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Emmanuel Macron continue sa stratégie pour les élections législatives : n'écoute-t-il personne ?
Europe 1
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19/06/2024
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.
Retrouvez "Les débats d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-actu
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00:00
Et lors de son déplacement sur l'Île-de-Saint-Hier, Emmanuel Macron a justement dit quelques mots sur ce programme du Nouveau Front Populaire.
00:06
Regardez les programmes ! Le Rassemblement National et ses associés, c'est 100 milliards par an.
00:11
Si vous êtes contribuable, ça fera 5 à 6 000 euros d'impôts en plus.
00:14
Et puis de l'autre côté, à l'extrême gauche, c'est 4 fois pire.
00:17
Et puis il y a des choses complètement ubuesques, comme par exemple l'échange de sexe en mairie.
00:21
Voilà, l'échange de sexe en mairie, ça fait partie du programme Louis de Raguenel du Nouveau Front Populaire,
00:26
ubuesque parce que le Nouveau Front Populaire permet en effet de pouvoir venir à la mairie,
00:32
s'adresser à un officier de l'état civil et de pouvoir changer d'état civil.
00:36
Oui, alors il y a le fond et la forme quand même dans la phrase du Président de la République.
00:40
Le fond, vous en parlez, et la forme, pourquoi Emmanuel Macron dit ça à l'Île-de-Saint ?
00:45
Il dit ça parce qu'il est un peu au fond du seau dans les sondages, au fond du seau sur sa stratégie.
00:51
Et donc ce qu'il essaye de faire, c'est d'expliquer à des électeurs de droite que lui, en dénonçant ça, peut encore attirer leur suffrage.
00:59
Et donc c'est une volonté, à travers cette argumentation, de leur montrer que sur l'immigration, lui, il dénonce l'immigration à tout va,
01:06
et que sur les questions de genre, de changement de sexe, Emmanuel Macron n'est pas non plus si progressiste que ça,
01:13
qu'il veut quand même qu'on reste dans un fort cadre.
01:15
Parce qu'il nous a habitués, plutôt, au cours des années, à être libérat sur l'économie, mais sur les questions sociétales.
01:23
D'abord, il y a eu beaucoup de talons d'art, puis ensuite...
01:25
On a retrouvé une interview dans Têtu, dans laquelle Emmanuel Macron disait à peu près le contraire de ce qu'il a dit hier.
01:31
Moi, je pense que ça relève plus de la tactique que du fond.
01:35
Et donc, tactique du désespoir, Catherine Né ?
01:40
Ça a dû lui passer par la tête, comme ça, parce qu'il devait s'expliquer devant une habitante,
01:44
que lui demandait pourquoi il avait pris cette décision, qu'elle jugeait suspecte,
01:47
et il a dit que c'était sûrement la solution la plus lourde, la plus grave,
01:51
mais que c'était la solution la plus responsable, parce qu'il avait confiance dans l'intelligence du peuple,
01:56
et qu'ils allaient pouvoir, grâce à lui, choisir leur avenir.
02:01
Dans le fond, vous voyez ce qui est extraordinaire ?
02:04
Bon, c'est un risque formidable, mais il lance une pièce en l'air,
02:08
donc on pense qu'elle retombe d'un côté ou de l'autre,
02:11
Rassemblement national ou Frontbois...
02:14
Non, lui pense qu'elle va rouler sur la tranche, et que la tranche sera plus épaisse qu'il y a deux ans et demi.
02:21
Donc ça, c'est un pari qui est quand même assez risqué,
02:24
et en tous les cas, une stratégie qui n'est pas très compréhensible pour ses électeurs.
02:29
En tout cas, on a l'impression que le chef de l'État est dans un couloir de nage,
02:33
on a beaucoup dit, depuis le début de la semaine,
02:35
parce qu'on a eu des écones, et beaucoup du service politique d'Europe 1,
02:38
comme quoi son entourage est très remonté contre lui,
02:42
après cette dissolution, et lui persiste,
02:45
et quand il est sur l'Île-de-Sein avec cette habitante qui lui dit
02:49
« Monsieur le Président, j'ai beaucoup de respect pour vous,
02:51
mais enfin, cette dissolution, est-ce que c'était la seule solution ? »
02:54
Il persiste et signe, et on a l'impression que rien ne peut lui arriver,
02:57
qu'il est dans son couloir et qu'il n'en bougera pas,
02:59
qu'il est complètement immuable malgré toutes les critiques qui arrivent.
03:02
Après, je trouve qu'au lendemain d'une décision aussi grave,
03:06
c'est quand même compliqué pour le Président de la République de dire
03:09
« Je me suis trompé, on annule tout. »
03:12
« Ce n'est pas le genre de la maison. »
03:13
« Ce n'est pas ce que les Français attendent de lui. »
03:16
Je pense qu'on aura la réponse dans des livres politiques,
03:20
peut-être écrira-t-il un livre lui-même sur son passage à l'Élysée.
03:23
La question c'est « Est-ce que c'est sauvable ? »
03:24
Est-ce qu'on peut mener une campagne avec cette tâche d'huile qui est là,
03:30
sur laquelle il faut continuer à marcher ?
03:32
Est-ce que c'est sauvable ? Les électeurs le diront.
03:36
Moi, je pense que c'est très compliqué pour Emmanuel Macron.
03:38
Il est en train d'emporter dans le tourbillon de la défaite,
03:41
c'est l'impression que j'ai,
03:42
les Républicains qui ne sont officiellement ni macronistes ni RN.
03:48
En réalité, la moitié des candidats LR qui ont été investis,
03:52
donc les LR anti-Cioti, je suis obligé de préciser parce que
03:55
sinon c'est un petit peu compliqué,
03:57
la moitié d'entre eux quand même n'affrontera pas de candidats de la majorité sortante.
04:02
Donc on voit qu'il y a une opération sauf qui peut,
04:04
qui ne dit pas son nom, qui est en train d'être mise en place,
04:06
mais je crois que ce sera fatal pour tout le monde
04:08
et que tout le monde s'entraînera dans cette chute.
04:12
Et on observe aussi, je termine simplement par là,
04:14
qu'Emmanuel Macron essaie de mettre en place une stratégie,
04:16
la dernière qui puisse tenir le coup selon lui,
04:19
qui est de dire « Ok, vous m'avez peut-être pas aimé,
04:21
j'ai peut-être pas fait ce que vous vouliez,
04:22
mais vous voyez ce que fait le RN, vous voyez ce qu'il propose.
04:26
Le nouveau front populaire,
04:27
eh bien ok, peut-être que vous me détestez,
04:29
mais faites-moi une dernière fois confiance,
04:31
en fait si vous me sauvez, vous sauvez la France. »
04:33
C'est ce qu'il essaie de faire croire auprès de l'électorat raisonnable.
04:36
D'abord moi ce qu'il veut, quand même,
04:38
l'article 12 de la Constitution impose quand même des exigences faibles,
04:42
mais tout de même des exigences qui est une consultation préalable
04:45
du Premier ministre, des présidents de l'Assemblée et du Sénat,
04:49
et d'après, or d'après ce que l'on sait,
04:52
c'est qu'ils n'ont pas été, ils ont été informés,
04:55
mais cinq minutes avant, sa décision a été prise.
04:57
Vous parlez de la dissolution ?
04:58
Oui, oui, oui, de la dissolution, pardon.
05:00
Donc moi je trouve que déjà,
05:01
il a d'une certaine manière un peu,
05:03
pas violé la Constitution,
05:04
mais il en a eu une lecture hâtive et en tous les cas très personnelle.
05:10
Et là, bon, c'est vrai que la France va mal,
05:13
je veux dire l'endettement et puis quand même les services qui ne marchent pas,
05:17
mais là, puisque tout le monde disait que ça allait mal,
05:20
eh bien dans le fond il fait une dissolution et il leur dit
05:21
« Regardez, si vous prenez l'un ou l'autre, ça sera encore pire. »
05:24
Alors c'est évidemment, c'est un choix, vous voyez,
05:29
alors on voit bien que si c'est le Front National ou le Rassemblement National
05:33
ou bien le Front Populaire,
05:36
le Front Populaire c'est vraiment le paradis social dans un cimetière économique
05:42
parce que les dépenses c'est 236 milliards alors qu'on est déjà endetté
05:46
et le Front National, le Rassemblement National, pardon,
05:49
on voit bien que Jordan Bardella marche sur des œufs et il est prudent.
05:54
Justement, dans la série, le Président n'écoute personne
05:58
et les personnalités du nouveau Front Populaire, évidemment,
06:02
profitent de ce train-là pour monter dedans et pour aller à bras courcis là-dessus.
06:10
Écoutez ce que dit Olivier Faure ce matin.
06:12
On attendait Jupiter, on a eu Néron.
06:14
Voilà, donc c'est assez incompréhensible ce qu'il fait.
06:18
Et quand je le vois hier, y compris accumuler les fake news,
06:22
être dans la transphobie,
06:24
je me dis que ce Président est en train d'épouser,
06:27
en fait, y compris tous les propos les plus populistes qu'il a dénoncés pendant si longtemps.
06:32
Comment est-il possible que cet homme qui a été élu et réélu
06:35
pour faire face à l'extrême droite
06:37
enchaîne en réalité les reprises du discours de l'extrême droite ?
06:42
Je me dis que, décidément, cet homme-là n'a aucune colonne vertébrale,
06:46
qu'il n'a aucun...
06:47
Enfin, rien ne le guide sinon ses intérêts propres
06:50
et c'est ce qui est dramatique et c'est ce que ce pays lui reproche aujourd'hui.
06:52
Et on va voir ce qu'en pensent Catherine Ney et Louis de Raguenel,
06:56
mais ce sera juste après une première pause dans Europe 1 Soir.
07:00
Je vous signale bien sûr que vous retrouvez Laurence Ferrari
07:02
pour l'interview du matin dans Europe 1 Matin.
07:05
Grande interview Europe 1, c'est news à 8h10.
07:08
Demain, l'invité sera le ministre de l'économie, Bruno Le Maire.
07:11
Vous restez avec nous dans Europe 1 Soir.
07:13
On revient avec Catherine Ney et Louis de Raguenel.
07:16
On parlera justement de ces critiques d'Olivier Faure sur Europe 1.
07:24
Toujours en compagnie de Louis de Raguenel,
07:26
le chef du service politique d'Europe 1 et l'éditorialiste d'Europe 1,
07:29
Catherine Ney, on vient d'entendre Olivier Faure qui tapait sur Emmanuel Macron.
07:35
C'est de bonnes guerres, nous sommes en campagne législative,
07:38
mais qui disait qu'Emmanuel Macron avait des idées similaires au Rassemblement National.
07:44
On ne peut pas dire tout et n'importe quoi.
07:46
Il disait surtout que c'est un manque de colonne vertébrale.
07:48
Lui est quand même expert en la matière de colonne vertébrale.
07:52
Quoi d'autre ?
07:54
Le problème, c'est que le président Macron aura un peu dit tout et son contraire.
08:02
Et qu'a trop parlé quelquefois.
08:05
Mais ça c'est ce que vous dites depuis 2017.
08:07
Il parle trop.
08:09
Il parle trop.
08:10
Il avait promis, enfin on lui demande de ne plus parler, mais tous les jours...
08:15
Parce qu'il se promène.
08:17
Il ne peut pas s'en empêcher.
08:19
En tous les cas, il avait annoncé, je reviens toujours à ses voeux,
08:23
où il annonçait 2024 une année des fiertés françaises.
08:27
Il y avait des événements attendus, préparés, auxquels on s'attendait,
08:37
où on pouvait s'enorgueillir d'être français, le D-Day,
08:40
tout ce qui s'est passé en Normandie qui était très bien fait.
08:43
Je veux dire les Jeux Olympiques, on espère aussi,
08:46
puis au milieu, tiens, alors ça ce n'était pas prévu.
08:49
Oui, de Ragnel.
08:51
Par rapport à ce qu'a dit Olivier Faure,
08:53
c'est pour le coup fort de café,
08:55
parce que quand on voit ces différentes prises de position récentes,
08:58
normalement quand on se permet de donner des leçons de morale,
09:02
il faut quand même être assez propre soi-même.
09:04
Olivier Faure qui s'est quand même compromis avec Jean-Luc Mélenchon,
09:07
Olivier Faure c'est le premier secrétaire du Parti Socialiste,
09:11
et donc il n'a aucun état d'âme, aucun problème à soutenir des candidats à la France Insoumise,
09:16
qui ont été attrapés pour des tweets antisémites, des déclarations antisémites,
09:20
ça ne le gêne absolument pas.
09:22
Donc je trouve que c'est assez gonflé de reprocher ça à Emmanuel Macron,
09:25
d'autant plus que je pense que personne n'y croit.
09:28
Tout le monde sait qu'Emmanuel Macron n'est pas d'extrême droite,
09:30
je ne dis pas ça pour le défendre ou pour la calmer,
09:32
mais factuellement, Emmanuel Macron n'a jamais conduit de politique d'extrême droite,
09:35
il ne s'est jamais impliqué dans un quelconque rapprochement avec l'extrême droite.
09:41
Une politique d'Emmanuel Macron, jusqu'au boutiste,
09:45
avec tous les moyens constitutionnels dans leur habitude,
09:48
dont l'article 16, Louis de Ragnel, c'est votre service qui nous révélait ça ce matin sur Europe 1,
09:55
d'où ça vient, et comment est-ce que cela pourrait être mis en oeuvre ?
10:00
Absolument, c'est une information d'Alexandre Chauveau, qui est journaliste au service politique,
10:05
et qui s'est fait confirmer par plusieurs personnes qui ont échangé avec le Président de la République ces derniers temps,
10:10
et Emmanuel Macron qui a dit à ces personnes qu'il y a aussi cette possibilité d'utiliser l'article 16.
10:16
Alors, qu'est-ce que l'article 16 de la Constitution ?
10:18
En fait, c'est une possibilité offerte par la Constitution de donner les pleins pouvoirs au Président de la République,
10:24
il faut quand même des circonstances très très précises,
10:28
tout ça ne se fait pas comme ça n'importe comment,
10:30
il y a deux conditions cumulatives, la première c'est la menace insurrectionnelle,
10:36
et la deuxième c'est l'interruption, la continuité du service public.
10:40
Donc il faut réunir ces deux conditions pour pouvoir...
10:43
Pour ça on imagine ça...
10:44
Mais il y en a même autre chose, il y a la menace grave d'indépendance de la nation,
10:49
que l'intégrité du territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux soient menacés,
10:54
donc il y a quand même toute une liste de choses dans laquelle il peut venir puiser si jamais,
10:59
et si même il y a des manifestations contre lui qui demandent sa démission,
11:02
il peut déclencher l'article 16 parce que c'est la République qui est à travers lui qui est menacée.
11:07
Donc il peut trouver, mais pour un mois,
11:11
parce qu'après il doit demander la vie des jours, une durée limitée mais renouvelable.
11:17
Absolument, il doit justifier à nouveau auprès du Conseil constitutionnel
11:21
le fait que tous ces critères sont encore valables,
11:24
et donc que ça justifie de maintenir ces pouvoirs exceptionnels,
11:30
ça a déjà été déclenché une seule fois en 1961 par le Général de Gaulle.
11:34
Oui, et donc c'est pour ça que je me dis, pourquoi est-ce que tout d'un coup,
11:38
évidemment c'est la politique, on connaît tous les trois cela très bien,
11:42
donc pourquoi est-ce que ça fuite en ce moment, maintenant ?
11:45
Est-ce qu'il y a sans doute une volonté du Château pour qu'on nous mette ça un peu dans les pattes ?
11:51
Officiellement l'Élysée dément, d'ailleurs je les ai eues assez tôt ce matin,
11:55
donc ils démentent, de toute façon ils ne peuvent pas confirmer,
11:58
c'est quelque chose qui est impossible à confirmer de manière officielle,
12:02
mais je sais qu'Emmanuel Macron et un certain nombre de ministres autour de lui
12:08
essayent de répandre l'idée selon laquelle à partir du soir du premier tour des législatives,
12:14
ça va être l'insurrection totale, le chaos dans la rue.
12:17
Donc l'objectif derrière tout ça, c'est d'essayer de dissuader un certain nombre d'électeurs,
12:22
je pense, de voter soit pour les candidats du Rassemblement national,
12:27
soit pour ceux du Nouveau Front populaire,
12:29
et l'argument c'est un peu celui qu'on évoquait tout à l'heure,
12:32
il essaie de dire à des électeurs, peut-être que vous détestez ma politique,
12:37
mais avec moi au moins il n'y aura pas d'insurrection,
12:41
et globalement je vais tenir le pays, alors qu'avec les deux autres,
12:45
ça va être la catastrophe. C'est un peu ça le message qu'Emmanuel Macron
12:47
cherche à faire passer dans les oreilles des électeurs,
12:50
mais je ne suis absolument pas certain que ça fonctionne encore puisque
12:53
c'est une ficelle qui a quand même été déjà beaucoup utilisée par le passé,
12:57
après les Gilets jaunes, au moment de la Nouvelle Calédonie,
13:00
au moment de la guerre en Ukraine, souvenez-vous, même récemment,
13:04
avec la question du possible envoi de troupes pour combattre en Ukraine.
13:07
Donc tout ça, la dramatisation de tout ce qui se passe
13:10
pour justifier le maintien au pouvoir d'Emmanuel Macron,
13:12
je pense que les Français en ont un petit peu marre.
13:14
Catherine Né ?
13:15
Non mais il a dit à l'Île-de-Sein devant cette dame qui se posait des questions,
13:19
j'ai confiance dans l'intelligence du peuple,
13:21
et on ne peut pas avoir de choisir son avenir,
13:24
alors on va bien voir ce qu'il choisit,
13:25
et ça peut être des choses très disparates qui ne font pas une majorité,
13:28
ça peut être encore plus compliqué et plus éparpillé que la chambre précédente,
13:33
c'est un risque.
13:36
Et donc, sur qui ?
13:39
Il y a ça au niveau politique, et puis il y a le fait, comme Louis vient de le dire,
13:43
on agite la possibilité des émeutes,
13:46
et des émeutes qui sont encore dans l'inconscient collectif,
13:50
puisque souvenez-vous, quand même, en fin juin et juillet dernier,
13:53
c'était plus que des émeutes,
13:55
c'était vraiment un climat extrêmement insurrectionnel.
13:59
Oui, mais on sait très bien que Jean-Luc Mélenchon,
14:04
lui, il pense que le pouvoir se prend par la rue,
14:06
et par le chaos, et par la violence.
14:09
Donc on peut compter sur lui pour faire sortir des grandes manifs,
14:13
si jamais le Rassemblement National,
14:15
même sans avoir la majorité absolue,
14:18
a un score de députés très confortable,
14:22
là, ils vont lancer le...
14:23
Ah oui, ça va être...
14:24
Non, on peut s'attendre à des violences,
14:26
et vous voyez des violences avant les Jeux Olympiques.
14:28
Déjà, en ce moment, les forces de l'ordre,
14:30
qui sont quand même très sollicitées,
14:32
qui sont déjà fatiguées,
14:34
qui ont des peines pour une partie...
14:35
Pour une partie qui sont parties à Nouméa, aussi.
14:36
Oui, où les choses sont loin d'être réglées.
14:41
Voilà, où il y a eu des compagnies de gendarmes
14:44
qui étaient bloquées et sequestrées,
14:46
donc on n'en parle pas, mais c'est la réalité.
14:49
Donc c'est une situation très difficile partout.
14:52
Donc on s'aperçoit, justement,
14:55
que ce choix présidentiel est quand même très...
15:01
En tout cas, ces homologues européens qu'il a vus au G7,
15:05
et il y a une photo extraordinaire dans le Figaro aujourd'hui,
15:07
on le voit avec Scholz, le Canadien, Mélanie,
15:11
tout le monde a l'air de rire,
15:13
et lui, il a l'air très content.
15:16
Et les autres, on ne sait pas s'ils rient parce qu'ils le félicitent
15:19
ou ils se moquent de lui.
15:20
C'est une photo qui est très gênante, moi, je trouve.
15:23
C'est le festival des photos,
15:24
parce qu'il y avait également celle juste après l'annonce de la dissolution,
15:28
qui, à dessein, je pense, a été tirée en noir et blanc.
15:31
On a vu effectivement le visage des uns et des autres.
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