Al Qarra - Plus d’un an et demi après le printemps arabe, au Maroc, ils sont nombreux à réclamer plus de changement. Si le roi a lancé l’an dernier des réformes démocratiques pour apaiser les tensions naissantes, sur le plan social, la situation patine. Avec un taux de chômage des jeunes atteignant 30%, une pauvreté qui touche la même proportion des 33 millions d’habitants, le peuple s’impatiente. En face du parlement, les étudiants manifestent quotidiennement contre le Parti de la Justice et du développement, la formation islamiste au pouvoir. Ils dénoncent corruption et népotisme.
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