Chaque panneau des ouvertures est recouvert de feuilles de papier blanc et collées comme du papier peint.
Puis à l'aide de pierre noire, de mine de plomb ou encore crayons de couleurs, nous intervenons par touche sur le papier pour mettre en exergue des particularités du support (creux, matières différentes, vis, amat de beton, lignes...).
Les interventions dessinées sont discrètes et ne tentent pas de rivaliser avec les façades autour, ou l'agitation visuelle et sonore de la ville. une sorte de vibration visuelle apparait et il faut s'en approcher pour percevoir le processus dessiné qui en est à l'origine.
L'idée étant de dématérialiser l'aspect très présent de la façade et de replacer le lieu vers de l'imagninaire et vers une poésie plastique à échelle humaine. Le mot d'ordre est légèreté.
Cet espace vaccant et sacrifié sera réinventé dans un soucis poétique et non pragmatique.
