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  • 22/11/2023
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Transcription
00:00 Cette affaire dramatique a très rapidement connu un écho politique important,
00:04 des voix de droite et d'extrême droite faisant le lien entre insécurité et immigration.
00:08 L'exécutif se retrouve contraint de se positionner.
00:12 Jacques Serret, on sent un certain embarras du côté du gouvernement.
00:16 Oui, face à ce drame, le gouvernement est loin de parler d'une seule voix.
00:20 Chaque ministre semble avoir son approche personnelle.
00:23 Au Sénat, cet après-midi, Elisabeth Borne a réagi aux critiques formulées par la droite.
00:28 Je suis convaincu que ce moment appelle à la retenue et à la décence.
00:32 Utiliser ce drame pour jouer sur les peurs,
00:34 c'est manquer de dignité et de respect pour les victimes.
00:37 Il y a deux jours, Gérald Darmanin avait pourtant formulé un diagnostic.
00:41 Cela s'appelle de l'ensauvagement, avait-il lancé.
00:44 Pour le ministre de l'Intérieur, c'est une faillite générale de notre société.
00:48 Autrement dit, ce drame serait davantage un fait de société qu'un simple fait divers,
00:53 des termes que refuse de prendre à son compte le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.
00:58 Je n'ai aucune velléité de rechercher la moindre explication.
01:02 Est-ce que vous constatez ou pas, comme Gérald Darmanin, une forme d'ensauvagement ?
01:06 Vous le savez, dans des débats sémantiques,
01:07 ça prend plus qu'un mot pour pouvoir dire les choses.
01:10 En tout cas, c'est la manière que j'ai d'exprimer ce que je ressens.
01:12 Un certain embarras, semblable à celui déjà constaté l'an dernier,
01:17 après le meurtre de la petite Lola.
01:18 Merci Jacques Saurin.

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