Guillaume Meurice conteste en justice la sanction de France Inter : "Je n'ai fait que mon métier

  • 7 months ago
#FranceInter #LibertéD'expression #Responsabilité

Guillaume Meurice reçoit un avertissement de France Inter

Guillaume Meurice, humoriste et chroniqueur de l'émission "Le Grand Dimanche soir" sur France Inter, a été convoqué et a reçu un avertissement de la part de la station de radio. Cette décision fait suite à sa chronique diffusée le 29 octobre dernier, dans laquelle il a fait une blague controversée sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le comparant à "une sorte de nazi mais sans prépuce". Cette blague a été immédiatement qualifiée d'antisémite et a suscité une forte polémique.

Guillaume Meurice décide de contester la sanction en justice

Suite à cet avertissement, Guillaume Meurice a décidé de contester la décision de France Inter en justice. Il considère qu'il n'a commis aucune faute et qu'il a simplement exercé son métier d'humoriste. Il déclare : "Je conteste cette sanction, car je n’ai pas commis de faute et je n’ai fait que mon métier. Je considère qu’il s’agit d’une injustice, je fais donc appel à la justice". Cette affaire soulève ainsi des questions sur la liberté d'expression et les limites de l'humour dans les médias.

La directrice générale de Radio France justifie la décision de France Inter

Sibyle Veil, directrice générale de Radio France, a adressé un mail à tous les salariés pour expliquer la décision de France Inter. Elle souligne l'importance de la responsabilité, de la rigueur et de la modération au sein des rédactions. Elle affirme : "Ce n'est pas entraver la liberté d'expression et le droit à la caricature - auxquels nous sommes très attachés - que d'appeler au discernement. L'humour est aussi périlleux que nécessaire dans les périodes difficiles, il peut agir comme une soupape pour évacuer la pression. Mais il n'a pas vocation à ajouter de la division à la division". Sibyle Veil insiste également sur les tensions et les actes antisémites et racistes qui se multiplient ces derniers jours, et souligne que la liberté d'expression doit s'accompagner de responsabilité et de limites.

Une limite dépassée selon la directrice de France Inter

Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, a également exprimé son malaise face à la blague de Guillaume Meurice. Sur Twitter, elle a déclaré : "Je rejoins le malaise que vous avez été nombreux à exprimer. Une limite a été franchie : non pas celle du droit, qu’il reste à établir, mais celle du respect et de la dignité". Cette déclaration met en évidence la nécessité de respecte