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Dans cette Pièce à Conviction #3, j'ouvre le dossier de la chronique la plus choquante : le Rapport d'Expertise Psychiatrique. 💔

Ce document, censé faire la lumière sur la situation de ma fille face au double visage de la manipulation de sa mère, a conduit à une décision d'une injustice terrible : le maintien de la garde alternée, et ce, malgré le récit détaillé des sévices subis par l'enfant.

Nous analysons ensemble les conclusions de cet expert. Comment la justice familiale peut-elle ignorer les signaux d'alarme évidents de l'emprise psychologique et des failles judiciaires ? Pourquoi les conclusions écrites ont-elles privilégié la forme au détriment de la protection de l'enfance ?

Mon objectif est de montrer comment le système peut devenir un complice involontaire de l'abus et de donner du courage à ceux qui se battent pour être crus.
Abonnez-vous pour suivre toute la série "Pièces à conviction" et briser ce tabou avec moi. @AxelRivage

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Transcription
00:00Aujourd'hui, je vais vous présenter la pièce à conviction numéro 3, qui est le rapport d'expertise psychiatrique,
00:09qui a été donc diligenté par le juge aux affaires familiales, puisque l'avocate de mon ex-conjointe m'a accusé d'alignation parentale,
00:18suite à l'audience de l'UAED, où ma fille a décrit tous les sévices qu'elle subissait depuis l'âge de 5 ans de la part de sa maman,
00:32et où l'avocate de mon ex-conjointe a dit que c'était moi qui avais dit à ma fille de dire tout ça.
00:41Alors, avant de vous présenter le rapport et les conclusions, je voulais vous parler donc, eh bien, du juge qui a été nommé.
00:55Quand mon avocate a fait une action référée d'urgence lorsque, eh bien, on a constaté les sévices que subissait ma fille de la part de sa maman,
01:04« Quand mon avocate a vu le nom du juge, elle m'a dit, monsieur, vous n'aurez jamais la garde. »
01:17Ce juge ne donne jamais la garde au papa.
01:23Alors, moi, je suis de formation juridique et comptable,
01:28et je suis quelqu'un de très rationnel quand j'ai des documents sous les yeux,
01:35comme, eh bien, donc, par rapport à la pièce à conviction numéro 2 et numéro 1,
01:41où je rappelle que, eh bien, donc, le rapport de l'UAED a fait un signalement au procureur de la République.
01:48Nous avons 15 jours d'ITT, moi et ma fille, puisque moi aussi je suis une victime.
01:53Il y a eu une information préoccupante.
01:58Le procureur de la République a classé l'affaire parce qu'il a bien confirmé l'infraction, donc, de mon ex-conjointe,
02:07mais il a dit que, eh bien, donc, une sanction administrative suffisait.
02:13Moi, je n'avais jamais eu affaire encore à la justice au niveau judiciaire,
02:16mais je me suis dit, quand même, avec tous ces documents,
02:21il n'y a même pas de questions à se poser pour que, eh bien, j'ai la garde de ma fille.
02:30Je ne l'ai même pas écouté quand elle m'a dit ça, je me suis dit, c'est pas possible.
02:34Enfin, la justice, c'est rationnel, avec tous ces documents,
02:42eh bien, normalement, eh bien, on ne doit pas se poser la question.
02:45Je vais vous faire lire, donc, le rapport.
02:50Alors, une dernière précision.
02:52Ce juge est un juge très controversé,
02:56et, en plus, il a la folie des grandeurs,
02:59dans le sens où une expertise psychiatrique,
03:03donc, il y avait des habilités dans ma région, dans ma ville,
03:07mais ce juge, eh bien, non, a voulu faire les choses
03:11dans, je dirais, quelque chose de grandiose.
03:14Il a voulu, donc, que j'aille à Paris.
03:20Ça m'a coûté, donc, alors que dans ma ville, c'était gratuit,
03:26il a voulu que ce soit un grand expert psychiatre de Paris.
03:31Ça m'a coûté 2000 euros.
03:33Donc, à cette époque, par rapport à tous ces événements,
03:40j'ai tout perdu financièrement et ma santé.
03:44Je n'avais plus les moyens de payer cette expertise.
03:49J'ai fait ce qu'on appelle un crédit revolving
03:51pour pouvoir payer cette expertise.
03:56Parce que si je ne l'avais pas fait,
03:58ça voulait dire que je refusais cette expertise
04:00et j'aurais pu perdre la garde de ma fille.
04:05Il faut savoir que
04:06on a été convoqué par l'expert psychiatre à Paris trois fois.
04:12J'ai dû prendre un TGV avec ma fille trois fois.
04:17Pour une heure de rendez-vous à chaque fois,
04:21j'ai dû faire manquer l'école à ma fille.
04:23Moi, j'ai perdu trois jours de travail
04:25puisque, en fait, entre les heures d'aller et les heures de retour,
04:30eh bien, en fait, mes journées étaient fichues.
04:34Je ne sais pas comment...
04:38Moi, je suis indépendant.
04:39Je ne sais pas comment fait quelqu'un qui est salarié
04:42et qui est donc dans cette situation.
04:48Je vais vous faire lire les extraits du rapport
04:52et je vous laisse seul juge
04:54de ce que vous allez pouvoir penser des conclusions.
05:02Je voulais vous montrer déjà la page de garde.
05:04qui confirme, donc, que j'ai bien été convoqué à Paris
05:07alors que je n'habite pas du tout à Paris
05:10et donc, j'ai dû prendre trois fois le TGV
05:14ce qui coûte quand même une petite fortune
05:16et j'ai perdu trois jours de travail
05:19et ma fille a manqué trois jours d'école avec moi
05:22et trois jours d'école avec sa maman
05:24puisque sa maman a été convoquée avec ma fille sans moi.
05:27Ici, donc, je vous fais lire les extraits.
05:35Je dis bien les extraits du rapport
05:37quand ma fille a témoigné en présence de sa maman
05:41qui a eu le courage, donc, de confirmer ses propos.
05:48Je vous laisse imaginer un enfant de dix ans
05:50qui, donc, dans le train, au départ,
05:53comme ma fille m'a dit,
05:54sa mère lui a mis une pression pas possible
05:57pour qu'elle ne dise pas la vérité
05:59et quand elle a maintenu cette version,
06:02je ne vous dis pas les heures de retour dans le train,
06:05sa mère était furieuse.
06:08Donc, ici, voilà, vous voyez,
06:13donc, son souci, c'est quand sa maman s'énerve,
06:16elle la tape depuis qu'elle a cinq ans,
06:18elle a surtout peur d'elle
06:19et elle ne l'aime pas.
06:21Elle ne l'aime pas parce qu'elle est très stressée par son travail.
06:28Depuis quatre mois, elle vit chez son papa
06:30puisque je n'ai pas remis ma fille à sa maman
06:33pendant quatre mois
06:33tant que les services sociaux et le JAF se manifestent.
06:39et elle maintient qu'elle a peur qu'elle la tape.
06:44Ici, c'est donc l'expert psychiatre
06:47qui confirme les troubles de l'humeur
06:50de mon ex-conjointe
06:53et ici, c'est la maman qui lui reconnaît
06:58d'avoir donné une gifle.
06:59Alors, je précise que ce n'était pas une gifle.
07:01SOS Médecins m'a bien confirmé que c'était un coup
07:04mais là, on n'est plus du tout dans de l'alignation parentale
07:09puisque c'est ce qui m'avait été reproché
07:12et ici, on confirme que c'est une personnalité anxieuse
07:20qui a donc des difficultés à contrôler ses émotions.
07:23Et bien, malgré tout ça,
07:26l'expert psychiatre a maintenu une garde alternée.
07:32Je peux vous assurer que
07:36quand vous lisez le rapport
07:38et que vous lisez donc les conclusions
07:41par rapport à tout ce qui a été dit avant
07:45« Vous êtes, mais alors, vraiment abasourdi.
07:50Même mon avocate n'y croyait pas
07:52que c'était possible de maintenir une garde alternée
07:56alors que tout prouve que
07:59eh bien, ma fille subissait des sévices. »
08:05Jeudi, je vous parlerai de la pièce à conviction numéro 4
08:08qui est un rapport encore accablant
08:10des services sociaux du département
08:13concernant mon ex-conjointe.
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