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Lisa Nakam (Jonak) : les Pionnières du Business saison 2
Capital
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il y a 1 an
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00:00
On parle souvent de la confiance en soi dans le management,
00:03
mais je pense que plus que ça, c'est plus être à l'écoute de soi et des autres.
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Pour réussir, il faut déjà se connaître.
00:09
Et c'est comme ça que tu vas t'entourer des bonnes personnes.
00:12
Et donc, je trouve qu'un bon manager, il a besoin d'être conscient
00:16
qu'en fait, telle personne a besoin de ça aujourd'hui, aura besoin de ça demain.
00:22
Et puis, il peut sortir de son bureau, quelqu'un d'autre y rentre.
00:24
Et puis là, tout de suite, il faut manager d'une autre manière.
00:27
Je pense qu'aujourd'hui, quand on est une femme à la tête d'une entreprise,
00:31
il faut prendre la parole.
00:32
Bonjour, je m'appelle Lisa Nakam.
00:34
Je suis co-directrice générale de l'entreprise de chaussures pour femmes Jonak.
00:37
C'est une entreprise familiale qui a été créée par mon grand-père,
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puis reprise par mon père.
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On travaille aujourd'hui, mon père, mon frère et moi,
00:43
chez Jonak depuis de nombreuses années maintenant.
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J'ai fait un bac S, ensuite j'ai donc été à Dauphine.
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J'ai fait un master spécialisé en distribution et relations clients.
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J'ai fait toutes mes études et toutes mes expériences professionnelles avant,
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dans le sens de me créer un bagage pour rejoindre ensuite l'entreprise familiale.
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Je pense que personne n'est pas entrepreneur dans ma famille.
01:01
Tout le monde a monté sa boîte et donc en fait, il n'a jamais été question d'autre chose.
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On n'a pas eu trop de difficultés par rapport au fait d'arriver
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et d'être effectivement les enfants du patron,
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parce qu'on a mis quand même bien deux ans avant de dire
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qu'on était vraiment à la tête de l'entreprise.
01:15
Au début, on était là et on occupait différents postes.
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Moi, j'ai commencé, j'étais à l'entrepôt, j'étais vendeuse,
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j'étais responsable de magasin.
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Je pense que ça donne une légitimité très particulière.
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On travaille donc effectivement à trois.
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On est donc avec mon frère et mon père.
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On a trouvé un équilibre très vite,
01:30
parce que d'abord, on ne fait pas du tout la même chose.
01:33
Travailler en famille, ça veut dire se comprendre beaucoup plus facilement.
01:37
Et je pense que c'est quand même de là effectivement
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qu'on arrive à avoir plus de fluidité dans les échanges et dans ce qui va se passer.
01:42
Il y a deux générations, donc on n'a pas les mêmes visions de l'innovation,
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de tout plein de choses.
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Donc là, il y a du recul à prendre par rapport à ça
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pour être capable de se dire bon ben voilà,
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je vais prendre le bon de l'historique
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et puis je vais apporter de la modernisation sur tel et tel domaine.
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Et puis surtout apprendre à expliquer les choses,
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apprendre à faire ses preuves.
02:00
Tu ne peux pas faire table rase du passé en disant bon ben voilà,
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maintenant je vais tout mettre en place et ça va fonctionner.
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Tu vas falloir que tu fasses tes preuves progressivement.
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Et c'est comme ça que tu vas pouvoir justifier ta légitimité
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auprès forcément de la génération d'avant,
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et puis aussi auprès des équipes.
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Parce qu'en fait, tu reprends des équipes que tu n'as pas choisies.
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Donc ça pour moi, c'était justement un des plus gros challenges.
02:19
Il y a eu des départs, il y a des gens qui sont revenus
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et puis il y a une nouvelle personne qui a été choisie par nous.
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Et donc c'est beaucoup plus facile forcément de travailler avec eux.
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Je trouve qu'il faut aussi chercher des gens
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qui vont avoir une affinité avec l'entreprise
02:32
et aussi avec leur manager.
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Donc je trouve que c'est très important de recruter
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des profils avec qui tu vas bien t'entendre.
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On était assez jeunes avec mon frère
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quand on a accédé à des postes de direction.
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Au final, on n'avait même pas la trentaine.
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Mais dans le fond,
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je pense qu'il y a aussi tout un côté d'énergie
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très positif qu'on a quand on est jeune,
02:50
qui est assez intéressant et que les gens valorisent.
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D'une manière générale, un patron doit rester un patron.
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Il faut que la personne avec qui tu travailles
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reste ton manager, c'est une chose.
03:00
Mais par contre, le côté humain, lui, il est là.
03:02
Moi, c'est un petit peu ce que je prône,
03:03
c'est-à-dire qu'on peut avoir des super relations avec ses employés,
03:06
mais que ça n'empêche pas de bien travailler dans le quotidien.
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Les gens ont des besoins.
03:11
Mon rôle de manager, c'est de les accompagner aussi
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pour faire en sorte que l'entreprise aille bien.
03:16
Mais pour que l'entreprise aille bien,
03:18
j'ai besoin que mes employés aillent bien.
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On est vraiment sur une notion d'équipe
03:21
qui est extrêmement forte chez Jonach et surtout à la direction.
03:25
Donc oui, évidemment, il y a des choses dont je suis fière,
03:27
mais je n'estime pas que c'est juste moi.
03:29
C'est parce que j'ai un papa qui fait des collections qui vont bien,
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parce que j'ai un frère qui gère parfaitement le réseau retail
03:36
que moi, je vais vous dire que oui, ma plus grande fierté,
03:38
c'est évidemment d'avoir développé le digital
03:40
parce qu'aujourd'hui, c'est une des plus grandes forces de Jonach
03:42
et que ça a été probablement un des tournants
03:44
qui fait qu'on va bien aujourd'hui sur un marché en décrépitude.
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Mais c'est parce qu'à côté de ça,
03:50
tout le reste de l'entreprise était géré de la bonne manière aussi.
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Aujourd'hui, le digital, ça fait un peu plus de 30% du chiffre d'affaires du groupe.
03:59
Et comme le chiffre d'affaires du groupe est aussi en force croissance
04:02
parce qu'on ouvre des magasins,
04:03
on est sur une jolie croissance du digital
04:05
qui n'a pas cessé depuis le démarrage.
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La force principale de Jonach, c'est sa production.
04:11
C'est-à-dire qu'en fait, on a fait le choix de produire en proche import.
04:15
On est sur un modèle de circuit court avec des réassorts réguliers
04:19
et donc on n'a pas beaucoup de prise de risque.
04:22
Donc ça, c'est déjà un point qui n'est pas négligeable
04:25
et qui fait qu'on a pu passer les crises forcément mieux que ceux qui avaient du stock,
04:29
qui avaient besoin de trésor aussi.
04:30
Et qui dit ça, dit que très souvent, ils vont dégainer de la promo.
04:33
Quand tu dégaines de la promo, tu touches à ta marque, tu abîmes ta marque.
04:36
Tout ce cercle un petit peu vicieux,
04:38
nous, on en a été totalement exemptés
04:41
parce que justement, on avait cette facilité de production.
04:44
Je pense qu'il y a aussi un sujet de modernité.
04:46
C'est-à-dire que nous, on est arrivés, on était une nouvelle génération.
04:49
On vivait dans le monde d'Instagram, de TikTok, des nouveaux réseaux sociaux.
04:53
Donc je pense qu'on a beaucoup plus facilement embrasé ces nouveautés
04:58
qu'une direction qui était peut-être là depuis longtemps, qui avait ses réflexes.
05:01
On a vu ces dernières années que les choses ont évolué.
05:04
Avant, le shopping, d'une manière générale, c'était quelque chose d'assez évident.
05:09
On allait faire les courses, etc.
05:10
La vie a changé aujourd'hui, notamment pour les femmes.
05:13
On a moins de temps.
05:14
Et donc forcément, le shopping, on a besoin qu'il reste un shopping plaisir.
05:17
On est quand même dans un monde où si tu rentres dans un magasin
05:20
et qu'il n'y a pas ta pièce, tu es contrarié, tu as fait l'effort de venir.
05:23
Il faut qu'on puisse répondre à ce besoin.
05:25
À partir du moment où tu es très connecté avec tes clients
05:28
et alors encore plus dans le monde d'aujourd'hui où tu as de la data,
05:31
où tu peux utiliser la donnée pour savoir ce que veulent les gens,
05:35
la problématique de satisfaction du client devient plus facile.
05:39
Aujourd'hui, on est dans un monde où les gens ont envie
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d'acheter une marque, mais d'acheter les valeurs qu'il y a derrière.
05:45
Pour que la cliente le ressente,
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tu vas avoir évidemment l'influence à ta disposition.
05:50
L'intérêt, c'est d'utiliser des influenceuses qui correspondent à ta marque.
05:54
Et donc moi, effectivement, j'ai poussé l'exercice un petit peu plus loin avec LinkedIn.
05:57
Donc j'incarne, entre guillemets, la marque personnellement,
06:00
mais d'une façon que j'essaye de rendre en tout cas le plus naturelle possible.
06:03
C'est-à-dire que je dis la vérité à travers que ce soit des conseils professionnels
06:07
ou des anecdotes, mais qui permettent de te dire,
06:10
bon, ben voilà, en fait, concrètement, c'est un peu une mise à nu.
06:13
Mais voilà qui est Jonak, voici quelles sont les valeurs de la famille derrière.
06:17
Quand j'ai posté justement au sujet de la fraude,
06:19
qui a énormément augmenté, etc.,
06:21
j'ai eu des éléments, des choses rigolotes dans les retours.
06:24
J'ai des gens qui m'ont dit, tu sais quoi ?
06:25
Moi, ça m'est déjà arrivé de recevoir un colis,
06:27
alors que j'avais déjà fait une plainte, on m'avait déjà remboursé.
06:29
Puis finalement, je n'ai pas rappelé la marque pour leur dire que je l'avais reçu.
06:32
Et quand j'ai lu ton poste, je me suis vraiment rendu compte
06:34
qu'en fait, ce n'est pas cool de faire ça.
06:36
D'avoir l'avis du professionnel qui se met de l'autre côté et qui t'explique,
06:39
mais en fait, il faut savoir que cette fraude, elle nous coûte.
06:41
Et donc, toutes ces petites choses-là, en les disant,
06:43
ça ouvre des chakras sur des sujets qu'on n'aurait pas forcément
06:47
vus de cette manière auparavant.
06:48
Moi, j'ai eu la chance d'avoir une éducation qui
06:51
m'a permis d'avoir beaucoup confiance en moi.
06:53
Une maman qui nous a vraiment élevés d'une manière assez ouverte
06:57
et puis surtout, qui nous a vraiment donné les clés pour être bien dans notre peau.
07:00
Que tu sois très bon, c'est très bien,
07:02
mais en fait, l'important, c'est que tu sois bien pour toi.
07:04
Donc, je pense que quand déjà, il y a ça,
07:06
ce qui va se passer, c'est qu'évidemment,
07:07
il peut y avoir un syndrome de l'imposteur et parfois, je doute, de plein de choses.
07:10
Mais au final, l'important, c'est de faire du bien aux autres.
07:14
Et en général, tu vas faire du bien aux autres quand toi, t'es bien.
07:16
Tu peux te remettre en cause et tu as tout intérêt à te remettre en cause constamment.
07:20
Rien n'est jamais parfait dans la vie.
07:21
Donc, à nous de savoir justement faire des erreurs et apprendre de nos erreurs.
07:26
Mais mine de rien, la base, elle vient quand même de l'éducation.
07:29
Et donc, à nous aussi d'élever nos filles et nos garçons
07:32
pour faire en sorte qu'ils soient demain bien dans leur peau,
07:35
qu'ils aient confiance en eux et qu'en fait,
07:36
ils ne soient pas justement piqués par ce syndrome de l'imposteur.
07:39
Même quand les choses ratent, à la fin, c'est pour le mieux.
07:41
C'est-à-dire qu'en fait, c'est des épreuves et à toi de les passer.
07:46
Et donc, parfois, oui, la vie est injuste
07:47
et il y a des gens qui ont des épreuves beaucoup plus dures que d'autres.
07:49
Mais au final, l'échec, c'est ce qui va forger ton caractère.
07:52
En fait, l'échec, c'est un mot qui ne devrait même pas exister
07:55
parce que dans le fond, c'est juste une étape de la vie.
07:57
Par contre, ce qui est important, c'est comment tu t'en relèves.
07:59
On ne peut pas vraiment dire la réussite, c'est ça ou c'est ça
08:02
puisque chacun a un peu ses critères pour la réussite.
08:04
Moi, aujourd'hui, ma réussite, c'est d'avoir trois beaux enfants,
08:08
un gentil mari qui me soutient dans tous mes délires,
08:12
d'avoir une famille unie,
08:13
mais peut-être que pour d'autres personnes,
08:14
ça ne va pas du tout être sur ce domaine-là.
08:16
Et après, la réussite professionnelle, évidemment, elle est importante,
08:19
mais ce n'est pas tant de se dire,
08:22
« Waouh, Jonak, c'est une super marque ! »
08:23
mais peut-être un peu plus de se dire,
08:25
« En fait, on a créé un truc.
08:27
On a créé une histoire.
08:28
Il y a plein de gens qui ont embarqué là-dedans. »
08:29
Et après, moi, j'ai un petit côté particulier,
08:32
mais donc, Jonak, c'est une société qui a été créée par mon grand-père,
08:35
qui est décédée très jeune.
08:36
Et en fait, c'est la seule chose de mon grand-père qu'on a encore aujourd'hui.
08:40
Donc, il y a quand même ce côté de se dire,
08:42
« En fait, il est encore un peu là à travers sa marque aussi.
08:45
Je pense que c'est un petit peu là
08:47
ce que moi, je considère comme une réussite aujourd'hui. »
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