Dans la lignée de l’affaire Mazan, une autre affaire bouleversante émerge à Dijon. Un homme a été mis en examen, soupçonné d’avoir fait consommer de l’alcool à sa compagne dans le but de l’exploiter sexuellement. L’alerte a été donnée le 1er août 2025, lorsqu’un participant à une soirée libertine a exprimé des doutes sérieux quant au consentement de la victime.
00:00Bonjour et bienvenue sur ma minute judiciaire du Nouveau Détective.
00:05Aujourd'hui je vais vous parler d'une histoire horrible et surtout avec une sensation de déjà vu.
00:13Mais ce n'est pas la même, bien que les modes opératoires soient étrangement similaires.
00:30On pensait avoir touché le fond après avoir écouté les débats lors de l'audience criminelle du dossier Pellicot.
00:37Ces hommes recrutaient sur la toile pour venir abuser de l'épouse de l'organisateur alors qu'ils l'avaient drogué préalablement.
00:45Un procès fleuve, plusieurs dizaines d'accusés dont les systèmes de défense étaient variables, souvent minables et jamais crédibles.
00:55Cette fois les faits se déroulent dans la région de Dijon.
00:58Tout commence par un appel dans la nuit de vendredi, le vendredi 1er août, un appel à la police.
01:05Au bout du fil, un homme semble en panique, il explique avoir répondu à une annonce sur internet pour une soirée libertine.
01:13Il dit s'y être rendu, reconnaît avoir participé, mais il a un doute sur le consentement de la femme qui lui a été offerte.
01:23Elle lui aurait fait une fellation, mais il n'est pas certain du consentement de la femme, et surtout de son discernement.
01:29En deux mots, elle ne semblait pas dans son état normal.
01:34Il la décrit comme un peu inerte, un peu absente pendant le rapport sexuel.
01:38Évidemment, la police démarre au quart de tour, il fonce à l'adresse rapidement et est sur place, alors que la fête continue.
01:46L'arrivée de la police a surpris les quelques rares participants encore présents à cette heure tardive.
01:51Et après un rapide état des lieux, tout le monde est embarqué au commissariat.
01:55Il est vrai que, comme c'est souvent le cas dans ce type de dossier, les choses ne sont jamais claires.
02:01Mais là, les investigations semblent établir que le mari, âgé de 62 ans, organisait depuis plusieurs années ce type de soirée que son épouse n'était pas consentante.
02:13Selon la femme, son mari lui faisait absorber de l'alcool et sans doute aussi des médicaments qui la mettaient dans un état second.
02:20Après quelques heures d'audition, il semble assez évident qu'elle n'était pas consentante.
02:26Pour preuve, elle a décidé d'ailleurs de déposer plainte contre son mari.
02:31Lequel, à l'issue de sa garde à vue, a été mis en examen et incarcéré, preuve, s'il en était besoin, que le dossier n'est pas vide.
02:39Il semble également établi que le couple allait mal, que la jeune femme, lassée du comportement de son mari, souhaitait demander le divorce.
02:46Selon le mari, qui, comme toujours, minimise la situation, au départ, il explique qu'il s'agissait juste de voyeurisme.
02:55Alors il a mis une annonce sur un site de rencontre et il invitait des inconnus à venir regarder.
03:00Il dit aussi que ce n'est pas arrivé souvent, deux ou trois fois par an, et ça depuis plusieurs années.
03:07À ce stade, il est encore difficile d'avoir des certitudes, mais l'épouse dépose plainte, demande le divorce,
03:14affirme qu'il y avait des tensions, des disputes à propos de ces soirées libertines auxquelles elle ne voulait plus participer.
03:20Alors est-ce à ce moment-là que le mari, lui, souhaitait poursuivre l'activité ?
03:25C'est à ce moment-là qu'il lui aurait fait boire de l'alcool et absorber des médicaments.
03:29Si c'est le cas, il s'agit de viols par soumission chimique.
03:34Plus problématique, lors de son audition, l'épouse n'a que peu de souvenirs de ces soirées,
03:40ce qui semble accréditer la thèse de la soumission chimique.
03:44Alors bien sûr, des analyses sont en cours d'exploitation,
03:47afin de savoir si elle a été droguée en plus de l'alcool que son mari lui aurait fait absorber.
03:54Une fois encore, et j'ai envie de vous dire, affaire à suivre.
03:57Voilà, c'était ma minute judiciaire du Nouveau Détective.
04:00Je vous dis à la semaine prochaine pour une nouvelle affaire.
04:04Et si vous voulez rester informé de toutes nos enquêtes, afin de ne rien rater,
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