L’Économie de communion s’adresse à tous dirigeants, salariés du privé et du public, étudiants et retraités, mais aussi et en premier lieu aux entrepreneurs qu'ils soient industriels commerçants, artisans, agriculteurs, professions libérales, qui conçoivent et vivent leur entreprise comme une vocation au service du bien commun et pour réintégrer tous ceux que le système a exclu. Il s’agit donc de faire une place prépondérante à la qualité de la relation interpersonnelle, au sein de l’entreprise et avec toutes les parties prenantes. Elle s’adresse également à tous ceux qui, salariés, consommateurs, étudiants…, s’engagent à divers niveaux à promouvoir une culture économique caractérisée par les relations de communion, la gratuité et la réciprocité, proposant et vivant ainsi une alternative au style de vie dominant dans le système individualiste.
Concrètement l’Économie de communion invite à : • vivre et répandre une nouvelle culture économique appelée «culture du don» ; • susciter de nouveaux chefs d'entreprises qui privilégient la personne pour une juste répartition de la valeur ajoutée entre les différentes parties prenantes, et qui créent de l'emploi, • combattre les diverses formes d’indigence, d’exclusion et de misère par la production de richesses et l’implication des personnes désavantagées dans les communautés de travail.
Pourquoi « Economie de communion » ? L’Économie de communion repose sur une approche anthropologique de l’économie qui considère que la relation de réciprocité est possible au sein de l'acte marchand. Le don est intrinsèque à l'acte marchand. L'économie est ainsi envisagée dans son sens classique de la gestion de la maison, ou comment répondre aux besoins de tous. La communion entre les personnes est un but en soi à poursuivre, au sein de l'entreprise comme avec les parties prenantes, y compris avec les exclus du système économique. Elle considère également le travail comme un moyen de développement de la vocation de la personne.