00:00Simon, bonjour. C'est l'instant Paul. Vous commencez par nous parler aujourd'hui de la cacophonie qui persiste au sein de la majorité aujourd'hui.
00:07En effet, donc en fait c'est comme si Emmanuel Macron avait fait renaître ce clivage droite-gauche au sein même de sa majorité
00:14puisqu'on voit par exemple que des ministres issus de la droite comme Bruno Le Maire ou encore le président d'horizon qui fait partie de la majorité,
00:21Edouard Philippe, qui eux estiment que c'est ni RN ni LFI. En revanche, quand on regarde par exemple la position de Gabriel Attal, lui il est beaucoup plus mesuré.
00:29Il estime que de toute façon le nouveau front populaire n'aura pas la majorité absolue et que l'objectif de tout ça c'est de faire barrage au RN.
00:37Et d'ailleurs on voit même une main tendue de Gabriel Attal vers la gauche. Gabriel Attal qui est issu des rangs socialistes, qui était chez les socialistes à l'origine,
00:46qui a suspendu sa réforme du chômage et c'est clairement une main tendue pour la gauche dans l'espoir de faire ce nouveau front républicain avec les modérés,
00:57ce qu'ils estiment être les modérés de gauche et de droite, pour avoir une majorité, espérer avoir une majorité relative à l'Assemblée nationale.
01:04Mais ce qu'on voit c'est qu'aujourd'hui Emmanuel Macron il est isolé, il a dissous sa majorité puisque chacun y va finalement de son avis, il n'y a plus de ligne directrice par exemple.
01:14Concrètement Dominique Faure, ministre déléguée aux collectivités locales, elle, elle s'est désistée, elle a fini par se désister puisqu'au début elle ne voulait pas.
01:23Puis Loïc Signor qui est porte-parole de Renaissance dans le Val-de-Marne, lui il se maintient, il est face à Louis Boyard pour les Insoumis qui est arrivé en tête,
01:32et le candidat RN, et lui il estime qu'en fait comme LFI effraie certains électeurs de gauche, ça c'est factuel, on le voit dans les sondages d'opinion,
01:42il se dit que finalement s'il se retire ce sera peut-être des voix pour le Rassemblement national, donc il préfère être la voix des modérés, de la raison, donc il se maintient.
01:51Donc voilà, on voit plusieurs cas de figure au sein du camp président.
01:55Et les derniers que vous venez de citer, typiquement des cas de figure qui posent problème dans cette dernière ligne droite.
01:59A gauche, les consignes sont claires, pas de candidat FASO. RN pour ce qui est d'hésitement, mais les tensions, malgré tout, se font sentir.
02:07Ah oui, des divisions au sein de ce nouveau Front Populaire, alors déjà on a vu que pour le débat, il va y avoir un débat entre Jordan Bardella, Gabriel Attal,
02:16et un membre du Parti Nouveau Front Populaire, donc là, Bardella, lui, il aimerait débattre avec Jean-Luc Mélenchon, Jean-Luc Mélenchon lui dit non,
02:25ce sera soit avec Manuel Bompard, soit avec Mathilde Panot, sauf que Marine Tendelier, la patronne des écologistes, elle estime que c'est son tour,
02:32puisqu'on a vu, il y a déjà eu un débat avec Manuel Bompard, un débat avec Olivier Faure du PS, aujourd'hui c'est en effet au tour des écologistes de le faire,
02:41le dit non, qu'il ne veut pas débattre avec Marine Tendelier, lui, il veut débattre avec Jean-Luc Mélenchon.
02:47Et puis les autres divisions qu'on peut voir, c'est, vous savez, les Insoumis qui ont été purgés par la direction des Insoumis,
02:55je pense à Alexis Corbière, Raquel Garrido, ou encore Daniel Simonnet, qui, sauf Raquel Garrido, sont arrivés en tête dans leur circonscription,
03:03là, les Insoumis, la direction ne veut pas retirer, face à eux, leurs candidats Insoumis.
03:08Donc là encore, ils ont appelé hier, lors d'une conférence de presse, à ce que la direction du parti retire les Insoumis placés par le mouvement,
03:17ce ne sera donc pas le cas, donc on voit qu'il y a, et puis il y a aussi cette figure de Jean-Luc Mélenchon qui est apparue,
03:23qui a pris la parole en premier dimanche soir, avec Rima Hassan derrière lui, drapé d'un keffier,
03:28donc là, on voit que Jean-Luc Mélenchon, il veut montrer que c'est toujours lui le chef, et puis il y a un peu de la provocation quand même.
03:35Alors qu'il n'était pas le premier visiblement à parler, puisque Marine Tandoli n'avait pas parlé en premier,
03:38mais les chaînes de télévision n'avaient pas pris son intervention, mais effectivement, c'est lui qui est ressorti en premier lieu,
03:45lors des interventions.
03:46En tout cas, du côté des Insoumis, c'est lui qui a pris le premier la parole, donc voilà, la gauche, alors ça va être, voilà,
03:51on appelle à voter contre le Rassemblement National, c'est presque devenu l'enjeu de ce second tour, à gauche,
03:56sauf que c'est sûr que les divisions dont on voit qu'elles apparaissent de plus en plus,
04:02avec Jean-Luc Mélenchon qui se réinvestit dans la campagne, ça va être, disons que le bloc, voilà, pour suivre, il va falloir que le bloc soit uni.
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