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  • il y a 8 minutes
La journaliste, Gabrielle Cluzel, revient sur le refus d'obtempérer en Bretagne. Elle critique : «Je ne vois pas de président au chevet de ses gendarmes blessés» dans l'Heure des Pros 2 sur CNEWS.

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Transcription
00:00On connaît le narratif, on connaît la ritournelle là aussi, c'est les discours qui sont écrits à chaque fois,
00:05s'en prendre aux forces de l'ordre, c'est s'en prendre à la République, la réponse sera d'une extrême fermeté,
00:12leur sacrifice nous honore et nous oblige.
00:13Je condamne et m'en rend sur place.
00:14Voilà, et le résultat est là, donc en fait, il ne se passe absolument rien,
00:20on notera que nous sommes dans une gendarmerie à Saint-Paul-de-Léon,
00:23c'est-à-dire que ce n'est pas une grande métropole, ce n'est pas une banlieue sensible,
00:25c'est finalement une campagne plutôt, une petite ville,
00:28et il se passe rigoureusement la même chose que partout en France,
00:33il y avait un seul vœu qu'Emmanuel Macron pourrait faire,
00:36mais ça ne devrait pas être un vœu parce que lui, malgré tout, a la main,
00:40il peut donner le lard et ce serait évidemment d'en finir avec ce laxisme absolu.
00:46Vous savez, on a vu un président au chevet de Théo,
00:48moi je ne vois pas des présidents au chevet de ces gendarmes blessés,
00:52ça donnerait un signe, on va me dire, oui, c'est l'indépendance de la justice,
00:56le président ne peut rien faire, ben oui, il est capable de dire à propos de Naël,
01:01c'est incompréhensible et insupportable.
01:04– Inexcusable.
01:04– Inexcusable et inexplicable.
01:05– Inexcusable et inexplicable, voilà,
01:07et bien là, on aimerait le voir auprès des gendarmes blessés.
01:10– Sous-titrage Société Radio-Canada
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