Juste avant d'aller encourage sa cousine Tess Ledeux en finale du big air, Kevin Rolland est revenu sur sa 7e place « anecdotique » aux Championnats du monde de Bakuriani, ce samedi (Géorgie), mais surtout sur la dernière compétition de sa carrière.
00:00 Kevin, une 7ème place pour votre 7ème finale de Championnat du Monde, comment vous l'avez vécu ?
00:05 Je n'avais pas vu ça, mais oui, oui, je l'ai super bien vécu.
00:09 Je suis monté crescendo, le premier run je voulais l'assurer, je l'ai assuré.
00:13 Le deuxième run, j'ai essayé des choses, ça a marché, donc je ne peux pas être plus heureux.
00:17 Le troisième run, forcément, ça n'a pas marché comme je voulais, j'aurais pu grappiller et peut-être terminer 4ème.
00:23 Mais le podium était inaccessible aujourd'hui, donc vraiment aucun regret.
00:27 De toute façon, je savais si les conditions étaient bonnes et c'était le cas, ça serait compliqué.
00:33 Mais en tout cas, moi, personnellement, sur ma dernière, je me suis vraiment fait plaisir.
00:37 J'ai réussi à montrer de quoi j'étais capable et c'est sûr qu'on m'avait un petit peu enterré trop tôt, donc je suis encore plus heureux.
00:44 Est-ce que c'est officiellement votre dernière course ?
00:47 C'est officiellement ma dernière course de pipe.
00:50 Après, je suis loin d'être à la retraite, j'ai encore plein, plein de choses, plein de projets, plein de choses qui arrivent.
00:56 La reconversion est déjà en route avec les interviews sur le podium, tout ça ?
01:01 Alors ça, c'est une des choses, mais la reconversion, elle reste sur les skis, elle reste dans les airs, elle reste dans la performance.
01:08 Qu'est-ce que vous retenez de ces championnats du monde ? On ne vous attendait pas, il y a une qualification pour cette finale, c'était déjà une belle réussite ?
01:15 Oui, le fait d'être en finale, c'était une réussite.
01:18 Qu'est-ce que je retiens ? Je retiens que dans l'adversité, je suis meilleur et que c'était le cas.
01:27 J'ai dû me battre pour poser des runs, pour être prêt techniquement parce que je n'ai pas beaucoup de skis dans les jambes et j'ai réussi à relever ce défi que je m'étais donné.
01:38 Il y avait des émotions aussi sur ce dernier run à parcourir ici ?
01:43 Oui, il y a eu beaucoup d'émotions sur le dernier run. Je ne veux pas mettre la faute sur l'émotion, mais c'est toujours un peu plus difficile.
01:50 C'est pour ça aussi que je n'ai pas annoncé la fin de ma carrière aux Jeux Olympiques.
01:53 C'est parce que cette émotion, je ne veux pas qu'elle me prenne mon jus.
01:57 Je pense que sur ce dernier run, elle m'en a pris un petit peu.
02:00 Mais je suis heureux d'avoir posé un run et d'avoir pu me battre avec cette scène de halfpipe qui est quand même incroyable.
02:11 On a vu des runs de fou. La santé du ski halfpipe mondial, je parle bien mondial parce qu'en France ce n'est pas ça, est bien.
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