TRANSAT JACQUES VABRE Interview Edouard Philippe 13-11-23

France Antilles Guyane

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Transcript

00:00 C'est un beau trait d'union entre les deux villes.

00:01 C'est d'ailleurs exactement ça qu'on cherchait à faire.

00:03 On cherchait à créer un partenariat.

00:05 Pouvoir le faire avec Fort de France, c'est très enjouissant.

00:08 L'année dernière, on avait eu du mal, il y a deux ans,

00:10 on avait eu du mal à concrétiser le partenariat

00:13 pour des raisons qui étaient circonstancielles.

00:16 Cette année, je crois que ça se passe très bien.

00:17 Il y a une très belle ambiance au moment où les bateaux sont arrivés.

00:19 Malheureusement, moi je suis arrivé le lendemain

00:20 parce que les bateaux étaient plus vides que moi.

00:23 Mais le village est beau, l'ambiance est belle.

00:25 Je crois que tous les Martiniquais sont au rendez-vous.

00:30 Il y a été nombreux rendez-vous hier.

00:33 Et j'ai le sentiment que la relation entre le Havre et Fort de France

00:37 s'approfondit, s'intensifie.

00:39 Et c'est plutôt un succès, plutôt très enjouissant.

00:42 - Et le succès ?

00:43 - C'est plutôt une belle chose, oui.

00:46 Parce qu'on a une longue histoire en commune.

00:48 Il y a une très forte communauté martiniquaise en Normandie

00:52 et au Havre en particulier.

00:53 Et c'est bien de l'inscrire,

00:56 pas simplement dans le constat qu'il y a une histoire commune,

00:58 mais aussi de construire des choses qui sont dans l'intérêt commun.

01:00 Parce que pour le Havre, la Transat,

01:02 en 30 ans, c'est devenu quelque chose d'incontournable

01:05 avec plusieurs centaines de milliers de visiteurs

01:08 qui viennent au Havre tous les deux ans maintenant.

01:10 Et pour Fort de France, c'est l'occasion, je pense,

01:14 de développer l'attrait de la voile, l'attrait des grandes courses

01:18 et peut-être aussi l'attrait de la destination touristique,

01:20 ce que je souhaite en tout cas.

01:21 Donc on est ravis, on est ravis.

01:22 C'est un beau partenariat qu'on est en train de développer.

01:25 Écoutez, c'est assez différent parce qu'au Havre,

01:27 on organise ça à la fin du mois d'octobre.

01:29 Et en général, à la fin du mois d'octobre, au Havre,

01:31 comme dans toute la Normandie, on a un temps qui est automne

01:36 et donc assez pluvieux et assez ventu.

01:38 Alors il y a des belles journées, mais il y a aussi pas mal de pluie.

01:41 Ici, évidemment, l'atmosphère est différente,

01:44 mais on retrouve au fond la même ambiance.

01:45 C'est une ambiance très décontractée, très conviviale.

01:49 Des gens qui montrent ce qu'ils savent faire.

01:50 On boit un verre, un verre de café, mais pas que du café.

01:54 Et tout ça est la fête.

01:57 Et c'est normal.

01:57 La course au large, c'est dur.

02:01 Donc avant, on fait la fête.

02:02 Après, on fait la fête.

02:03 Et c'est aussi ça.

02:05 C'est quelque chose qu'on vit en commun.

02:06 La Transat, c'est une course à deux.

02:08 Donc il y a une dimension de convivialité qui est indispensable.

02:11 Et de fêtes populaires aussi ?

02:13 Et de fêtes populaires.

02:14 Et plus on fait une fête populaire, mieux c'est.

02:15 Il ne faut pas...

02:17 La course à la voile, c'est pas...

02:19 Et d'ailleurs la voile en général, c'est pas quelque chose d'élitiste

02:22 pour quelques personnes qui savent se servir des bateaux

02:26 extraordinairement compliqués, techniques, difficiles,

02:28 qui font la course.

02:30 C'est aussi une fête, une ambiance,

02:33 la possibilité de rencontrer des marins,

02:34 la possibilité de voir la mer,

02:36 de découvrir un certain nombre de choses.

02:38 Et cet aspect de fêtes populaires,

02:39 on voit qu'on y est extrêmement attaché.

02:41 Et on a très bien réussi.

02:43 On a l'impression qu'à Fort-de-France,

02:44 on y est attaché aussi, ça me va très bien.

02:46 Je crois qu'ils étaient assez contents

02:48 de faire arriver ce bateau,

02:50 11ème bateau qu'ils ont sous ce nom,

02:53 et 1ère course gagnée avec ce bateau.

02:56 Et je crois qu'ils étaient très heureux,

02:57 et on est très heureux pour eux.

02:58 Et moi vous savez, je suis d'abord...

03:00 C'est un souci d'organisateur,

03:02 je suis d'abord très heureux quand les marins arrivent

03:04 sains et saufs.

03:06 Parce que la mer c'est dur,

03:07 et qu'il ne faut jamais faire le malin avec la mer.

03:09 Donc le fait qu'ils arrivent sains et saufs,

03:10 que les bateaux soient en bon état,

03:12 bon voilà, ça veut dire que ça c'est bien.

03:14 J'espère que toute la suite va bien se passer.

03:17 Mais ça c'est déjà une bonne nouvelle.

03:18 Et puis ensuite, il y a eu une vraie compétition,

03:22 il y a trois ou quatre heures d'écart

03:23 entre le premier et le deuxième.

03:24 Je trouve que ça a été chaud jusqu'au bout,

03:25 et c'est bien.

03:26 [SILENCE]

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