Al Qarra - La rébellion centrafricaine affirme ne pas vouloir mener la bataille de Bangui, puisqu’elle contrôle déjà le pays. Mercredi, la coalition Séléka s’est affichée en maître du territoire. Rejetant de fait toute négociation avec le pouvoir.

Après plus de quinze jours d'opérations militaires et de conquêtes de villes sans résistance, la rébellion a demandé aux fidèles du président Bozizé de déposer les armes afin d’éviter les combats dans la capitale. Ce qui serait préférable pour la sécurité et la protection des populations civiles selon la coalition.

Le 10 décembre, les rebelles du Séléka ont pris les armes pour réclamer le respect d’accords de paix conclus en 2007 et 2011. Les soldats se sont très vite emparés des villes stratégiques comme Bria ou Bambari. Tout en affirmant vouloir négocier avec les autorités centrafricaines à Libreville, la coalition a repris sa progression à travers le pays en début de semaine. Elle s’est approchée tout près de Bangui par le nord et par l’est. Sous-équipée et mal organisée, l’armée régulière n’a opposé aucune résistance face à cette progression.