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Mars 2007 - PAROLE DIRECTE JEAN-PIERRE DELBOUYS UN HOMME PASSIONNÉ !
Hugues LESUT-CANDÉRATZ
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25/11/2023
Le 19 mars 2007, je recevais Jean-Pierre DELBOUYS, l'ancien Proviseur du lycée Paul BERT Bayonne.
Il répondait à mes questions, quelques mois avant son départ à la retraite, en juin de la même année.
Catégorie
📚
Éducation
Transcription
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00:00
Bonjour à toutes et à tous, heureux de vous retrouver sur le plateau de Parole Directe.
00:15
Pour cette émission aujourd'hui, j'ai à mes côtés Jean-Pierre Delbuis, proviseur
00:22
du lycée Paulbert de Bayonne.
00:25
Monsieur Delbuis, bonjour, merci à vous d'avoir accepté mon invitation.
00:32
Quel cursus d'études faut-il suivre pour pouvoir devenir proviseur ?
00:37
Pour devenir proviseur, il faut d'abord être professeur.
00:41
Moi j'étais professeur de français et donc avoir fait des études pour devenir professeur,
00:45
c'est-à-dire avoir une licence, puis une maîtrise, puis être reçu à un concours.
00:49
Et ensuite, il faut passer 5 ans comme professeur, donc avoir exercé pendant 5 ans.
00:56
Et ensuite, vous pouvez devenir proviseur en passant un concours.
01:00
Mais à l'époque où j'ai débuté comme proviseur il y a 20 ans, il n'y avait pas
01:05
un concours, il fallait passer une série d'entretiens avec votre chef d'établissement,
01:11
puis l'inspecteur d'académie, puis le recteur, avant d'être agréé comme chef d'établissement.
01:16
Qu'est-ce qui vous a donné envie de le devenir ?
01:19
C'est très bizarre, vous savez.
01:21
Quand j'ai débuté j'avais 40 ans comme chef d'établissement.
01:26
J'étais à ce moment-là un professeur de français, je pense, je peux le dire, reconnu
01:30
et apprécié par ses élèves et par la communauté scolaire.
01:35
Et puis je me suis dit que c'était quand même regrettable de passer toute sa vie à
01:40
faire le même métier.
01:41
Je voulais en faire un autre.
01:43
Et puis d'autre part, les chefs d'établissement de l'époque, mon proviseur, m'y a poussé
01:50
parce qu'il estimait que j'avais des qualités pour ça, notamment en tant qu'entraîneur
01:56
de rugby aussi, ce qui paraît peut-être bizarre, mais on en reparlera.
01:59
Pourquoi avoir choisi d'exercer dans un lycée professionnel et pas dans un lycée général ?
02:07
Ah ben ça c'est l'histoire personnelle si vous voulez.
02:11
Donc d'une part, moi j'ai débuté comme principal de collège au nord d'Orléans,
02:17
donc de l'autre côté de la France.
02:19
Puis ensuite, je suis devenu au rectorat de Toulouse, qui est le plus gros rectorat
02:25
de France après Paris.
02:26
Donc je suis devenu conseiller pour les affaires scolaires du recteur de l'époque.
02:30
C'était vers 90, je crois, ou 89.
02:33
Et après, j'ai dirigé le cabinet de ces recteurs, c'est-à-dire que j'étais le bras
02:39
droit des directeurs de l'académie de Toulouse pendant 5 ans.
02:43
Et après ça, j'ai dirigé un très grand lycée à Toulouse qui s'appelle le lycée
02:47
des Arènes.
02:48
Et au bout de plusieurs années, j'ai prouvé le besoin de venir au Pays-Bas, ce qui est
02:53
comme le poste...
02:54
La ville qui m'intéressait était Bayonne et que le seul poste libre dans un gros établissement
02:59
était Paulbert.
03:00
Bon ben j'ai dit, tu connais pas les lycées professionnels, donc tu vas les découvrir.
03:04
Quelle est la différence entre les deux ?
03:06
Ben les différences, c'est les professeurs et c'est les élèves, c'est les objectifs.
03:10
Mais bon, l'essentiel, ce sont les élèves.
03:13
Donc les professeurs sont un peu partout les mêmes, même si en lycée d'enseignement
03:18
général, il y a des agrégés alors qu'il n'y en a pas, et des certifiés alors qu'il
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n'y en a pas en lycée professionnel.
03:23
Les élèves sont différents parce qu'ils ont pas les mêmes problèmes à résoudre.
03:28
Donc je trouve que les élèves de lycées professionnels sont à la fois très attachants
03:38
parce qu'ils demandent beaucoup de conseils, beaucoup d'attention et en même temps compliqués
03:43
dans la mesure où ils ont souvent plus de problèmes personnels que ceux de lycée d'enseignement
03:48
général.
03:49
Mais bon, les élèves sont tout aussi intéressants les uns que les autres et moi j'ai trouvé
03:56
autant d'intérêt à diriger le lycée Paul Berg que à diriger le lycée des Arènes
04:00
de Toulouse qui est un lycée prestigieux pourtant.
04:02
Quel regard portez-vous sur la violence à l'école ?
04:06
Sur la violence à l'école ? Vous savez, la violence c'est un langage.
04:10
Moi j'aime beaucoup une phrase d'un très grand écrivain qui s'appelle Albert Camus
04:15
qui dit que la violence commence là où finissent les mots.
04:18
Beaucoup de jeunes n'ont plus de mots à mettre sur les réalités difficiles qu'ils
04:22
vivent et derrière il y a la violence mais la violence elle est à nous parce qu'elle
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est dans la société.
04:28
Et donc l'école n'échappe pas à cette violence sociale, à cette terrible violence
04:34
sociale.
04:35
C'est insupportable.
04:36
C'est explicable mais insupportable.
04:38
Vous allez prochainement prendre votre retraite.
04:42
Quel projet auriez-vous voulu mettre en place avant de partir ?
04:46
Ah, il y a beaucoup, beaucoup de projets.
04:48
J'en ai encore.
04:49
Là j'ai un projet, j'espère qu'il va voir le jour parce que je vous parlais tout à
04:55
l'heure de l'importance que j'accorde à l'ouverture de mon lycée sur l'extérieur.
04:59
C'est la création d'une section d'enseignement du chinois dans les bacs professionnels commerce
05:08
et ventes.
05:09
Ça me paraît très très intéressant.
05:11
Nous serions le seul lycée professionnel en France où serait enseigné le chinois.
05:16
J'ai espoir avant de partir de monter ça.
05:19
Où en est le projet ?
05:20
Bah écoutez, le dossier est parti.
05:22
Il a beaucoup d'avis favorables.
05:24
L'inspection générale est très favorable.
05:26
La CCI, la chambre de commerce et l'industrie de Bayonne est très très favorable puisque
05:33
le Pays Basque développe beaucoup d'échanges avec la Chine.
05:35
Et nous avons un professeur de chinois qui est professeur d'anglais aussi ici, Madame
05:40
Plasané.
05:41
Donc on a tout pour réussir.
05:43
Et puis le plus important c'est qu'on a fait un sondage auprès des élèves de bac
05:46
pro et que sur les 57 sondés, il y en avait 80% qui étaient intéressés par l'enseignement
05:52
du chinois.
05:53
Je crois que vous avez également le projet d'une ouverture de classe pour des jeunes
06:00
en situation de handicap moteur.
06:02
Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
06:04
Voilà, oui.
06:05
Alors tout à l'heure quand vous parliez de projet, je ne vous ai pas parlé de ce
06:08
projet là parce qu'il n'est pas pour la rentrée.
06:10
Donc je vous ai parlé d'un projet pour la rentrée, donc qui était l'enseignement
06:13
du chinois pour une échéance un peu plus lointaine.
06:17
On a un projet qui a été voté à l'unanimité par le conseil d'administration, qui est
06:24
de créer un accueil d'une dizaine.
06:27
Ce n'est pas vraiment une classe.
06:29
Donc il y aurait une dizaine d'élèves handicapés moteurs dans le lycée.
06:33
Et l'originalité de cet accueil, qui se ferait essentiellement dans la filière secrétariat
06:41
ou dans la filière comptabilité, l'originalité serait que chaque élève serait parrainé
06:48
par une entreprise.
06:49
Et donc que cette entreprise, en tant que parrain, prendrait également l'engagement,
06:58
ce qui est essentiel, d'embaucher l'élève formé au terme des études.
07:03
Voilà, bon, en gros, le projet, sachant que ce projet exigerait quelques moyens, notamment
07:13
la nomination, un peu d'argent pour rémunérer le professeur qui serait chargé de chercher
07:20
les entreprises partenaires et d'entretenir les liens avec elles.
07:24
Et ensuite, il faudrait aussi quelques moyens pour qu'il y ait un professeur qui pourrait
07:29
être d'ailleurs le même, qui coordonne le travail de ses collègues qui travailleront
07:35
avec les élèves handicapés.
07:37
Alors, ce n'est pas un projet simple.
07:40
Il a été voté par le Conseil d'administration l'an dernier.
07:45
On en a mis une partie en place.
07:47
Je pense que ça demandera à mon successeur peut-être un an ou deux de travail de plus.
07:53
Mais la route est tracée et j'espère, c'est parce que ça me tient beaucoup à cœur,
07:57
qu'on verra le bout de chemin rapidement.
07:59
Quel conseil voudrez-vous donner à votre successeur ?
08:04
Ouh là là, Hugues ! Alors ça, c'est une question de piège, une question difficile.
08:09
D'abord, je voudrais faire une remarque, c'est que j'espère que le ministre va nommer
08:14
quelqu'un qui, comme on dit, fait la maille parce que le lycée Paulbert est un lycée
08:19
difficile, un lycée compliqué.
08:20
Donc, c'est le plus gros lycée professionnel de la région aquitaine.
08:23
Il ne faut pas l'oublier.
08:25
Et c'est une charge considérable, très complexe.
08:28
Donc, j'espère que ne sera nommé ni un débutant, ni quelqu'un qui pensera à la retraite plutôt
08:35
qu'à faire son travail.
08:38
Alors, les conseils, bon, je me garderai bien de lui en donner.
08:41
Je vais lui laisser des dossiers nombreux.
08:45
J'aurai fait tout ce que je peux pour lui faciliter la tâche avant de partir.
08:51
Mais après, aussi bien sur les hommes que sur les orientations, moi, je n'aurais pas
08:56
trop aimé qu'on me donne des conseils.
08:57
Donc, je ne vais pas en donner.
08:58
Il faut laisser les gens libres.
09:00
Et l'intérêt du changement de proviseur, c'est que justement, il y a des personnalités
09:04
très différentes.
09:05
Ça fait neuf ans que je suis là.
09:07
Il est temps que je m'en aille aussi, puisque de toute façon, même si je n'étais pas
09:10
parti en retraite, au terme de neuf ans, vous devez quitter l'établissement où vous
09:14
êtes.
09:15
Je serais parti quand même.
09:16
Et il est temps qu'arrive quelqu'un de nouveau pour donner des orientations, des élans différents.
09:22
Donc, laissons-le libre de s'ébrouer dans le naissance.
09:26
Quels sont vos meilleurs souvenirs?
09:29
J'en ai beaucoup de souvenirs.
09:31
Si vous me parlez de Paul Baird, moi, vous savez, les souvenirs, c'est autour de rencontres.
09:35
Et j'ai connu de très grands moments.
09:39
J'en ai connu un avec vous qui m'aura marqué la vie, qui était au congrès.
09:44
Vous vous en souvenez certainement à Bayonne, au congrès national de la MAIF.
09:50
Ça, pour moi, c'est un très, très grand moment que j'ai vécu avec vous.
09:54
Et je dirais grâce à vous.
09:56
Mais j'ai aussi eu beaucoup d'autres moments extraordinaires, avec notamment des séquences
10:04
où le lycée s'ouvrait sur l'extérieur.
10:06
J'ai eu des souvenirs, il y a peu de temps finalement, d'un travail d'élève de carrière
10:11
en sanité et en social avec des personnes âgées, des dames, qui étaient extrêmement
10:16
intéressantes, très, très émouvantes, très fortes.
10:19
Nous avons eu aussi des expositions, par exemple, dans le...
10:23
Vous n'étiez pas encore au lycée, dans le rôle avec des sculptures de l'ancien capitaine
10:27
de l'équipe de France de rugby, Jean-Pierre Rive, et d'autres sculpteurs.
10:32
Cette présence de l'art dans cette cour magnifique du lycée, je trouve ça aussi
10:37
que c'était très émouvant.
10:38
Voyez-moi finalement, et vous remarquez qu'il y a un mot qui revient.
10:42
Ce qui m'intéresse, c'est ce qui est émouvant.
10:44
Vous allez donc prendre votre retraite à la fin de l'année.
10:49
Quels vont être vos projets ?
10:51
Ah, vous savez, moi, je fais partie de ceux qui n'aiment pas trop programmer leur vie.
10:54
Ça, je sais que je vais partir en retraite.
10:57
Ce que je vais y faire, je ne sais pas.
10:59
Vous savez, je vais bénéficier d'un capital qui est absolument extraordinaire,
11:03
surtout pour un proviseur très occupé, c'est le temps.
11:06
Donc, ce capital, je vais essayer de ne pas le gaspiller, surtout que, bon,
11:11
maintenant, j'ai déjà passé 60 ans, donc il ne me reste pas beaucoup d'années à vivre.
11:16
Donc, je vais essayer d'en faire quelque chose d'intelligent et d'accompagner la vie
11:20
plutôt que de vouloir la guider.
11:22
Alors, je connais beaucoup de gens, j'ai 4 petits-enfants,
11:27
et j'ai beaucoup de passion. Bon, j'ai le rugby, j'ai l'écriture, j'ai la peinture,
11:31
j'ai de l'amitié à faire vivre.
11:33
Et puis, j'ai la chance d'habiter dans une région magnifique,
11:37
le sud de l'Inde, à Seignos, où j'ai beaucoup de choses à voir aussi.
11:40
Vous l'avez dit, vous aimez l'écriture.
11:43
Voudriez-vous vous y remettre ?
11:46
Quand on écrit, c'est que, du moins, si on a publié,
11:49
bon, j'ai publié 4 ou 5 livres, c'est qu'on a ça vraiment chevillé au corps.
11:54
Donc, pour le moment, j'écris pas vraiment parce que je n'en ressens pas la nécessité,
12:00
mais c'est un mystère l'écriture.
12:01
Il y a certainement des choses qui sont en train de mûrir en moi et qui sortiront.
12:06
Et je vais donc certainement profiter de mon temps libre pour de nouveau écrire.
12:11
Mais est-ce que ça sera publié ou pas ? Je n'en sais rien.
12:14
C'est écrire qui est important.
12:16
Et bien, merci beaucoup, monsieur Delbuis, d'avoir répondu à mes questions.
12:22
Avec grand plaisir, monsieur Hugues.
12:23
Et merci beaucoup à vous, chers auditeurs, d'avoir suivi cette émission.
12:29
Je vous retrouve très bientôt pour un nouveau numéro de Parole Directe.
12:35
Bonne fin de journée.
12:37
[Musique]
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