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  • 18/07/2023

Du lundi au vendredi, Europe 1 dresse le portrait de l’invité qui va passer la matinée dans son “club de l’été”.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:00 Le club de l'été de Stéphane Rottenberg jusqu'à 11h avec toute l'équipe Julien Pichenay, Clément Lanoue et Loïs Goua.
00:06 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre. C'est l'heure de votre portrait sonore Stéphane Rottenberg.
00:10 Alors j'espère que vous êtes prêt à tout nous dire.
00:12 - Y'a la voix éraillée, les bafouillements, la prononciation, y'a tout ça quoi !
00:14 - Pas du tout ! On va vous diffuser des sons qui devraient vous rappeler des moments de votre carrière.
00:19 Et on va en apprendre un petit peu plus sur vous. Et on commence avec ceci, tendez l'oreille.
00:28 - Alors ça c'est un jingle de France 2. Parce qu'autant aujourd'hui vous êtes un visage d'M6,
00:34 autant vous avez commencé votre carrière dans le service public.
00:37 - Oui, petit chef à France 2, j'étais derrière la caméra et mon boulot c'était d'embaucher les animateurs et de choisir les émissions.
00:43 Et j'ai fait ça deux ans et c'est étonnant parce que lorsque je suis parti, Thierry Ardisson qu'on avait récupéré,
00:50 avait dit "non mais c'est toi qui es assis sur la caisse" - c'est entendu le chéquier -
00:54 "quand tu décides les émissions forcément c'est toi qui distribue quelque part directement l'argent,
00:59 faut jamais partir quand t'as un poste comme ça etc."
01:01 Mais voilà, oui c'était un poste très marrant.
01:02 - Vous étiez animateur, vous étiez journaliste au fond de vous ?
01:05 - J'étais journaliste, mais à l'époque c'était un peu bizarre parce que je voulais faire de l'antenne,
01:11 mais j'étais en situation où j'embauchais les gens qui faisaient de l'antenne.
01:14 Et je pouvais pas m'embaucher moi-même, c'était quand même un truc un peu bizarre.
01:17 Et je faisais vraiment ça avec passion.
01:19 C'est-à-dire que j'ai parmi les... alors il y avait une équipe,
01:23 mais c'est vrai que ma patronne m'avait dit "trouve un animateur pour une émission de cinéma".
01:27 Bon, j'ai commencé à chercher etc.
01:29 Et je m'accorde ce petit truc, j'avais repéré Frédéric Lopez qui était au placard sur LCI,
01:34 et j'ai vraiment intrigué dans la maison, parce qu'il y avait d'autres candidatures,
01:38 pour que ce soit lui qui arrive le truc.
01:40 Je le trouvais formidable, et il était complètement, vraiment marginalisé.
01:44 Alors j'avais vu un truc lumineux qu'il avait fait, il avait fait un tapis rouge au Festival de Cannes,
01:48 à l'époque où Canal était omniprésent, et LCI forcément avait juste un petit truc,
01:53 un petit coin de marche, et il était hallucinant.
01:58 Et voilà, donc on avait mis comme ça, Christine Bravo, qui était incroyable.
02:02 - Donc c'est à vous qu'on doit la présence de Frédéric Lopez sur France Télé.
02:07 - Oui voilà, et après son talent a fait le reste.
02:09 Mais il y a des moments où il faut qu'il y ait comme ça, quelqu'un qui vous repère,
02:13 "mais patron, regardez pas, LCI le matin", etc.
02:16 Et puis ensuite, quelqu'un qui, dans les instances dirigeantes,
02:20 quand vous avez quelqu'un, même si ce n'est pas quelqu'un qui a beaucoup de pouvoir,
02:23 j'étais petit chef, j'avais des gens largement au-dessus de moi,
02:25 mais si vous avez quelqu'un qui pousse, ça peut jouer.
02:27 Et ensuite, on a fait l'émission avec Frédéric, l'émission de cinéma,
02:31 dont son talent est incroyable, et puis quelque part j'ai aussi beaucoup poussé
02:34 sur Christine Bravo, Ardisson, qui faisait partie de mes modèles.
02:37 - On est à la fin des années 90, quand il revient, pour que tout le monde en parle.
02:40 - 98, exactement.
02:41 Et c'était génial, parce qu'on a oublié, mais les premières audiences,
02:45 pendant 4 mois, 5 mois, pour que tout le monde en parle, ça ne marche pas.
02:48 Et j'appelle Thierry Ardisson le dimanche matin pour les audiences du samedi,
02:51 et ça ne marche pas, il est vraiment accablé.
02:53 Et on partageait ensemble notre stress, mais on était convaincus
02:55 qu'on avait une émission, qu'on avait un truc,
02:56 il n'y avait pas de talk show à l'époque sur France 2 à cette heure-là,
02:58 donc ça paraissait...
02:59 - Et puis il venait de traverser...
03:01 - De traverser, oui.
03:02 - Il sortait du traversier du désert de quelques années.
03:04 - Oui, c'est ça. Et Christine Bravo, pareil.
03:06 Donc c'est vrai que quand ça s'est mis à marcher, c'était extraordinaire,
03:09 ça crée un lien, alors il faut rester honnête, aujourd'hui plus avec Christine Bravo
03:12 qu'avec Thierry Ardisson, mais c'était un truc génial,
03:16 et puis j'ai fait d'autres choses, j'ai fait des trucs avec William Lémergie,
03:18 j'ai fait des choses...
03:19 - Oui, après vous avez été rédacteur en chef de Turbo,
03:21 parce que vous êtes un passionné de sport auto, etc.
03:24 Et puis ensuite, votre arrivée sur M6, avec notamment cette émission.
03:27 Alors écoutez bien, c'est un peu tiré par les cheveux, mais écoutez...
03:31 - Ce soir Marc, c'est votre dernière soirée dans la villa,
03:34 avec les deux finalistes.
03:35 Pour cette dernière soirée, vous allez devoir écrire une lettre à Anne,
03:37 et une lettre à Marina. Des lettres à cœur ouvert,
03:40 dans lesquelles vous pourrez leur dire tout ce que vous avez au fond du cœur.
03:43 Marc, ce soir vous avez une lourde décision à prendre,
03:46 je vous propose de rentrer dans la villa.
03:48 Qui ne vous appartient pas, je vous le rappelle.
03:50 - Oui, ben je sais.
03:51 - C'est Vincent De Dienne qui joue un petit peu, c'est le patron d'Edberg.
03:55 On entend en fond le générique de Bachelor,
03:59 vous avez marqué M6 avec...
04:01 C'est révolutionnaire, Bachelor, cette émission de dating,
04:03 qu'on ne pourrait peut-être plus faire aujourd'hui.
04:05 - Alors, elle est encore aux Etats-Unis, ça paraît fou.
04:07 - Ah ça marche encore !
04:08 - Oui bien sûr, c'est édition 25.
04:10 Et oui, Bachelor, aujourd'hui c'est tellement à l'eau de rose
04:13 que ça paraîtrait effectivement un peu particulier,
04:15 on a fait beaucoup plus de trash après.
04:17 Mais c'était monstrueux, ça a été un succès étonnant.
04:20 - On a découvert Sandra Lou, Karine Ferry,
04:23 qui a participé à l'émission.
04:25 - Un jeune garçon qui offrait des roses à ses prétendantes.
04:28 C'était tout à fait singulier, on a fait trois saisons,
04:32 c'était fulgurant, c'était des scores fous.
04:35 J'ai découvert la folie des paparazzi
04:39 qui venaient sur les tournages pour connaître le truc,
04:42 c'était très particulier, il faut savoir par exemple que sur une des finales,
04:45 on est tellement assaillis de photographes
04:49 que le producteur Alexis Gemini décide de la faire à New York
04:52 48 heures avant, en disant "on va loin".
04:55 Comme ça on ne sera pas spoilé,
04:57 parce que si on était spoilé c'était un vrai problème pour toute émission.
04:59 On fait la finale sur un toit de New York,
05:04 un truc spectaculaire, etc.
05:06 Et il y avait au bout de deux jours, des paparazzi dans la rue.
05:08 - Incroyable !
05:10 - C'était une vraie aventure, aujourd'hui ça parait tellement d'un autre monde.
05:15 - C'était les débuts de la télé-réalité aussi en France,
05:17 c'était peu de temps après le loft.
05:19 - Surtout de séduction.
05:21 - C'était en 2003 le premier Bachelor avec vous.
05:23 Comment vous avez vécu la parodie de "La Flamme", vous l'avez vue ?
05:27 - J'ai vu des extraits, je ne l'ai pas vue.
05:29 Je ne suis même pas sûr que c'est moi qui parodie,
05:34 parce qu'il y a eu tellement de versions après,
05:36 il y a eu des versions sur d'autres chaînes.
05:38 Je ne sais même pas si Vincent De Dienne a vu ces versions-là,
05:41 parce qu'on ne les retrouve pas aujourd'hui,
05:43 il y a des problèmes de droit, si vous les sortez,
05:45 vous avez 250 000 personnes qui vous attaquent en droit à l'image.
05:47 On ne peut même plus les voir ces émissions.
05:49 C'est-à-dire, étonnant,
05:51 aujourd'hui on ne peut plus facilement voir des émissions des années 60, 70, 80,
05:54 que des émissions des années 2000,
05:55 parce qu'aujourd'hui les droits à l'image, on les attaque tout le temps.
05:57 Donc voilà, on ne peut plus rien faire.
05:59 On ne les voit plus ces émissions,
06:01 je ne suis même pas sûr qu'il les ait vues.
06:03 Mais en tous les cas, si c'est moi, je prends la parodie.
06:06 - C'est plutôt flatteur !
06:08 Stéphane Rottenberg est l'invité du Club de l'été jusqu'à 11h sur Europe 1.
06:13 Dans un instant, votre 5, 4, 3, 2, 1 promo.
06:15 Ah c'est une épreuve !
06:17 Ah bah oui, vous êtes un aventurier, on vous réserve des épreuves.
06:20 Stéphane Rottenberg jusqu'à 11h sur Europe 1.

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