Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00 9h, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04 À la une ce matin, Mayotte, département français au bord du chaos,
00:08 submergé par l'immigration massive, territoire où plus de 60% de sa population est d'origine étrangère.
00:14 Mayotte, département français où les Mahorais vivent une forme de confinement sécuritaire,
00:18 contraints de rentrer chez eux avant la tombée de la nuit.
00:21 Car Mayotte, département français éminé par la délinquance et la criminalité de mineurs non accompagnés,
00:26 souvent majeurs, souvent bien organisés.
00:29 Département français situé à 8000 km de Paris, alors Mayotte n'intéresse pas ou peu.
00:34 Pourtant, Mariotte est un miroir grossissant de ce qui se passe en métropole.
00:39 À Mayotte, la population se rebelle, un climat insurrectionnel.
00:43 Le ministre de l'Intérieur est d'ailleurs sur place, le GIGN en renfort.
00:47 Gérald Darmanin entend rétablir la paix publique, annonce une révision de la Constitution,
00:52 veut inscrire la fin du droit du sol à Mayotte, un durcissement du regroupement familial,
00:57 la fin des visas territorialisés.
00:59 Faut-il comprendre que le dénominateur commun à la crise mahoraise porte un nom, l'immigration ?
01:04 On en parle dans un instant, je vous présente les invités juste après.
01:08 Le Point sur l'information avec Isabelle Pibelot. Bonjour Isabelle.
01:11 Bonjour Elliot, bonjour à tous.
01:13 À Gaza, l'armée israélienne a découvert un tunnel du Ramas sous le quartier général de Luneroi.
01:18 L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens est accusée par Israël d'être totalement infiltrée par les terroristes du Ramas.
01:25 Le chef de Luneroi se défend, le bâtiment a été évacué le 12 octobre et n'a pas été utilisé depuis.
01:31 Selon lui, ces accusations méritent une enquête indépendante.
01:35 Les opposants au projet d'autoroute A69, mobilisés pour une seconde journée à Saïs dans le Tarn,
01:40 malgré l'interdiction de manifester, le rassemblement baptisé la Cabanade s'est tenu hier.
01:46 L'événement se voulait festif mais a été assombri par des affrontements entre zadistes et forces de l'ordre.
01:51 Deux personnes ont été interpellées.
01:53 Et puis une toile de Claude Monet aspergée de soupe par des militantes écologistes.
01:58 Les faits se sont passés au musée des Beaux-Arts de Lyon hier.
02:01 Une action du mouvement Riposte Alimentaire, semblable à celle de fin janvier au Louvre contre la Joconde.
02:07 Le musée a déposé plainte, les deux activistes ont été interpellés.
02:11 Le maire écologiste de Lyon regrette l'action mais reconnaît une angoisse légitime face à l'urgence climatique.
02:18 - Georges Fenech, Eric Revelle, Elisabeth Lévy, Raphaël Stainville, bonjour à tous les quatre.
02:23 - Bonjour à Mayotte.
02:24 - L'opération de la dernière chance à la une du journal du dimanche.
02:28 Vous parlez de Mayotte bien sûr. Gérald Darmanin qui est arrivé il y a quelques instants à Mayotte.
02:34 D'ailleurs il a pris la parole sur le tarmac de l'aéroport.
02:38 Il y a quand même une image assez saisissante puisque vous voyez, regardez cette image.
02:42 Mais excusez-moi, vous avez le GIGN, le ministre de l'Intérieur qui salue donc des individus cagoulés.
02:48 C'est pas n'importe quoi le GIGN. Le GIGN intervient par exemple...
02:52 - Pour les prises d'otages.
02:54 - Les prises d'otages, le terrorisme, le grand banditisme.
02:58 La question qu'on peut se poser aussi c'est comment peut-on laisser un territoire français dans une situation aussi dramatique que Mayotte.
03:07 Il a pris la parole, on va l'entendre tout de suite.
03:09 Il est revenu sur la question du droit du sol.
03:12 Il veut réviser la constitution avec l'inscription de la fin du droit du sol concernant Mayotte.
03:17 Il va faire de Mayotte un département d'exception, c'est une exception française.
03:21 Mais comprenez qu'en fait on ne peut pas faire grand chose...
03:25 - Je me demande comment on peut modifier la constitution qui dit que tous les citoyens naissent libres et égaux.
03:31 À partir du moment où dans un département on n'a pas les mêmes droits, nationalités, comment on va pouvoir modifier la constitution ?
03:37 - Peut-être qu'il faut être réaliste, ça ne peut pas être un département français dans les conditions géographiques où il se trouve.
03:45 - Ce n'est pas la question de la géographie, c'est la situation des flux migratoires légaux et illégaux.
03:54 Et d'ailleurs le ministre de l'Intérieur prévoit un plan concernant l'immigration légale.
04:01 Mais vous comprenez qu'il ne peut rien faire sur l'immigration illégale.
04:04 Parce qu'en fait le vrai discours ce serait de dire à Mayotte, au vu de la situation d'aujourd'hui, c'est immigration zéro.
04:10 Sauf que si vous vous dites immigration zéro, c'est à Bruxelles que ça se passe.
04:14 Ce n'est pas à Paris, ce n'est pas à Placebovo.
04:16 Donc on l'écoute, c'est quand même un nouveau pas sur l'inscription de la fin du droit du sol et on en parle juste après.
04:22 - La seule manière c'est de l'étendre à tous les départements.
04:27 - Je vais faire venir le GIGN.
04:29 - Monsieur Darmanin.
04:31 - Le président de la République m'a chargé de dire aux Mahorais que nous allons prendre une décision radicale
04:36 qui est l'inscription de la fin du droit du sol à Mayotte.
04:40 Dans une révision constitutionnelle que choisira le président de la République.
04:43 C'est à dire qu'il ne sera plus possible de devenir français si on n'est pas soi-même enfant de parents français.
04:51 Et nous couperons ainsi littéralement l'attractivité qu'il peut y avoir dans l'archipel mahorais.
04:58 Il ne sera donc plus possible de pouvoir venir à Mayotte de façon irrégulière ou régulière,
05:04 de mettre un enfant au monde ici et d'espérer devenir français de cette façon.
05:11 Donc d'abord c'est une mesure extrêmement forte, nette, radicale,
05:16 qui évidemment sera circonscrite à l'archipel de Mayotte.
05:20 Il ne s'agit pas de le faire pour d'autres territoires de la République.
05:23 Et ce sera l'objet de la révision constitutionnelle que précisera le président de la République.
05:27 Comment décoder cette déclaration ?
05:29 Raphaël Stainville, et je le dis dans le journal du dimanche, il y a un grand reportage sur la question mahoraise.
05:37 Nous ne connaissions pas les annonces de Gérald Darmanin.
05:40 C'est sûr qu'il arrive avec des mesures fortes.
05:42 Est-ce qu'elles sont applicables ?
05:44 On va en discuter et on voit déjà toutes les difficultés qui risquent de s'opposer à la mise en œuvre de ces grandes mesures.
05:53 Le droit du sol, très bien, mais Gérald Darmanin va vous dire qu'il y a déjà des lois d'exception pour Mayotte
06:00 sur justement le droit du sol et la nationalité.
06:04 Déjà il était prévu qu'il n'était possible de pouvoir acquérir la nationalité française pour ceux qui naissent à Mayotte
06:15 que dès lors que les parents étaient au moins présents sur le territoire depuis trois mois.
06:19 Donc il y a déjà des petites lois.
06:23 C'était déjà une micro avancée.
06:26 Et on voit bien que le problème c'est que si ce n'est pas appliqué à l'ensemble du territoire,
06:29 le risque est immense qu'il soit retoqué devant le Conseil constitutionnel.
06:32 Bien sûr. Moi je me souviens du débat sur la déchéance de nationalité.
06:36 On n'y était pas arrivés, la réforme de la Constitution.
06:38 À partir du moment où vous instituez une rupture d'égalité entre citoyens,
06:44 c'est contraire aux fondamentaux.
06:47 C'est l'article 1, je crois, les citoyens naissent libres et égaux.
06:50 Vous imaginez la montée qu'il y aura du côté du groupe macroniste, de la gauche toute entière.
06:57 Pour faire une réforme constitutionnelle, il faut avoir les 3/5e. Je le rappelle.
07:00 Non mais Jean, il y a déjà des droits dérogatoires.
07:03 Non, mais pas à partir de là.
07:05 Juste un mot, est-ce que la départementalisation, je reviens là-dessus, pardon,
07:10 la départementalisation impose effectivement pratiquement une stricte égalité.
07:15 Vous voyez bien que dans les territoires d'Outre-mer,
07:17 dans certains territoires, il y a des droits beaucoup plus dérogatoires en réalité.
07:21 Je ne parle pas juste du droit du sol, là, je vous dis en général.
07:24 Donc déjà, l'idée qu'on peut transplanter dans un environnement qui est celui de Mayotte,
07:30 avec des gens tout autour qui ne rêvent que d'une chose,
07:32 de venir effectivement avoir des enfants à Mayotte pour qu'ils soient français.
07:36 Je pense que c'est une bonne mesure qui vient d'être annoncée,
07:39 mais je doute de sa réalisation. Voilà, c'est tout ce que je dis.
07:44 On nous vend du rêve.
07:45 Donc c'est quoi une mesure de communication, une bonne mesure de communication ?
07:49 J'ai bien peur que ce soit un effet d'annonce.
07:51 Je ne me rends même pas en cause de la volonté et de la bonne foi de Gérald Darmanin,
07:55 mais je me dis comment trouver une majorité 3/5e,
07:59 toucher à un fondamental qui est quand même l'égalité des citoyens devant la loi.
08:05 Et là, vous dites que c'est une...
08:08 Certains pourraient vous répondre, vous repensez le droit du sol à l'échelle nationale,
08:14 sur l'ensemble du territoire.
08:15 Et là, je peux vous assurer qu'il y a une majorité de français qui seraient d'accord.
08:18 Et que peut-être c'est la porte ouverte.
08:20 Vous pouvez même faire mieux.
08:21 Ça s'appelle le référendum.
08:23 Mais là aussi, ça peut être compliqué.
08:25 Référendum sur la question du droit de l'électorat.
08:27 Et France Inter deviendra Radio Londres tous les matins.
08:30 Ça vous laisse sans voix ce matin, vous êtes en pleine réflexion.
08:32 Non, non, j'écoutais les avis des uns et des autres.
08:35 D'abord, il faut rappeler dans quel état est Mayotte aujourd'hui.
08:37 Je ne sais pas si vous avez vu les images.
08:38 Même les camions citernes d'essence, les camions alimentaires sont escortés par la gendarmerie.
08:42 Il y a des groupes factieux qui attaquent avec des armes.
08:45 Enfin, la population n'en peut plus.
08:46 On va les entendre dans un instant.
08:48 Mais juste parce qu'on en discutait avec Georges Fenech tout à l'heure.
08:50 Prenez un exemple précis.
08:52 Une femme arrive des Comores, immigrée illégale, enceinte de 8 mois et demi.
08:59 Elle va à la capitale de Mayotte, Mabouzou.
09:02 Première clinique de France.
09:04 Première maternité.
09:06 Elle accouche.
09:08 Vous ne pouvez pas lui refuser le droit d'accoucher, elle est sur le sol.
09:10 L'enfant, vous allez l'expulser s'il n'a qu'un jour ?
09:13 Comment vous allez faire ?
09:14 Comment vous faites ?
09:15 Je ne sais pas Gérald Darmanin.
09:16 Ce que je comprends après les annonces de Gérald Darmanin, c'est que vous vous attaquez.
09:21 La communication, le diable est dans les détails.
09:23 Il essaie d'éteindre un incendie avec un gobelet d'eau.
09:26 La vraie communication c'est de dire "immigration zéro" à Mayotte.
09:30 Mais vous ne pouvez pas dire ça, évidemment.
09:32 Parce que vous ne pouvez pas le faire.
09:34 Il y a Madame von der Leyen qui va vous expliquer.
09:36 Mais attendez, il y a une réforme.
09:38 Ce n'est pas seulement Madame von der Leyen.
09:40 Vous avez raison, Elliot, mais il y a aussi le fait que c'est compliqué.
09:44 Si vous voulez déjà garder les frontières de la France, on est très...
09:47 Mais alors imaginez garder les frontières de Mayotte.
09:50 Les mecs, ils arrivent en bas.
09:52 On parle d'un rideau de fer maritime.
09:54 Que de temps perdu.
09:56 Oui, je ne sais pas à quoi ça va ressembler.
09:58 Que de temps perdu pour aujourd'hui expliquer aux Français
10:03 que vous faites à Mayotte, mais pas qu'à Mayotte, évidemment,
10:06 un lien entre une partie de l'immigration,
10:09 lorsque vous avez une immigration incontrôlée et illégale,
10:12 et la délinquance et la criminalité.
10:14 Que de temps perdu.
10:16 La crainte c'est que ça peut être un laboratoire.
10:18 Mais que de temps perdu.
10:20 Tout le monde le sait.
10:22 On peut dire ça, on pouvait dire ça ces dernières années ?
10:25 Il me semble que même le ministre de l'Intérieur a osé le dire.
10:30 On a mis un peu de temps.
10:32 Ça fait brailler, ça fait hurler, si vous voulez, les médias de gauche,
10:37 ça fait hurler le service public, mais on peut le dire.
10:39 Et d'ailleurs, nous le disent.
10:41 Le premier qui l'avait dit, c'était Nicolas Sarkozy.
10:43 Priorité au témoignage.
10:45 Je le disais, les Mahorais vivent un enfer sur place.
10:50 Un enfer.
10:52 La députée, madame Yusufa, vendredi parlait de climat insurrectionnel.
10:57 C'est une échelle supérieure pour les Mahorais.
11:02 Il y en a qui vous expliquent qu'à partir de 17h30, ils sont chez eux.
11:06 C'est un confinement sécuritaire.
11:07 Ils sont chez eux parce que vous risquez de vous faire agresser, de vous faire voler.
11:11 Vous avez des mineurs non accompagnés avec des machettes
11:13 qui vous attaquent sur les routes.
11:16 Écoutez par exemple Liliane qui nous raconte justement cet enfer du quotidien.
11:21 Aujourd'hui, les actes qui se passent à Mayotte, c'est des actes criminels.
11:26 C'est des actes qui sont, je peux le qualifier comme des actes de barbarie.
11:31 On attaque des enfants en plein milieu de l'école avec des armes blanches,
11:36 des barres de fer, des machettes et autres armes blanches.
11:42 On coupe des enfants, des enfants ont été tués.
11:46 On a eu un enfant tué dans le lycée de mes enfants.
11:49 Les enfants sont traumatisés.
11:51 Donc aujourd'hui, on ne peut plus parler de délinquance.
11:53 Des associations humanitaires qui à chaque fois nous traitent de xénophobes.
11:58 Ils disent que oui, voilà, on attaque des gens pauvres.
12:02 On attaque des gens qui sont pauvres, qui vivent la pauvreté.
12:05 Mais est-ce qu'au nom de la pauvreté, on peut excuser des actes tels que celle-ci ?
12:09 Au nom de la pauvreté, est-ce que Mayotte est le seul pays pauvre ?
12:12 Je ne sais pas, il y a des pays au tiers monde qui sont plus pauvres que nous
12:16 et ils n'agissent pas comme ça.
12:19 Donc au nom de la pauvreté, ces associations se permettent de nous traiter de xénophobes
12:24 et ils ont tout mis en œuvre pour empêcher le plan Ombucho.
12:27 Donc aujourd'hui, nous, le ministre Parif, la seule chose qu'on attend de lui,
12:31 c'est qu'il nous protège parce que c'est de leur responsabilité.
12:35 - Je vous invite à lire l'interview dans le journal du dimanche d'un des députés de Mayotte
12:41 qui vous explique aujourd'hui que les associations jouent un rôle majeur
12:46 dans l'augmentation de l'immigration illégale à Mayotte,
12:51 que ces associations, comme l'explique Liliane, mettent la pression sur les autorités.
12:55 Alors ça serait peut-être intéressant de les avoir devant une commission parlementaire,
12:59 que ces associations, elles rendent un peu des comptes.
13:01 - C'est le cas à la métropole. - Comment ?
13:02 - C'est le cas chez nous aussi.
13:03 - Mais bien sûr, mais il faudrait faire la réaction,
13:05 que les députés les mettent face à leurs actions,
13:10 puissent répondre de leurs actions à ces associations,
13:13 qui sont financées par vos impôts.
13:14 - J'apprécie votre optimisme sur l'idée que ces gens, un jour,
13:18 ouvriront les yeux et diront "mais voyons, nous avons contribué à ce chaos".
13:22 - Ils ne pourront pas ouvrir les yeux parce qu'en réalité,
13:25 ils sont nourris avec des subventions qui les font vivre.
13:27 Mais quand vous écoutez le cri de détresse de cette femme
13:29 qui explique que dans le lycée de son fils,
13:31 des gamins ont été attaqués à l'arme blanche.
13:35 Mais ces associations de salons, je vais vous dire,
13:38 - De salons ? - De salons !
13:40 De salons, par rapport à ceux qui ne sont pas sur le terrain.
13:43 Mais franchement, il y en a ras le bol.
13:45 Je vous le dis comme je le pense.
13:46 Traitez cette femme de xénophobe,
13:48 mais voyez bien que ces associations sont des associants déviants,
13:52 politiquement, subventionnés souvent avec de l'argent public,
13:55 soutenus comme l'étaient les gens qui rapatrient
13:58 sur des "ocean wicking", des bateaux ou d'autres,
14:00 des migrants.
14:01 - Soutenus par les médias !
14:02 - Soutenus par l'État, parce que l'État organise sa propre impuissance.
14:05 - C'est pour ça, on a entendu Liliane,
14:08 on écoute Paulette à présent, qui tient peu au prou le même discours,
14:12 qui vous explique qu'elle est obligée d'avoir une application
14:15 qui vous permette de savoir si vous pouvez prendre cette route-là,
14:18 si elle est sécure ou non.
14:19 Vous vous rendez compte ?
14:20 - C'est fou.
14:21 - À Mayotte, ici, ça fait plusieurs années qu'on ne vit plus
14:24 la liberté de circulation, le droit d'aller et venir.
14:27 Il n'existe pas Mayotte depuis plusieurs années.
14:30 On ne peut pas sortir.
14:31 Les élèves ne peuvent pas aller à l'école tranquillement,
14:34 les enseignants non plus, le personnel soignant,
14:37 tout le monde est ciblé, on ne vit plus ici.
14:40 C'est pas possible de sortir.
14:41 Pour sortir, on a inventé en fait une météo de la route.
14:45 On doit se renseigner pour savoir comment ça se passe sur la route.
14:48 À Mayotte, il n'y a plus de moyens, il n'y a plus de moyens,
14:50 il n'y a plus rien à prendre.
14:51 L'hôpital est saturé, l'école est catastrophique,
14:55 on n'a plus d'enseignants, on n'a pas de salle de classe.
14:59 L'État doit vraiment mettre les moyens pour pouvoir absorber
15:02 toute cette pression migratoire.
15:04 Sinon, on ne va pas s'en sortir.
15:05 Ce n'est pas une question d'exonophobie,
15:07 les Mahorais ne sont pas haineux,
15:09 mais c'est juste qu'il n'y a plus les moyens et il faut les mettre.
15:11 C'est essentiel, c'est urgent.
15:13 - Allez expliquer à Liliane et à Paulette qu'elles tiennent
15:16 des discours xénophobes, qu'elles sont d'extrême droite.
15:19 Allez leur expliquer que ce qu'elles racontent,
15:22 c'est essentialisé, généralisé et que c'est un scandale.
15:26 On reviendra évidemment sur la question de Mayotte
15:30 tout au long de la journée sur les antennes de CNews.
15:32 On a beaucoup de choses à traiter ce matin.
15:34 Je voulais vous faire réagir à...
15:36 puisque vous parliez des associations de salons.
15:38 - J'ai bien dit de salons.
15:39 - Mais bien sûr, on peut parler des collectifs.
15:41 Vous savez, vraiment les collectifs de salons
15:43 et les collectifs de musées.
15:44 L'impunité des collectifs qui s'en prennent aujourd'hui
15:48 à des œuvres d'art au nom de l'écologisme,
15:51 pas de l'écologie, parce que je ne suis pas sûr
15:54 qu'ils aient la bonne notion de l'écologie.
15:56 Ça s'est passé à Lyon hier.
15:59 Vous avez un tableau de Monet qui a été vandalisé
16:02 deux semaines, jour pour jour, après la dégradation
16:06 de la Joconde au Louvre.
16:08 C'est le même collectif.
16:10 C'est le même collectif qui est à l'œuvre.
16:12 - C'est Stopwage ?
16:14 - Non, c'est Alimentaire.
16:16 Riposte Alimentaire.
16:18 Voilà, Riposte Alimentaire, il s'attaque aux œuvres d'art.
16:20 Et vous allez voir la réaction du maire de Lyon.
16:23 Fascinante, fascinante de l'acheter.
16:26 Kylian Salé.
16:28 - 15h30 ce samedi au musée des Beaux-Arts de Lyon.
16:35 Deux militantes de Riposte Alimentaire
16:38 aspergent le tableau "Le printemps" de Claude Monet.
16:40 La toile de 1872, vitrée, va tout de même
16:44 subir une restauration.
16:46 Les deux militantes ont été interpellées.
16:48 Une plainte a été déposée.
16:50 Sur les réseaux sociaux, le maire de Lyon
16:52 et la ministre de la Culture
16:54 ont condamné cet acte de vandalisme.
16:56 - Je regrette l'action menée ce jour
16:58 au musée des Beaux-Arts de Lyon
17:00 contre une toile de Monet.
17:02 Tout mon soutien aux équipes contraintes
17:04 de fermer une partie du musée.
17:06 Mais face à l'urgence climatique, l'angoisse est légitime.
17:08 Nous y répondons par une action résolue.
17:10 - Comment imaginer qu'en s'en prenant à une œuvre d'art,
17:12 on fasse avancer la cause que l'on prétend servir ?
17:14 Plein soutien aux équipes du musée des Beaux-Arts de Lyon.
17:16 - Riposte Alimentaire, c'est ce mouvement écologiste
17:18 à l'origine de plusieurs actions de ce genre.
17:20 Le 28 janvier dernier, deux militantes
17:22 avaient jeté de la soupe sur la Joconde
17:24 au musée du Louvre.
17:26 Le tableau n'avait subi aucun dommage,
17:28 protégé par une vitre blindée.
17:30 - Qu'est-ce qu'il y a de plus important ?
17:32 - L'art, le droit et l'alimentation saine et durable.
17:34 - Après leur acte de vandalisme à Lyon,
17:36 les deux militantes vont devoir verser
17:38 une contribution citoyenne
17:40 à une association d'aide aux victimes.
17:42 - Je suis désolé, je suis désolé.
17:44 - Ce délit prévoit une peine maximale
17:46 de 7 ans d'emprisonnement
17:48 et 100 000 euros d'amende.
17:50 - Contribution citoyenne.
17:52 Je vous redonne la déclaration
17:54 de M. Doucet, le maire de Lyon.
17:56 Parce que les mots ont un sens.
17:58 "Je regrette l'action menée ce jour
18:00 au musée des Beaux-Arts de Lyon
18:02 contre la toile de monnaie.
18:04 Tout mon soutien aux équipes contrainte
18:06 de fermer une partie du musée,
18:08 mais face à l'urgence climatique,
18:10 l'angoisse est légitime.
18:12 L'action résolue."
18:14 - Mais c'est très cohérent.
18:16 - C'est pas regretté en fait.
18:18 - C'est le 8 mai.
18:20 - Le 8 mai et surtout, on condamne.
18:22 On dit que c'est un scandale.
18:24 On appelle à la plus grande fermeté.
18:26 A ce que cette association soit dissoute.
18:28 Voilà le vrai discours.
18:30 - En fait, moi ce qui m'intéresse
18:32 dans ces affaires, c'est que ça révèle
18:34 une véritable cohérence des écolos.
18:36 La beauté ne les intéresse pas.
18:38 Ça, si vous voulez, c'est des merveilles
18:40 que c'est réactionnaire.
18:42 C'est tout ce que vous voulez.
18:44 Mais la beauté du monde,
18:46 qui devrait être à la fin de quelque chose,
18:48 c'est écrit de très belles pages natules.
18:50 La beauté du monde, qui devrait être
18:52 leur souci, leur préoccupation,
18:54 ils s'en foutent.
18:56 Ils sont prêts à supprimer les vaches
18:58 pour qu'on mange de la viande artificielle.
19:00 Et l'art pour eux,
19:02 effectivement, ils le disent.
19:04 Qu'est-ce qui est plus important ?
19:06 Mais je suis désolé.
19:08 Qu'est-ce qui est l'éternité
19:10 de notre civilisation,
19:12 sinon l'art ?
19:14 - Mais étant donné que vous prenez
19:16 dans ces cas-là une simple contravention,
19:18 ou une simple amende,
19:20 même l'amende de 5e classe,
19:22 mais ils y retournent.
19:24 - Travaux d'intérêt général, c'est ça ?
19:26 - Riposte alimentaire, demain,
19:28 ça doit être dissous, c'est pas compliqué.
19:30 Et ces personnes-là, pendant quelques mois
19:32 ou quelques années, elles vont travailler
19:34 dans les musées pour aider à restaurer
19:36 justement notre patrimoine et notre art.
19:38 Georges Fenech, vous qui connaissez Lyon,
19:40 le maire, monsieur Doucet,
19:42 qui regrette...
19:44 - C'est un ami.
19:46 - Bien sûr.
19:48 - C'est un ami.
19:50 - Non, pas vraiment.
19:52 Je pense qu'il y a beaucoup de Lyonnais
19:54 qui ne reconnaissent plus leur ville.
19:56 C'est un peu comme à Paris,
19:58 on a les mêmes problèmes.
20:00 - Mais pourquoi ils sont élus ?
20:02 - Je pense qu'il y a vraiment une réflexion
20:04 sur comment ces gens rentrent
20:06 avec des pots de peinture, de la soupe...
20:08 - C'est insupportable.
20:10 - Et comme l'a dit Eric, des photographes...
20:12 - Ce sont les contrôles.
20:14 - Et comment on accède à Joconde,
20:16 notamment, comment on peut accéder,
20:18 franchir... C'est quand même étonnant.
20:20 - Riposte alimentaire, qui est en fait
20:22 la petite sœur des associations
20:24 écologistes radicales...
20:26 - Extinction rébellion.
20:28 - Rénovation, action rébellion.
20:30 Qu'est-ce qu'on fait, Eric Revelle,
20:32 pour aider nous ? Parce que moi je ne comprends plus.
20:34 - Ecoutez, moi surtout, c'est la santé
20:36 mentale de ces gens, de ces jeunes filles.
20:38 J'ai fait un petit tweet où je mettais
20:40 "ahurie pathétique", "idiot égocentrique"...
20:42 Mais à quoi ça rime ?
20:44 Rachida Dati a raison,
20:46 même si j'aurais aimé un truc
20:48 un peu plus fort.
20:50 - Elle a le mérite de réagir, Rachida Dati.
20:52 On a la chance d'avoir une ministre de la Culture
20:54 qui réagit très rapidement.
20:56 La précédente, elle mettait un peu plus de temps avant de condamner ça.
20:58 - Mais à part se faire une pub,
21:00 avoir son quart d'heure de gloire,
21:02 mais à quoi ça rime ?
21:04 Ça ne rime à rien. Enfin, je veux dire,
21:06 dégradé, même s'il y a une vide devant la toile de Monet
21:08 avec de la soupe,
21:10 mais enfin ces gens sont tombés sur la tête.
21:12 - Évidemment.
21:14 - Si on prenait au sérieux
21:16 leurs prédictions, c'est-à-dire que ça fait
21:18 à longueur de mois et d'années
21:20 qu'ils nous annoncent la fin du monde,
21:22 ces deux militantes vous expliquent que c'est
21:24 notre dernier printemps, et que l'année prochaine,
21:26 si on ne fait rien,
21:28 on n'existera plus. Si tout d'un coup,
21:30 on les mettait face à leur contradiction,
21:32 ou plutôt face à la démonstration
21:34 que leur discours à la politique ne tient pas.
21:36 - Puisqu'on marche, je vous dirais,
21:38 j'espère que la subvention
21:40 de la secte, elle est forte.
21:42 - C'est précisément ce qu'il faut démontrer.
21:44 - Ce ne sera pas leur propre association qui va le faire.
21:46 - Mais ce n'est pas impossible.
21:48 - C'est drôle parce que
21:50 là, il y a une double discussion
21:52 qui s'est construite entre vous et moi,
21:54 et entre Georges Fenech et...
21:56 - Je ne sais pas.
21:58 - Alors que moi, j'essaie d'évoquer tout le monde.
22:00 - Réfléchissez, dites-nous sur les réseaux sociaux,
22:02 laquelle était la plus pertinente,
22:04 et on revient dans un instant après la pub.
22:06 - Je vous dis que c'est une secte.
22:08 - A tout de suite.
22:10 - Quasiment 9h30 sur CNews,
22:14 on poursuit l'heure des pros ce matin,
22:16 mais avant cela, l'information. Isabelle Piboulot,
22:18 rebonjour Isabelle.
22:20 - Une décision radicale à Mayotte,
22:22 le ministre de l'Intérieur a annoncé ce matin
22:24 une décision constitutionnelle pour supprimer
22:26 le droit du sol sur l'île. Confronté
22:28 à une grave crise migratoire, le département
22:30 est paralysé depuis trois semaines par des barrages routiers.
22:32 Des collectifs citoyens protestent
22:34 contre l'insécurité et l'immigration incontrôlée.
22:36 Une opération Wambushu 2
22:38 est en préparation.
22:40 Dans le sud de la bande de Gaza,
22:42 la ville de Rafa est toujours sous la menace
22:44 d'une offensive israélienne.
22:46 Le Rama se redoute des dizaines de milliers
22:48 de morts parmi la population civile.
22:50 Le premier ministre israélien promet
22:52 qu'un passage sécurisé permettra
22:54 aux civils de quitter Rafa.
22:56 La victoire est à portée de main,
22:58 a déclaré Benyamin Netanyahou.
23:00 En France, 11 départements de la façade
23:02 atlantique sont placés en vigilance orange
23:04 pour crues et/ou vagues
23:06 submersions. Météo France précise
23:08 que des crues sont attendues en Charente
23:10 maritime, en Gironde, dans les Landes
23:12 et les Pyrénées-Atlantiques.
23:14 Le soleil brillera sur le sud-est et le Languedoc-Roussillon,
23:16 accompagné de vent soufflant
23:18 de 70 à 90 km/h.
23:20 Merci Isabelle pour l'information.
23:22 Nous sommes à 5 mois des jeux olympiques.
23:24 On en a parlé hier,
23:26 mais je voulais vraiment qu'on revienne
23:28 sur cette image d'une tristesse absolue.
23:30 Malheureusement,
23:32 elle pourrait se répéter.
23:34 Ce qui est encore plus triste,
23:36 c'est qu'elle a été passée
23:38 sous silence.
23:40 L'équipe féminine de basket d'Irlande
23:42 a fait polémique cette semaine,
23:44 après s'avoir refusé de serrer la main
23:46 des joueuses israéliennes
23:48 avant le début d'une rencontre
23:50 de basket. Dans la semaine,
23:52 les Irlandaises avaient exprimé leur
23:54 inquiétude quant à leur participation
23:56 au match, en lien avec
23:58 le conflit. Il faut vraiment
24:00 qu'on revoie cette image
24:02 parce qu'elle est symbolique.
24:04 J'ai dit hier soir, et je
24:06 le répète aujourd'hui, que le sport
24:08 doit être une respiration, un moment
24:10 où on oublie justement
24:12 quels que soient les conflits, les tensions,
24:14 et qu'il y a un respect à avoir,
24:16 à tenir. Et là, vous avez une équipe
24:18 de joueuses, et je sais que vous êtes attentif
24:20 au basket, comme Éric Revelle.
24:22 Qu'est-ce qu'elle vous inspire,
24:24 cette image-là ?
24:26 - Elle m'inspire beaucoup d'inquiétude.
24:28 Alors, ce n'est pas la première fois.
24:30 D'abord, il faut savoir qu'il y a un mouvement en Irlande
24:32 qui est très fort, qui est très pro-palestinien.
24:34 Il y a des manifestations. Donc, est-ce que ces
24:36 joueuses sont, j'allais dire,
24:38 l'otage d'une bien-pensance
24:40 de leur pays d'origine ? Ou est-ce qu'elles ont
24:42 décidé, juste avant le coup d'envoi
24:44 de ce match, qu'elles vont perdre d'ailleurs,
24:46 de ne pas serrer la main des joueuses
24:48 israéliennes ? Mais ce n'est pas la première fois.
24:50 Avant même les événements du 7 octobre,
24:52 je me souviens de judokat,
24:54 je ne sais pas si on dit ça comme ça,
24:56 de pays arabes
24:58 qui refusaient, à la fin
25:00 d'un combat, de serrer la main d'une combattante
25:02 israélienne. Donc,
25:04 je pense que les événements du 7 octobre
25:06 ont fait que... Alors, évidemment, c'est condamnable,
25:08 parce que dans ces cas-là, que va-t-il se passer
25:10 aux Jeux Olympiques ? Vous voyez, que va-t-il
25:12 se passer aux Jeux Olympiques, des Jeux
25:14 normalement de paix ? C'est condamnable,
25:16 puis c'est quand même, pardonnez-moi, mais...
25:18 - Pas vous, excusez-moi. - De côté, quand même, tout ce qui
25:20 s'est passé le 7 octobre. On a l'impression que la charge
25:22 de la culpabilité est sur les épaules
25:24 de ces joueuses israéliennes, qui sont
25:26 des sportives, qui sont des basoteurs. - Non mais, excusez-moi,
25:28 vous avez... Excusez-moi, ça fait quand même assez
25:30 longtemps, je... Le sport, la paix,
25:32 les valeurs du sport, moi... - Bah, moi, je... - Non mais, pardon,
25:34 Eric, pardon, je vais continuer quand même,
25:36 néanmoins, bien que ça ne vous plaise pas ce que je dis,
25:38 les valeurs du sport et tout ça,
25:40 j'en ai ras-le-bol. Bien entendu que le sport est
25:42 toujours pris en otage par la politique,
25:44 on a bien interdit les athlètes... - Et les futurs aussi. - On a bien...
25:46 Eric, merci. On a bien interdit
25:48 les athlètes russes, mais ce qui se
25:50 passe en France, excusez-moi, c'est encore beaucoup
25:52 plus grave que nous dit
25:54 M. Caron, et vous l'avez cité hier, M.... - Vous m'avez fini.
25:56 - C'est la même chose.
25:58 - C'est lié, mais je voulais d'abord parler sur cette... - C'est un mouvement de haine
26:00 d'Israël, qui
26:02 s'en prend, comme vous l'avez dit,
26:04 qui retourne, si vous voulez,
26:06 l'agressé devient l'agresseur.
26:08 Je répète encore une fois que
26:10 pourquoi on ne peut pas mettre sur le même plan
26:12 la guerre que mène Israël ?
26:14 Parce que c'est une guerre de défense, c'est une guerre
26:16 existentielle. Cette guerre
26:18 s'arrête le jour où le ramasse en les armes,
26:20 elle s'arrêtera le lendemain. - Mais j'entends.
26:22 Vous mettez la charrue avant les bœufs, on va parler d'Emeric Caron
26:24 et d'Emmanuel Bompard dans un instant.
26:26 Je veux revenir sur cette image
26:28 qui, je trouve, est triste,
26:30 parce que quand vous dites "j'en ai ras-le-bol du sport",
26:32 etc., de ces valeurs, eh bien, je pense
26:34 que vous vous trompez, parce qu'il n'y a rien
26:36 de plus sain qu'en période
26:38 sportive, on mette de côté
26:40 tout ça. - Mais ça n'arrive pas !
26:42 - Vous avez parlé des judocates. - Oui, je me souviens.
26:44 - Pardonnez-moi, l'Irlande, c'est en Europe.
26:46 - Oui, oui. - Donc là, on est avec
26:48 des joueuses européennes
26:50 qui refusent de serrer
26:52 la main, lors d'un match de qualification,
26:54 justement, pour une compétition
26:56 européenne, à des joueuses israéliennes.
26:58 Et c'est ça qui est triste,
27:00 Georges Pénelope. - Ce qui me frappe, d'abord,
27:02 c'est le silence. Personne n'en a parlé, cette semaine.
27:04 - Ce qui me frappe, ce sont des jeunes femmes.
27:06 D'habitude, ce sont des hommes qui font ça.
27:08 Là, ce sont des jeunes femmes.
27:10 Non ? - Euh...
27:12 - Non, voilà vraiment ce que vous avez parlé, je ne sais pas ce que...
27:14 - Ce propos genré !
27:16 - Franchement, là,
27:18 vous m'évacuez comme ça, d'un coup...
27:20 - Ma réponse vous plaît peut-être pas, mais je l'avais
27:22 pas terminée, d'ailleurs. - Ah, pardon. Alors, allez-y,
27:24 M. Fenech, allez-y, foncez. - Moi, je crois,
27:26 si vous voulez, que le sport ne doit pas
27:28 être contaminé par la politique.
27:30 C'est ça que je voulais dire. - Bien sûr.
27:32 - Bon, voilà. - Eh bien, il y a Manuel Bompard...
27:34 - C'est beau, mais c'est... - Non, mais...
27:36 - Il l'est, il l'est par définition ! - Manuel Bompard,
27:38 Georges Fenech, ne pense pas comme vous.
27:40 Le culot de Manuel Bompard,
27:42 qui était présent à l'hommage
27:44 national aux victimes françaises,
27:46 les 42 victimes françaises
27:48 du 7 octobre,
27:50 et qui, 72 heures plus tard,
27:52 à France Info,
27:54 nous explique
27:56 que les athlètes
27:58 israéliens doivent
28:00 participer aux Jeux olympiques
28:02 de Paris sous la bannière neutre.
28:04 Et il fait un trait d'union
28:06 entre les athlètes russes
28:08 et les athlètes israéliens,
28:10 alors que je rappelle
28:12 quand même que la Russie a
28:14 agressé l'Ukraine. Donc, il va faire...
28:16 Il met sur un même pied d'égalité
28:18 les athlètes russes et les athlètes israéliens.
28:20 Écoutez Manuel Bompard.
28:22 - Ce que je dis, et ce que
28:24 a dit, je crois, Adrien Quatennens, c'est qu'à partir
28:26 du moment où on a sanctionné
28:28 les athlètes russes en raison
28:30 de la guerre
28:32 qui avait été déclenchée par la Russie
28:34 contre l'Ukraine, il était légitime
28:36 effectivement de poser la question d'éventuelles
28:38 sanctions contre les athlètes
28:40 israéliens en raison de
28:42 la guerre qui est commise aujourd'hui par Israël.
28:44 - Mais c'est pas... - Alors, il faut...
28:46 - Si il faut sanctionner les athlètes,
28:48 puisqu'on l'a fait pour la Russie, faisons-le.
28:50 Et s'il faut faire des sanctions économiques contre le gouvernement
28:52 israélien, je demande qu'on le fasse. - Mais c'est-à-dire qu'Israël n'a plus
28:54 aucune légitimité pour vous, parce que
28:56 aller jusqu'à sanctionner des athlètes, c'est-à-dire le monde
28:58 du sport, vous voulez qu'Israël n'ait plus
29:00 aucune légitimité ? - Mais il y a aucune légitimité.
29:02 - Pas de drapeau, pas d'hymne national aux Jeux olympiques,
29:04 pas de couleur israélienne. - Madame, il n'y a aucune légitimité à tuer des populations
29:06 civiles. - Il y en a. - Bon, les pauvres font quand même le drapeau.
29:08 - Et c'est la même personne qui était présente
29:10 mercredi. Mais quel culot.
29:12 Quel culot, Raphaël Stainville.
29:14 - Oui, mais en fait, pour faire le lien avec le présent sujet, c'est-à-dire qu'on voit
29:16 vraiment que c'est l'alliance du wauquisme et de l'islamo-gauchisme qui, en l'occurrence, avec Israël, c'est la figure de l'éternel opprimeur contre l'éternel opprimé.
29:28 Et donc, ils seront toujours du côté
29:30 de ce qu'ils présentent le plus
29:32 faible. Mais c'est vrai que ces propos sont
29:34 insupportables, qu'il s'agisse de
29:36 Manuel Bompard ou d'Emeric Caron, qui
29:38 d'un coup d'un seul, après avoir joué les
29:40 pleureuses pendant cette
29:42 cérémonie, sortant
29:44 grand sourire, annonce
29:46 que les athlètes israéliens vont
29:48 devoir
29:50 renoncer à porter les couleurs
29:52 d'Israël, mais
29:54 concourir sous barrière. - Et lui, il a la médaille d'or
29:56 de l'indécence. - Mais bien sûr.
29:58 - Alors, lui, il l'a déjà. On peut
30:00 lui décerner cinq mois avant les JO. L'indécence,
30:02 Émeric Caron... Je rappelle juste
30:04 ce qu'il avait pu dire. Le jour de
30:06 l'hommage national.
30:08 Regardez, on va la découvrir
30:10 ensemble. "Je ne souhaite pas que les athlètes
30:12 israéliens soient exclus. Je souhaite qu'ils
30:14 concourent sous une bannière neutre,
30:16 comme les Russes, que le CIO applique aux athlètes
30:18 israéliens le même traitement qu'ils
30:20 appliquent aux athlètes russes et
30:22 biélorusses." Mais quel traitement !
30:24 Franchement, Émeric Caron, qui poursuit,
30:26 on est finalement dans une situation similaire.
30:28 Il n'a rien compris en ce qui concerne
30:30 l'agression israélienne contre la population civile
30:32 de Gaza, avec un bilan aujourd'hui
30:34 qui est même largement supérieur
30:36 à Gaza par rapport à ce qu'il est
30:38 en Ukraine.
30:40 Il avait dit ça à France Info,
30:42 mardi, pardonnez-moi, donc c'est la veille
30:44 de l'hommage national. Et le lendemain,
30:46 il était aux Invalides. Mais franchement...
30:48 - En plus, cette façon de compter,
30:50 d'abord avec des bilans qu'on ne connaît pas
30:52 intégralement,
30:54 et cette façon de compter au point est assez
30:56 dégoûtante quand même. C'est-à-dire,
30:58 il ne voit pas la spécificité
31:00 de ce qui s'est passé le 7 octobre
31:02 et il ne voit pas que cette guerre a pour but
31:04 qu'il n'y ait plus de 7 octobre.
31:06 - Dans l'actualité, également,
31:08 mais là aussi,
31:10 c'est quand même un peu lié, une nouvelle polémique
31:12 pour un rappeur qui s'appelle, je ne sais pas
31:14 si vous le connaissez, Frizz Corleone.
31:16 Alors, il n'en est pas à sa première polémique.
31:18 Je rappelle quand même quelques
31:20 phrases du rappeur.
31:22 "J'arrive déterminé comme Adolphe dans les
31:24 années 30." En
31:26 2019, il avait dit ça. En 2016,
31:28 "Tous les jours, RAF,
31:30 rien à foutre de la Shoah.
31:32 Comme des banquiers suisses,
31:34 tout pour la famille, pour que mes enfants
31:36 puissent vivre comme des rentiers juifs."
31:38 Ça, c'était en 2018.
31:40 Et il a sorti un dernier
31:42 titre, exactement.
31:44 Il est accusé de faire l'apologie du terrorisme.
31:46 La raison, une phrase faisant référence
31:48 à l'attentat de Nice.
31:50 Le procureur de la République de Nice a d'ailleurs
31:52 ouvert une enquête préliminaire.
31:54 Vous voyez le sujet de Maxime Lavandier
31:56 et de Célia Gruyère.
31:58 - Nouvelle chanson et nouvelle polémique
32:00 pour le rappeur Frizz Corleone.
32:02 Dans son nouveau titre à Lens sorti ce jeudi,
32:04 un passage a retenu l'attention.
32:06 - "En défense, je suis Calidoute et l'anglais.
32:08 Burberry comme un grand-père anglais.
32:10 J'arrive dans le rap comme un camion qui bombarde
32:12 à fond sur la..." - Cette phrase qui ne termine
32:14 pas semble pour beaucoup faire
32:16 allusion à l'attentat de Nice.
32:18 Le 14 juillet 2016,
32:20 un camion bélier avait foncé dans la foule
32:22 et fait 86 morts
32:24 et 318 blessés. Face à ce nouveau
32:26 scandale, les réactions politiques
32:28 ne se sont pas faites attendre.
32:30 - Une nouvelle étape vers l'infâme a été franchie
32:32 par le rappeur Frizz Corleone. Cette insinuation
32:34 sur l'attentat de Nice est immonde.
32:36 86 anges ont été fauchés par un barbare
32:38 islamiste. Ce rappeur doit être poursuivi
32:40 pour apologie du terrorisme.
32:42 - Christian Estrosi qui s'est également insurgé
32:44 a annoncé son intention de porter plainte.
32:46 - Encore une provocation ignoble
32:48 d'un rappeur qui utilise le drame du 14 juillet
32:50 à Nice pour faire le buzz en instrumentalisant
32:52 un attentat islamiste qui a fait 86 victimes
32:54 dans notre ville. C'est infâme.
32:56 J'espère que ce morceau sera interdit
32:58 par la justice. Nous allons porter plainte
33:00 au nom du respect des victimes et de leur famille.
33:02 - Ce n'est pas une première pour le rappeur.
33:04 En 2020, il avait déjà fait l'objet
33:06 d'une enquête pour provocation à la haine raciale
33:08 classée sans suite.
33:10 L'association Life for Nice, d'aide aux victimes
33:12 de l'attentat, a, elle,
33:14 déjà lancé une procédure en justice
33:16 pour apologie du terrorisme.
33:18 Une enquête préliminaire a été ouverte
33:20 par le procureur de la République de Nice.
33:22 - Georges Fenech,
33:24 est-ce que ça peut aboutir justement ?
33:26 Il ne prononce pas, mais tout le monde
33:28 comprend ce qu'il a voulu dire.
33:30 - Le cas de vous, on l'a bien compris.
33:32 Encore une fois, c'est un récidivisme,
33:34 comme vous l'avez rappelé. Moi, je ne crois pas
33:36 que ça suffise que de retirer ce morceau.
33:38 Ce n'est pas suffisant. Il va falloir
33:40 vraiment qu'il soit traduit
33:42 devant une juridiction.
33:44 Et peut-être même interdit de concert.
33:46 Parce que ce genre
33:48 d'individu alimente la haine
33:50 aussi dans les concerts. Il ne s'agit pas
33:52 pour lui, il fait le buzz finalement,
33:54 un petit morceau comme ça. Il faut
33:56 vraiment le pénaliser, le condamner
33:58 pour l'apologie. Ce sont des peines d'emprisonnement
34:00 qui sont prévues. Mais il doit interdire
34:02 le contact avec le public.
34:04 - C'est un rappeur qui a été suivi.
34:06 Il a des centaines de milliers de fans.
34:08 - Mais justement !
34:10 - Je sais, mais je préfère recontextualiser.
34:12 Je ne sais pas si nos téléspectateurs
34:14 ont le choc, le traumatisme pour les familles
34:16 des victimes ce matin.
34:18 - C'est surtout ça qui est inquiétant.
34:20 Moi, je dois vous dire,
34:22 je me demande comment sont distribués les titres
34:24 de ce que vous avez cité avant.
34:26 - Bien sûr.
34:28 - C'est pour ça que j'ai préféré vous dire
34:30 quand il a dit sur Adolphe,
34:32 "J'arrive déterminé comme Adolphe"
34:34 - Et quel genre de gens
34:36 écoutent ces chansons en trouvant
34:38 ça merveilleux ? Un type qui dit "j'arrive
34:40 déterminé comme Adolphe".
34:42 C'est quand même très inquiétant.
34:44 - Vous parliez de l'attentat
34:46 de Nice. J'invite
34:48 Frisker Léon à rencontrer les familles de victimes.
34:50 En 2016,
34:52 ça a été l'une de mes premières missions,
34:54 j'ai pu couvrir la nuit de l'attentat.
34:56 C'est pas une semaine où j'y pense pas.
34:58 C'est pas une semaine où j'y pense pas.
35:00 Donc qu'il aille voir les familles des victimes
35:02 qui aujourd'hui,
35:04 parfois, ne s'en sont jamais remises.
35:06 - En arrivant ici, vous êtes parti à Nice.
35:08 - J'étais déjà dans le sud
35:10 mais c'est pas mon histoire
35:12 qui est intéressante. C'est simplement que
35:14 vous avez aujourd'hui des familles,
35:16 c'est une ville
35:18 qui pense quotidiennement
35:20 à ce qui s'est passé le 14 juillet 2016.
35:22 - Et il y a eu d'autres attentats à Nice, je le rappelle,
35:24 dans la vie. - Bien sûr. Vous avez entièrement raison.
35:26 - Entre guillemets, moins meurtriers, mais il y a eu l'attaque
35:28 de la basilique, il y a eu beaucoup de choses
35:30 à Nice. L'islamisme a fait des ramages.
35:32 - La justice, toujours la justice,
35:34 selon Mathilde Pannot. Est-ce que vous avez
35:36 entendu Mathilde Pannot,
35:38 la députée de la France insoumise ?
35:40 Je précise à Mathilde Pannot
35:42 qu'elle a dans ses rangs
35:44 un homme qui a été condamné pour avoir frappé sa femme.
35:46 - Oui. - D'accord ? Eh bien Mathilde Pannot
35:48 voudrait censurer
35:50 Gérard Depardieu sur le service public.
35:52 Aujourd'hui, Gérard Depardieu,
35:54 qui est accusé d'agression sexuelle et de viol,
35:56 n'a toujours pas été condamné.
35:58 Je croyais que la présomption d'innocence,
36:00 par exemple, était un droit fondamental.
36:02 Eh bien, écoutez, Mathilde Pannot, c'était avant-hier
36:04 et là aussi, ça a été passé sous silence.
36:06 - Moi, je crois que,
36:08 vu la période dans laquelle on est,
36:10 où une impunité encore très forte persiste,
36:12 non, en fait, ne pas le faire
36:14 contribue à soutenir les victimes.
36:16 Donc, je pense qu'il ne faut pas le faire.
36:18 Mais, dans un...
36:20 On va dire que, si, par exemple,
36:22 dans 20 ans, 30 ans,
36:24 la lutte contre le patriarcat a avancé,
36:26 eh bien, par exemple, avoir sur...
36:28 en début de film, dire
36:30 "le réalisateur de ce film a été
36:32 condamné pour telle chose",
36:34 qui permet d'avoir une note de contexte
36:36 pour les gens qui verraient ce film,
36:38 je pense que c'est aussi une manière de dire
36:40 qu'on met ce contexte-là
36:42 comme on le met sur Céline, comme on le met sur...
36:44 Voilà.
36:46 - Je voudrais vraiment qu'on ait la séquence,
36:48 c'est la même chose qu'hier soir, en long,
36:50 où on entend la question du journaliste qui lui dit
36:52 est-ce qu'aujourd'hui, par exemple,
36:54 Cyrano a sa place sur le service public ?
36:56 Eh bien, Mathilde Panot vous explique que non.
36:58 Et si on suit la réflexion de Mme Panot,
37:00 c'est très intéressant.
37:02 Par exemple, lorsqu'Adrien Quatennens doit prendre la parole,
37:04 il faudrait peut-être mettre
37:06 "député de la France insoumise-condamné
37:08 pour violence conjugale"
37:10 en 2022 ou 2023,
37:12 que sais-je, etc.
37:14 C'est ça ?
37:16 - Je ne suis pas choqué.
37:18 - Non, je n'ai pas envie que vous soyez choqué.
37:20 - Ne vous inquiétez pas, je pense que même si
37:22 Gérard Depardieu était condamné,
37:24 cela n'a rien à voir avec la diffusion
37:26 de Cyrano. Vous savez que les valseuses,
37:28 c'est les 50 ans des valseuses,
37:30 il devait être programmé par Epremier ou sur M6.
37:32 Il a été déprogrammé.
37:34 Alors nous, on l'a mis en une de causeur.
37:36 Mais si vous voulez,
37:38 je suis navrée, même si Depardieu
37:40 était condamné,
37:42 on ne va pas... Pourquoi ?
37:44 Je suis désolée, il n'y a pas un avertissement
37:46 au début de "Voyage au bout de la nuit".
37:48 Il peut y avoir un avertissement au début des pamphlets
37:50 antisémites de Céline, mais on ne va pas mettre...
37:52 On va me dire quoi ? Shakespeare n'était pas gentil
37:54 avec sa femme ? J'en sais rien.
37:56 C'est sans fin.
37:58 - On peut détacher l'oeuvre
38:00 de son personnage.
38:02 - Et c'est ce qu'elles veulent. Elles veulent faire
38:04 disparaître les films de Polanski,
38:06 les films de Depardieu,
38:08 Woody Allen qui n'a jamais été condamné.
38:10 Donc c'est ça,
38:12 si vous voulez, qui est inquiétant.
38:14 En plus du sang fait aux hommes, la présomption d'innocence.
38:16 - Mais bien sûr.
38:18 Je vous propose, parce que sans
38:20 la question du journaliste,
38:22 on a du mal à saisir
38:24 et à comprendre la déclaration
38:26 de Mathilde Panot.
38:28 On l'avait, ce qu'on appelle en oscillo, on ne voyait pas l'image.
38:30 Mais là, je vous propose vraiment la séquence en langue.
38:32 Revoyons cette séquence.
38:34 - France Télévisions doit-il diffuser les grandes oeuvres
38:36 du patrimoine, le Cyrano
38:38 de Depardieu par exemple ?
38:40 Les chaînes doivent-elles le diffuser ou pas ?
38:42 - Je crois que vu la période dans laquelle on est,
38:44 où une impunité encore très forte
38:46 persiste, non, en fait, ne pas le faire
38:48 contribue à soutenir
38:50 les victimes. Donc je pense qu'il ne faut pas
38:52 le faire.
38:54 Mais on va dire que
38:56 si par exemple dans 20 ans, 30 ans,
38:58 la lutte contre le patriarcat a avancé,
39:00 et bien par exemple, avoir sur
39:02 en début de film dire
39:04 que le réalisateur de ce film a été
39:06 condamné pour telle chose, qui permet
39:08 d'avoir une note de contexte
39:10 pour les gens qui verraient ce film, je pense
39:12 que c'est aussi une manière de dire
39:14 qu'on met ce
39:16 contexte-là comme on le met sur Céline,
39:18 comme on le met sur... Voilà. - D'accord, mais attendez,
39:20 pour être clair, aujourd'hui, on ne diffuse plus ?
39:22 - Bah moi, je pense que non,
39:24 il ne faut pas diffuser. - D'accord.
39:26 - Et de même que moi, je n'irai pas voir le nouveau film
39:28 qui sort. - Je la trouve
39:30 tout aussi convaincante, je le disais hier soir,
39:32 que lorsqu'elle nous expliquait que le Hamas
39:34 n'était pas un groupe
39:36 terroriste sur la forme.
39:38 - Oui, mais en fait, elle choisit systématiquement ses victimes.
39:40 - Ses victimes, bien sûr. - C'est ça
39:42 qui est sidérant, parce que vous avez évoqué Adrien
39:44 Quatennens, on pourrait également
39:46 parler de Gérard Miller,
39:48 le silence
39:50 de la France insoumise
39:52 sur ces cas précis,
39:54 et à chaque fois, totalement
39:56 assourdissant.
39:58 - Je vous rejoins, je suis fasciné de
40:00 voir le décalage qu'il y a
40:02 concernant le traitement de médiatique, concernant
40:04 l'affaire Miller, où il y a, je crois,
40:06 41 femmes qui ont
40:08 témoigné sur le magazine.
40:10 Non, dans le magazine Elle, ce sont 41
40:12 femmes qui ont témoigné.
40:14 - Vous vérifierez, il y a...
40:16 - Vous voulez qu'on...
40:18 - Non, non, mais c'est un mensonge.
40:20 - Vous savez quoi ?
40:22 - C'est énorme. - Non mais vous savez quoi ?
40:24 - Les femmes qui avaient fait le fait étaient très jeunes.
40:26 - Hier, Noémie Schultz faisait un point, justement,
40:28 sur ces témoignages et ces déclarations.
40:30 Je pense qu'on l'a, je le demande
40:32 à nos équipes. On écoute Noémie Schultz
40:34 sur l'affaire Miller.
40:36 - Il y a d'abord eu une première salve
40:38 de récits à charge contre le psychanalyste,
40:40 notamment celui de Muriel Cousin.
40:42 La scénariste a raconté à nos consoeurs du magazine
40:44 Elle comment, lors d'une séance d'hypnose,
40:46 alors qu'elle était âgée de 23 ans,
40:48 Gérard Miller lui avait demandé de s'allonger par terre
40:50 avant de l'agresser sexuellement,
40:52 des faits qui remontent à plus de 30 ans.
40:54 C'était en 1990.
40:56 Ce premier article a entraîné de nombreux autres témoignages.
40:58 En cascade, selon l'hebdomadaire,
41:00 41 femmes ont contacté
41:02 les auteurs de l'article.
41:04 18 de ces femmes dénoncent des faits de viol
41:06 et d'agression sexuelle.
41:08 Le site Mediapart a lui aussi recueilli
41:10 les témoignages d'autres accusatrices.
41:12 Et ces femmes sont nombreuses à décrire
41:14 un même procédé. À l'époque,
41:16 elles étaient toutes très jeunes, parfois mineures,
41:18 17, 19, 22 ans,
41:20 rarement plus. Elles assistaient
41:22 à l'enregistrement d'une émission à laquelle participait
41:24 le journaleur Miller. C'est là qu'il les repérait
41:26 dans le public et leur proposait
41:28 de venir chez lui. Le plus souvent,
41:30 les agressions se déroulaient ensuite lors d'une séance d'hypnose.
41:32 Des baby-sitters qui gardaient
41:34 les enfants du psychanalyste et des vendeuses
41:36 ont également contacté le magazine Elle.
41:38 Plusieurs de ces femmes
41:40 ont fait part de leur intention de porter plainte.
41:42 - Je me permets,
41:44 puisqu'on a commencé avec Mayotte,
41:46 de saluer votre analyse,
41:48 Georges Fenech,
41:50 parce que Yvan Rioufoll,
41:52 qui revient souvent chez nous, pense
41:54 peu ou prou la même chose. La fin du droit du sol
41:56 pour le seul département de Mayotte sera vue par le Conseil
41:58 constitutionnel comme attentatoire à l'indivisibilité
42:00 nationale. Seul un référendum
42:02 permettra de généraliser ce
42:04 bon sens à la France entière submergée
42:06 par l'immigration.
42:08 Vent du vent.
42:10 - Je partage tout à fait l'avis d'Yvan Rioufoll.
42:12 - Il s'est terminé.
42:14 - Il partage mon avis. - Il partage votre avis.
42:16 Je vous dis que simplement la première analyse à chaud
42:18 que vous avez faite était probablement la bonne.
42:20 - Merci. C'est sur ces mots que...
42:22 Oui, parce que dans un instant, vous savez ce que c'est ?
42:24 - Ah ben c'est... - Rendez-vous avec
42:26 Sonia Mabrouk. - Exactement. Vous savez qui est là ?
42:28 - Oui, Nicolas Dupont-Aignan. - Exactement.
42:30 Et vous savez qui est avec Sonia Mabrouk ?
42:32 Qui va poser les questions ? - Mathieu Bocoté.
42:34 - Exactement. Vous avez réponse à tout.
42:36 Vous avez réponse à tout.
42:38 - Merci à tous les quatre. Merci aux équipes
42:40 en régie dans un instant. C'est le grand rendez-vous.
42:42 Et nous, on se retrouve ce soir
42:44 à 19h d'abord avec
42:46 William Golnadel et Julien Drey.
42:48 À ce soir.
42:49 merci à bientôt !