JT DES TERRITOIRES - 07/09/24 - Découvrez le futur de la médecine avec la réalité augmentée
Cet été Cyril Viguier vous propose de découvrir ou redécouvrir les reportages magazines des éditions du Grand J.T. des Territoires !
Nous irons avec notre partenaire Telegrenoble à la rencontre de chercheurs qui assistent les médecins dans l’analyse des images d’examen grâce à un nouveau logiciel.
Nous irons avec notre partenaire Telegrenoble à la rencontre de chercheurs qui assistent les médecins dans l’analyse des images d’examen grâce à un nouveau logiciel.
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00:00Générique
00:15Bonjour à tous, c'est le Grand JT des territoires de l'été.
00:19Bienvenue dans chaque édition.
00:21Nous vous proposons les meilleurs reportages magazine de cette saison.
00:24Voici d'ailleurs le tout premier reportage de ces éditions.
00:29...
00:37Sous la lueur des lampadaires du stade,
00:39Elodie répète encore et encore son mouvement de lancée.
00:42A 21 ans, cette étudiante en management vient tout juste de se mettre au football américain
00:47et de rejoindre la seule section féminine qui existe dans le Grand Est,
00:51ici à Saint-Dizier.
00:53C'est magnifique.
00:54J'ai deux amies qui font partie du club,
00:56elles m'en ont parlé un petit peu, je suis venue voir une séance d'entraînement
00:59et puis je me suis plongée dedans avec elles au fur et à mesure des choses.
01:02C'était un sport que je connaissais évidemment très peu,
01:05mais du coup chez les masculins et pas chez les féminines,
01:07et au fur et à mesure j'ai découvert, donc il y a quelques règles qui changent
01:10et franchement c'est pas mal, ça m'intéresse, donc on y va.
01:13Tous les lundis et jeudis au rendez-vous.
01:15Dans cette équipe 100% féminine de football américain,
01:18devenue au fil du temps un groupe d'amis,
01:20chacune a trouvé sa place et son défouloir.
01:24Qu'on soit un gabarit comme le mien,
01:26qu'on ait un gabarit un peu plus fin comme Kelly,
01:28au final on a tous notre rôle à jouer dans l'équipe
01:30et c'est ce que j'avais apprécié et que j'ai tendance à reprocher à d'autres sports.
01:33C'est que souvent on a tendance à privilégier la performance
01:37et souvent c'est des gens un petit peu moins costauds qui performent,
01:40alors que là, pour le coup, tout le monde a besoin de tout le monde.
01:43Je viens à l'entraînement parce que c'est très agréable,
01:46on oublie un peu le quotidien
01:48et puis du coup on vit un peu le moment présent avec les amis et les coéquipières.
01:54Il y a une très bonne cohésion d'équipe, un esprit d'équipe ouf
01:57et franchement c'est la raison je pense principale pour laquelle je suis ici.
02:01Même blessée ce soir, la capitaine de cette équipe, Amélie,
02:04est venue s'entraîner avec ses coéquipières.
02:06Même blessée il y a entraînement, il y a toujours entraînement.
02:09C'est elle, passionnée de foot américain depuis des années,
02:12qui est à l'origine de cette équipe.
02:14Ma tante est mariée à un américain
02:16et du coup je baigne un peu là-dedans depuis un peu toute petite.
02:19Donc c'est des choses que j'adore, par exemple regarder Super Bowl chaque année,
02:23ne serait-ce que pour le sport,
02:26mais aussi pour tout ce qui est autour du football américain,
02:28ça reste quand même familial.
02:30C'est tellement une bonne énergie qu'on a vraiment envie de s'investir à fond dedans.
02:34J'ai eu donc Amélie et Kelly qui se sont portées garantes
02:39pour dire pourquoi pas créer une équipe féminine sur Saint-Dizé
02:43et elles ont bien pris le biais,
02:45elles ont dit vas-y on fait, donc je les ai accompagnées à fond.
02:48La pointe toujours vers l'horizon, toujours.
02:51Au moment où t'armes ton bras, tu t'armes ton bras comme ça.
02:53Quelques mois seulement après sa création,
02:55l'équipe Bragaert se repose déjà sur une dizaine de filles régulières et motivées.
02:59Mais Amélie voit encore plus loin pour ce qu'elle appelle son bébé.
03:03Vas-y mets ta force, tu me la recules.
03:07Moi j'aimerais vraiment le démocratiser à fond,
03:09qu'on puisse toutes jouer dans la bonne humeur,
03:11que les filles sont là, on peut monter quelque chose de concret au niveau national,
03:16parce qu'on a les moyens et on peut avoir l'effectif pour.
03:20A l'heure actuelle nous sommes en entente
03:22parce qu'on n'a pas assez de filles pour pouvoir participer au championnat,
03:24mais le but ce serait vraiment de pouvoir avoir le max de filles
03:29pour pouvoir faire un bon championnat et gagner sous nos couleurs.
03:32Pour un jour monter une équipe de football américain féminine complète et 100% Bragaert,
03:37il faudra pour sûr de la ténacité et de la persévérance.
03:40Mais à voir la personnalité de toutes ces filles sur le terrain,
03:43nul doute que la passion finira par l'emporter sur les clichés.
03:48Nous nous rendons désormais à Grenoble
03:50où des chercheurs viennent en assistance aux médecins
03:53grâce à un nouveau logiciel nommé DIV.
03:56A partir d'un casque de réalité mixte
03:58qui mélange l'environnement réel et le monde virtuel,
04:01ce logiciel permet de visualiser des images médicales en trois dimensions
04:06comme l'a constaté Elisa Profissez pour Télé Grenoble.
04:10Regardez ce reportage intéressant.
04:13On pourrait se croire dans un film de science-fiction.
04:15Avec ses lunettes connectées au logiciel DIV,
04:18il est maintenant possible d'analyser un scanner en trois dimensions
04:21et d'interagir avec les différentes parties du corps.
04:24Là on a la reconstruction volumétrique du corps d'un patient.
04:28Donc c'est un scanner d'un patient.
04:30Là on va pouvoir aller explorer le corps du patient
04:34directement avec la main, en faire des coupes totalement naturelles
04:38pour aller découvrir les différents organes.
04:40C'est pendant sa thèse que le chercheur a eu l'idée de créer ce logiciel.
04:44Aujourd'hui, l'objectif est d'assister les médecins dans l'analyse des images d'examen.
04:48En fait, ce qu'il y a pour les médecins,
04:50c'est qu'ils ont du mal à visualiser en 3D le corps de leur patient.
04:55Ils sont obligés de parcourir plusieurs séries d'images
04:59quand c'est des IRM ou des scanners.
05:01Et donc par ce processus d'aller-retour entre les images,
05:04ils vont essayer de reconstituer mentalement un peu l'anatomie de leur patient.
05:08Donc nous on va permettre, au lieu d'avoir besoin de faire cet exercice mental de reconstruction,
05:13on va l'exposer aux yeux directement des praticiens.
05:16Ils vont pouvoir aller explorer le corps de leur patient avec leurs mains,
05:19faire des coupes dans n'importe quelle direction.
05:21Mesurer la taille d'un os, analyser de manière précise un organe,
05:24Dive permet aussi à plusieurs médecins de pouvoir analyser et interagir
05:28avec la même image en même temps.
05:30Le logiciel a déjà été testé auprès du corps médical.
05:33Un véritable succès.
05:35À l'heure actuelle, on a eu quelques essais déjà avec des cardiologues,
05:38notamment, qui se servent de notre logiciel et qui ont pu déjà commencer à explorer
05:43avec leur patient et repenser l'opération chirurgicale qu'ils allaient faire
05:50justement sur la base des observations qui sont faites dans notre logiciel.
05:53Au long terme, l'équipe de Dive espère atteindre tous les secteurs liés au domaine scientifique.
05:57Et il ne compte pas s'arrêter là.
05:59Notre objectif, c'est de devenir la plateforme de référence,
06:03de logiciel pour la visualisation de données de santé et de données médicales en France
06:09et par la suite à l'international.
06:11Le programme Dive devrait être commercialisé vers la fin 2024.
06:16Des produits locaux, la Bretagne n'en manque pas.
06:19Parmi les richesses culinaires de cette région, il y a bien sûr l'élevage des moules,
06:23soit la mythiliculture selon le terme professionnel.
06:27C'est pour en savoir un peu plus sur ce milieu qu'une entreprise locale organise
06:30des sorties en bateau au milieu des pieux où se trouvent les moules.
06:34Comme vous le voyez sur ces images de TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
06:38Des sorties qui intéressent autant les locaux que les touristes.
06:41Propos recueillis par Mathilde Kemmener de TBO.
06:45Imaginez-vous effectivement, en combi certes, mais dans une eau à peut-être 8-9 degrés,
06:50devoir plonger pour faire un noeud à la main sur tous les pieux que vous voyez là.
06:54On propose justement aux gens de découvrir à l'envers du décor, comment on produit les moules.
06:57Généralement les gens sont assez contents, ils sont même assez surpris de la difficulté du métier.
07:01Quand on voit le prix d'un kilo de moule, le travail qu'il y a à faire,
07:06impensable quand même, c'est vraiment pas cher un kilo de moule.
07:09C'est un métier qui doit être mis en valeur.
07:12De profiter des ressources qu'il y a près de chez nous, je trouve ça très intéressant.
07:18Décidément, l'âge n'est en aucun cas une limite pour vivre ses passions.
07:23A presque 80 ans, Michel reste un mordu de l'univers des taxis de sa région, la côte d'Emeraude.
07:30Un littoral qu'il aime parcourir à bord de sa deux-chevaux un peu spéciale.
07:34Un modèle rare que bichonne cet ancien artisan.
07:37Une belle rencontre que nous propose la chaîne TVR. Regardez.
07:42Dans le nord du département, Michel possède un modèle unique.
07:46Un peu capricieux au démarrage, une deux-chevaux taxi.
07:49Je fais les sorties à droite à gauche, elle tourne, donc il n'y a pas de souci.
07:55Elle sent l'essence, ça doit être bon.
07:57C'est un prototype qui n'a jamais vu le jour. Il y a eu trois modèles de fait en France.
08:03L'ancien artisan taxi de Saint-Coulon a reproduit ce prototype proposé par Citroën dans les années 50,
08:10lorsque la mairie de Paris a voulu uniformiser les taxis de la capitale.
08:14Mais l'autorisation de circuler ne lui fut pas accordée.
08:18Parce qu'à cause de la capote, il n'y avait pas de ceinture de sécurité.
08:25La deux-chevaux, tout le monde la connaît dans le coin.
08:27Alors on a la chance aussi de pouvoir travailler dans ce métier, dans des super décors.
08:31J'ai eu des japonais qui m'ont envoyé des cadeaux du Japon,
08:35parce que je leur avais fait découvrir un petit peu des choses qu'ils n'avaient pas l'habitude.
08:39Michel a acheté la licence taxi de Saint-Coulon au début des années 80.
08:45C'est pas facile quand on démarre dans une petite commune.
08:47Et puis placé ici, j'étais un peu éloigné de tout le monde.
08:51Donc après, il a fallu faire sa place.
08:53Puis après, je me suis fait mon trou, je me suis fait connaître.
08:56Et puis le service était peut-être différent des taxis des grandes villes.
09:00À ses débuts, Michel acceptait toutes les missions, livraison de colis,
09:04trajet long ou excursion privée à la demi-journée pour les touristes étrangers.
09:09Les pêcheurs, à l'époque, du coin, ils allaient à Terre-Neuve.
09:12Donc il fallait les emmener à Bordeaux, à Boulogne.
09:15C'était des kilomètres, là.
09:17Et puis après, je me suis un peu spécialisé, parce que j'aime bien bouger, dans l'excursion.
09:22Et les Américains, on allait au Mont-Saint-Michel.
09:25Cinq minutes après, ils avaient fait quatre photos devant la porte et hop, on revenait.
09:28Et après, j'ai compris qu'en faisant les petites routes de campagne, les vieilles maisons,
09:33et bien là, c'était ça qu'ils voulaient voir en réalité.
09:37Le client, il nous connaît, il connaît nos habitudes.
09:40Et souvent, quand vous arrivez, allez rentrer, prenez un petit café.
09:43Mais il y en a beaucoup, c'est tutut, ils arrivent devant le bistrot ou l'hôtel,
09:47le client, il doit être à la disposition du taxi.
09:50Moi, je dis que c'est l'inverse.
09:51Le taxi, il est au service du client, ce qui est tout à fait différent.
09:57Il a un ancien franc, encore.
09:58Les euros, aujourd'hui, ça correspond pratiquement à la somme, sauf que c'est pas la même valeur.
10:02En Martinique, le rhum se transporte parfois en voilier.
10:06Une fois par an, le 13 ombresse, un navire impressionnant,
10:09fait escale au large de l'île pour récupérer des milliers de litres de rhum.
10:13Comme dans le temps, les fûts sont poussés sur la plage et acheminés à la nage jusqu'au bateau.
10:19Un chargement sportif suivi d'un voyage de 5 mois en mer.
10:23Un très beau reportage de Maxime Lequeu pour Via ATV.
10:2810h du matin, on s'active à la distillerie La Favorite.
10:32Après plusieurs mois de préparation, la cuvée est prête pour un long voyage.
10:36Alors, on est en train de rebarquer les fûts.
10:38Nous avons 12 fûts à charger.
10:40Nous allons charger 6 dans ce camion-là et 6 autres dans un autre.
10:46Leur destination, le 13 ombresse.
10:48Un fameux 3 mât, ancien des mineurs dans les années 1940, réhabilité en 2007 par 3 frères hollandais.
10:55Pour y accéder, il faut d'abord faire rouler chaque tonneau, un par un, jusqu'à la plage.
11:00L'opération se déroule devant des touristes captivés par l'événement.
11:03C'est intéressant, surtout que c'est la première fois que j'y assiste.
11:06Voir toute cette manifestation avec autant de fûts, ça donne envie.
11:11Comme dans le temps, les fûts sont ensuite poussés à la nage jusqu'au bateau.
11:15Petite promenade de santé.
11:16Facile, facile.
11:19Tout le monde peut y participer, à condition de savoir nager durant 50 longues minutes et de bien choisir son équipe.
11:25Les fûts sont ensuite chargés et placés minutieusement dans les cales par l'équipage.
11:29Ils rejoignent ceux déjà récupérés aux Canaries et à la Barbade.
11:35Au total, ce sont 15 000 litres de rhum qui s'apprêtent à devenir uniques au monde.
11:41Le vieillissement se fera durant les 5 mois de traversée, au gré des vagues et des embruns, et sans moteur.
11:46Ils ont juste besoin de quelques mots, et les quelques mots sont importants.
11:50Là, on vient juste de demander, mais il n'y a même pas quelque chose d'auxiliaire, un petit moteur intérieur ?
11:54Non, il n'y a pas.
11:55Ça a été remplacé par les couchages des officiers, des chefs de cale.
11:58Le principal, c'est déjà ne pas polluer en mer.
12:02Et après, mon point de vue, c'est de vivre calmement en mer et de ne pas embêter tout ce qui s'est tassé en prenant le temps du vent.
12:12Sans transition dans ce journal, du karaté à 80 ans, c'est possible.
12:16Un club de la Sarthe propose des cours aux seniors trois fois par semaine.
12:20Un moyen de rester en forme et de s'entraîner à l'occasion avec des cadors de la discipline.
12:25Un moyen aussi d'esquiver les idées reçues.
12:28Reportage d'Enzo Maubert pour LMTV Sarthe.
12:39Ne vous fiez pas à leur âge.
12:41Ils ont beau avoir entre 60 et 90 ans, ce sont pour certains des karatékas expérimentés.
12:49Pendant que tu es en combat...
12:53Au dojo du club Samouraï 2000, au Mans, des séances sont spécialement réservées aux seniors, qu'ils soient ceintures noires ou débutants.
13:01Ce cours est fait pour toutes les personnes qui sont rentrées dans les arts martiaux, mais pour l'essence des arts martiaux, c'est-à-dire se préserver.
13:09Pas d'une attaque extérieure, parce qu'aujourd'hui, on ne va pas se faire attaquer dehors normalement, mais plutôt de la maladie et de l'âge.
13:16Et l'âge n'a pas arrêté celui qu'on appelle Dédé.
13:19Plus de 40 ans de karaté à son compteur, et c'est pour lui un véritable remède.
13:24C'est comme la pomme le matin.
13:26Qu'est-ce que ça fait la pomme le matin ?
13:28La pomme le matin, quand on dit je mange une pomme le matin, je vais moins souvent chez le médecin.
13:32Et c'est pour ça que je disais, quand on fait du karaté, va moins souvent chez le médecin.
13:36Si le karaté fait travailler réflexes, concentration et mouvements, il permet aussi de créer du lien et de garder le moral.
13:43Ça permet justement d'éviter de s'enraciner, de s'encrouter, on va dire.
13:47C'est très convivial, on se souhaite nos anniversaires.
13:50À la limite, on est une petite bande d'amis.
13:54Et même des fois, on fait participer nos épouses.
13:57C'est génial, si vous voulez.
13:59Ça aide aussi à donner un mental dans la vie.
14:02Ce n'est pas toujours facile.
14:03Quelquefois, on tombe dans des trous, etc.
14:05En 84 ans, on a déjà connu la maladie, l'hospitalisation.
14:10Mais ça aide à se relever à chaque fois.
14:12Et c'est ça qui est important pour moi.
14:14Bien plus qu'un sport de défense, fouler le tatami peut donc éviter non pas de vieillir, mais de devenir vieux.
14:23Il pourrait être considéré comme un enquêteur des champs.
14:26Laurent Saint-Dizier opère dans les grands espaces de sa région depuis 10 ans à l'aide de ses outils favoris, des détecteurs de métaux.
14:34Une activité qu'il pratique pour le loisir, mais qui n'est pas sans intérêt pour les sols et leurs propriétaires.
14:39Puisqu'il permet de dépolluer les terrains.
14:42Livia Büchler et Denis Lequen, journalistes pour Vosges TV, l'ont suivi le temps d'une sortie dans une parcelle agricole.
14:49Regardez ce reportage.
14:51Voilà ce qu'on trouve beaucoup.
14:53Du bouton.
14:55Ça c'est du bouton.
14:57Des petites bagues quand même, on en trouve.
14:59Ça c'est toutes des bagues, mais sans intérêt.
15:01C'est de la bague de pacotiller.
15:03Et c'est majoritairement dans les champs que Laurent trouve ses objets qu'il conserve dans cette boîte depuis bientôt 10 ans.
15:08C'est le début dans la détection de métaux.
15:10Chaque semaine, pendant plusieurs heures, il parcourt les terrains agricoles à la recherche de trouvailles, bien sûr.
15:15Mais ce n'est pas le seul objectif.
15:17Il y a un aspect très important.
15:19On dépollue le plomb, l'alu, tous les métaux qui sont dans les champs.
15:22Surtout du plomb, il y en a beaucoup.
15:24Et de l'alu. On creuse sur les 20 centimètres.
15:26On enlève quasiment tout ce qu'il y a dans les 20 centimètres.
15:28Un loisir bon pour l'environnement, mais qui doit être pratiqué dans les règles.
15:33Ça, ça ira à la poubelle.
15:36Ça, c'est de l'alu.
15:37Ça, c'est un casse-croûte qui a été roulé en boule et qui a été jeté là.
15:40C'est juste de l'aluminium, ça.
15:42On a le droit d'aller partout sauf les sites archéologiques.
15:45Tout ce qui est site archéologique est lieu de combat, en fait.
15:48Mais uniquement avec l'autorisation du propriétaire.
15:50Quant aux trouvailles, tout objet datant d'avant 1875 ou appartenant aux deux conflits mondiaux
15:55doit être déclaré en mairie et ne peut pas être gardé.
15:59Pour le reste, la décision revient au propriétaire du champ
16:02qui majoritairement laisse le butin aux détectoristes.
16:05Lors de notre tournage, hormis des métaux dédiés au recyclage,
16:08Laurent a fait une autre trouvaille.
16:11Ça, c'est mieux.
16:13Ça, c'est mieux.
16:15C'est une 5 francs d'avrilien, 1947.
16:20Bon, c'est de l'alu.
16:21C'est de l'alu, mais c'est sympa.
16:22Donc, juste après-guerre.
16:24Chaque année, en moyenne, cet enquêteur des champs extrait environ une tonne de ferraille,
16:28130 kg de cuivre et 100 kg de plomb.
16:31Et pour que les sols Vosgiens continuent d'être dépollués de cette manière,
16:35une antenne Vosgienne de la Fédération devrait voir le jour d'ici peu.
16:39En Occitanie, l'histoire du village de la Couvertoirade
16:43est synonyme d'histoire et d'aventure.
16:46Sité bâti par les Templiers au XIIe siècle,
16:49la Couvertoirade entraîne ses visiteurs dans une plongée
16:52au cœur de l'histoire et des croisades.
16:55Une immersion au temps du Moyen-Âge
16:56dans laquelle nous conduit Anne-Sophie Pellégry
16:58de la rédaction de Via Occitanie.
17:00Un reportage éblouissant, vous allez le voir.
17:05Tous les chemins mènent à la Couvertoirade,
17:07mais un seul à son village fortifié.
17:13Bâti sur le plateau du Larzac, à Navéron,
17:15la cité de la Couvertoirade, fondée par l'ordre des Templiers,
17:19a comme un air de légende.
17:21C'est en montant sur cette épreuve naturelle
17:23qu'on arrive au cœur de l'histoire.
17:26C'est vraiment là le temps des Templiers.
17:29C'est la partie historique la plus ancienne.
17:31Château Templier XIIIe siècle.
17:34En Occident, les Templiers se voient attribuer
17:37de nombreuses terres de culture et d'élevage
17:39dont les revenus sont destinés à la guerre menée en Terre Sainte.
17:42Le plateau du Larzac constitue une base stratégique
17:44pour les chevaliers du Temple,
17:46car situé à une centaine de kilomètres d'Aiguemort,
17:48lieu d'embarcation des croisés.
17:51Le seigneur de Montpens va donner cet éperu rocheux,
17:54perdu au milieu de rien, aux Templiers
17:56qui vont nous ériger ce château.
17:59C'est un peu une énigme pour les historiens
18:01parce que c'est le dernier, l'unique château Templier
18:03que l'on ait en France.
18:04Alors pourquoi sur cet éperu rocheux ?
18:06Parce qu'on domine, donc on pouvait défendre naturellement
18:09et puis surtout à la couvertoirade.
18:11Il y a quelque chose d'essentiel sur le Larzac,
18:14c'est une grande réserve d'eau.
18:16Pendant plusieurs siècles,
18:18les habitants auront accès à l'eau potable
18:20grâce à ce rocher, mais aussi à l'aménagement
18:22d'un village conçu avec une obsession,
18:25la récupération de l'eau.
18:27La couvertoirade a tiré profit d'un terrain pentu
18:30pour drainer les eaux de pluie à l'aide de canaux
18:32jusqu'à cette lavogne et permettre ainsi aux bêtes
18:35de se désaltérer.
18:36Ce n'est qu'en 1975 que le village a accès à l'eau courante
18:40et cette villageoise se souvient bien de cette période.
18:43Ils avaient donc peu d'eau, il fallait faire attention.
18:47Et puis tous les gens du village qui n'avaient pas de citernes
18:53ont se retrouvé à la citerne municipale,
18:55à la citerne de l'église.
18:57Christian est arrivé à la couvertoirade en 1971
19:01avec son métier à tisser.
19:03Les moutons, eux, étaient déjà sur place.
19:06Et si l'architecture du village est construite autour de l'eau,
19:09les maisons sont aménagées autour du mouton.
19:12Souvent une voûte où il y a les bêtes.
19:16Et au-dessus, il y a une pièce d'habitation
19:19et tout en haut, un grenier où on met le foin.
19:22C'est grâce aux bêtes que les hospitaliers faisaient vivre le village.
19:25Après l'eradication du trop puissant ordre des Templiers par Philippe le Bel,
19:29ce sont eux qui prennent en charge la gestion de la cité
19:32et construisent ses remparts.
19:34Tous ces témoignages de notre temps sont précieusement entretenus
19:37par les habitants de la couvertoirade.
19:39Du château des Templiers aux vestiges les plus récents,
19:42comme ce moulin avant, qui aujourd'hui n'a besoin que d'un meunier
19:45pour moudre son blé.
19:47Chaque année, ce sont plus de 230 000 visiteurs
19:50qui découvrent des plus beaux villages de France
19:52sur une terre classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
20:01Direction la Savoie dans ce journal.
20:03C'est un grand moment pour les producteurs mais aussi pour les troupeaux.
20:06Avec le retour des beaux jours, les vaches quittent leur étable
20:09et montent en alpage.
20:11Une période dite des 100 jours
20:13durant laquelle les éleveurs peuvent se consacrer
20:15à l'entretien de leurs exploitations.
20:17Nous sommes allés dans les hauteurs du Beaufortin,
20:19en Savoie, Clos et Le Meur,
20:21pour notre partenaire 8 Monts Blancs sur place.
20:26Ce matin-là, le massif du Beaufortin s'est animé au son des cloches.
20:31Comme chaque année, le groupement pastoral de Plampichu
20:35déplace ses troupeaux sur les hauteurs de la vallée
20:38à l'occasion de la montée en alpage pour la saison estivale.
20:42Un moment toujours très attendu par les éleveurs,
20:45avec 10 exploitations réunies.
20:47La montée en alpage, chaque année,
20:49c'est des prises de décisions importantes
20:51pour l'emmontagné, le jour, la date.
20:53Tout le monde se met en accord pour pouvoir faire cette montée.
20:57C'est un moment qu'on attend tous,
20:59c'est un moment qui est convivial.
21:01C'est des pratiques ancestrales,
21:03d'un point de vue d'entretien du paysage,
21:05d'entretien du territoire.
21:07On défend un fromage haussé,
21:10donc ça fait partie de la culture locale.
21:13Au total, près de 450 vaches se suivent à la file indienne.
21:17Elles sont ensuite réparties selon différents secteurs.
21:21Elles se répartissent en fonction de l'altitude de la pousse de l'herbe
21:24et elles se répartissent aussi en fonction de leur date de vélage.
21:27On essaye de faire 3 troupeaux équitables
21:30en production et en stade de lactation
21:33pour avoir des troupeaux homogènes en production.
21:36Une fois installés sur leur parcelle,
21:38c'est désormais l'heure de se régaler
21:41avec une herbe bien fraîche.
21:44Et c'est en compagnie de leurs gardiens, les bergers,
21:47qu'elles pourront continuer à profiter de ce repas gourmand
21:50durant 5 mois.
21:52C'est cet après-midi, après une pause bien méritée au chalet de l'Alpage,
21:56que l'équipe commence la première traite estivale.
21:59Pour certains, c'est d'ailleurs une première
22:02et l'expérience s'avère plutôt formatrice.
22:05C'est un peu stressant parce que toutes les vaches sont différentes,
22:08tous les éleveurs font différemment
22:10et les vaches ne sont pas habituées comme ci, comme ça.
22:13Du coup, il faut s'adapter.
22:14Après 2h30 de traite sur les 3 troupeaux,
22:17il est enfin temps d'acheminer le lait en direction de la fromagerie.
22:21C'est ici qu'il sera transformé 2 fois par jour en beaufort d'été
22:26avec au total une fabrication de 1200 à 1300 fromages
22:31de caractère sur la saison estivale.
22:34Les ports de la ville de Ramonville, près de Toulouse.
22:38Cette petite commune abrite le 2e plus grand port de plaisance du canal du Midi.
22:42100 bateaux y sont arrivés et des habitants y vivent toute l'année.
22:46Parmi eux, Chris, qui réside sur sa péniche depuis 36 ans.
22:50Écoutez là au micro de notre partenaire sur place de la dépêche du Midi.
22:55J'ai toujours été très nomade dans ma tête, si vous voulez.
22:58Et là, quand je suis arrivée à Toulouse, que j'ai vu les péniches,
23:01je me suis dit non, mais c'est ce qu'il me faut.
23:03Je suis arrivée à Toulouse avec tous mes enfants et en camion.
23:06Et là, j'ai dit mais c'est ce qu'il me faut au lieu de déménager tout le temps.
23:09Et donc, j'ai acheté une coque, cette coque que vous voyez qui est magnifique.
23:13Je suis tombée amoureuse de la coque.
23:15J'ai bâti toutes les super structures pour pouvoir habiter dedans.
23:19Et depuis, j'ai beaucoup navigué avec.
23:23Voilà, et puis une pratique traditionnelle pour refermer ce journal, l'attraction animale.
23:28Elle revient au goût du jour dans nos campagnes,
23:30portée par une approche plus respectueuse de l'environnement.
23:33Des agriculteurs utilisent la force des animaux pour labourer les champs.
23:37Exemple, dans les Vosges, où les boeufs étaient à l'honneur,
23:40il y a quelques jours, fort comme un boeuf, on disait cela.
23:44Un sujet de Marie-Daniel Rogovitz et d'Anne Didier pour Vosges Télévisions.
23:49C'était comme un retour dans le passé.
23:51Une carte postale des pratiques agricoles d'autrefois.
23:54Et pourtant, l'attraction animale n'a pas disparu en France.
23:58Dans le village du Baltin, ce sont les bœufs qui étaient à l'honneur.
24:02Philippe Cullman, fermier alsacien, forme régulièrement de futurs bouviers.
24:07Ceux qui doivent prendre la relève.
24:09C'est sûr qu'on n'ira pas du jour au lendemain,
24:12et on ne va pas retourner vers tout le travail fait avec des animaux.
24:15Mais il y a quand même une agriculture à deux vitesses qui s'installe,
24:19et de plus en plus de personnes qui essayent de tendre vers l'autonomie alimentaire.
24:24Pauline, ostéopathe, elle souhaitait juste en apprendre un peu plus sur les animaux.
24:29Le guidage des bœufs ateliers exige une attention maximum,
24:33et de la confiance en soi pour ne pas se laisser dépasser par la force des bovins.
24:40Moi, j'ai plus l'habitude de travailler avec les chevaux,
24:43donc c'est quelque chose qui n'est pas évident,
24:46mais je pense que c'est simplement une question d'habitude.
24:48On voit qu'ils ont de la force et qu'ils poussent.
24:50Un petit peu, oui.
24:51En même temps, ils ont un outil qui leur demande d'avoir beaucoup de force dans la tête.
24:56C'est assez puissant, il faut quand même faire attention.
24:59Ils ont une force colossale.
25:01Si on fait une erreur, qu'on se trouve en débardage,
25:05si on n'évite pas et s'ils sont en pleine traction,
25:08si tu te trouves devant un arbre et qu'ils viennent avec le jou,
25:11tu n'as pas de stress, ça c'est sûr.
25:13Tu vas au ciel ou en enfer, tu n'as pas de stress.
25:16Des travaux des champs qui ont fait le bonheur du public pour certains acteurs d'un jour.
25:21C'est plus naturel parce que les tracteurs, ça consomme beaucoup d'essence.
25:27Tu saurais les arrêter ?
25:29Non, ça a beaucoup trop de force.
25:33Voilà, c'était le Grand JT des territoires de l'été.
25:35Merci de nous avoir suivis.
25:37On se retrouve très vite pour une nouvelle édition d'été.
25:40Au revoir à tous.