire que l'idée quand même d'envoyer
00:40:14même après un cessez-le-feu
00:40:16des troupes soi-disant de la paix
00:40:18des troupes françaises et d'autres en Ukraine
00:40:20il n'y a pas de troupe de la paix
00:40:22ça n'existe pas, on sait très bien
00:40:24qu'on est dans un conflit
00:40:26qui est tout sauf terminé
00:40:28qui a des causes profondes
00:40:30et qu'on est une puissance nucléaire
00:40:32face à une autre puissance nucléaire
00:40:34d'une grande irresponsabilité
00:40:36mais le problème
00:40:38c'est qu'on voit bien
00:40:40que Macron et l'Union Européenne sont pas sur un agenda
00:40:42l'agenda qu'il nous présente à la télévision
00:40:44n'est pas le vrai agenda
00:40:46c'est-à-dire que la volonté
00:40:48en permanence
00:40:50raviver la guerre quand la paix devient possible
00:40:52et je trouve qu'on le voit bien en ce moment
00:40:54eh bien
00:40:56sert un agenda
00:40:58et Macron a un agenda, il a un agenda
00:41:00intérieur qui ressemble beaucoup à celui du
00:41:02Covid, c'est-à-dire qu'il a besoin
00:41:04de faire peur
00:41:06il ne gouverne pas par la conviction
00:41:08en entraînant son peuple
00:41:10vers un projet d'espérance
00:41:12un projet national, non, non, il gouverne
00:41:14par la peur, en soumettant
00:41:16en stressant
00:41:18par ses discours, on a vu l'allocution l'autre jour
00:41:20des discours anxiogènes
00:41:22ce qui est un moyen pour lui
00:41:24de maintenir sous peur
00:41:26un peuple et de l'entraîner un peu vers ce qu'il veut
00:41:28c'est-à-dire que vers la guerre
00:41:30mais aussi vers, on a vu, on nous a reparlé
00:41:32de la réforme des retraites, peut-être même la retraite
00:41:34à 70 ans pour financer l'Ukraine
00:41:36comme l'auraient fait les Danois
00:41:38l'épargne, on a des projets assez délirants
00:41:40qui fleurissent ici et là
00:41:42et puis de l'austérité sur le reste
00:41:44parce qu'il va bien falloir financer l'Ukraine
00:41:46c'est la dette
00:41:48donc ça on sent qu'il y a un agenda intérieur
00:41:50qui n'a rien à voir avec la paix ou même le souci
00:41:52du peuple ukrainien, parce que s'il avait vraiment
00:41:54le souci du peuple ukrainien, il ferait tout justement
00:41:56pour que les combats cessent le plus vite possible
00:41:58l'Union européenne, elle, son agenda est très clair
00:42:00comme à chaque fois qu'il y a une crise
00:42:02c'est de piquer une compétence en plus
00:42:04alors pendant le Covid
00:42:06elle a pris la compétence de la santé
00:42:08et là elle veut la compétence des affaires militaires
00:42:10à terme, l'Union européenne
00:42:12c'est Mario Draghi qui avait craché le morceau
00:42:14fin 2023, veut devenir un État
00:42:16bon ben un État a une armée
00:42:18c'est la définition même d'un État
00:42:20un État il doit avoir une armée
00:42:22il a déjà sa monnaie, ses frontières
00:42:24son droit fédéral
00:42:26son droit supranational
00:42:28sa justice de plus en plus avec le parquet européen
00:42:30elle veut effectivement
00:42:32son armée et même
00:42:34notre dissuasion nucléaire avec ses projets
00:42:36qui sont très flous, ce qui compte c'est flou
00:42:38il y a un loup comme dit l'autre, et donc on voit bien
00:42:40qu'il y a une volonté à terme de transférer
00:42:42y compris la dissuasion nucléaire, donc
00:42:44Macron et l'Union européenne ont un agenda
00:42:46qui consiste à perpétuer la guerre
00:42:48quand la paix devient possible
00:42:50et c'est ça qu'on a voulu dénoncer, il y avait du monde
00:42:52on donne la parole à tout le monde
00:42:54on est malheureusement, j'ai envie de dire
00:42:56on est le seul mouvement politique français qui se bouge
00:42:58pour la paix concrètement dans les rues de France
00:43:00et pour faire entendre à Macron
00:43:02au gouvernement et à l'Union européenne un autre discours
00:43:04ça fait le tour du monde
00:43:06là on a des dizaines de millions de vues
00:43:08sur tous les réseaux sociaux de cette manifestation
00:43:10depuis une semaine
00:43:12par contre pas un média français peut venir la couvrir
00:43:14pas un média français, mais vos affiches
00:43:16ont attiré l'oeil quand même du réalisateur
00:43:18Michel Azanavicius
00:43:20d'OSS 117 et de The Artist
00:43:22qui en parlaient
00:43:24sur le plateau de France 2 je crois
00:43:26il y a en ce moment des affiches
00:43:28dans Paris, avec marqué
00:43:30Macron, on ne mourra pas
00:43:32pour l'Ukraine
00:43:34c'est Sylvain Groupe, que je ne connais pas, qui s'appelle Les Patriotes
00:43:36il n'y a que des conneries sur cette affiche
00:43:38c'est à dire, c'est l'Ukraine qui est en train de mourir
00:43:40pour nous, et être un patriote
00:43:42c'est au moins avoir honte de ça
00:43:44et au minimum les remercier
00:43:46alors, qu'est-ce que vous pensez, qu'est-ce que vous allez dire
00:43:48à Michel Azanavicius sur
00:43:50les conneries sur cette affiche et qu'être
00:43:52patriote c'est dire merci aux Ukrainiens ?
00:43:54D'abord je dis bravo à nos militants, parce que si c'est remarqué
00:43:56je sais que le journal le Suisse, l'OTAN
00:43:58également dans son édito a fustigé ces affiches
00:44:00qui couvrent tout Paris, c'est qu'on a bien fait notre travail
00:44:02d'abord
00:44:04je ne vois pas ce qu'il y a de
00:44:06conneries entre guillemets dans l'idée de dire
00:44:08qu'on ne mourra pas effectivement pour une guerre qui n'est
00:44:10pas la nôtre, pour une guerre qui est
00:44:12sciemment entretenue
00:44:14on ne mourra pas effectivement pour
00:44:16donner à l'Union européenne la compétence militaire
00:44:18on ne mourra pas pour Blackrock qui veut récupérer
00:44:20les contrats derrière de reconstruction
00:44:22on ne mourra pas pour
00:44:24ces quelques oligarques qui veulent
00:44:26s'enrichir sur la guerre, on ne mourra pas
00:44:28pour des projets expansionnistes
00:44:30de l'OTAN et de l'Union européenne qui ont
00:44:32intérêt encore une fois à la guerre
00:44:34pour accroître leur emprise, non on ne mourra
00:44:36pas pour cela, moi je suis prêt à mourir pour
00:44:38une guerre quand c'est l'intérêt supérieur
00:44:40de la patrie, de la France, ma patrie
00:44:42qui est en jeu, ça oui, ça sans aucun
00:44:44problème et je sais que c'est le cas en premier lieu
00:44:46de nos soldats et de notre armée française
00:44:48mais je ne mourrai certainement pas et je ne me ruinerai
00:44:50pas non plus, parce qu'avant de mourir
00:44:52on se ruine, voilà, en plus on va mourir ruiné
00:44:54parce qu'avant d'être tué
00:44:56on va d'abord être ruiné, on va d'abord nous faire les poches
00:44:58on nous fait déjà les poches depuis des années comme
00:45:00contribuables, puisque nous payons l'Ukraine
00:45:02Ursula von der Leyen vient d'annoncer
00:45:0440 milliards supplémentaires pour l'Ukraine
00:45:06ça veut dire 8 milliards payés par la France
00:45:08et maintenant on va nous faire les poches en plus comme épargnant
00:45:10mais c'est quand même
00:45:12on met tous les bobos parisiens
00:45:14Mais monsieur, comment il s'appelle ?
00:45:16Michel Aznavissius
00:45:18C'est le réalisateur de OSS 117 et 2e artiste
00:45:20C'est dommage, j'aime bien OSS 117
00:45:22Mais si monsieur Aznavissius et puis Nicolas Tenzer
00:45:24et puis le héros
00:45:26Il a fait un reportage
00:45:28sur les Ukrainiens au front
00:45:30donc lui parle de ces Ukrainiens
00:45:32qui meurent, pas pour Black Rock, mais pour leurs frontières aussi
00:45:34eux sont patriotes les Ukrainiens
00:45:36les Ukrainiens se défendent, etc, moi je ne vais pas leur reprocher
00:45:38mais on ne va pas nous s'impliquer dans toutes les guerres du monde
00:45:40Ils ont besoin d'aide face à la Russie
00:45:42On dirait bien que c'est un match
00:45:44Vous savez, on avait les moyens de les aider lors des accords de Minsk
00:45:46C'était même notre devoir
00:45:48puisque nous étions signataires
00:45:50C'était François Hollande à l'époque, avec d'ailleurs l'Allemagne
00:45:52Angela Merkel
00:45:54et nous avons sciemment bafoué les accords de Minsk
00:45:56pour préparer
00:45:58c'est Merkel qui avait craché le morceau et Hollande un peu plus tard
00:46:00pour aider l'Ukraine à se préparer
00:46:02à la guerre, donc c'est un jeu de dute
00:46:04depuis le départ, si on avait voulu aider
00:46:06vraiment le peuple ukrainien
00:46:08on aurait arrêté l'expansion de l'OTAN vers l'Est
00:46:10Comme nos puissances s'y étaient engagées
00:46:12à la chute de l'Union Soviétique au début des années 90
00:46:14nous avons bafoué là aussi
00:46:16cette promesse, donc qu'on ne me fasse pas croire
00:46:18qu'on veut aider les Ukrainiens, non non non
00:46:20On mène une guerre par proxy contre la Russie
00:46:22C'est ça la réalité depuis le départ
00:46:24Les Etats-Unis surtout
00:46:26En réalité c'était l'ancienne administration américaine
00:46:28Toutes les anciennes administrations
00:46:30d'ailleurs, la vraie rupture c'est Trump
00:46:32Mais de manière constante
00:46:34les Etats-Unis, il y a Brzezinski
00:46:36qui avait expliqué tout ça dans son livre
00:46:38de Chiquier en 1997
00:46:40et qui avait dit, voilà, il faut séparer la Russie
00:46:42des pays européens parce que
00:46:44avec l'approvisionnement énergétique à bas coût
00:46:46et cette taxe
00:46:48qui pourrait faire quelque chose
00:46:50en termes économiques, en termes politiques
00:46:52d'intéressant, et bien
00:46:54ça pourrait être une concurrence problématique
00:46:56pour les Etats-Unis et pour l'impérialisme américain
00:46:58Donc ils ont réussi leur coup
00:47:00jusqu'au sabotage de Nord Stream en 2022
00:47:02ça c'est un acte de guerre
00:47:04ça ne vient pas de la Russie
00:47:06Il n'y a pas de menace russe, menace existentielle
00:47:08Non, foutez-vous, il n'y a aucune menace russe
00:47:10contre la France
00:47:12Pour vous, il n'y a aucune menace russe contre la France ?
00:47:14Pour moi, il n'y a zéro menace russe contre la France
00:47:16Tout ce qui est avancé sur
00:47:18les actes d'espionnage
00:47:20et les Etats-Unis
00:47:22qui écoutaient nos présidents
00:47:24de la République
00:47:26et les Etats-Unis qui font sauter un gazoduc
00:47:28ce n'est pas vieux, c'est en septembre 2022
00:47:30stratégique pour l'industrie allemande
00:47:32pour l'industrie française
00:47:34Les Allemands, par exemple, ne souhaitent pas
00:47:36rouvrir Nord Stream
00:47:38Les Allemands continuent à être dans la logique des sanctions
00:47:40alors qu'Américains et Russes
00:47:42vont reprendre des relations
00:47:44commerciales et diplomatiques
00:47:46Nous, on est coupés définitivement
00:47:48Quand vous avez à la tête de votre pays
00:47:50un traître, il ne va pas oeuvrer
00:47:52dans le sens de l'intérêt national
00:47:54Si Macron défendait les intérêts français
00:47:56ça ne serait plus longtemps
00:47:58Alors toute sa carrière, il a bradé
00:48:00Alstom, tous nos fleurons
00:48:02puis il a bradé notre souveraineté
00:48:04il a continué à le faire de manière accélérée
00:48:06comme on l'a vu, il nous emmène dans des guerres qui ne sont pas les nôtres
00:48:08il nous a mis mal avec toutes nos zones d'influence
00:48:10comme l'Afrique, il a réussi à nous brouiller
00:48:12avec le monde entier, donc Macron ne bosse pas
00:48:14pour l'intérêt français, je pense que
00:48:16le chancelier Merz ne traversera pas plus
00:48:18dans l'intérêt allemand
00:48:20En réalité, vous avez à la tête des pays
00:48:22alors vous avez des réseaux pour ça, les Young Leaders
00:48:24Vous avez à la tête des pays
00:48:26En Grande-Bretagne, qui a signé quand même un accord
00:48:28de 100 ans d'aide à l'Ukraine, plus de 3 milliards par an
00:48:30alors que l'économie anglaise rentre en récession
00:48:32Tout les peuples, et Kirstein Merz
00:48:34c'est encore plus grave parce qu'il ne respecte même pas le Brexit
00:48:36Il veut revenir dessus
00:48:38Les britanniques, ils ont fait la moitié du chemin
00:48:40Au moins, ils ont voté le Brexit
00:48:42Si demain, vous avez un Farage
00:48:44qui arrive à la tête du Royaume-Uni
00:48:46immédiatement, la politique changera du tout au tout
00:48:48Sauf si l'élection est annulée
00:48:50Sauf si l'élection est annulée à la Roumaine
00:48:52Mais ce qu'il faut maintenant
00:48:54c'est que les peuples
00:48:56et c'est vraiment le cas dans l'Union Européenne
00:48:58que les peuples reprennent la main et chassent les traîtres
00:49:00Macron est un traître
00:49:02C'est vous qui le dites
00:49:04On va en parler dans un instant
00:49:06C'est un traître à la France
00:49:08et donc les Français doivent tout faire pour s'en débarrasser politiquement
00:49:10Ça serait d'abord le boulot de nos parlementaires
00:49:12parce qu'il y a un article 68 pour le faire
00:49:14On voit bien qu'à part la France Insoumise
00:49:16personne n'a souhaité aller dans cette voie-là
00:49:18On va marquer une courte pause et parler
00:49:20bien sûr de Frexit
00:49:22également, et puis des institutions européennes
00:49:24Vous allez voir, Nathalie Loiseau est dans une colère noire
00:49:26alors peut-être qu'il va se passer des choses à Bruxelles
00:49:28A tout de suite sur Sud Radio
00:49:36On se retrouve en plateau avec Florian Philippot
00:49:38président des Patriotes
00:49:40pour parler à la fois
00:49:42de cette guerre en Ukraine
00:49:44et de la position française
00:49:46de plus en plus belliciste
00:49:48et de cette propagande pour aller
00:49:50contre tous les conquis sociaux, les acquis sociaux
00:49:52pour faire l'effort de guerre
00:49:54toujours la dette
00:49:56Autre sujet, on en parlait
00:49:58vous disiez que Keir Starmer
00:50:00est en train d'essayer de faire tomber le Brexit
00:50:02vous vous défendez le Frexit
00:50:04c'est-à-dire la sortie de l'Union Européenne
00:50:06Union Européenne dont les institutions
00:50:08sont quand même souvent
00:50:10sous le feu des médias
00:50:12pour corruption
00:50:14encore une affaire au Parlement Européen
00:50:16après le Qatar et après d'autres
00:50:18ce serait Huawei qui aurait
00:50:20corrompu quelques membres de l'auguste Parlement Européen
00:50:22et alors ça a mis
00:50:24Nathalie Loiseau dans une colère noire
00:50:26Je sais que deux bureaux ont été
00:50:28scellés hier à Bruxelles
00:50:30nous étions à Strasbourg en pleinière
00:50:32deux bureaux de collaborateurs
00:50:34je n'en sais pas plus, je respecte
00:50:36la présomption d'innocence, mais si
00:50:38vraiment il y a des corrompus dans ce Parlement Européen
00:50:40je suis dans une colère noire
00:50:42à leur encontre
00:50:44Alors est-ce qu'il y aurait des corrompus au Parlement Européen ?
00:50:46Dis entre, dis entre
00:50:48Qu'y aurait-il des corrompus au Parlement Européen ?
00:50:50Ça met dans une colère noire
00:50:52Nathalie Loiseau qui va nous voler dans les plumes
00:50:54Sans doute
00:50:56Bon, quel sketch
00:50:58L'Union Européenne est la structure la plus corrompue du monde
00:51:00Je vais vous dire pourquoi
00:51:02C'est une structure qui a tous les pouvoirs
00:51:04qui n'a aucun contre-pouvoir
00:51:06et qui brasse énormément d'argent
00:51:08Et bah vous avez le cocktail
00:51:10Le Parlement Européen sert à rien
00:51:12C'est décoratif
00:51:14Le Parlement Européen sert à rien
00:51:16et de toute façon je vais vous dire
00:51:18parce que la Commission n'est pas élue, le Parlement est élu
00:51:20Tant mieux que la Commission soit pas élue
00:51:22parce qu'elle aurait une fausse légitimité
00:51:24Même le Parlement c'est pas un vrai Parlement
00:51:26Quand un Parlement ne représente pas un peuple
00:51:28d'ailleurs au départ il s'appelait pas Parlement
00:51:30il s'appelait Assemblée et c'était des représentants des Parlements Nationaux
00:51:32Ce qui aurait été une meilleure chose
00:51:34C'était une délégation de Parlements Nationaux
00:51:36Voilà
00:51:38Là à partir de Giscard on est passé à l'élection directe
00:51:40pour faire croire qu'il y avait un peuple Européen
00:51:42et donc un Parlement Européen est pour donner une légitimité
00:51:44un vernis démocratique
00:51:46à une structure qui ne peut pas l'être
00:51:48Et qui ne prend aucune décision
00:51:50Les lois sont discutées, proposées par la Commission
00:51:52Il y a des trilogues
00:51:54Mais il y a très peu de décisions
00:51:56qui se prennent au Parlement Européen
00:51:58Oui mais à la limite presque tant mieux
00:52:00parce que souvent il est encore plus dingue que la Commission
00:52:02Je vais vous le dire
00:52:04parce que je l'ai bien connu
00:52:06et il se trouve que la Commission a le monopole de l'initiative des textes
00:52:08et ensuite elle doit faire respecter
00:52:10puis il faut y ajouter la Banque Centrale Européenne
00:52:12et la Cour de Justice de l'Union Européenne
00:52:14et bien sûr que c'est l'institution la plus corrompue
00:52:16il y a plein d'histoires de corruption
00:52:18et puis il y a celles qu'on voit et celles qu'on ne veut pas chercher
00:52:20Vous avez tous les réseaux Soros
00:52:22tous les réseaux atlantistes
00:52:24qui inondent à mon avis d'argent bien plus considérable
00:52:26que simplement
00:52:28ces sociétés Qataris ou Chinoises
00:52:30dont on parle
00:52:32et tout ça on ne le regardera pas
00:52:34parce que ça c'est considéré comme une ingérence pour le bien
00:52:36Mme Loiseau elle est dans les réseaux Soros
00:52:38Je ne dis pas qu'elle est corrompue
00:52:40C'est public
00:52:42Et elle est à la tête de la commission
00:52:44justement du Parlement Européen
00:52:46du Bouclier Démocratique
00:52:48qui est à l'origine par exemple
00:52:50de dire qu'en Roumanie un candidat comme Gorgescu
00:52:52n'a pas le droit de se présenter
00:52:54parce qu'il serait le candidat des Russes
00:52:56et qu'il aurait eu une campagne
00:52:58de ferme à trolls russes
00:53:00Ce cas roumain quand même
00:53:02il est emblématique alors au-delà bien sûr
00:53:04de la position politique de M. Gorgescu
00:53:06on a là affaire à une justice politique
00:53:08un cas de l'offert comme on appelle
00:53:10un candidat avant même qu'il puisse se présenter
00:53:12enfin il s'est présenté, il arrive en tête
00:53:14au premier tour, il est en tête dans les sondages
00:53:16et là les institutions roumaines
00:53:18font en sorte qu'il n'ait pas le droit de se présenter
00:53:20et l'Union Européenne applaudit
00:53:22bien sûr
00:53:24elle applaudit parce qu'en fait elle tient
00:53:26derrière la marionnette, c'est elle qui agit
00:53:28en réalité
00:53:30c'est un laboratoire la Roumanie
00:53:32il faut bien que les gens le comprennent
00:53:34c'est tellement vrai qu'on commence à voir fleurir
00:53:36des articles en France en disant
00:53:38qu'en fait en France la présidentielle risque d'être
00:53:40sous ingérence russe
00:53:42ce qui est exactement l'argument qui a été utilisé
00:53:44pour invalider la première élection présidentielle
00:53:46roumaine puis la candidature de Gorgescu
00:53:48pour la seconde
00:53:50ce bouclier démocratique européen
00:53:52parce que tout se connecte, en fait les choses sont simples
00:53:54l'Union Européenne sait que
00:53:56les peuples en auront le bol de l'Union Européenne
00:53:58et qu'il y a un vent de révolte
00:54:00pour plein de raisons, légitime
00:54:02ce qu'elle craint c'est que...
00:54:04la paupérisation, maintenant la guerre
00:54:06on ne le maîtrise pas encore, ce sont les élections nationales
00:54:08qui peuvent arriver au pouvoir
00:54:10un pouvoir anti-Union Européenne
00:54:12ce qui était le cas en Roumanie
00:54:14pour se prémunir de ça
00:54:16il y a un argument formidable
00:54:18c'est de dire l'élection n'est pas valable
00:54:20parce qu'elle était faite sous ingérence
00:54:22ingérence de Musk, de Trump, des Russes
00:54:24au choix, ils choisiront
00:54:26et donc pour la démocratie
00:54:28parce que pour l'état de droit
00:54:30c'est toujours présenté comme ça
00:54:32on va devoir annuler le scrutin et pour cela on a créé
00:54:34une institution communautaire qui s'appelle
00:54:36le Bouclier Démocratique Européen
00:54:38et effectivement c'est l'eurodéputé macroniste
00:54:40Nathalie Loiseau qui préside la commission spéciale
00:54:42qui a été instituée en janvier au Parlement Européen
00:54:44pour mettre sur pied ce Bouclier Démocratique Européen
00:54:46donc tout est ficelé
00:54:48c'est à dire qu'on va vous chercher un argument
00:54:50on va vous dire, il y a eu de l'ingérence
00:54:52donc le scrutin n'est pas juste
00:54:54l'état de droit n'est pas respecté, la démocratie n'est pas respectée
00:54:56donc on annule le scrutin, on empêche les candidatures
00:54:58et donc l'Union Européenne
00:55:00aura protégé l'état de droit et la démocratie
00:55:02ce qui est sa vocation naturelle
00:55:04la boucle est bouclée, voilà ce qu'ils sont en train de mettre en place
00:55:06ne pas croire que ça concerne que la Roumanie
00:55:08ça concernera tout le monde, Thierry Breton avait
00:55:10craché le morceau, il avait dit
00:55:12on l'a fait en Roumanie, on le fera évidemment en Allemagne
00:55:14si c'est nécessaire, ça n'a pas été nécessaire
00:55:16parce qu'il a manqué 5 points à l'AFD
00:55:18pour que ce soit nécessaire, mais si l'AFD
00:55:20avait fait 25 au lieu de 21, je peux vous assurer
00:55:22que ça aurait été nécessaire et qu'ils l'auraient fait
00:55:24c'est l'Allemagne, on parle de la première puissance économique
00:55:26de la zone
00:55:28donc ils le feront évidemment en France
00:55:30C'est Marine Le Pen qui est...
00:55:32Non mais l'ORN n'a rien à craindre
00:55:34Vous pensez que les procès
00:55:36des assistants parlementaires justement
00:55:38du FN, elle va s'en sortir
00:55:40Moi je pense que l'ORN n'a rien à craindre
00:55:42de l'Union Européenne, c'est devenu, vous savez l'AFD
00:55:44a une position quand même rude
00:55:46par rapport à l'Union Européenne, dans leur projet
00:55:48il y a le déxyte et la sortie de l'euro, c'est pas du tout dans le projet
00:55:50de l'ORN, donc
00:55:52ça ne l'y est plus du tout, ils veulent même
00:55:54rester dans Schengen, le marché européen électricité
00:55:56rien du tout dans le projet de l'ORN
00:55:58donc c'est plus une menace pour le système
00:56:00ils votent même pas l'émotion de censure, ils votent pour Ferrand
00:56:02hier ils ont même pas voté
00:56:04contre la résolution sur l'Ukraine, tout ça est délirant
00:56:06donc l'ORN n'est pas un anti-système aujourd'hui
00:56:08donc il n'a pas besoin qu'on déclenche
00:56:10le bouclier démocratique européen
00:56:12Même si Marine Le Pen était...
00:56:14Alors en interne, il y a une vraie
00:56:16je crois qu'il y a une vraie guerre actuellement
00:56:18au sein de l'ORN
00:56:20vous savez, Bardella est encore plus rallié au système
00:56:22que Marine Le Pen, parce que Marine Le Pen il y a des restes
00:56:24encore, elle a quand même pendant des années
00:56:26dit qu'il fallait sortir de l'Union Européenne et de l'euro
00:56:28elle a dit que même si c'était le premier
00:56:30des combats, elle avait raison à l'époque
00:56:32et puis elle a renoncé, mais forcément
00:56:34ça laisse des traces, alors que Bardella
00:56:36il se préoccupe pas de tout ça, il est
00:56:38complètement rallié au macronisme
00:56:40il y va à fond, la méchante Russie
00:56:42on reste dans l'OTAN
00:56:44on reste dans l'UE, on reste dans l'euro
00:56:46il fait la bise à Zelensky
00:56:48il coche toutes les cases du système
00:56:50donc je pense qu'à l'intérieur du ORN
00:56:52il va y avoir, suite
00:56:54au rendu judiciaire
00:56:56délibéré le 31 mars
00:56:58il va y avoir à mon avis une guerre interne
00:57:00qui a déjà commencé en sourdine, mais qui va
00:57:02prendre de l'importance
00:57:04et le candidat du système c'est plutôt Bardella
00:57:06plus que Marine Le Pen
00:57:08qui est très raccord avec tout le discours officiel
00:57:10mais vous parliez tout à l'heure des oppositions
00:57:12justement qui sont
00:57:14très sages face
00:57:16à Emmanuel Macron, qui était pourtant
00:57:18au creux de la vague, après la dissolution ratée
00:57:20qui n'arrivait pas à reprendre
00:57:22la censure de Michel Barnier
00:57:24et là on a l'impression que
00:57:26tout le monde s'est mis d'accord pour dire
00:57:28on va laisser une chance aux produits
00:57:30qui a prouvé quand même être une catastrophe pour la France
00:57:32rien qu'à voir les 3600 milliards
00:57:34de dettes, la désindustrialisation, le chômage
00:57:36et maintenant
00:57:38cette stratégie du choc permanente
00:57:40pour faire pousser des lois antisociales
00:57:42pourquoi les oppositions sont si faibles ?
00:57:44Alors qu'elles ont les cartes
00:57:46aujourd'hui pour faire tomber François Bayrou
00:57:48Effectivement, le non-vote
00:57:50de la motion de censure
00:57:52nous amène à nous dire pourquoi à ce moment-là
00:57:54ont-ils voté la motion de censure en décembre contre Barnier
00:57:56puisque Bayrou le fait encore pire
00:57:58donc ça n'a effectivement aucun sens
00:58:00Bayrou qu'on ne me dise pas
00:58:02on va lui laisser sa chance parce qu'on ne le connait que trop
00:58:04il a 50 ans de carrière
00:58:06c'est vraiment un produit du système
00:58:08c'est quand même le type qui
00:58:10a trouvé à chaque fois un moyen de se raccrocher
00:58:12pour trouver un mandat, un poste
00:58:14une fonction
00:58:16c'est vraiment
00:58:18c'est une moule qui s'accroche à son rocher
00:58:20c'est incroyable, il a toujours vécu
00:58:22au crochet
00:58:24du contribuable français, monsieur Bayrou
00:58:26sans jamais rien faire d'ailleurs
00:58:28on n'a pas de grande loi Bayrou
00:58:30quand il était ministre de l'éducation nationale dans les années 90
00:58:32il a laissé le souvenir d'un ministre
00:58:34qui ne faisait strictement rien
00:58:36y compris à Vétarane
00:58:38en plus il y a un scandale qui aurait justifié en plus une motion de censure
00:58:40les oppositions à mon avis
00:58:42il y a plusieurs raisons
00:58:44d'abord il y a
00:58:46une partie de la pseudo-opposition qui est raccord idéologiquement
00:58:48avec le macronisme, donc ça ne leur pose pas de problème
00:58:50je pense au PS
00:58:52tout ça, évidemment
00:58:54après il y a une partie des oppositions
00:58:56l'ERN je pense
00:58:58n'a plus de colonne vertébrale idéologique
00:59:00donc à partir du moment où
00:59:02vous n'avez plus de colonne vertébrale idéologique
00:59:04que vous n'êtes plus au clair
00:59:06sur la souveraineté nationale
00:59:08vous ne dites plus les préalables
00:59:10c'est à dire qu'un pays qui de toute façon n'a pas sa souveraineté
00:59:12ne changera pas de politique
00:59:14c'est toujours la même politique quelles que soient les alternances
00:59:16à partir du moment où ils ont lâché ça
00:59:18ils ont laissé tomber ça, il n'y a plus rien si vous voulez
00:59:20c'était le piège de laisser tomber ça
00:59:22je leur avais expliqué en 2017
00:59:24quand je suis parti je leur ai dit
00:59:26vous allez tout laisser tomber et à la fin vous serez complètement ralliés
00:59:28c'est ce qui s'est mis 8 ans
00:59:30c'est maintenant le cas
00:59:32donc sans colonne vertébrale ils sont une opposition mollusque
00:59:34et en plus
00:59:36il y a le politiquement
00:59:38et le médiatiquement correct
00:59:40s'ils voulaient continuer à être invités sur BFMTV
00:59:42sur LCI, sur TF1
00:59:44à être bien traités, à être gentiment traités
00:59:46il faut être dans l'opposition
00:59:48mais pas trop
00:59:50c'est ce qui explique aussi
00:59:52le fait que vous n'ayez pas d'élus patriotes
00:59:54moi si vous voulez
00:59:56si vous arrivez sur un plateau pendant le Covid
00:59:58et vous dites d'emblée
01:00:00tout ce qu'ils font c'est n'importe quoi
01:00:02ça n'a pas de base scientifique, pas de base sanitaire, pas de base vaccinale
01:00:04il y a le danger des effets secondaires
01:00:06vous venez une fois, vous venez pas deux fois
01:00:08si vous voulez, si vous venez en disant
01:00:10on n'est pas totalement d'accord
01:00:12certes il faut encourager la vaccination de masse
01:00:14mais il faudrait peut-être le faire autrement
01:00:16style RN ou LFI
01:00:18on vous réinvitera
01:00:20parce qu'on dira c'est bien, il y a un semblant d'opposition démocratique
01:00:22pour le théâtre, mais en fait c'est pas dangereux
01:00:24pareil sur l'Ukraine
01:00:26si vous arrivez en disant il n'y a pas de menaces existentielles russes
01:00:28tout ça c'est de la foutaise, vous n'êtes pas réinvités
01:00:30et même maintenant vous n'êtes pas invités tout court
01:00:32sauf sur Sud Radio
01:00:34oui mais quelques médias
01:00:36mais c'est très très rare, d'autant que c'est l'ARCOM
01:00:38qui est censé contrôler tout ça
01:00:40et qu'on ne peut évidemment pas faire confiance à l'ARCOM
01:00:42qu'il faudrait supprimer
01:00:44et donc vous faites entendre autrement
01:00:46maintenant il y a des formidables médias indépendants
01:00:48il y a les réseaux sociaux qui sont très puissants
01:00:50et puis il y a le combat de rue
01:00:52c'est-à-dire la lutte
01:00:54les mobilisations, les manifestations
01:00:56il y a plein de choses à faire, il faut se montrer
01:00:58il faut être dans le combat permanent
01:01:00on ne peut pas accepter
01:01:02que ces oppositions nous représentent
01:01:04puisqu'elles ne nous représentent pas
01:01:07Merci beaucoup Florian Philippot
01:01:09Président des Patriotes d'avoir été notre invité
01:01:11Merci à vous
01:01:13Et on se retrouve pour cette dernière partie d'émission
01:01:15avec Florence Bergeau-Blacler
01:01:17Docteure en Anthropologie
01:01:19Chercheuse au CNRS
01:01:21qui est également à la tête du Centre Européen
01:01:23de Recherche et d'Infos sur le Frérisme
01:01:25Bonjour
01:01:27Je rappelle que votre livre
01:01:29Le Frérisme et ses réseaux aux éditions Odile Jacob
01:01:31est paru en édition de Poche la semaine dernière
01:01:33ça vous a valu d'être sous protection
01:01:35rapprochée
01:01:37puisque vous êtes la cible
01:01:39de tueurs potentiels
01:01:41ou du moins d'islamistes
01:01:43qui voudraient vous faire taire
01:01:45Oui, depuis la sortie du livre
01:01:47c'était en janvier 2023
01:01:49pendant deux mois
01:01:51on peut dire que ça a été relativement calme
01:01:53et à la suite
01:01:55d'une conférence tenue avec Gilles Kepel
01:01:57qui a fait la préface de mon livre
01:01:59les choses se sont envenimées
01:02:01il y a eu des menaces
01:02:03et des menaces de mort
01:02:05et donc qui ont conduit
01:02:07le ministre de l'Intérieur, c'était M. Darmanin
01:02:09à l'époque, à me placer sous protection
01:02:11policière permanente
01:02:13et depuis je suis toujours sous cette protection
01:02:15Vous
01:02:17vous dénoncez
01:02:19l'entrisme partout
01:02:21de ce réseau des frères musulmans
01:02:23et autres qui utilisent
01:02:25la laïcité
01:02:27pour faire valoir
01:02:29leurs idées
01:02:31parfois à l'université
01:02:33dans le sport, on va en parler
01:02:35et ailleurs, c'est ça
01:02:37Pour faire bien comprendre aux auditeurs
01:02:39le frérisme c'est ce qu'on
01:02:41pourrait appeler l'autre djihad
01:02:43il y a le djihadisme violent
01:02:45qui se manifeste
01:02:47donc par des
01:02:49éclats brutaux
01:02:51qui peuvent tuer, on l'a vu
01:02:53évidemment depuis
01:02:552015 de façon
01:02:57assez systématique
01:02:59soit des groupes projetés venant de l'étranger
01:03:01soit des groupes qui ont été
01:03:03nourris à l'intérieur
01:03:05de l'Europe et de la France
01:03:07dans le cas des attentats de 2015
01:03:09venant de Belgique
01:03:11donc ça, ce sont des groupes violents
01:03:13et il existe un autre djihad
01:03:15qui lui, n'utilise pas des moyens violents
01:03:17mais plutôt des moyens
01:03:19de subversion
01:03:21alors la subversion, c'est pas pareil que la submersion
01:03:23c'est une technique
01:03:25qui consiste à
01:03:27utiliser la force
01:03:29de l'adversaire contre lui-même
01:03:31de sorte qu'il ne
01:03:33ne s'en rende pas compte
01:03:35donc on utilise les lois contre un pays
01:03:37démocratique, on utilise
01:03:39les partis politiques
01:03:41aussi contre eux, on utilise
01:03:43toutes les facilités de ce qu'on
01:03:45appelle ici le vivre ensemble, on utilise
01:03:47aussi la laïcité
01:03:49contre eux-mêmes
01:03:51pour
01:03:53commencer à diffuser
01:03:55une certaine idéologie
01:03:57qui, dans le cas des fréristes
01:03:59donc issus de la confrérie
01:04:01des frères musulmans, est une idéologie
01:04:03charia-compatible
01:04:05Mais d'où viennent les frères musulmans ?
01:04:07Où est-ce qu'est leur base internationale
01:04:09on peut dire, de cette organisation ?
01:04:11Voilà, il faut bien se représenter
01:04:13les frères musulmans comme confréries
01:04:15secrètes, qui est née
01:04:17en 1928
01:04:194 ans après ce qu'on a appelé la chute du califat
01:04:21et ce réseau-là
01:04:23donc créé par Hassan el-Banna
01:04:25qui était au départ une espèce de
01:04:27milice qui en même temps rendait service à la population
01:04:29contre l'Etat pour créer
01:04:31une société islamique, c'est-à-dire
01:04:33régulée par la charia
01:04:35donc au départ c'est une confrérie, puis qui
01:04:37s'étend, et ensuite quand elle arrive
01:04:39dans les années 60-70
01:04:41donc dans des pays sécularisés
01:04:43elle va changer un peu sa forme
01:04:45elle n'est plus seulement cette confrérie
01:04:47secrète militaire, mais plutôt un mouvement
01:04:49c'est ce que
01:04:51Youssef el-Kardaoui, son mentor, appelait
01:04:53le mouvement islamique
01:04:55qui est destiné donc à
01:04:57convertir les sociétés
01:04:59occidentales, mais avec douceur
01:05:01c'est-à-dire selon
01:05:03les moyens des sociétés
01:05:05pacifiées.
01:05:07Mais est-ce que là on voit
01:05:09Emmanuel Macron et le gouvernement être devant debout
01:05:11contre l'ingérence russe par exemple
01:05:13est-ce qu'il y a eu un déni ou
01:05:15volontairement les gouvernements
01:05:17successifs n'ont rien fait contre cette ingérence
01:05:19et pourtant bien présente
01:05:21de l'idéologie frériste
01:05:23en France notamment ? Parce que je crois que c'est plus
01:05:25difficile de lutter contre une idéologie
01:05:27qui n'a pas d'état, d'origine
01:05:29que contre un état
01:05:31un état vous faites venir l'ambassadeur
01:05:33vous discutez, vous prenez des mesures de rétorsion
01:05:35etc. Avec une idéologie
01:05:37et des réseaux
01:05:39qui sont assez difficiles à identifier
01:05:41des réseaux d'influence
01:05:43des réseaux qui sont à la fois
01:05:45fermés, secrets. Mais quels sont ces réseaux d'influence justement ?
01:05:47Alors les frères musulmans
01:05:49c'est une confrérie secrète qui doit
01:05:51peser à peu près
01:05:53un millier de personnes, c'est très peu de gens
01:05:55qui appartiennent à la confrérie
01:05:57en France, je parle mais il y en a partout
01:05:59en Europe, qui appartiennent à la
01:06:01confrérie, qui prêtent serment
01:06:03qui ont des objectifs
01:06:05des stratégies, des tactiques pour parvenir
01:06:07à l'idéal de la société
01:06:09islamique et puis autour d'eux il y a
01:06:11un cercle bien plus large de gens
01:06:13qui sont en fait sensibilisés à leur
01:06:15idéologie et qui la portent
01:06:17sans même nécessairement se référer
01:06:19à la confrérie. Mais qui partagent
01:06:21les mêmes lectures et qui ont cet
01:06:23objectif de se
01:06:25modifier et de modifier
01:06:27leur entourage.
01:06:29Mais sans le faire par exemple on peut aussi
01:06:31vous parler de Gérald Darmanin qui était ministre de l'intérieur
01:06:33qui a donc voté,
01:06:35qui a oeuvré pour votre protection.
01:06:37Lui a aussi
01:06:39flirté de manière politique à Tourcoing
01:06:41de cette façon là pour l'ouverture
01:06:43de mosquées, pour voir, il était peut-être
01:06:45sans le savoir, sous influence frériste
01:06:47à un moment ?
01:06:48Ça je pourrais pas le dire en particulier
01:06:50mais c'est vrai que tous les partis
01:06:52politiques sont approchés de toute façon
01:06:54par les frères musulmans
01:06:56et que pour des raisons électorales
01:06:58assez simple à comprendre,
01:07:00si le vote musulman
01:07:02surtout dans une commune où il y a
01:07:04une forte population musulmane, si ce vote
01:07:06musulman vous échappe, vous n'avez aucune
01:07:08chance d'être élu.
01:07:10Or, et c'est ça qu'ont réussi à faire les frères
01:07:12musulmans, qui sont pas les musulmans
01:07:14normaux, enfin je veux dire ordinaires,
01:07:16laïcs, comme tout le monde,
01:07:18qui sont vraiment un mouvement
01:07:20subversif, ils ont essayé
01:07:22donc de produire un vote musulman.
01:07:24Et ils y sont assez bien arrivés
01:07:26puisque par exemple, ce vote
01:07:28s'est retrouvé derrière le
01:07:30parti LFI en 2012,
01:07:32vous vous souvenez quand
01:07:34Jean-Luc Mélenchon
01:07:36s'est proposé
01:07:38comme candidat, il a immédiatement
01:07:40identifié le vote musulman
01:07:42comme étant le vote qui lui permettrait
01:07:44d'arriver au second tour.
01:07:46Alors,
01:07:48et c'est ce qu'il espère encore faire.
01:07:50Donc pour le moment, ce vote est
01:07:52capturé, si on peut dire, par LFI.
01:07:54Mais attention parce que...
01:07:56Vous pensez que c'est un vote compact
01:07:58et qui va suivre un parti, qu'il n'y a pas
01:08:00une volatilité quand même de fait ?
01:08:0269%
01:08:04des musulmans qui votent LFI,
01:08:06ça fait quand même...
01:08:08Comment ils ont réussi ça ?
01:08:10Tout simplement en faisant une campagne contre l'islamophobie.
01:08:12C'est-à-dire que LFI
01:08:14s'est adressé aux musulmans en disant
01:08:16tous les autres partis vous en veulent,
01:08:18on a une montée de l'extrême droite
01:08:20qui est effrayante, on va vous mettre
01:08:22dans des bateaux et vous allez partir.
01:08:24Ils ont joué un peu sur la peur.
01:08:26C'est vrai qu'il y a des discours qui peuvent faire peur.
01:08:28On a quand même en France
01:08:30eu des discours assez durs contre
01:08:32l'islam en l'occurrence.
01:08:34Et pas simplement contre l'islamisme.
01:08:36Par exemple ?
01:08:38Eric Zemmour, par exemple, sur les prénoms français ou non,
01:08:40la façon dont
01:08:42il parlait de rémigration,
01:08:44de grand emplacement, tout ça
01:08:46fait qu'il y a aussi ce sentiment d'être
01:08:48rejeté par une partie de la société française.
01:08:50Ce que disait Eric Zemmour, c'est
01:08:52qu'il a pointé la responsabilité
01:08:54de l'immigration, de la submersion
01:08:56migratoire. Il me semble
01:08:58qu'il faisait quand même la différence entre l'islam
01:09:00et les musulmans.
01:09:02Ça lui appartient, moi je ne ferais pas cette différence.
01:09:04Je pense qu'il faut différencier
01:09:06l'islam de l'islamisme.
01:09:08Mais il me semble
01:09:10assez clair sur l'idée qu'il fallait que
01:09:12l'islam se soumette aux lois de la République.
01:09:14Ce qui n'est pas tout à fait excessif.
01:09:16Mais qui est excessif
01:09:18évidemment et intolérable
01:09:20pour les frères musulmans. Et c'est là
01:09:22que le jeu entre LFI
01:09:24et les fréristes est
01:09:26assez pervers parce que finalement, et on l'a vu
01:09:28depuis le 7 octobre, ils se sont
01:09:30vraiment coalisés.
01:09:32Parce que finalement, ils sont
01:09:34en train de faire croire aux musulmans
01:09:36qu'ils sont détestés pour ce qu'ils sont
01:09:38et qu'ils ne sont pas
01:09:40rejetés en tant que
01:09:42musulmans. Et ça leur permet
01:09:44simplement de capturer
01:09:46cette population, d'en faire une population
01:09:48captive pour leur vote.
01:09:50Mais c'est quelque chose qui est
01:09:52inéluctable ? Ou est-ce qu'il n'y a pas aussi
01:09:54un défaut de communication
01:09:56ou même d'engagement de la part de la classe politique
01:09:58pour dire, non mais attendez,
01:10:00on a vu par exemple les silences sur
01:10:02Gaza, et je ne parle pas bien sûr
01:10:04du 7 octobre où tout le monde a condamné
01:10:06ce pogrom. Mais après,
01:10:08sur les crimes de guerre du
01:10:10gouvernement Netanyahou à Gaza, il y a eu quand même un silence
01:10:12ou des prises de parole
01:10:14gênées d'une partie de la classe politique.
01:10:16Alors pour ça, c'est difficile de parler de
01:10:18crimes de guerre. On n'a
01:10:20pas encore fait le bilan de ce qui s'est passé exactement.
01:10:22Non, mais les comptes internationaux de justice travaillent
01:10:24sur ce sujet-là. Pour moi, on n'est pas
01:10:26encore tout à fait au clair
01:10:28par rapport à ça, surtout avec
01:10:30l'usage des boucliers humains
01:10:32par Gaza, qui avait quand même
01:10:34multiplié,
01:10:36utilisé l'argent international,
01:10:38des milliards, pour construire
01:10:40des tunnels dans lesquels ils ont mis des populations.
01:10:42Voilà.
01:10:44Tant qu'on n'est pas tout à fait sûr de ce qui s'est
01:10:46passé exactement, c'est difficile de parler de
01:10:48crimes de guerre, et encore pire, de parler de génocide.
01:10:50C'est en réalité complètement
01:10:52inacceptable. Et je ne vois pas
01:10:54le lien que vous faites avec les musulmans
01:10:56en France. Parce que quand même, on voit bien que
01:10:58la défense de Gaza, elle est plutôt
01:11:00du côté des sphères France
01:11:02Insoumise et des
01:11:04personnalités... C'est vrai, mais ce lien entre
01:11:06l'islamophobie et Gaza, c'est un lien
01:11:08complètement artificiel, qui a été
01:11:10créé par les frères musulmans et repris par
01:11:12LFI, pour capturer toujours, comme
01:11:14je le dis, cet électorat-là.
01:11:16On va marquer une courte pause
01:11:18et se retrouver avec notre invité, Florence
01:11:20Bergeau-Blaclair, président du CERIF,
01:11:22docteur en anthropologie et chercheur au CNRS.
01:11:24Et on parlera de l'antrisme
01:11:26dans le sport, parce qu'il y a eu
01:11:28des prises de parole de la ministre des sports
01:11:30auxquelles notre invité
01:11:32va réagir. A tout de suite, sur Sud Radio.
01:11:34Sud Radio, midi 14h,
01:11:36Alexis Poulin, sans réserve.
01:11:38Et avec nous
01:11:40sur ce plateau, Florence
01:11:42Bergeau-Blaclair, présidente du
01:11:44Centre européen de recherche et d'info sur le
01:11:46frérisme, docteur en anthropologie, chercheur
01:11:48au CNRS, pour parler
01:11:50de l'antrisme
01:11:52des frères musulmans un peu partout dans la société
01:11:54auprès des partis politiques
01:11:56et aussi dans des activités du quotidien
01:11:58comme le sport, par exemple.
01:12:00Et là, c'est la ministre Marie Barsac
01:12:02qui en parlait, puisque
01:12:04le ministère des sports sort un livret pour lutter
01:12:06contre l'antrisme dans les sports. Et voilà ce qu'elle disait
01:12:08à propos de ce sujet.
01:12:10Les sujets de radicalisation dans le sport sont un autre
01:12:12sujet que le sujet du port du voile
01:12:14et d'insignes religieux dans le sport.
01:12:16Donc moi, je souhaite vraiment
01:12:18et très fermement faire la différence entre ces deux enjeux.
01:12:20C'est évidemment tolérance zéro
01:12:22pour tous les actes d'antrisme dans le sport, mais
01:12:24attention aux amalgames, il ne faut pas tout mélanger.
01:12:26Est-ce que le voile islamique résume
01:12:28l'antrisme ? La réponse est non.
01:12:30Il y a des femmes qui exercent leur liberté religieuse
01:12:32comme la loi de 1905
01:12:34l'autorise. Je n'accepte pas que l'on refuse
01:12:36de serrer la main à une femme, évidemment,
01:12:38dans le sport. Je ne tolère pas qu'on stoppe
01:12:40un match pour faire une prière, ça c'est
01:12:42non, c'est clair. Mais combattre
01:12:44ces dérives, c'est accompagner les acteurs de terrain.
01:12:46Alors, comment reconnaître
01:12:48l'antrisme de ce qui n'est pas
01:12:50de l'antrisme ? Qu'est-ce que vous pensez de
01:12:52ce que dit cette ministre ?
01:12:54En fait, Mme Barsak nous explique
01:12:56qui est ministre
01:12:58des sports, nous explique
01:13:00qu'elle s'oppose à l'antrisme
01:13:02dans le sport, qu'elle s'oppose au
01:13:04radicalisme. Ce sont deux choses différentes,
01:13:06mais admettons.
01:13:08Elle ne veut pas
01:13:10que les hommes ne serrent
01:13:12pas la main des femmes,
01:13:14que les matchs s'arrêtent en raison
01:13:16des prières. Donc ça,
01:13:18elle explique bien qu'elle est contre
01:13:20l'antrisme et contre le radicalisme.
01:13:22Et puis ensuite, elle nous dit
01:13:24qu'elle ne fait pas de lien
01:13:26entre le voile islamique et le radicalisme.
01:13:28Pour elle, c'est juste une pratique
01:13:30comme une autre. Et évidemment,
01:13:32quand on regarde l'histoire du voile,
01:13:34du voilement des femmes,
01:13:36ça n'est pas exact. Il faut
01:13:38faire l'amalgame entre
01:13:40l'islamisme et le voilement des femmes.
01:13:42Il est parfaitement légitime.
01:13:44Quand on regarde l'histoire, c'est parfaitement légitime.
01:13:46Qui sont
01:13:48les
01:13:50chefs d'État
01:13:52de pays musulmans qui ont
01:13:54tenté
01:13:56de faire abandonner le voile
01:13:58dans leur population ? C'est d'abord
01:14:00Moustapha Kemal Atatürk,
01:14:02en 1924.
01:14:04C'est Nasser, en Égypte.
01:14:06C'est Bourguiba,
01:14:08en Tunisie.
01:14:10C'est le roi du Maroc aussi.
01:14:12Et toujours avec l'idée que, finalement,
01:14:14cette pratique était
01:14:16une pratique ancestrale, traditionnelle.
01:14:18Et pourtant, ce sont des gens, et notamment
01:14:20le roi du Maroc, qui est le commandeur
01:14:22des croyants. Donc, il y a une responsabilité
01:14:24religieuse.
01:14:26Là, on était là
01:14:28à peu près dans les années 1980.
01:14:30Et le projet...
01:14:32Il y avait aussi tous les régimes bassistes.
01:14:34Il y avait aussi ce qu'on appelait...
01:14:36Voilà.
01:14:38Des régimes autoritaires, mais laïcs.
01:14:40Qui s'étaient détachés du...
01:14:42Et qui ont été, les uns après les autres, décimés par la politique
01:14:44internationale américaine, notamment.
01:14:46Voilà. Alors...
01:14:48Allons doucement.
01:14:50Il y a une volonté
01:14:52de considérer...
01:14:54Parce qu'ils sont dans un projet, en fait,
01:14:56de démocratie. Dans un projet...
01:14:58Alors, ça ne veut pas dire qu'ils étaient des démocrates.
01:15:00Ça veut dire qu'ils étaient dans un projet de démocratie.
01:15:02Qui combattait, donc,
01:15:04l'hétéocratie. Or,
01:15:06ça, ça s'est renversé à peu près dans les
01:15:08années 1980, avec l'arrivée au pouvoir
01:15:10de Rouménie en Iran,
01:15:12où les réseaux islamistes
01:15:14et le panislamisme a repris du poil de la bête
01:15:16et a essayé de s'imposer.
01:15:18Ça a donné l'affaire des foulards de Creil,
01:15:20notamment. Où on a vu les islamistes
01:15:22pour une fois tenir bon
01:15:24et essayer de défendre
01:15:26les filles qu'ils voulaient imposer.
01:15:28C'est 1989.
01:15:30Et à partir de là,
01:15:32on a commencé à raisonner.
01:15:34En se disant, ben voilà. Soit on laisse les
01:15:36filles porter le foulard dans l'école
01:15:38mais au moins elles vont s'émanciper, aller
01:15:40à l'école, etc. Et puis bon, ben finalement,
01:15:42c'est le droit, l'expression religieuse,
01:15:44etc. Soit au contraire, on protège
01:15:46la laïcité et on les exclut de l'école
01:15:48parce qu'on a de l'antrisme
01:15:50islamique. Eh ben ça,
01:15:52on est resté exactement
01:15:54sur la même façon
01:15:56de cadrer le problème, aujourd'hui,
01:15:58alors qu'on est 35 ans après.
01:16:00Alors qu'aujourd'hui, le voile est porté
01:16:02par 42% des femmes
01:16:04de 35 à
01:16:0644 ans, je crois.
01:16:08Ce qui n'était pas le cas en 1989. Ce qui n'était pas du tout.
01:16:10Donc on a vu une progression
01:16:12extraordinaire du voile au cours
01:16:14de ces dernières années.
01:16:16Une progression aussi de l'islamisme,
01:16:18du djihadisme et de toutes les formes
01:16:20violentes et on ne fait pas le lien.
01:16:22Ça, c'est une première chose. La deuxième
01:16:24chose, ce qu'il faut savoir, c'est que
01:16:26le voilement des femmes est absolument
01:16:28indispensable au projet
01:16:30frériste, au projet des frères musulmans, au projet
01:16:32djihadiste, le projet de la société
01:16:34islamique. Parce que la société islamique
01:16:36se conçoit à partir
01:16:38d'une division sexuelle de l'espace
01:16:40et du travail. Ça veut dire concrètement que
01:16:42les femmes ont un rôle de productrice
01:16:44et de reproductrice des croyants.
01:16:46Donc leur espace,
01:16:48c'est la maison. Et quand elles sortent, elles sont
01:16:50voilées, mais leur espace,
01:16:52c'est la maison. Et pour les hommes,
01:16:54toutes leurs fonctions et leur
01:16:56espace, c'est l'extérieur. Donc,
01:16:58la société, quand dans le Coran, Dieu
01:17:00s'adresse aux croyants et aux croyantes, il ne s'adresse
01:17:02pas de la même manière. Donc,
01:17:04la société islamique, elle est basée sur
01:17:06cette distinction. Et le voilement n'est
01:17:08donc pas un signe, c'est une
01:17:10norme, c'est un instrument de préparation,
01:17:12d'avènement de cette société
01:17:14islamique. Donc, bien sûr, il y a
01:17:16un lien entre le voilement
01:17:18et l'islamisme.
01:17:20Mais on en est loin, quand même. La laïcité,
01:17:22ce que rappelle cette ministre,
01:17:24c'est de dire qu'aujourd'hui, la loi
01:17:26de 1905 permet
01:17:28à ces femmes qu'ils souhaitent de se voiler
01:17:30en étant dans le respect des lois d'un public.
01:17:32Oui, mais justement, on essaie de limiter
01:17:34cet antrisme islamiste
01:17:36parce que, maintenant, il y a un certain nombre
01:17:38de politiques qui ont compris. Et donc, il y a eu
01:17:40des propositions de loi dans ce sens.
01:17:42Il y a eu des rapports
01:17:44rédigés sur l'antrisme
01:17:46dans le sport qui sont très
01:17:48convaincants. Je vous suggère
01:17:50de lire la thèse de Médéric Chapiteau
01:17:52sur ce thème.
01:17:54Donc, maintenant, on est un peu plus conscient
01:17:56de l'antrisme islamiste.
01:17:58Ce que je voulais souligner, c'est que
01:18:00la question de serrer la main
01:18:02des hommes et des femmes, la question des prières
01:18:04qui interrompent un match, etc.,
01:18:06et la question du voile sont à prendre dans le même
01:18:08paquet. Ce n'est pas ce que dit la ministre.
01:18:10Ce n'est pas ce qu'elle dit. Il faut faire
01:18:12la malgale entre le voilement et l'islamisme.
01:18:14Et là, il y a donc un livret qui est
01:18:16publié par le ministère des Sports pour les acteurs
01:18:18de la filière du sport, pour justement
01:18:20éviter ces points de friction.
01:18:22Vous l'avez lu, ce livret ?
01:18:24Non, je ne l'ai pas lu.
01:18:26Je pense que vous l'avez lu
01:18:28avec intérêt, j'imagine. Oui, certainement.
01:18:30Parce que
01:18:32c'est donc un vrai problème, identifié
01:18:34par le ministère, traité par un livret.
01:18:36Est-ce que ça va suffire ?
01:18:38Ou est-ce qu'on va se retrouver avec des acteurs
01:18:40désemparés, seuls,
01:18:42qui vont se retrouver dans des situations impossibles à gérer ?
01:18:44En fait, il y a eu plusieurs travaux
01:18:46sur la question de l'antrisme dans le sport,
01:18:48notamment parce qu'il y avait
01:18:50les Jeux Olympiques. Donc, les choses
01:18:52sont en cours, mais effectivement,
01:18:54il y a eu une très grande, très forte adversité
01:18:56venant de certains partis
01:18:58et aussi des paroles publiques comme ça,
01:19:00qui sont extraordinairement
01:19:02contre-productives. Parce que, qu'est-ce que ça envoie
01:19:04comme signal ? Les gens
01:19:06se disent, finalement,
01:19:08si je confonds l'islamisme avec le voile,
01:19:10c'est que je suis raciste et islamophobe.
01:19:12Donc, c'est pas bien. Et je ne veux pas
01:19:14qu'on imagine que je suis
01:19:16une personne raciste, une personne mauvaise.
01:19:18Mais c'est comme ça que les gens raisonnent.
01:19:20Alors qu'ils ont raison de faire
01:19:22cet amalgame. Et je dis, faites cet amalgame.
01:19:24C'est très important de comprendre
01:19:26comment ça fonctionne. Et donc, ça
01:19:28culpabilise une partie de la population
01:19:30qui ne sait plus se défendre, en fait,
01:19:32de ces attaques, de cette subversion.
01:19:34En quoi c'est des attaques
01:19:36que des femmes choisissent de porter le voile ?
01:19:38Parce qu'en fait, si vous êtes une femme,
01:19:40par exemple, une femme
01:19:42qui porte le voile, et c'est notamment si vous êtes
01:19:44une femme musulmane qui ne porte pas le voile,
01:19:46c'est quand même...
01:19:48Les femmes qui portent le voile
01:19:50ont une attitude prosélite
01:19:52par le fait même qu'elles portent un voile.
01:19:54Et pour les femmes musulmanes
01:19:56qui ne le portent pas, c'est une forme
01:19:58d'exclusion. D'abord, ça signe
01:20:00quand même l'impureté de la femme, aussi.
01:20:02Et ce projet
01:20:04de société islamique dont elles ne veulent pas.
01:20:06Et ça ne touche pas d'ailleurs
01:20:08que les femmes musulmanes, mais aussi les femmes non-musulmanes
01:20:10qui sont considérées comme impudiques
01:20:12du fait qu'elles ne portent pas le voile.
01:20:14Et pourtant,
01:20:16comment vous expliquez ces mouvements féministes
01:20:18qui valident le voile en disant
01:20:20non, non, c'est normal...
01:20:22Parce que ces mouvements féministes ne sont pas féministes,
01:20:24se prétendent féministes, c'est ce qu'on appelle le néo-féminisme.
01:20:26En réalité, elles défendent les minorités.
01:20:28Les minorités religieuses, les minorités
01:20:30sexuelles, toutes les minorités.
01:20:32Si vous êtes une minorité, elles vous défendent.
01:20:34Mais elles ne font pas partie des féministes
01:20:36puisqu'elles ne défendent pas
01:20:38la cause des femmes.
01:20:40Et pourtant, on a vu
01:20:42les échauffourées lors de la manifestation.
01:20:44Aujourd'hui, vous pensez qu'il y a une prise
01:20:46de conscience
01:20:48quand même de l'aspect politique ?
01:20:50J'étais hier soir à Lyon.
01:20:52J'ai reçu le prix des Lyonnes
01:20:54qui est une organisation féministe.
01:20:56Le prix des réfugié-centres
01:20:58précisément. Et donc on a
01:21:00beaucoup parlé de l'inquiétude
01:21:02que partagent les féministes
01:21:04universalistes
01:21:06vis-à-vis de ces mouvements qui en fait
01:21:08sont en train de laisser la place aux hommes.
01:21:10On l'a vu à Paris avec
01:21:12finalement des hommes, pas seulement des hommes
01:21:14mais des hommes qui étaient
01:21:16pro-palestiniens, pro-hamas, ça on peut dire
01:21:18dans la rue, qui ont même exclu
01:21:20certains groupes féministes.
01:21:22Donc, on est un peu quand même inquiets
01:21:24de ce qui est fait du féminisme
01:21:26aujourd'hui.
01:21:27Merci beaucoup Florence Berjoblachir d'avoir
01:21:29été avec nous sur Sud Radio. Dans un instant, on va
01:21:31parler des femmes, justement, avec Brigitte Lahaye.
01:21:33L'amour version femme, voilée ou non,
01:21:35chatrasée ou non, comme diserait Esrila Soudé.
01:21:37En quoi l'évolution des femmes et leur capacité
01:21:39à s'affirmer dans leurs demandes amoureuses
01:21:41change les relations affectives ?
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