Lorsqu’en 1885 la Société philharmonique de Londres invite Saint-Saëns à prendre part à l’un de ses concerts de la saison suivante, elle espère à cette occasion avoir la primeur d’une œuvre nouvelle du célèbre compositeur français. Le souhait exprimé par ses hôtes décide le musicien à entreprendre sa cinquième et dernière symphonie (la numérotation « officielle » ignorant deux symphonies de jeunesse restées inédites). Celle-ci est incontestablement la plus ambitieuse : « Ce sera épouvantable, on en parlera dans Landerneau », « je vais faire dans cette terrible chose beaucoup d’expériences nouvelles », écrit-il à son éditeur
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