- il y a 9 minutes
Chaque jour, Marc Fauvelle vous accompagne de 19h à 20h dans 60 minutes Fauvelle sur BFMTV.
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00:00:00Bienvenue à tous, vous êtes bien dans 60 minutes BFM.
00:00:14C'est donc le débat du jour.
00:00:16Faut-il un hommage national pour Brigitte Bardot ?
00:00:20C'est une demande d'Éric Ciotti au président de la République.
00:00:23Éric Ciotti sera notre invité dans quelques minutes.
00:00:27C'est un sujet qui divise les politiques, mais pas seulement.
00:00:30On le verra dans quelques instants.
00:00:32Mais avant cela, prenons tout de suite la direction de Saint-Tropez.
00:00:36Puisque c'est une information BFM et TV, on l'a appris il y a quelques heures,
00:00:40Brigitte Bardot sera donc inhumée le 7 janvier prochain à 11h.
00:00:46Ce sera au cimetière marin de Saint-Tropez.
00:00:48On retrouve sur place à Saint-Tropez le Labail.
00:00:51Bonsoir, le Labail.
00:00:52Comment est-ce que cette nouvelle est accueillie par les tropéziens ?
00:00:57Bonsoir, Guillaume.
00:00:59Alors, juste avant de donner la parole à Marie-Elisabeth Tropézienne qui nous accompagne,
00:01:02je voulais vous montrer ces bouquets autour de cette statue érigée en 2017 par la ville de Saint-Tropez.
00:01:09700 kilos de bronze qui rendent hommage et qui font de Brigitte Bardot une icône éternelle.
00:01:15Avec ces bouquets, des mots qui ont été déposés.
00:01:18Marie-Elisabeth, vous me disiez tout à l'heure le fait qu'elle soit inhumée à Saint-Tropez.
00:01:22Et finalement, vous allez pouvoir lui dire au revoir ?
00:01:25Absolument, absolument.
00:01:26Et c'est un bel hommage qu'on va lui rendre, le fait qu'elle vienne, qu'on soit présents pour elle, pour Saint-Tropez, à Saint-Tropez.
00:01:34Initialement, elle devait être à la Madrague finalement.
00:01:36Donc, ce sera au cimetière Saint-Marin, là où il y a son premier mari, Roger et Vadim, ses parents.
00:01:41Vous, qu'est-ce que vous ressentez ?
00:01:42Tout à fait.
00:01:43Ils ne sont pas au même endroit.
00:01:44Oui, tout à fait.
00:01:45Qu'est-ce que vous ressentez ? Vous l'avez croisée en plus.
00:01:47Oui, oui, oui.
00:01:48Ben oui, Brigitte Bardot, plus ces dernières années, parce qu'elle se cachait un petit peu.
00:01:52Elle était trop accaparée quand elle se promenait.
00:01:55Mais on la voyait sur le marché, on la voyait se promener.
00:01:58On la voyait aux terrasses, quelques fois.
00:02:00Mais surtout au marché, elle aimait bien le marché.
00:02:02Oui, oui.
00:02:03Plusieurs personnes nous ont dit, Brigitte Bardot, c'est Saint-Tropez.
00:02:05Saint-Tropez, c'est Brigitte Bardot.
00:02:07Oui, c'est pareil qui a lancé Saint-Tropez, mais bon, elle vient depuis tellement longtemps qu'elle est associée à Saint-Tropez.
00:02:13Cet hommage, c'est finalement une manière de dire au revoir.
00:02:15C'est la meilleure des façons, bien sûr, bien sûr.
00:02:18Bien sûr, parce que Paris, elle avait quitté Paris depuis fort longtemps.
00:02:21Donc le fait que ça soit Saint-Tropez, c'est vraiment un bel hommage.
00:02:24Merci infiniment pour votre temps, Marie-Elisabeth.
00:02:26On vous laisse repartir.
00:02:29Plusieurs mots ont aussi été déposés au pied de cette statue.
00:02:32Comme par exemple celui-ci, je vais vous en lire un.
00:02:34Brigitte, tu vas nous manquer.
00:02:36Merci de nous inspirer tous les jours.
00:02:38J'espère un jour vivre à Saint-Tropez comme toi.
00:02:41Repose en paix, signée Jackie.
00:02:42Merci beaucoup Lola Baye depuis Saint-Tropez où vous êtes avec Valentin Rieb.
00:02:47Avec moi pour évoquer ces hommages qui se poursuivent autour de cette table.
00:02:52Adriana Ancea-Negro, bonsoir.
00:02:54Vous êtes directrice des affaires publiques de la Fondation Bardot, dont on parle évidemment beaucoup depuis hier.
00:02:59Parce que cette cause animale, c'est la grande cause de la vie de Brigitte Bardot.
00:03:03Guillaume Zabar, éditorialiste politique au Figaro.
00:03:05Bonsoir Guillaume et Steven Bellery, chef du service culture de BFM TV.
00:03:10Bonsoir à tous.
00:03:11Steven, ces obsèques justement le 7 janvier au cimetière marin de Saint-Tropez.
00:03:16Ce sont vraiment les dernières volontés de Brigitte Bardot.
00:03:18Oui, vous aurez remarqué que la Fondation Bardot, Bruno Jacquelin qu'on entendait tout à l'heure sur l'antenne,
00:03:24qui est le directeur des relations presse, n'a pas confirmé cette information.
00:03:27Il a simplement dit que les dernières volontés de Brigitte Bardot avaient été respectées.
00:03:30Mais cette information est confirmée par la mairie de Saint-Tropez dans un communiqué diffusé ce soir.
00:03:35Elle sera bien inhumée dans ce cimetière marin, un lieu absolument splendide face à l'abbé des Canebiers, dans le golfe de Saint-Tropez.
00:03:41Elle aurait entre guillemets la même vue que si elle avait été inhumée à la Madrague.
00:03:46Elle voulait être enterrée au milieu de ses chiens et ses chats pendant quelques années.
00:03:49Probablement qu'elle a changé d'avis ces derniers mois.
00:03:51Ce sera donc dans cet endroit qui est symbolique aussi, au pied d'une citadelle, un des rares cimetières marins en France.
00:03:57C'est un lieu splendide où ses parents, ses grands-parents, Roger Vadim, sont inhumés.
00:04:02Ce sera un lieu important où les gens, les tropéziens, pourront aller se recueillir.
00:04:07Ça c'est important parce qu'il y aura cet hommage, aussi cet hommage populaire,
00:04:12qui sera rendu après l'inhumation sur le Prédépêcheur à Saint-Tropez.
00:04:17Il y aura un moment de communion qui sera donc ouvert, je cite, aux tropéziens et aux admirateurs de Brigitte Bardot.
00:04:23Je pense que c'était fondamental pour les proches de Brigitte Bardot que ces tropéziens,
00:04:28ces gens avec qui elle a vécu cette communauté, ces gens qui ont vu Brigitte Bardot vivre depuis 1958
00:04:35et elle y allait même déjà adolescente dans cette ville.
00:04:38Elle a fait de Saint-Tropez un village de pêcheurs connu du monde entier.
00:04:42Il y aura ce moment de communion, on l'appelle comme on veut, un hommage populaire, un hommage local.
00:04:47En tout cas, ce moment de partage aura lieu mercredi de la semaine prochaine à Saint-Tropez.
00:04:53– Adriana Hansenegro, les hommages se poursuivent, on l'a vu, depuis l'annonce du décès de Brigitte Bardot hier.
00:04:59J'imagine qu'à la Fondation, vous continuez d'en recevoir ?
00:05:01– Oui, tout à fait, on reçoit des hommages.
00:05:03On a beaucoup de personnes qui sont venues aujourd'hui au bureau pour déposer des fleurs,
00:05:07pour nous dire un petit mot, des personnes qui avaient juste envie de parler de Brigitte Bardot
00:05:12avec quelques-uns de ses salariés.
00:05:15Et puis aussi beaucoup d'hommages dans la presse nationale et internationale.
00:05:19Donc vraiment, les hommages qui viennent de l'international sont incroyables et unanimes.
00:05:25Ils saluent tous son combat pour les animaux, son dévouement, sa grande beauté bien sûr.
00:05:31Et donc voilà, on est très touchés.
00:05:34– Et alors il y a un débat qui commence à monter, vous disiez hommage local, hommage populaire.
00:05:39Certains demandent un hommage national pour Brigitte Bardot.
00:05:43Et celui qui est à l'origine de cette demande est avec nous.
00:05:46C'est Éric Ciotti, député président de l'IDR. Bonsoir Éric Ciotti, merci d'être avec nous sur BFM TV.
00:05:52Qu'est-ce que vous demandez au président de la République ? Vous lui lancez un appel.
00:05:56– Oui, je lui ai lancé un appel ce matin face à l'émotion immense qui traverse notre pays
00:06:02suite au décès de Brigitte Bardot.
00:06:04C'est qu'il y a un geste, c'est qu'il y a une reconnaissance de la nation envers une femme qui aura marqué un siècle,
00:06:13qui aura marqué notre pays, qui aura apporté pour la France un engagement international extraordinaire,
00:06:21qui aura tant donné pour la liberté de la femme.
00:06:24Je crois que peu d'hommes et de femmes français engagés dans la culture ou engagés dans la vie publique
00:06:33auront tant apporté pour le rayonnement de notre pays.
00:06:37Je crois que c'est bien le moins qu'on lui rende aujourd'hui ce légitime hommage.
00:06:42Elle a apporté énormément.
00:06:43J'ai écouté ce matin une interview extraordinaire qu'elle donnait en 1973,
00:06:48alors que l'avortement était encore un délit, où elle portait ce message pour la liberté des femmes, pour l'avortement.
00:06:58Elle a été quelque part une apôtre de la liberté de la femme.
00:07:05Et on doit lui reconnaître aujourd'hui, au-delà de ce qu'elle nous a donné,
00:07:10de bonheur, de beauté, de rayonnement.
00:07:13On doit lui laisser cette place dans l'histoire.
00:07:16Eric Ciotti, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, s'oppose à votre demande,
00:07:20jugeant, je cite, que Brigitte Bardot a été une actrice iconique,
00:07:23mais il ajoute qu'elle a, je cite, « tourné le dos aux valeurs républicaines ».
00:07:26Qu'est-ce que vous répondez à Olivier Faure ?
00:07:28Je crois qu'on n'est jamais déçus par l'extrême gauche
00:07:32avec laquelle M. Faure est allié, avec laquelle il a été allié.
00:07:37C'est indécent, je n'ai pas envie de rentrer dans ces polémiques.
00:07:40Cette voix, elle est médiocre, elle est petite,
00:07:44elle est tellement loin de ce qu'incarnait de rayonnement de hauteur
00:07:49Brigitte Bardot pour la France,
00:07:51qui se souviendra dans quelques années, dans quelques mois, de M. Faure,
00:07:55si ce n'est qu'il est, allez, le petit télégraphiste de M. Hollande aujourd'hui,
00:08:00l'apôtre de la médiocrité.
00:08:02Brigitte Bardot, c'était la grandeur, c'était la lumière, c'était la beauté.
00:08:07Donc, je ne préfère même pas répondre à une voix tellement médiocre et tellement petite.
00:08:16Merci Eric Ciotti d'avoir été avec nous sur BFM TV.
00:08:18Vous demandez donc au président de la République
00:08:20un hommage national pour Brigitte Bardot.
00:08:23Guillaume Tabard, est-ce qu'on sait s'il y a une position du côté de l'Élysée sur cette question ?
00:08:27Un position qui ne s'est pas encore exprimée,
00:08:29et donc je pense qu'Emmanuel Macron, qui va être un peu prudent,
00:08:32vu la polémique qui commence à monter,
00:08:34ce que l'on peut constater, c'est qu'à de nombreuses reprises,
00:08:37et à l'initiative d'Emmanuel Macron,
00:08:39des personnalités artistiques,
00:08:41dont le rayonnement a transcendé à la fois les époques,
00:08:47les générations, les sensibilités,
00:08:50de quelque nature qu'elle ce soit,
00:08:52ont fait l'objet d'hommages nationaux.
00:08:54Alors que ce soit des hommages officiels, des hommages populaires, peu importe.
00:08:57On se revient évidemment des obsèques de Johnny,
00:08:59et de cet hommage à la Madeleine,
00:09:01et d'Emmanuel Macron s'exprimant lui-même sur le parvis,
00:09:03enfin devant la Madeleine.
00:09:05On se revient de l'hommage à Charles Azinvour dans la Cour des Invalides.
00:09:08Bon, quand on voit l'ensemble des personnalités
00:09:10qu'on fait de l'objet de célébrations nationales,
00:09:13je pense aussi à quelqu'un comme Jean-Dormeçon ou autre,
00:09:16bon, à l'évidence,
00:09:18Brigitte Bardot est l'une des personnalités du siècle,
00:09:22enfin du siècle précédent,
00:09:23en l'occurrence du XXe siècle,
00:09:24qui a contribué au rayonnement de la France,
00:09:27et qui a émerveillé des générations et des générations,
00:09:30et encore aujourd'hui à travers les films
00:09:31que l'on peut encore voir.
00:09:34Donc, de mon point de vue,
00:09:35la question de la légitimité d'un hommage national
00:09:37ne se pose même pas,
00:09:39elle est assez évidente.
00:09:40Je vois bien qu'il y a une polémique politique
00:09:42qui est en train de s'engager.
00:09:44On sait que Brigitte Bardot
00:09:46avait été l'amie, notamment,
00:09:49de Jean-Marie Le Pen.
00:09:50Je crains que si elle avait été l'amie
00:09:52de François Mitterrand
00:09:53ou d'autres personnalités de gauche,
00:09:55Olivier Faure n'aurait pas mis d'objection
00:09:57à ce qui est un hommage national.
00:09:59Je crains que dans cette polémique,
00:10:01on fasse simplement à Brigitte Bardot
00:10:04un procès en délit d'opinion.
00:10:06Elle aurait été, comme bien des artistes,
00:10:08engagée à gauche,
00:10:09personne n'aurait rien trouvé à redire.
00:10:11Là, il se trouve qu'elle avait des amitiés.
00:10:13Ce qui est frappant, d'ailleurs,
00:10:14c'est qu'on ne parle même pas
00:10:15d'engagement politique,
00:10:17d'amitié avec des gens
00:10:18qui n'ont pas l'heure de plaire
00:10:20à un certain nombre de responsables politiques.
00:10:21Donc, je pense que cette polémique
00:10:23n'a pas lieu d'être en l'occurrence.
00:10:24Alors, il y a l'aspect politique,
00:10:25puis il y a peut-être ce qu'elle voulait
00:10:27ou ce qu'elle ne voulait pas.
00:10:28Avec nous, Henri-Jean Servat,
00:10:29journaliste, écrivain,
00:10:30vous avez été l'un des amis
00:10:32plus proches de Brigitte Bardot
00:10:34depuis des décennies.
00:10:36L'auteur notamment d'un livre
00:10:37également sur Brigitte Bardot,
00:10:39Bardot, la légende.
00:10:40Henri-Jean, est-ce qu'un hommage national,
00:10:42elle en aurait voulu, Brigitte Bardot ?
00:10:44– Honnêtement, je trouve que c'est louable
00:10:46de la part d'Éric Ciotti
00:10:47qui a organisé une exposition Brigitte Bardot
00:10:51actuellement à Nice
00:10:51et qui a ouvert il y a quatre jours
00:10:53de réclamer ça,
00:10:54mais je ne suis pas sûr
00:10:56que Brigitte aurait été folle de ça.
00:10:58Ce que Brigitte aurait souhaité,
00:11:00et moi, ce que je demande officiellement,
00:11:02je dis au président de la République,
00:11:03et sur BFM, le relais, c'est formidable,
00:11:06c'est ce que Brigitte aurait adoré,
00:11:07c'est qu'il y eut un ministère,
00:11:10un secrétariat d'État aux animaux.
00:11:11Ça, c'était le combat de sa vie.
00:11:13La seule chose qui intéressait Brigitte,
00:11:15la seule chose qu'elle voulait,
00:11:16c'est qu'on reconnaisse
00:11:17la souffrance animale
00:11:19et qu'on lutte contre ça.
00:11:20Même pas qu'on aime les animaux,
00:11:21mais au moins qu'on arrête
00:11:23de les emmerder,
00:11:23de les faire mourir.
00:11:24Et la plus belle chose
00:11:25où Emmanuel Macron s'honorerait,
00:11:29ce serait pour témoigner
00:11:30la reconnaissance de la nation,
00:11:32la reconnaissance de tous les amis
00:11:33des animaux.
00:11:34Et je pense à tous ceux
00:11:35qui sont malheureux,
00:11:36qui sont tous ceux
00:11:36qui doivent repartir.
00:11:38Brigitte, qui est une amie,
00:11:39qui est un membre de la famille,
00:11:40qui toute sa vie s'est battue
00:11:42contre l'indignité,
00:11:43s'est battue pour les animaux,
00:11:45ce serait de voir Macron,
00:11:47de voir le président Macron,
00:11:48décider de créer
00:11:51un secrétariat
00:11:52de l'État des animaux.
00:11:53La France en a besoin
00:11:54quand on voit
00:11:55toutes les saletés
00:11:56qui durent en France
00:11:57dans les abattoirs,
00:11:58dans la corrida,
00:11:59dans les expérimentations animales,
00:12:01dans les abandons d'animaux,
00:12:02dans les transports d'animaux.
00:12:03Il y a la fondation Bardot
00:12:05qui se bataille pour ça
00:12:06hors de toute idéologie.
00:12:07Et je trouve que
00:12:08le président Macron
00:12:09s'honorerait,
00:12:09mais qu'il l'annonce,
00:12:10voilà,
00:12:11en témoignage de reconnaissance
00:12:12à Brigitte Bardot,
00:12:14je crée...
00:12:15Tous les amateurs
00:12:16et tous les amis des animaux
00:12:17seraient fous,
00:12:18les fans de cinéma
00:12:19seraient fous aussi
00:12:20et les admirateurs de Bardot,
00:12:21évidemment, évidemment.
00:12:23Le combat,
00:12:23ce serait le combat d'une vie.
00:12:25C'est le combat d'une vie,
00:12:26voilà.
00:12:26Ça couronnerait le combat d'une vie.
00:12:28Steven,
00:12:28vous aviez interviewé,
00:12:30on a vu cet entretien exceptionnel,
00:12:31Brigitte Bardot,
00:12:32le 9 mai dernier.
00:12:33Vous étiez entretenue avec elle
00:12:34au mois d'octobre.
00:12:35Au mois de septembre,
00:12:36la dernière fois.
00:12:37Est-ce que vous aviez évoqué
00:12:39avec elle,
00:12:39devant ou derrière la caméra,
00:12:41quels hommages
00:12:42elle accepteraient
00:12:43une fois qu'elle serait partie ?
00:12:44C'était quelqu'un
00:12:45de très simple,
00:12:46Brigitte Bardot,
00:12:46et je crois qu'elle aurait aimé
00:12:48quelque chose de simple.
00:12:49Elle disait,
00:12:49moi,
00:12:49une simple croix en bois
00:12:50au-dessus de ma sépulture
00:12:52me suffirait.
00:12:53C'est quelqu'un qui vivait
00:12:53dans un grand dénuement
00:12:54pendant les dernières années
00:12:55de sa vie.
00:12:56Elle me disait,
00:12:57je me considère
00:12:57comme une fermière.
00:12:59Voilà,
00:12:59elle se nourrissait
00:13:00de lectures,
00:13:01d'échanges épistolaires
00:13:03avec ses proches,
00:13:04de conversations
00:13:04avec sa fondation
00:13:05et de ce combat de sa vie.
00:13:07Je ne suis pas certain
00:13:07qu'un hommage national
00:13:08lui aurait plu,
00:13:09d'autant qu'elle a entretenu
00:13:11d'une certaine manière
00:13:11avec les politiques
00:13:13une relation amour-haine
00:13:15et qu'elle a été
00:13:15beaucoup déçue
00:13:16par ses hommes politiques
00:13:17et donc ça serait
00:13:18assez singulier,
00:13:19j'imagine,
00:13:19si elle l'avait accepté.
00:13:21Je pense qu'un hommage populaire
00:13:23est le fait
00:13:23que les gens,
00:13:25en tout cas,
00:13:25et qu'elle ait cette reconnaissance,
00:13:27cet amour,
00:13:28et d'ailleurs,
00:13:28elle n'a jamais coupé
00:13:29ce lien avec les gens,
00:13:30avec les Français.
00:13:32J'ai reçu un nombre
00:13:33incalculable de messages
00:13:34de gens qui m'ont dit
00:13:35qu'elle a répondu
00:13:36à mes mots,
00:13:36elle a répondu
00:13:36à mes lettres.
00:13:37Avec un lien personnel ?
00:13:39Toujours un lien personnel,
00:13:40elle a répondu
00:13:40à des milliers
00:13:41et des milliers de Français
00:13:42ces dernières années encore,
00:13:44jusqu'au dernier moment.
00:13:44Donc cet hommage populaire,
00:13:46cette communion,
00:13:47je pense que c'est
00:13:47ce qui lui sied le mieux.
00:13:48Adriana,
00:13:49je vous redonne la parole
00:13:49dans une seconde,
00:13:50mais justement,
00:13:50qu'en pensent les Français ?
00:13:51On va le demander
00:13:52à Milan Argelas,
00:13:53qui est à Saint-Tropez.
00:13:53Vous avez rencontré
00:13:54plusieurs Français
00:13:55à Saint-Tropez.
00:13:56Est-ce qu'ils jugent
00:13:57qu'ils font un hommage national
00:13:58pour Brigitte Bardot ?
00:14:02En tout cas, Guillaume,
00:14:03effectivement,
00:14:03ils sont venus nombreux
00:14:04ici devant la Madrague
00:14:06aujourd'hui
00:14:06pour rendre hommage
00:14:07à Brigitte Bardot
00:14:08en déposant
00:14:09des bouquets de fleurs,
00:14:10des bougies,
00:14:11parfois des petits mots
00:14:12plus personnalisés.
00:14:14Et à chaque fois,
00:14:14donc avec ces personnes
00:14:16que nous avons rencontrées,
00:14:17il y a une question
00:14:18qui revient dans la discussion.
00:14:20Faut-il rendre
00:14:20un hommage national
00:14:21à Brigitte Bardot ?
00:14:23Pour ces deux personnes
00:14:24que nous avons rencontrées,
00:14:25la réponse est tranchée,
00:14:26c'est clairement oui.
00:14:27Écoutez-les,
00:14:28ils étaient au micro
00:14:29d'Eliott Francom.
00:14:30Rien que Saint-Tropez
00:14:31n'existerait pas
00:14:32sans Brigitte Bardot.
00:14:33Elle a amené ici
00:14:34toute une ambiance,
00:14:36tout un,
00:14:37je ne sais pas,
00:14:38vraiment,
00:14:39c'est l'emblème
00:14:40de la femme,
00:14:42de la beauté,
00:14:43de la liberté.
00:14:45Elle a lancé
00:14:46toute une génération
00:14:48qui a suivi.
00:14:50Franchement,
00:14:50ça mérite
00:14:51un hommage national
00:14:52à mon avis.
00:14:53Elle a un impact
00:14:54tellement important
00:14:55et elle a tellement
00:14:57modifié
00:14:58et remodelé
00:14:58toute cette région
00:14:59qu'elle a certainement
00:15:00droit à un hommage national.
00:15:02Nous nous sommes ici
00:15:03depuis 14 ans
00:15:04et c'est vrai
00:15:04que Saint-Tropez
00:15:05ne serait pas
00:15:05Saint-Tropez
00:15:06sans elle,
00:15:06c'est certain.
00:15:08Voilà pour les avis
00:15:09favorables.
00:15:10Il y a aussi
00:15:11d'autres personnes
00:15:12que nous avons rencontrées
00:15:13qui sont plus dubitatives
00:15:14sur la question,
00:15:15en tout cas,
00:15:16qui se posent la question
00:15:17vraiment de savoir
00:15:18si cela faisait partie
00:15:19des dernières volontés
00:15:20de Brigitte Bardot,
00:15:21elle qui tenait tant
00:15:22à sa discrétion
00:15:23depuis plusieurs dizaines
00:15:24d'années
00:15:25ici à la Madrague.
00:15:26En tout cas,
00:15:27que les tropéziens
00:15:28se rassurent.
00:15:29Il y aura bien
00:15:29un hommage populaire
00:15:30qui sera prévu
00:15:31ici dans la ville
00:15:32de Saint-Tropez.
00:15:34Cela fera suite
00:15:34à l'inhumation
00:15:35de Brigitte Bardot.
00:15:36L'inhumation,
00:15:36on le rappelle,
00:15:37qui aura lieu
00:15:37le 7 janvier prochain
00:15:38au cimetière marin
00:15:39de Saint-Tropez.
00:15:41Alors Adriana,
00:15:41pour la fondation
00:15:42Brigitte Bardot,
00:15:43hommage populaire,
00:15:45hommage national,
00:15:46hommage local,
00:15:47qu'est-ce que vous en pensez ?
00:15:49Comme le rappelait Steven
00:15:50précédemment,
00:15:51Brigitte Bardot
00:15:51était quelqu'un
00:15:52de très simple.
00:15:54Je pense qu'elle aurait aimé
00:15:56un hommage plutôt discret,
00:15:59un hommage populaire,
00:16:01certes,
00:16:02mais comme elle aimait
00:16:04les choses simples
00:16:04et vivait de manière
00:16:05très très simple,
00:16:06et le meilleur hommage
00:16:07qu'on pourrait lui rendre,
00:16:08c'est justement
00:16:09prendre en compte
00:16:10ces dernières demandes,
00:16:12prendre une meilleure prise
00:16:14en compte de la protection
00:16:15animale sur tous les sujets
00:16:16qu'on évoque quotidiennement,
00:16:19que ce soit l'abandon,
00:16:20la maltraitance animale,
00:16:22la meilleure prise en compte
00:16:24par les magistrats
00:16:25des actes de cruauté
00:16:27envers les animaux,
00:16:28la corrida,
00:16:29la chasse à cour,
00:16:30voilà,
00:16:30tous ces sujets-là,
00:16:31le transport des animaux,
00:16:33où on peut rentrer
00:16:34un peu dans les détails
00:16:34des dossiers sur lesquels
00:16:35on travaille actuellement
00:16:36avec les parlementaires,
00:16:38avec certains ministres,
00:16:40et je pense que le meilleur
00:16:41hommage qu'on pourrait rendre
00:16:42à Brigitte Bardot,
00:16:44ça serait peut-être,
00:16:45oui,
00:16:45la création d'un secrétariat
00:16:46d'État à la condition animale.
00:16:49– Guillaume,
00:16:49quand on entend Éric Ciotti
00:16:50qui appelle donc
00:16:51à un hommage national,
00:16:52si je veux dire,
00:16:52est-ce qu'aimer Bardot,
00:16:53c'est être de droite ?
00:16:55– Écoutez,
00:16:56elle l'était,
00:16:57je veux dire qu'elle ne s'en cachait pas,
00:16:58mais une fois encore,
00:16:58je pense qu'un artiste
00:17:00dépasse les affinités politiques
00:17:04qu'il peut avoir,
00:17:05et j'espère en tout cas
00:17:07que l'on n'admire pas
00:17:08un acteur,
00:17:09une actrice,
00:17:09un sportif,
00:17:11grâce ou à cause
00:17:13de ses opinions.
00:17:14on l'admire parce que
00:17:15c'est une grande actrice,
00:17:16alors madame aussi
00:17:17pour l'engagement
00:17:18auprès de la cause animale,
00:17:19moi je suis plus sensible
00:17:21à l'actrice elle-même
00:17:22et après voilà,
00:17:22chacun a ses combats
00:17:24et que je respecte.
00:17:26Mais voilà,
00:17:26je pense que dès lors
00:17:27que l'on commence à essayer
00:17:28de trier les gens,
00:17:31de les cataloguer
00:17:31et de reconnaître
00:17:33une valeur universelle,
00:17:36artistique,
00:17:36sportive,
00:17:37autre,
00:17:37en fonction ou à partir
00:17:38d'idées politiques,
00:17:39c'est quelque chose
00:17:40qui est mal parti.
00:17:41Alors après,
00:17:42sur l'hommage lui-même,
00:17:43je vois bien...
00:17:44L'hommage populaire,
00:17:45il y a différents types.
00:17:45Après,
00:17:46on voit aussi le débat
00:17:46entre la volonté
00:17:48de la nation
00:17:48de rendre hommage
00:17:49à quelqu'un
00:17:50qui l'a incarné
00:17:51d'une certaine manière
00:17:51et la volonté personnelle
00:17:53de la personne.
00:17:54Mais je pense que
00:17:55il y a moyen
00:17:55de conjuguer les deux.
00:17:56Je prends un exemple,
00:17:58si on prend la plupart,
00:17:59si ce n'est toute,
00:18:01la plupart des panthéonisations
00:18:02récentes,
00:18:03on sait que beaucoup
00:18:04de personnes,
00:18:05enfin de la famille
00:18:06de panthéonisés
00:18:08ont souhaité
00:18:08ou les personnes
00:18:09qui de leur vivant
00:18:09avaient exprimé
00:18:10le souhait que leur dépouille
00:18:11soit dans un cimetière
00:18:13familial
00:18:14et que reste cela.
00:18:16La République a trouvé
00:18:17le moyen d'organiser
00:18:17une cérémonie
00:18:18au panthéon
00:18:19autour de la personne
00:18:22en respectant
00:18:23la volonté
00:18:24de ces personnes
00:18:24de rester enterrées
00:18:26là où elles l'avaient été
00:18:27auprès de leur famille,
00:18:28auprès des leurs.
00:18:29Je pense que dans le cas
00:18:30de Brigitte Barrault,
00:18:30ça peut être la même chose.
00:18:31Vous parliez
00:18:32de sa grande simplicité,
00:18:34etc.
00:18:34Je pense que ça n'est pas
00:18:36attenté à sa volonté
00:18:38elle-même
00:18:38que ces obsèques
00:18:40ont lieu là
00:18:40où ce sera décidé,
00:18:41en l'occurrence
00:18:42à Saint-Tropez,
00:18:43que par ailleurs
00:18:44la nation considère
00:18:45ce qu'elle doit
00:18:47elle à Brigitte Bardot.
00:18:49Après,
00:18:49il faut trouver
00:18:50les modalités,
00:18:50mais ça ne paraît pas
00:18:51en tout cas...
00:18:52On verra effectivement,
00:18:53si il y a une réponse
00:18:54du Président de la République,
00:18:54on le rappelle,
00:18:55Steven,
00:18:55ce sont les informations
00:18:56BFM,
00:18:56donc des obsèques
00:18:57le 7 janvier prochain.
00:18:587 janvier prochain,
00:18:59donc à Notre-Dame
00:19:00de l'Ascension,
00:19:01vous savez,
00:19:01cette belle église
00:19:02de Saint-Tropez
00:19:03dont on connaît
00:19:03les façades colorées
00:19:04à travers le monde
00:19:05avec une messe à 11h,
00:19:07elle sera retransmise
00:19:08sur écran géant,
00:19:08donc les gens pourront
00:19:09également suivre
00:19:10cette cérémonie
00:19:11à Saint-Tropez,
00:19:12notamment depuis
00:19:13la place d'Élice,
00:19:14et puis ensuite
00:19:15une inhumation
00:19:16dans la plus grande
00:19:17intimité,
00:19:18et ce moment,
00:19:19ce moment de partage
00:19:20populaire donc
00:19:20auprès des pêcheurs
00:19:22qui est près de la citadelle
00:19:23de Saint-Tropez,
00:19:24voilà ce moment de communion
00:19:25qui existera
00:19:26en tout cas à Saint-Tropez
00:19:27et qui sera ouvert
00:19:28aux admirateurs
00:19:29et aux tropéziens.
00:19:30Merci beaucoup
00:19:30à tous les trois
00:19:31d'avoir été mes invités
00:19:32pour évoquer ces hommages
00:19:33qui se poursuivent
00:19:34effectivement autour
00:19:34de Brigitte Bardot,
00:19:35Guillaume,
00:19:35on vous retrouve
00:19:36dans quelques minutes
00:19:37pour évoquer d'autres sujets
00:19:38évidemment d'actualité,
00:19:39tout de suite,
00:19:40c'est l'événement du jour.
00:19:44L'événement du jour,
00:19:46c'est cette passe d'armes
00:19:47survenue en fin d'après-midi
00:19:49entre la Russie
00:19:50et l'Ukraine.
00:19:52Moscou à Kuskev
00:19:53d'avoir attaqué
00:19:54la résidence
00:19:55de Vladimir Poutine
00:19:56dans la région
00:19:57de Novgorod.
00:19:58Volodymyr Zelensky
00:19:59de son côté
00:20:00effectivement dénonce
00:20:01des mensonges
00:20:01et tout cela
00:20:02intervient au lendemain
00:20:03de la rencontre
00:20:04entre Donald Trump
00:20:05et le président ukrainien.
00:20:07On va évoquer tout cela
00:20:08avec mes invités
00:20:09qui sont en train
00:20:09de s'installer,
00:20:10les meilleurs analyses
00:20:11de la situation.
00:20:12On va se rendre aussi
00:20:13aux Etats-Unis,
00:20:15en Ukraine,
00:20:15mais d'abord,
00:20:16on prend tout de suite
00:20:17la direction de la Russie
00:20:19où on retrouve
00:20:20Jean-Didier Revoin.
00:20:21Bonsoir,
00:20:21vous êtes notre correspondant
00:20:23BFM TV à Moscou.
00:20:24C'est donc le ministre
00:20:25des Affaires étrangères
00:20:27russe qui a lancé
00:20:28cette lourde accusation.
00:20:29Qu'a-t-il dit ?
00:20:31Écoutez,
00:20:31c'est simplement,
00:20:32c'est effectivement
00:20:32le chef de la diplomatie,
00:20:33Sergei Lavrov,
00:20:34qui a dit que
00:20:3591 drones
00:20:37de longue portée ukrainien
00:20:38avaient tenté
00:20:40d'atteindre
00:20:40l'une des résidences
00:20:41de Vladimir Poutine
00:20:43dans la région
00:20:43de Novgorod.
00:20:44Alors,
00:20:45il a également précisé
00:20:46que grâce
00:20:47aux défenses antiaériennes
00:20:48russes,
00:20:48tous ces appareils
00:20:49avaient été abattus,
00:20:51mais que cela
00:20:52ne resterait pas
00:20:53sans réponse.
00:20:54Il trouvait notamment
00:20:55décalé en fait
00:20:58le fait
00:21:00que cette attaque
00:21:00se passe
00:21:01alors qu'il y a
00:21:02une phase
00:21:03de négociation
00:21:03intense,
00:21:04que ce soit
00:21:04entre Kiev
00:21:05et Washington
00:21:06ou Moscou
00:21:06et Washington.
00:21:08Ce qu'on peut dire
00:21:09également,
00:21:09c'est que
00:21:09cela n'est pas de nature
00:21:11à décourager
00:21:12la Russie
00:21:13de participer
00:21:15au processus
00:21:15de négociation.
00:21:16Loin de là,
00:21:17Sergei Lavrov a dit
00:21:18que Moscou
00:21:18ne claquerait pas
00:21:19la porte
00:21:19du processus
00:21:20de négociation,
00:21:21mais qu'il poursuivrait
00:21:22tout en étant
00:21:23plus rigide
00:21:24dans leurs exigences.
00:21:26On s'attend
00:21:26notamment
00:21:27à un durcissement
00:21:28des positions russes
00:21:29sur la nature
00:21:30du régime ukrainien,
00:21:31qualifié de terroriste
00:21:33une nouvelle fois
00:21:33en fin d'après-midi
00:21:34par le chef
00:21:35de la diplomatie russe.
00:21:36Et puis,
00:21:36on a aussi appris
00:21:37que Sergei Ushakov,
00:21:39le conseiller diplomatique
00:21:40de Vladimir Poutine,
00:21:41avait signalé
00:21:42que Moscou
00:21:44allait revoir
00:21:44certains des accords
00:21:45passés
00:21:46avec Washington
00:21:47dans le cadre
00:21:48des négociations
00:21:49pour le règlement
00:21:50du conflit ukrainien.
00:21:51Bien évidemment,
00:21:52il n'a pas donné
00:21:52d'indication
00:21:53sur les éléments
00:21:54des accords
00:21:55passés entre Washington
00:21:57et Moscou
00:21:57qui pourraient être
00:21:58revisités.
00:21:59Merci beaucoup
00:22:00Jean Didier
00:22:01de la Russie.
00:22:01On prend la direction
00:22:02tout de suite
00:22:02de l'Ukraine
00:22:03où on retrouve
00:22:03notre correspondant
00:22:05Cyril Amoursky.
00:22:06Bonsoir Cyril.
00:22:07Que répond
00:22:08Volodymyr Zelensky
00:22:09à ses accusations
00:22:10d'attaque
00:22:11contre une résidence
00:22:12de Vladimir Poutine ?
00:22:14Écoutez,
00:22:14je vais citer
00:22:15le président ukrainien.
00:22:16Il dit
00:22:16« Maintenant,
00:22:17les Russes
00:22:17ont inventé
00:22:17une histoire
00:22:18manifestement fausse
00:22:19à propos
00:22:19d'une prétendue
00:22:20attaque
00:22:20contre la résidence
00:22:21du dictateur russe
00:22:23afin d'avoir une excuse
00:22:24pour continuer
00:22:24à attaquer l'Ukraine,
00:22:25en particulier Kiev,
00:22:26et pour refuser
00:22:27de prendre les mesures
00:22:28nécessaires
00:22:28pour mettre fin
00:22:29à la guerre. »
00:22:30Donc,
00:22:30ce qu'on voit,
00:22:31c'est que l'Ukraine
00:22:31dément tout type
00:22:32d'attaque aujourd'hui
00:22:33contre une des résidences
00:22:35du président russe.
00:22:36Et en plus de cela,
00:22:37le président ukrainien
00:22:38avertit que cela
00:22:39peut servir
00:22:40la propagande russe
00:22:41pour d'un côté
00:22:42mettre un terme
00:22:44ou un processus
00:22:44de paix
00:22:45et de négociation
00:22:46entre l'Ukraine,
00:22:46les États-Unis d'un côté
00:22:47et les États-Unis
00:22:48et la Russie de l'autre.
00:22:49Et en plus de ça,
00:22:50le président ukrainien
00:22:51a rappelé
00:22:51que la Russie
00:22:52avait déjà attaqué
00:22:53une fois le quartier
00:22:54gouvernemental
00:22:54et que cet argument-là
00:22:56pourrait lui permettre
00:22:57à nouveau
00:22:57de frapper
00:22:58cette fois-ci
00:22:58plus fort
00:22:59le quartier gouvernemental,
00:23:00les ministères
00:23:01et l'administration
00:23:02présidentielle.
00:23:03Merci beaucoup Cyril
00:23:04pour ces précisions
00:23:05et donc cette réponse
00:23:06de Volodymyr Zelensky
00:23:08aux accusations
00:23:09de la Russie.
00:23:09Avec moi en plateau
00:23:10pour décrypter
00:23:11cette information.
00:23:12Vera Grandseva,
00:23:13bonsoir,
00:23:14politologue russe,
00:23:15enseignante
00:23:16à Sciences Po.
00:23:17Paris,
00:23:17Jean Lecieur,
00:23:18journaliste,
00:23:19écrivain,
00:23:19ancien grand reporter,
00:23:21général Patrick Dutard,
00:23:22bonsoir,
00:23:23général de l'armée de l'air,
00:23:25ancien leader
00:23:25de la patrouille de France.
00:23:27En ligne avec nous aussi
00:23:28Jean de Glynyasti,
00:23:29ancien ambassadeur
00:23:30de France en Russie
00:23:32et puis bien sûr
00:23:33avec nous Patrick Sos,
00:23:34directeur,
00:23:35patron du service
00:23:35international de BFM TV,
00:23:37chef du service
00:23:38international de BFM TV.
00:23:40Patrick,
00:23:42très concrètement,
00:23:43est-ce que ça marque
00:23:44la fin des négociations
00:23:46entre l'Ukraine
00:23:47et la Russie ?
00:23:47On l'a vu,
00:23:48la Russie a dit
00:23:48qu'elle allait
00:23:49reconsidérer ses positions.
00:23:51Alors,
00:23:51de deux choses l'une,
00:23:52ou bien,
00:23:53c'est assez simple finalement,
00:23:54ou bien c'est vrai,
00:23:55ou bien c'est faux.
00:23:56Soit c'est vrai
00:23:56et les Ukrainiens
00:23:58ont manifestement
00:23:59mal choisi
00:23:59leur timing
00:24:00pour bombarder
00:24:02précisément
00:24:02une résidence
00:24:04d'été
00:24:04pendant la nuit
00:24:06de négociations
00:24:07entre
00:24:07Vladimir Zelensky
00:24:09et Donald Trump,
00:24:10ou bien c'est faux
00:24:11et on a
00:24:12manifestement
00:24:13la volonté
00:24:14de mettre
00:24:15le frein,
00:24:16je dirais presque
00:24:17le frein à main
00:24:17en dérapage
00:24:18sur ce qui était
00:24:19en train de se passer
00:24:20à Mar-a-Lago.
00:24:21Je pencherais plutôt
00:24:22pour la deuxième solution.
00:24:24On l'appelle
00:24:24tous les matins,
00:24:25c'est la guerre,
00:24:26elle est ainsi faite,
00:24:27vous avez le bilan
00:24:28des attaques
00:24:29de drones
00:24:29et de missiles
00:24:30des deux côtés.
00:24:31Il y a eu,
00:24:32comme d'habitude
00:24:32depuis près de quatre ans,
00:24:34des attaques
00:24:35de drones
00:24:36et de missiles
00:24:37sur des infrastructures
00:24:38civiles en Ukraine
00:24:39et puis ce matin,
00:24:41les autorités russes
00:24:42ont dit,
00:24:42voilà,
00:24:43nous avons reçu,
00:24:44et je prends le chiffre
00:24:44très précis,
00:24:4591 drones
00:24:46de longue à longue portée
00:24:48sur un certain nombre
00:24:49de régions
00:24:50des oblastes,
00:24:51dont 18 sur l'oblast
00:24:53de Novgorod
00:24:54sans aucun dégât.
00:24:55Et puis la journée
00:24:56se passe,
00:24:57vous avez notamment
00:24:57une conversation importante,
00:24:59un deuxième appel
00:25:00en deux jours
00:25:01entre Donald Trump
00:25:02et Vladimir Poutine,
00:25:03les Américains
00:25:04disent,
00:25:05ça s'est très bien passé,
00:25:05ça a été extrêmement positif
00:25:07et puis non pas au Kremlin
00:25:08mais juste à côté
00:25:09au ministère
00:25:10des Affaires étrangères,
00:25:11là,
00:25:12on reprend un peu
00:25:12les documents
00:25:13et Sergei Lavrov
00:25:14dit,
00:25:15ah mais attendez,
00:25:15non,
00:25:15non,
00:25:16en fait,
00:25:16il s'est passé des choses
00:25:17cette nuit,
00:25:18on a découvert,
00:25:19quelques heures après,
00:25:20alors que la Russie
00:25:21a quand même
00:25:21des systèmes
00:25:22à la fois
00:25:23de défense aérienne
00:25:24mais aussi
00:25:25d'observation
00:25:26du ciel
00:25:27et on distingue
00:25:28qu'il n'y a plus
00:25:2918 mais bien
00:25:3091 drones
00:25:31qui se sont précipités
00:25:32précisément
00:25:33sur la résidence officielle
00:25:34de Vladimir Poutine
00:25:36et que malgré tout
00:25:37l'armée de l'air
00:25:38et l'armée
00:25:39et la défense
00:25:39anti-aérienne
00:25:40a fait son travail.
00:25:42Ce qu'on comprend quand même
00:25:43c'est qu'il s'est sans doute
00:25:43passé suffisamment de choses
00:25:45hier à Mar-a-Lago
00:25:46malgré le flou
00:25:47des déclarations
00:25:48de Donald Trump
00:25:48pour que les russes
00:25:50se disent
00:25:50il va falloir trouver
00:25:52quelque chose
00:25:52pour qu'on freine
00:25:53ces négociations de paix.
00:25:55Mme Grandseva,
00:25:55est-ce qu'on peut faire
00:25:56confiance
00:25:57si j'ose dire
00:25:57aux accusations
00:25:58de Sergei Lavrov ?
00:26:00L'expérience montre
00:26:02qu'il ne faut pas
00:26:02faire confiance
00:26:03qu'il y a eu plusieurs cas
00:26:04quand les fonctionnaires
00:26:06russes ont menti
00:26:07notamment pour tromper
00:26:09effectivement
00:26:10les occidentaux
00:26:11et surtout
00:26:12Donald Trump.
00:26:13Donc qu'est-ce qu'on sait
00:26:14sur cette attaque
00:26:15présumée
00:26:15dans la région
00:26:16de Novgorod ?
00:26:17Peut-être qu'il a eu lieu.
00:26:18Après, est-ce que c'était
00:26:19la résidence
00:26:19qui a été visée ?
00:26:21C'est ça qu'on doit
00:26:21mettre en question.
00:26:23Pourquoi ?
00:26:23Parce que par exemple
00:26:24les journalistes russes
00:26:25indépendants
00:26:25qui sont en opposition
00:26:27au Kremlin
00:26:27ils ont quand même
00:26:28tracé qu'aucune alerte
00:26:30des drones
00:26:31a été déclarée
00:26:33par les dirigeants locaux
00:26:34parce qu'autour
00:26:35de la résidence
00:26:36il y a aussi
00:26:36des petites villes.
00:26:37S'ils étaient visés
00:26:38s'il y avait les drones
00:26:39à côté d'habitude
00:26:39en Russie maintenant
00:26:40c'est aussi
00:26:41les autorités locales
00:26:44qui alertent
00:26:45la population
00:26:45par des déclarations
00:26:47dans les médias
00:26:47par aussi les SMS
00:26:48il n'y avait aucune alerte.
00:26:50Donc on peut se dire
00:26:51que peut-être
00:26:51il y avait les drones
00:26:52qui sont allés
00:26:54dans cette région
00:26:55soit ils étaient détournés
00:26:57aussi parce que parfois
00:26:57aussi ils sont brouillés
00:26:59détournés
00:26:59mais ils n'ont pas visé
00:27:01quand même
00:27:01la résidence
00:27:02de Vladimir Poutine
00:27:03parce qu'encore une fois
00:27:04aucune région
00:27:06aucune ville
00:27:06à côté de la résidence
00:27:07n'a pas alerté
00:27:09cette attaque.
00:27:10Donc pour l'instant
00:27:11ça ressemble plutôt
00:27:12effectivement
00:27:12à une astuce
00:27:14à une ruse
00:27:15du Kremlin
00:27:16pour saper
00:27:16les négociations
00:27:17parce que
00:27:18dans ces négociations
00:27:19il y avait des éléments
00:27:20qui les perturbaient
00:27:20beaucoup.
00:27:21Général Dutard
00:27:22qu'est-ce que ça dit
00:27:23ces accusations
00:27:23au lendemain
00:27:24d'une rencontre
00:27:25au sommet
00:27:25entre Donald Trump
00:27:26et Volodymyr Zelensky ?
00:27:28Une fois de plus
00:27:28c'est le brouillard
00:27:29non pas de la guerre
00:27:30mais le brouillard diplomatique
00:27:31le brouillard aussi de la guerre
00:27:33parce qu'on ne sait pas
00:27:34exactement ce qui s'est passé
00:27:35dans tous les cas
00:27:36tout est possible
00:27:37tout est possible
00:27:38effectivement
00:27:38il est possible
00:27:39qu'une attaque majeure
00:27:40enfin majeure
00:27:42il faut relativiser les choses
00:27:43parce que 91 drones
00:27:44envoyés par l'Ukraine
00:27:45à comparaison
00:27:46de 2100 drones
00:27:48qui ont été envoyés
00:27:49la semaine dernière
00:27:49au-dessus de l'Ukraine
00:27:50c'est quand même
00:27:52le rapport d'office
00:27:53c'est pas tout la même chose
00:27:54que la zone de Velvogrod
00:27:57ait pu être visée
00:27:59c'est pas impossible
00:28:00parce que les Ukrainiens
00:28:02sont capables de le faire
00:28:03qu'ils aient pertinemment
00:28:05comme le disait Vera
00:28:05ciblé la résidence
00:28:07du président Poutine
00:28:09mon avis
00:28:10je le pense pas
00:28:11si en tout cas
00:28:12c'était le cas
00:28:13ce serait extrêmement maladroit
00:28:14mais je pense
00:28:15que la probabilité
00:28:16pour que ce soit plutôt
00:28:16une intoxication
00:28:17enfin une intoxication
00:28:18une chose qui ne soit pas juste
00:28:20en fait dans le cas présent
00:28:22mais qui serve quelque part
00:28:23les intérêts
00:28:25de ceux qui ne veulent pas
00:28:26vraiment la paix
00:28:26parce qu'on est arrivé
00:28:29à un moment
00:28:30où on sent
00:28:31qu'il y a une convergence
00:28:32entre quelque part
00:28:33une certaine position russe
00:28:35mais surtout
00:28:35la position ukrainienne
00:28:36et américaine
00:28:37et là évidemment
00:28:38s'il y avait une attaque
00:28:39ciblée sur la résidence
00:28:41du président Poutine
00:28:42qui se trouve
00:28:43à près à 400 km de Moscou
00:28:44exactement à Valdaï
00:28:45auprès d'un lac
00:28:46évidemment ça mettrait
00:28:48un frein assez important
00:28:49à ces négociations
00:28:51Jean de Glignasti
00:28:52si vous avez été ambassadeur
00:28:53justement français
00:28:54en Russie
00:28:55vous connaissez donc
00:28:56les coulisses
00:28:57de la diplomatie russe
00:28:59comment vous décryptez
00:29:00ces accusations russes
00:29:01d'une attaque
00:29:02ukrainienne supposée
00:29:03contre la résidence
00:29:05de Vladimir Poutine
00:29:06si c'est vraiment passé
00:29:11quelque chose
00:29:12les américains doivent le savoir
00:29:14et peut-être d'ailleurs
00:29:15les européens aussi
00:29:16Valdaï
00:29:17c'est pas Novgorod
00:29:19quand on dit
00:29:20il y a 91 missiles
00:29:21sur le drone
00:29:23sur Novgorod
00:29:24Novgorod est situé
00:29:26à 150 km de Valdaï
00:29:28donc il y aurait eu
00:29:29des cibles
00:29:30précisément
00:29:31dirigé
00:29:33sur Valdaï
00:29:34et bien
00:29:35on le saurait
00:29:36et on le sait peut-être
00:29:38donc le général Dutard
00:29:39parlait d'une bouillarde
00:29:40de la guerre
00:29:41en fait je crois
00:29:42que c'est un peu ça
00:29:42alors maintenant
00:29:43il faut voir
00:29:44effectivement
00:29:45à qui profite le crime
00:29:46si je puis dire
00:29:47qu'il soit réel
00:29:49ou supposé
00:29:50et c'est vrai
00:29:52qu'il y a eu
00:29:54il s'est passé quelque chose
00:29:56à Marelle Lagos
00:29:57il y a eu
00:29:58une sorte de consensus
00:29:59sur les garanties de sécurité
00:30:01on a avancé
00:30:03sur la question
00:30:04territoriale
00:30:05avec cette idée
00:30:06de zone
00:30:07neutre
00:30:08enfin zone économique
00:30:09spéciale
00:30:11et donc ça
00:30:11ça doit embêter
00:30:12une partie
00:30:13de l'establishment russe
00:30:14et notamment
00:30:14les militaires
00:30:15qui ne cessent
00:30:16de dire
00:30:17à Poutine
00:30:19on est en train
00:30:20de gagner
00:30:20et c'est vrai
00:30:21qu'il grignote
00:30:22il grignote
00:30:22et donc
00:30:23c'est un moyen
00:30:24peut-être
00:30:25de gagner
00:30:26du temps
00:30:26et ce qui plaide
00:30:27en faveur
00:30:28de cette interprétation
00:30:30c'est que Lavrov
00:30:31lui-même
00:30:31vient de dire
00:30:32un qu'il y aura
00:30:33des représailles
00:30:34mais ça
00:30:34ça fait partie du jeu
00:30:35si j'ose dire
00:30:36et deux
00:30:37que la Russie
00:30:38va modifier
00:30:39sa position de négociation
00:30:40et on s'imagine bien
00:30:41que c'est pas
00:30:42dans un sens
00:30:43de plus
00:30:44de souplesse
00:30:46Jean Le Sieur
00:30:46des représailles
00:30:47qui sont annoncées
00:30:48par la Russie
00:30:49à quoi est-ce qu'il faut
00:30:49s'attendre ?
00:30:50Vous pensez que ça va
00:30:51être des attaques massives
00:30:52comment on peut décrypter cela ?
00:30:54Moi je pense que
00:30:55les Russes
00:30:55cherchent tous les moyens
00:30:57imagine tous les moyens
00:30:59possibles et imaginables
00:31:00pour saboter
00:31:02ce qu'on appelle
00:31:03des négociations
00:31:04qui pour moi
00:31:05ne sont pas vraiment
00:31:06des négociations
00:31:07parce que si on regarde
00:31:08vraiment ce qui se passe
00:31:09depuis plusieurs semaines
00:31:11voire plusieurs mois
00:31:12dans ce manège
00:31:14ce jour sans fin
00:31:15autour des thèmes
00:31:16principaux
00:31:17encore une fois
00:31:18des négociations
00:31:19qui n'avancent pas
00:31:20quand vous posiez
00:31:21la question
00:31:22peut-on faire confiance
00:31:23à Poutine ?
00:31:25Moi je suis tenté
00:31:26de poser parallèlement
00:31:27parce qu'évidemment
00:31:28la réponse
00:31:29à la question
00:31:29sur la confiance
00:31:30à Poutine
00:31:31est négative
00:31:32on ne peut pas
00:31:33faire confiance
00:31:33à Poutine
00:31:34mais peut-on faire confiance
00:31:35aussi à Donald Trump ?
00:31:37Parce qu'après tout
00:31:38ce qui s'est passé
00:31:38à Marine Lago
00:31:39hier
00:31:40qu'est-ce qui s'est passé ?
00:31:43Rien
00:31:43Si on écoute bien
00:31:46ce qu'a dit
00:31:46M. Trump
00:31:47lors de sa conférence
00:31:48de presse
00:31:49les éléments
00:31:50qui transparaissaient
00:31:52étaient quand même
00:31:53plutôt
00:31:54un appui
00:31:55au langage
00:31:56habituel
00:31:57de Poutine
00:31:58sur la Russie
00:31:59Trump a même été
00:32:00jusqu'à parler
00:32:01de la générosité
00:32:02du président Poutine
00:32:04à l'égard de l'Ukraine
00:32:05concernant
00:32:06la centrale nucléaire
00:32:08Trump a dit
00:32:10hier
00:32:11noir sur blanc
00:32:12que Zelensky
00:32:13devrait faire
00:32:16ses concessions
00:32:17territoriales
00:32:17tant qu'il en est
00:32:18encore temps
00:32:19il a utilisé
00:32:19cette expression-là
00:32:20avant que les Russes
00:32:22ne confirment
00:32:23leurs avancées militaires
00:32:24donc moi je pense
00:32:26qu'en effet
00:32:27Poutine
00:32:28et ses amis
00:32:30veulent à tout prix
00:32:31stopper
00:32:32le début
00:32:33de commencement
00:32:34de négociations
00:32:35timides
00:32:36qui ne vont aboutir
00:32:37nulle part
00:32:37sur les vraies questions
00:32:38les garanties
00:32:40de sécurité
00:32:40même si Trump
00:32:41a promis
00:32:4215 ans
00:32:42de garanties
00:32:43de sécurité
00:32:44à monsieur Zelensky
00:32:46de quelle garantie
00:32:47parle-t-on ?
00:32:48Les Russes
00:32:49refusent
00:32:49toute présence
00:32:50militaire
00:32:51étrangère
00:32:52de quelques pays
00:32:53de l'OTAN
00:32:53que ce soit
00:32:54Trump
00:32:55lui
00:32:55dans ce même discours
00:32:56d'hier
00:32:56il dit
00:32:57les garanties
00:32:58de sécurité
00:32:59seront évidemment
00:33:00assurées
00:33:01par les Européens
00:33:02en d'autres termes
00:33:03je m'en lave
00:33:03les mains
00:33:04je peux prendre
00:33:05des engagements
00:33:07sur des garanties
00:33:08de sécurité
00:33:09de 15 ans
00:33:11mais c'est quoi ?
00:33:12C'est l'article 5
00:33:13de l'OTAN
00:33:13c'est la promesse
00:33:15à l'Ukraine
00:33:16que l'Ukraine
00:33:17va pouvoir entrer
00:33:17dans l'Union Européenne
00:33:18etc.
00:33:19ça reste très vague
00:33:20Patrick
00:33:21à quoi est-ce qu'il faut
00:33:21s'attendre militairement
00:33:23en termes de répliques
00:33:24est-ce qu'il y a déjà eu
00:33:24des précédents
00:33:25quand la Russie dit
00:33:26il va y avoir
00:33:27justement évidemment
00:33:28des attaques
00:33:29Alors oui
00:33:29il y a eu des précédents
00:33:31pas forcément
00:33:31avec les mêmes causes
00:33:33mais à chaque fois
00:33:34ça se traduit
00:33:35par une salve
00:33:37supplémentaire
00:33:38de drones
00:33:39de missiles
00:33:40mais avec cette fois
00:33:41la justification
00:33:43d'une réplique
00:33:44mais pour le reste
00:33:45depuis 4 ans
00:33:47je le répète
00:33:48on ne le dit pas
00:33:49tous les matins
00:33:49parce que
00:33:50malheureusement
00:33:51il y a une actualité
00:33:52qui vient par ailleurs
00:33:53mais tous les matins
00:33:54ce sont des dizaines
00:33:55de drones
00:33:56qui s'abattent
00:33:56sur l'Ukraine
00:33:57notamment sur les populations
00:33:58civiles
00:33:59sauf que demain
00:34:00vous aurez simplement
00:34:01Admitri Peskov
00:34:02le porte-parole du Kremlin
00:34:03qui disait
00:34:03voilà
00:34:04ce sera la réplique
00:34:05mais encore une fois
00:34:06il s'agit
00:34:07de ce brouillard
00:34:09comme dit le général Lutartre
00:34:10notre déclaration
00:34:11de Vladimir Poutine
00:34:12aujourd'hui
00:34:12c'est l'ordre donné
00:34:13d'aller
00:34:14je mets des gros guillemets
00:34:15libérer la ville
00:34:16de Zaporizh
00:34:17c'est-à-dire que
00:34:17tant que
00:34:18militairement
00:34:19par la force
00:34:20et au prix
00:34:21de dizaines
00:34:22de milliers
00:34:22de vies humaines
00:34:24des deux côtés
00:34:24y compris dans l'armée russe
00:34:26tant que Vladimir Poutine
00:34:27n'aura pas atteint
00:34:28ses objectifs
00:34:29de prendre
00:34:29tout le don basse
00:34:31et bien il trouvera
00:34:31un certain nombre
00:34:32de justifications
00:34:33d'excuses
00:34:34pour saper
00:34:35les négociations de paix
00:34:36on prend tout de suite
00:34:36la direction des Etats-Unis
00:34:38où on retrouve
00:34:38Naoufel El-Kawafi
00:34:39vous êtes justement
00:34:41à Mar-a-Lago
00:34:41vous avez suivi
00:34:42la rencontre
00:34:43qui s'est déroulée
00:34:43il y a moins de 24 heures
00:34:44entre le président américain
00:34:46et le président ukrainien
00:34:47Donald Trump
00:34:48qui a annoncé
00:34:48il y a quelques minutes
00:34:49qu'il avait eu
00:34:50je cite
00:34:50un appel extrêmement
00:34:51positif
00:34:52avec Vladimir Poutine
00:34:53pour lui
00:34:55tout se passe bien
00:34:56Oui il s'agit du deuxième
00:35:00appel téléphonique
00:35:00en l'espace seulement
00:35:01de 24 heures
00:35:02entre les deux hommes
00:35:03il y en a eu un hier
00:35:04avant la rencontre
00:35:05avec Zelensky
00:35:05un autre donc
00:35:06aujourd'hui
00:35:07on n'a pas plus de détails
00:35:08sur le contenu
00:35:08cet échange
00:35:09hormis le fait
00:35:10que la Maison-Blanche
00:35:10explique que c'était
00:35:11un échange positif
00:35:13mais on imagine bien
00:35:13que les deux hommes
00:35:14ont bien évidemment
00:35:15abordé cette annonce
00:35:16faite par Moscou
00:35:17qui accuse Kiev
00:35:18d'avoir ciblé
00:35:19l'une des résidences
00:35:20officielles du Kremlin
00:35:21on imagine
00:35:21qu'ils ont surtout parlé
00:35:22effectivement de cette réunion
00:35:24qui a eu lieu ici
00:35:24hier à Mar-a-Lago
00:35:26entre Donald Trump
00:35:27et Volodymyr Zelensky
00:35:28à la sortie
00:35:29les deux hommes
00:35:29ont parlé
00:35:29d'un échange fructueux
00:35:31avec plusieurs progrès
00:35:32notamment des garanties
00:35:33de sécurité solides
00:35:35pour l'Ukraine
00:35:35sur 15 ans
00:35:37le problème
00:35:37c'est qu'alors
00:35:38où on se parle
00:35:38il y a toujours
00:35:39plusieurs points de blocage
00:35:40la gestion de la centrale
00:35:41de Zaporizhia
00:35:42et bien évidemment
00:35:43le dossier épineux
00:35:44des territoires
00:35:45avec le contrôle
00:35:46du Donbass
00:35:47les discussions
00:35:48vont se poursuivre
00:35:49ces prochains jours
00:35:49pour tenter
00:35:50de lever ces différents
00:35:51points de blocage
00:35:52une réunion
00:35:52est prévue
00:35:53début janvier
00:35:54à Washington
00:35:55avec Volodymyr Zelensky
00:35:56et plusieurs dirigeants européens
00:35:58en attendant
00:35:58Donald Trump
00:35:59est toujours
00:36:00dans sa résidence
00:36:01de vacances
00:36:01ici à Mar-a-Lago
00:36:02il va d'ailleurs
00:36:03accueillir dans quelques instants
00:36:04un autre dirigeant international
00:36:06le premier ministre israélien
00:36:07Benjamin Netanyahou
00:36:08pour un autre
00:36:10drossier
00:36:11une autre guerre
00:36:11à Gaza
00:36:12Donald Trump
00:36:12qui n'a jamais caché
00:36:13son ambition
00:36:13de se positionner
00:36:14comme étant un faiseur de paix
00:36:16Kuna Oufel
00:36:18depuis la Floride
00:36:19avec Nicolas Planck
00:36:20général du Tartre
00:36:20est-ce que vraiment
00:36:21il y a eu des avancées
00:36:22hier lors de cette rencontre
00:36:24qui peuvent
00:36:24si j'ose dire
00:36:25effrayer
00:36:26Vladimir Poutine
00:36:26l'effrayer
00:36:28je pense qu'il n'y a pas
00:36:29grand chose
00:36:29qui l'effraie
00:36:30mais il s'est passé
00:36:30quelque chose
00:36:31hier à Mar-a-Lago
00:36:31où on sent
00:36:32qu'il y a une certaine
00:36:33convergence
00:36:33c'est-à-dire que l'Ukraine
00:36:34lâche un petit peu
00:36:35en fait
00:36:36en étant plus précis
00:36:37sur cette zone économique
00:36:38ou plutôt
00:36:38cette zone démilitarisée
00:36:40qu'on évoquait
00:36:40avec Jean de Juniassi
00:36:41tout à l'heure
00:36:42donc
00:36:43il lâcherait
00:36:44un tout petit peu
00:36:44sur les territoires
00:36:45non pas
00:36:46de reculer formellement
00:36:48mais d'accepter
00:36:48une démilitarisation
00:36:49de cette zone
00:36:50qui est un des points
00:36:52centrales
00:36:52c'est le premier point
00:36:53le second point
00:36:55c'est la centrale
00:36:56Zaporizhia
00:36:57comment remettre
00:36:58en route
00:36:59cette centrale
00:36:59mais surtout
00:37:00à qui va bénéficier
00:37:01évidemment
00:37:01l'énergie électrique
00:37:02appartient quand même
00:37:03à l'Ukraine
00:37:04et le moins
00:37:05qu'on puisse espérer
00:37:06c'est que l'Ukraine
00:37:07puisse recrouver
00:37:08en fait
00:37:09sa centrale énergétique
00:37:11et
00:37:12ou au moins
00:37:12en grande partie
00:37:14et le troisième point
00:37:15c'est les garanties de sécurité
00:37:16mais je pense que là
00:37:18on a quand même avancé
00:37:18sur les garanties de sécurité
00:37:20parce que
00:37:20les Européens sont là
00:37:22même si Poutine
00:37:23à mon sens
00:37:24n'acceptera jamais
00:37:24que les Européens
00:37:25soient positionnés
00:37:27stationnés
00:37:28en Ukraine libre
00:37:29mais ça dit
00:37:31c'est pas très grave
00:37:32pourtant le président Zelensky
00:37:33a jugé aujourd'hui
00:37:34que la présence
00:37:35de troupes étrangères
00:37:36en Ukraine
00:37:36était nécessaire
00:37:37dans le cadre
00:37:37des garanties de sécurité
00:37:38oui
00:37:39d'abord je pense
00:37:41que c'est pas
00:37:41strictement indispensable
00:37:43dans la mesure
00:37:44où on peut se mettre
00:37:44en périphérie
00:37:45je pense malheureusement
00:37:46que la Russie
00:37:47n'acceptera jamais
00:37:48que les troupes européennes
00:37:50soient positionnées
00:37:51sur le territoire ukrainien
00:37:53mais
00:37:53on peut
00:37:54avoir
00:37:56ces garanties de sécurité
00:37:57avec des troupes
00:37:58qui sont pas directement
00:37:59sur le territoire
00:38:00mais juste à côté
00:38:01franchement
00:38:02tout le temps est à côté
00:38:03ce qui est important
00:38:04c'est que
00:38:05la volonté européenne
00:38:06et elle existe
00:38:08et la volonté plutôt
00:38:08de la cohésion des volontaires
00:38:10quand même plus d'une trentaine
00:38:10de pays
00:38:11Macron a annoncé
00:38:12qu'il la réunirait
00:38:13d'ailleurs au début
00:38:14du mois de janvier
00:38:14début du mois de janvier
00:38:15là il y a une certaine
00:38:16détermination
00:38:17mais une certaine garantie
00:38:19aussi américaine
00:38:20et c'est ça
00:38:20en fait
00:38:21qui n'a pas
00:38:22transpiré
00:38:23dans ces négociations
00:38:25mais en dernière
00:38:26de dire
00:38:26nous demain
00:38:27on restera
00:38:27on a 85 000
00:38:29soldats
00:38:30qui est quand même
00:38:31optimiste
00:38:32je vous propose
00:38:32d'écouter
00:38:33le président américain
00:38:36notre rencontre
00:38:38était excellente
00:38:39nous avons avancé
00:38:39certains diraient
00:38:41de 95%
00:38:42je ne sais pas
00:38:43de combien de pourcents
00:38:43mais nous avons fait
00:38:44d'énormes progrès
00:38:45afin d'arrêter cette guerre
00:38:46qui est la guerre
00:38:47la plus meurtrière
00:38:48depuis la seconde guerre mondiale
00:38:50il est trop optimiste
00:38:52mais il est
00:38:53il nous amuse
00:38:56que sait-on
00:38:57des coups de téléphone
00:38:58qu'il a passés
00:38:59avec Vladimir Poutine
00:39:01avant la réunion
00:39:02Zelensky
00:39:04hier
00:39:04après la réunion
00:39:05Zelensky
00:39:06la porte-parole
00:39:07de la Maison Blanche
00:39:08aujourd'hui
00:39:08a dit
00:39:09very good
00:39:11and productive talk
00:39:13très bon
00:39:14et productif
00:39:15quels sont les détails
00:39:17et le problème
00:39:18avec Trump
00:39:18c'est que
00:39:19quand il parle
00:39:20à Poutine
00:39:21quand il voit Poutine
00:39:22et depuis des années
00:39:24depuis la rencontre
00:39:25de la fameuse rencontre
00:39:26d'El Zincki
00:39:26en 2017
00:39:29je crois
00:39:29jusqu'à maintenant
00:39:31on ne sait jamais
00:39:33ce que
00:39:34Trump et Poutine
00:39:35se disent
00:39:35à Anchorage
00:39:36ils se sont
00:39:37ils se sont parlé
00:39:38pendant des heures
00:39:39on ne sait pas du tout
00:39:40de quoi ils ont parlé
00:39:41et vous pouvez bien
00:39:42imaginer
00:39:43que toutes les
00:39:44conditions
00:39:45pas toutes les conditions
00:39:46toutes les requêtes
00:39:47de Zelensky
00:39:48et de l'Ukraine
00:39:48vis-à-vis
00:39:50de Trump
00:39:51qui est donc
00:39:52leur intermédiaire
00:39:53auprès
00:39:54de monsieur Poutine
00:39:55on sait parfaitement
00:39:57que Poutine
00:39:58n'acceptera
00:39:59jamais
00:40:00ce que demande
00:40:01Zelensky
00:40:01donc quand
00:40:02monsieur Trump
00:40:03dit à sa manière
00:40:04qui est toujours
00:40:05positive
00:40:06nous avons eu
00:40:07une réunion
00:40:08formidable
00:40:09etc
00:40:09Zelensky
00:40:11hier
00:40:12on voyait bien
00:40:13il était très
00:40:15embarrassé
00:40:15quand Trump
00:40:17reprenait
00:40:17les éléments
00:40:18de langage
00:40:18de Poutine
00:40:19sur la cession
00:40:21des territoires
00:40:21nécessaires
00:40:22avant qu'il ne soit
00:40:23trop tard
00:40:23parce que
00:40:24les Russes
00:40:25continuent
00:40:25d'avancer
00:40:26militairement
00:40:27le président américain
00:40:28on le disait
00:40:28il y a 15 instants
00:40:29Naoufel nous le disait
00:40:30qu'il reçoit désormais
00:40:31après avoir reçu
00:40:32le président Zelensky
00:40:33hier
00:40:33le premier ministre
00:40:34israélien
00:40:35Benjamin Netanyahou
00:40:36regardez cette image
00:40:37depuis Mar-a-Lago
00:40:39on les voit
00:40:39tous les deux
00:40:40les deux hommes
00:40:41Vera
00:40:42on évoquait
00:40:43effectivement
00:40:44cette question
00:40:45des accords possibles
00:40:46est-ce que la clé
00:40:47ça reste le fait
00:40:48que l'Ukraine
00:40:49accepte ou non
00:40:50de lâcher
00:40:51le Donbass
00:40:51est-ce que
00:40:52à cette condition-là
00:40:53la paix est possible
00:40:54il y a plusieurs
00:40:56questions clés
00:40:56quand même
00:40:57il n'y a pas que
00:40:58la question territoriale
00:40:59il faut toujours
00:41:00se rappeler
00:41:00que Poutine
00:41:01a eu une liste
00:41:02des exigences
00:41:04envers l'Ukraine
00:41:05sans laquelle
00:41:07il ne voulait pas
00:41:08accepter
00:41:08les négociations
00:41:10et la paix
00:41:10juste à arrêter
00:41:11ses troupes
00:41:12bien sûr
00:41:13qu'obtenir
00:41:14les territoires
00:41:15de Donbass
00:41:15par les négociations
00:41:16c'est une voie
00:41:17très préférée
00:41:18par Poutine
00:41:18on voit que
00:41:19depuis 4 ans
00:41:21il galère
00:41:21à obtenir
00:41:22Donbass
00:41:23par la voie militaire
00:41:24donc recevoir
00:41:25un tel cadeau
00:41:26de la part
00:41:26de l'administration
00:41:27de Trump
00:41:28ce serait bien
00:41:29après
00:41:29il ne peut pas
00:41:30quand même
00:41:30aussi apparaître
00:41:32dans cette histoire
00:41:32comme un président
00:41:34qui a dû accepter
00:41:36le rôle de Trump
00:41:37qui a apporté
00:41:38la paix
00:41:38à ce conflit
00:41:39parce qu'il faut
00:41:41aussi
00:41:41toujours se dire
00:41:42comment en fait
00:41:43ce conflit
00:41:44et cette guerre
00:41:45est perçue en Russie
00:41:45qu'est-ce que disent
00:41:46les hommes politiques
00:41:47aux Russes
00:41:48comment les médias
00:41:48traitent ce conflit
00:41:49en fait
00:41:50quand vous écoutez
00:41:50ce qu'il dit en Russie
00:41:52il ne parle pas
00:41:52de la paix
00:41:53il ne parle pas
00:41:53de la négociation
00:41:54il parle de la victoire
00:41:54et pour Poutine
00:41:55pour apporter
00:41:56la victoire
00:41:57dans cette guerre
00:41:57il ne suffit pas
00:41:58que de Donbass
00:41:58il faut que l'Ukraine
00:41:59soit soumise
00:42:00il faut que l'Europe
00:42:01aussi accepte
00:42:02la domination
00:42:02de Poutine
00:42:03dans sa zone
00:42:04d'influence
00:42:05finalement
00:42:05et ici on peut
00:42:06se demander
00:42:06jusqu'où vont
00:42:07les ambitions
00:42:08de Poutine
00:42:08est-ce que c'est
00:42:08les Pays-Bas
00:42:09le Tamodavie
00:42:09ou d'autres pays
00:42:11donc voilà
00:42:11pour Poutine
00:42:13il ne faut pas
00:42:13les négociations
00:42:14il ne faut pas
00:42:14la paix
00:42:15il faut la victoire
00:42:15et il va essayer
00:42:17de l'obtenir
00:42:18soit par la voie
00:42:18militaire
00:42:19soit par la voie
00:42:19diplomatique
00:42:20via ses amis
00:42:22ses partenaires
00:42:23à la Maison Blanche
00:42:24Patrick
00:42:24le président
00:42:25de la République
00:42:25française
00:42:26Emmanuel Macron
00:42:26a annoncé
00:42:27la réunion
00:42:28de la coalition
00:42:28des volontaires
00:42:29au début du mois
00:42:30de janvier
00:42:30qu'est-ce qu'il faut
00:42:31en attendre
00:42:32et puis est-ce que
00:42:32l'Ukraine peut devenir
00:42:33le 28ème état européen
00:42:35certains poussent
00:42:36pour cela
00:42:36c'est deux dossiers
00:42:37un peu différents
00:42:38Guillaume
00:42:38si je peux me permettre
00:42:39pour l'instant
00:42:41la coalition
00:42:41des volontaires
00:42:42elle fonctionne
00:42:43mais elle reste
00:42:44tout à fait putative
00:42:45c'est-à-dire que
00:42:46le jour où
00:42:47si ce jour arrive
00:42:48si le jour où
00:42:50il y a un accord
00:42:51de cessez-le-feu
00:42:52et où Vladimir Poutine
00:42:53accepterait
00:42:54mais je reste vraiment
00:42:56dans le plus grand
00:42:56des conditionnels
00:42:57et ça n'arrivera pas
00:42:58disons-le
00:42:59le jour où
00:43:00et bien
00:43:00cette coalition
00:43:01de volontaires
00:43:02pourra venir
00:43:03soit sur le sol ukrainien
00:43:05soit autour
00:43:06pour prendre un peu
00:43:06aussi la position
00:43:07du général
00:43:08du Tartre
00:43:08ensuite sur
00:43:10l'Ukraine
00:43:11dans l'Union Européenne
00:43:13là les Russes
00:43:14n'y voient absolument
00:43:14aucun inconvénient
00:43:16c'est l'OTAN
00:43:17qu'ils ne veulent pas
00:43:17oui c'est l'OTAN
00:43:18qu'ils ne veulent pas
00:43:18et on le rappelle
00:43:20c'est ce que disait aussi
00:43:20Vera
00:43:21il y a en ce moment
00:43:22un martyr ukrainien
00:43:23mais la guerre
00:43:24de Vladimir Poutine
00:43:25c'est contre l'Europe
00:43:26c'est vraiment
00:43:27contre l'Occident
00:43:28et il ne s'arrêtera pas
00:43:29avec simplement
00:43:30une zone démilitarisée
00:43:32il faudra vraiment
00:43:32qu'il y ait des gens
00:43:33solides
00:43:34face à lui
00:43:35et ce sera encore
00:43:36le langage de la force
00:43:37une Union Européenne
00:43:38qu'il voit
00:43:39assez faible
00:43:39qui n'est pas capable
00:43:40de s'entendre
00:43:41sur l'utilisation
00:43:42d'avoir
00:43:43Russe gelée
00:43:44et bien
00:43:44la porte est grande ouverte
00:43:45a envie de dire
00:43:46Vladimir Poutine
00:43:47l'Ukraine qui va arriver
00:43:48avec ses immenses champs
00:43:50notamment
00:43:51céréaliers
00:43:52avec des
00:43:53il le voit bien
00:43:53Poutine
00:43:54des peuples
00:43:55voire des leaders politiques
00:43:56qui commencent déjà
00:43:58à se méfier
00:43:58de l'arrivée
00:43:59de l'Ukraine
00:44:00dans l'Union Européenne
00:44:01encore une fois
00:44:01facteur de déstabilisation
00:44:03selon Poutine
00:44:03donc pour lui
00:44:05c'est un feu vert
00:44:06sans aucun problème
00:44:07Général
00:44:07en quelques mots
00:44:08de quoi ont besoin
00:44:09les Ukrainiens
00:44:10sur le terrain
00:44:10parce qu'on le dit
00:44:11les combats se poursuivent
00:44:12ils ont besoin
00:44:14d'armement
00:44:14ils ont besoin
00:44:15d'une volonté
00:44:16de voir une issue
00:44:18quand même
00:44:18à cette guerre
00:44:20atroce
00:44:20qui va bientôt
00:44:21dépasser les 4 ans
00:44:22c'est quel type d'armement
00:44:23dont ils ont besoin
00:44:23en ce moment
00:44:24ils ont besoin
00:44:25d'armes à longue portée
00:44:26essentiellement
00:44:28et des systèmes
00:44:28de défense aérienne
00:44:29systèmes de défense aérienne
00:44:30pourquoi ?
00:44:30parce que
00:44:31vous avez 2500
00:44:32véhicules aériens
00:44:35entre les missiles
00:44:36balistiques
00:44:36entre les missiles
00:44:37de croisière
00:44:37et les drones
00:44:39qui s'abattent
00:44:40toutes les semaines
00:44:41au-dessus de l'Ukraine
00:44:41donc ils ont besoin
00:44:42de moyens d'interception
00:44:43mais ils ont en développé
00:44:45pas mal de leur côté
00:44:46ils ont besoin
00:44:47de patriotes
00:44:48et c'est essentiellement là
00:44:50les Américains
00:44:50qui peuvent leur donner
00:44:51même si on a
00:44:52des très bons systèmes solaires
00:44:53les Aster
00:44:53qui font très bien le travail
00:44:55au-dessus de l'Ukraine
00:44:55aujourd'hui
00:44:56Merci beaucoup
00:44:56d'avoir été avec moi
00:44:57ce soir pour décrypter
00:44:59cette escalade
00:44:59effectivement
00:45:00en fin de journée
00:45:00entre la Russie
00:45:01et l'Ukraine
00:45:02puisque la Russie
00:45:03accuse Kiev
00:45:04d'avoir lancé
00:45:05une attaque de drones
00:45:06contre la résidence
00:45:08de Vladimir Poutine
00:45:09ce que dément
00:45:10Volodymyr Zelensky
00:45:11qui évoque
00:45:11je cite
00:45:12des mensonges
00:45:13tout de suite
00:45:13c'est l'invité du jour
00:45:14Notre invité du jour
00:45:20est la ministre chargée
00:45:21de la francophonie
00:45:22Eléonore Carrois
00:45:23je vous en prie
00:45:24asseyez-vous
00:45:25ministre chargée
00:45:25de la francophonie
00:45:26des partenariats internationaux
00:45:28et des français
00:45:29de l'étranger
00:45:30avec moi en plateau
00:45:31pour vous interroger
00:45:32Guillaume Tabard
00:45:32qui était là
00:45:33il y a quelques ministres
00:45:34et historialiste politique
00:45:35au Figaro
00:45:35et Lucie Robkin
00:45:36bonsoir Lucie
00:45:37directrice des rédactions
00:45:39de la tribune
00:45:40Eléonore Carrois
00:45:41en évoquait
00:45:41il y a quelques instants
00:45:42effectivement
00:45:42cette question
00:45:43de la guerre
00:45:44entre la Russie
00:45:45et l'Ukraine
00:45:46Moscou qui accuse
00:45:47Kiev d'avoir lancé
00:45:48une attaque
00:45:48contre la résidence
00:45:49de Vladimir Poutine
00:45:50dans la région
00:45:51effectivement
00:45:51de Novgorod
00:45:52président ukrainien
00:45:53évoque je cite
00:45:54des mensonges
00:45:55de Moscou
00:45:55quelle est la position
00:45:57de la France
00:45:57sur ce dossier
00:45:58et plus particulièrement
00:45:59sur ces dernières
00:46:00accusations de Moscou
00:46:00alors la position
00:46:02officielle de la France
00:46:03sur ces dernières accusations
00:46:04sera donnée par le président
00:46:05de la République
00:46:05ou le ministre
00:46:06des affaires étrangères
00:46:07moi ce que je peux vous dire
00:46:08c'est que la position
00:46:08de la France
00:46:09est constante
00:46:09c'est à dire un soutien
00:46:11à l'Ukraine
00:46:11une volonté
00:46:12que la guerre se termine
00:46:13mais qu'il y ait une paix durable
00:46:14et une paix avec des garanties
00:46:15de sécurité
00:46:16pour les ukrainiens
00:46:17c'est un dossier
00:46:19évidemment
00:46:19que la France suit
00:46:20de très près
00:46:21avec les partenaires européens
00:46:22l'idée c'est évidemment
00:46:23que ce soit aussi
00:46:24le droit international
00:46:26qui soit respecté
00:46:26la souveraineté
00:46:27territoriale ukrainienne
00:46:28et de ce point de vue là
00:46:29notre soutien
00:46:30au sein de l'Union Européenne
00:46:32reste valable
00:46:33et reste le même
00:46:34ça veut dire
00:46:34pas une paix à n'importe quel prix
00:46:35pas une paix à n'importe quel prix
00:46:37parce qu'on a vu
00:46:38par le passé
00:46:39lorsque l'on s'aide
00:46:41sans aucune garantie
00:46:42de sécurité
00:46:42et bien on a vu
00:46:44que la Russie
00:46:44n'a pas tenu ses engagements
00:46:45et il faut rappeler
00:46:46des choses qui peuvent être
00:46:47une évidence
00:46:48pour ceux qui nous écoutent
00:46:49aujourd'hui
00:46:49mais qui ne le sont pas partout
00:46:50c'est quand même
00:46:51la Russie qui a agressé l'Ukraine
00:46:53c'est la Russie
00:46:54qui a continué les bombardements
00:46:55qui a refusé à cesser le feu
00:46:56et aujourd'hui
00:46:57on voit que
00:46:58la situation est complexe
00:47:00et qu'il y a quand même
00:47:00un pays qui semble
00:47:02ne pas vouloir accéder
00:47:03à cette paix
00:47:04qui pourtant est appelée
00:47:05des voeux des Ukrainiens
00:47:06Est-ce que vous diriez
00:47:07que la Russie est l'ennemi
00:47:07de la France ?
00:47:09Je ne dirais pas cela
00:47:10je ne pense pas que la France
00:47:11soit aujourd'hui
00:47:12dans ce conflit
00:47:13et c'est une évidence
00:47:14ce qui est important
00:47:15c'est de voir que
00:47:16l'Ukraine est un pays
00:47:17européen
00:47:19que ça se passe
00:47:19près de chez nous
00:47:20qu'il y a aujourd'hui
00:47:22ce que l'on appelle
00:47:23une guerre hybride
00:47:23c'est-à-dire
00:47:24des attaques ciblées
00:47:25des attaques
00:47:26notamment sur
00:47:27des services
00:47:28informatiques
00:47:29sur un certain nombre
00:47:30de choses
00:47:31qui font qu'il faut
00:47:31évidemment être attentif
00:47:33et puis être souverain
00:47:34Il faut que l'Ukraine
00:47:35intègre l'Union Européenne
00:47:36pour vous ?
00:47:36C'est un processus
00:47:37qui est en cours
00:47:38et aujourd'hui
00:47:38ce qui est important
00:47:39c'est de répondre
00:47:40il y a des conditions
00:47:42qui sont posées
00:47:43ces conditions
00:47:43seront de toute façon
00:47:45examinées
00:47:46avec les pays
00:47:47qui sont candidats
00:47:47à l'adhésion
00:47:49à l'Union Européenne
00:47:50aujourd'hui
00:47:50la question c'est
00:47:51comment permettre
00:47:52à ce pays
00:47:53de se défendre
00:47:53face à un pays
00:47:54qu'il a agressé
00:47:55comment permettre
00:47:56aux autres pays européens
00:47:58qui craignent
00:47:58pour leur propre souveraineté
00:48:00et qui sont
00:48:00conscients du danger
00:48:01que peut représenter
00:48:02la Russie
00:48:03de se défendre également
00:48:04et comment aujourd'hui
00:48:05avoir les moyens
00:48:06de se protéger
00:48:07en européen
00:48:08sur cette question
00:48:09de l'adhésion
00:48:10de l'Ukraine
00:48:10on a le sentiment
00:48:11que la position
00:48:11n'est pas claire
00:48:12parce que vous dites
00:48:13il y a des conditions
00:48:14mais la première question
00:48:17à se poser
00:48:17c'est souhaite-t-on
00:48:18oui ou non
00:48:19que quel que soit
00:48:20le délai
00:48:21l'Ukraine
00:48:21intègre ou non
00:48:23l'Union Européenne
00:48:24et on voit bien
00:48:25que dans les populations
00:48:25qui se sentent proches
00:48:27de l'Ukraine
00:48:27dans son combat
00:48:28qu'ils peuvent mener
00:48:29face à la Russie
00:48:29ont aussi des inquiétudes
00:48:31je pense notamment
00:48:32aux agriculteurs
00:48:32des inquiétudes réelles
00:48:34sur les conséquences
00:48:35qu'aurait
00:48:36l'entrée de l'Ukraine
00:48:37dans l'Union Européenne
00:48:39et pour tous les pays
00:48:40l'entrée dans l'UE
00:48:43a été un processus
00:48:44long
00:48:44qui a pris des années
00:48:45mais qui a fini
00:48:46par se produire
00:48:47donc est-ce que vous
00:48:48ne craignez pas
00:48:48en disant juste
00:48:49de toute façon
00:48:49il y a des conditions
00:48:50le processus c'est long
00:48:51ne pas rassurer suffisamment
00:48:53par exemple
00:48:54les agriculteurs français
00:48:55qui ont en ce moment
00:48:56plus quelques raisons
00:48:57d'être inquiets
00:48:58je pense qu'il faut
00:48:59distinguer deux choses
00:49:00il y a une question
00:49:01qui est de politique
00:49:02de politique interne
00:49:03vous parlez de rassurer
00:49:04les agriculteurs
00:49:06évidemment que c'est fondamental
00:49:07mais la question aujourd'hui
00:49:08c'est qu'il y a un pays
00:49:09qui est agressé
00:49:10qu'il y a des gens
00:49:10qui se font bombarder
00:49:11tous les jours
00:49:12moi j'ai rencontré
00:49:13des femmes ukrainiennes
00:49:14qui se battent tous les jours
00:49:15j'ai rencontré
00:49:15des personnes
00:49:15qui sont dans des abris
00:49:16ces personnes-là
00:49:17elles sont victimes
00:49:18d'un agresseur
00:49:19d'un pays qui a décidé
00:49:19à un moment donné
00:49:20de commencer une guerre
00:49:21ils souhaitent que cette guerre
00:49:22se termine
00:49:22mais évidemment
00:49:23pas à n'importe quel prix
00:49:24pas en cédant une partie
00:49:25de leur territoire
00:49:26pas en capitulant
00:49:27et en fait la France
00:49:28aujourd'hui ce qu'elle dit
00:49:29c'est un pays
00:49:30qui est sur le sol européen
00:49:31c'est en fait
00:49:37on a vu d'ailleurs
00:49:38des drones à Bruxelles
00:49:39il y a quelques semaines
00:49:40et donc il faut que nous soyons
00:49:42en européens forts
00:49:43en européens capables
00:49:44de soutenir un pays
00:49:45qui est agressé
00:49:46et puis surtout
00:49:46capables d'avoir
00:49:48un discours qui porte
00:49:49et de permettre à l'Ukraine
00:49:50d'être autour de la table
00:49:51et qu'il y ait rapidement
00:49:52un processus de paix
00:49:53donc moi je pense qu'il ne faut pas
00:49:54aujourd'hui se lancer
00:49:55dans cette discussion
00:49:56de est-ce que le processus
00:49:57d'adhésion à l'Union Européenne
00:49:58qui est une autre question
00:49:59qui doit effectivement
00:50:00être l'objet d'un processus
00:50:02que ça ne doit pas
00:50:02ce qui doit nous occuper aujourd'hui
00:50:03ce qui doit nous occuper
00:50:04c'est que cette guerre se termine
00:50:05mais qu'est-ce qu'elle se termine
00:50:06dans des conditions
00:50:06qui permettent à une paix
00:50:07d'être durable
00:50:08avec des garanties de sécurité
00:50:09pour l'Ukraine
00:50:10Et Léonore Carrois
00:50:11il y a cette question-là
00:50:11il y a bien sûr
00:50:12le dossier budgétaire
00:50:13qui va être le dossier
00:50:14de la rentrée pour le gouvernement
00:50:15pas de trêve pour Sébastien Lecornu
00:50:16qui continue de passer
00:50:18des coups de fil officiels
00:50:19et parfois officieux aussi
00:50:20pour trouver un accord
00:50:21qu'est-ce que vous dites
00:50:22aux socialistes
00:50:22qui se montrent intransigeants
00:50:24ils ont dit ok
00:50:24pour le budget
00:50:25de la sécurité sociale
00:50:26ils disent hors de question
00:50:27pour le budget de l'Etat
00:50:28Alors moi je comprends
00:50:34et puis on a vu qu'à la fin
00:50:35il n'y a pas eu de vote du budget
00:50:36mais il y a eu un vote
00:50:37de la sécurité sociale
00:50:38vous venez de le dire
00:50:39et ça c'est une première
00:50:40c'est la première fois
00:50:40que vous avez une Assemblée nationale
00:50:41dans laquelle vous n'avez pas
00:50:42de majorité
00:50:44et le vote du budget de la Sécu
00:50:46qui est fait
00:50:47donc ça c'est une vraie victoire politique
00:50:48et on voit qu'il y a eu
00:50:49un changement de mentalité
00:50:50une évolution
00:50:50moi je pense que
00:50:52les parlementaires
00:50:52qui vont devoir repartir
00:50:54sur un débat budgétaire
00:50:55parce qu'une loi spéciale
00:50:56ça ne règle pas
00:50:57la question du budget
00:50:57ça ne vous permet pas
00:50:58C'est provisoire effectivement
00:50:59C'est provisoire
00:51:00mais surtout ça a des conséquences
00:51:01moi je vais vous parler
00:51:02d'un sujet
00:51:02qui me tient particulièrement à cœur
00:51:04parce que
00:51:04dans notre coopération internationale
00:51:06c'est un sujet prioritaire
00:51:07qui est la lutte contre le narcotrafic
00:51:08aujourd'hui
00:51:09on a prévu
00:51:10d'avoir des policiers supplémentaires
00:51:121400 policiers
00:51:13dont 700
00:51:13dédiés à la lutte contre le narcotrafic
00:51:15ça vous ne pouvez pas
00:51:16les faire avec la loi spéciale
00:51:17parce que la loi spéciale
00:51:18ça vous permet simplement
00:51:18de reconduire
00:51:19les budgets de l'année précédente
00:51:20ça c'est un exemple
00:51:21il y en a d'autres
00:51:22il y a par exemple
00:51:22toute la réforme
00:51:23la modernisation des services
00:51:25qui sont rendus aux français
00:51:26notamment aux français de l'étranger
00:51:27que je représente
00:51:28tout ça ça ne peut pas se faire
00:51:29avec le budget de l'année précédente
00:51:31donc il va falloir
00:51:32qu'il y ait un débat budgétaire
00:51:33ce débat
00:51:34on peut se dire
00:51:35bon ça ne va pas marcher
00:51:36en décembre
00:51:36ça ne va pas marcher
00:51:37moi j'ai envie de me dire
00:51:38en décembre
00:51:39on a quand même eu
00:51:39une avancée majeure
00:51:41149.3
00:51:41on a eu un budget pour la Sécu
00:51:43les parlementaires
00:51:44ils vont devoir
00:51:45trouver des compromis
00:51:46comme ils l'ont fait
00:51:47justement sur le budget
00:51:48de la Sécurité sociale
00:51:49Lucie Robquin
00:51:50alors le budget
00:51:50de la Sécurité sociale
00:51:51il a pu être voté
00:51:52parce que la gauche
00:51:52a eu un grand trophée
00:51:54c'est la suspension
00:51:54de la réforme des retraites
00:51:56dans le budget de l'État
00:51:57il n'y a pas de trophée
00:51:58pour l'instant
00:51:58pour la gauche
00:51:59elle réclame
00:51:5910 milliards de recettes en plus
00:52:01première question
00:52:02est-ce que pour vous
00:52:03c'est la voie de sortie
00:52:04il va falloir accepter
00:52:0510 milliards de recettes
00:52:06pour que la gauche
00:52:07vote le budget
00:52:07deuxième question
00:52:08il y a de plus en plus
00:52:09de voix
00:52:10pour que ce budget
00:52:11soit voté
00:52:11soit adopté sans vote
00:52:13par la procédure du 49.3
00:52:14est-ce que finalement
00:52:15ce n'est pas la solution
00:52:16la plus simple ?
00:52:17Vous vous rendez compte
00:52:18du paradoxe ?
00:52:19Moi j'ai été parlementaire
00:52:20j'ai été
00:52:21ça fait trois mois
00:52:22que je suis ministre
00:52:22avant j'étais à l'Assemblée nationale
00:52:23donc je vois de qui on parle
00:52:25de quoi on parle
00:52:26de ces débats
00:52:27sans fin
00:52:28en tant que parlementaire
00:52:29vous demandez
00:52:30à pouvoir amender
00:52:31à pouvoir proposer
00:52:32à pouvoir décider
00:52:34à pouvoir façonner le budget
00:52:35et d'ailleurs
00:52:36les parlementaires
00:52:36lorsque le Premier ministre
00:52:37a annoncé
00:52:38qu'il n'y aurait pas de 49.3
00:52:39étaient très contents
00:52:40de cette
00:52:40et aujourd'hui
00:52:41certains le réclament
00:52:42en coulisses
00:52:42oui mais en fait
00:52:43aujourd'hui
00:52:44il faut que chacun
00:52:44prenne ses responsabilités
00:52:45parce que c'est trop facile
00:52:46de dire le gouvernement
00:52:47ne donne pas de trophée
00:52:48à la gauche
00:52:48c'est pas le gouvernement
00:52:49qui a façonné
00:52:50le budget
00:52:51qui a été présenté
00:52:52en commission mixte paritaire
00:52:53c'était ce qui était ressorti
00:52:55des votes
00:52:56à l'Assemblée nationale
00:52:57et au Sénat
00:52:58mais vous diriez que l'usage
00:52:58du 49.3 est exclu ?
00:53:00non moi je ne dis pas ça
00:53:01ce que je veux dire
00:53:02c'est qu'on a pour la première fois
00:53:04pas de majorité
00:53:05à l'Assemblée nationale
00:53:06et un Premier ministre
00:53:07qui dit
00:53:08je vais donner le pouvoir
00:53:09au Parlement
00:53:10de faire voter la loi
00:53:11mais il n'est pas exclu
00:53:12que le 49.3 soit utilisé au final
00:53:14écoutez
00:53:15je ne sais pas moi
00:53:17ce qui va se passer
00:53:17je ne peux pas vous le prédire
00:53:19je ne peux pas le prédire aujourd'hui
00:53:20c'est une possibilité
00:53:21mais moi j'espère
00:53:22véritablement
00:53:23que cette culture du compromis
00:53:25qui commence à prendre
00:53:26et ça prend du temps
00:53:27on ne s'invente pas
00:53:28du jour au lendemain
00:53:29dans une culture de compromis
00:53:29est-ce que c'est une possibilité
00:53:31le 49.3 ?
00:53:32c'est au Premier ministre
00:53:33déjà de répondre
00:53:34et puis surtout
00:53:35c'est à l'Assemblée
00:53:36et au Sénat
00:53:37de nous démontrer
00:53:38qu'il n'y a aucune possibilité
00:53:39compromis sur un texte minimaliste
00:53:41et un 49.3 qui suit
00:53:43et vous avez l'air
00:53:44d'avoir beaucoup d'idées
00:53:45sur le budget
00:53:45moi aussi j'aimerais bien
00:53:46beaucoup de gens
00:53:47à droite et à gauche
00:53:47écoutez
00:53:48il y a quelque chose
00:53:49que je ne comprends pas
00:53:50depuis le début
00:53:50on nous parle de culture
00:53:51du compromis
00:53:52je ne vois pas
00:53:54jusqu'à présent
00:53:54les compromis
00:53:56qui ont été faits
00:53:57sur le budget
00:53:58de la sécurité sociale
00:53:59qui a été effectivement adopté
00:54:00il n'y a pas eu
00:54:01de compromis
00:54:01entre différentes
00:54:02il y a eu
00:54:03lui-ci le rappelait à l'instant
00:54:04une mesure symbolique
00:54:06qui a été cédée
00:54:07au parti socialiste
00:54:08le PS n'a fait
00:54:10aucune concession
00:54:11dans l'autre sens
00:54:11en disant
00:54:12ok je renonce
00:54:12à tel ou tel aspect
00:54:13et notamment
00:54:14dans le budget général
00:54:16finalement les deux budgets
00:54:17ils sont votés
00:54:18de manière distincte
00:54:18mais ils sont liés
00:54:19l'un et l'autre
00:54:19à l'arrivée
00:54:20c'est quand même
00:54:20l'ensemble des finances publiques
00:54:22et dans le budget général
00:54:23je ne vois pas non plus
00:54:25les compromis
00:54:26que la gauche
00:54:27est prête à faire
00:54:27et
00:54:28on ne peut pas être
00:54:29en construction
00:54:30mais on a vu
00:54:30une Assemblée nationale
00:54:31qui avait ajouté
00:54:33des impôts
00:54:34dans sa discussion
00:54:35à l'Assemblée
00:54:35le Sénat
00:54:36qui ensuite a repris
00:54:37la copie
00:54:37a supprimé les impôts
00:54:39en creusant le déficit
00:54:40et là
00:54:41et le PS maintenant
00:54:42récane qu'on rétablisse
00:54:43ces impôts
00:54:44et le gouvernement
00:54:45lorsque le Sénat
00:54:47a supprimé les impôts
00:54:48le gouvernement
00:54:49était très violent
00:54:51contre le Sénat
00:54:52il a même parlé
00:54:52de radicalisation
00:54:53de la droite
00:54:54parce qu'elle supprimait
00:54:55les impôts
00:54:56je n'entends pas
00:54:57un discours de fermeté
00:54:58à l'égard de la gauche
00:55:00lorsque celle-ci
00:55:00veut augmenter les impôts
00:55:02comment on construit
00:55:02un compromis
00:55:03sur la base de tout ça
00:55:04mais là où je ne vous suis pas
00:55:05c'est que vous remettez
00:55:06la balle
00:55:07au centre du gouvernement
00:55:08c'est comme si
00:55:09le gouvernement décidait
00:55:10en réalité
00:55:11c'est l'Assemblée
00:55:12qui a voté
00:55:12le budget
00:55:13de la sécurité sociale
00:55:14il y a une majorité
00:55:15qui s'est dégagée
00:55:16pour voter le PLFSS
00:55:18c'est pas le gouvernement
00:55:19qui a dit
00:55:19on veut
00:55:20la suspension
00:55:21de la réforme des retraites
00:55:22c'est pas les groupes
00:55:23c'est Vincent Lecarnu
00:55:25qui avant même
00:55:26le début
00:55:26de la discussion parlementaire
00:55:28sur le perron de Matignon
00:55:29a annoncé
00:55:30qu'il suspendait
00:55:30la réforme des retraites
00:55:31ça n'est pas du tout
00:55:31le fruit du discussion parlementaire
00:55:33c'est le premier ministre
00:55:34qu'il a concédé
00:55:35unilatéralement
00:55:35et préalablement
00:55:36il y a eu des groupes politiques
00:55:37y compris des groupes
00:55:38qui représentent
00:55:39des membres du gouvernement
00:55:41qui ont voté
00:55:42contre la suspension
00:55:43de la réforme des retraites
00:55:44parce qu'ils sont contre
00:55:44moi je suis contre
00:55:45la suspension
00:55:46de la réforme des retraites
00:55:47vous êtes ministre
00:55:47un gouvernement
00:55:47qui l'a suspendu
00:55:48mais c'est pas le gouvernement
00:55:50qui l'a suspendu
00:55:51c'est l'Assemblée Nationale
00:55:53qui a voté un texte
00:55:54avec des majorités
00:55:55qui se sont créées
00:55:56et c'est là où
00:55:56vous me demandiez
00:55:57qu'est-ce que c'est
00:55:57que la culture du compromis
00:55:58qu'est-ce que c'est
00:55:59que le parlementarisme
00:55:59et bien aujourd'hui
00:56:00je vous en ai un exemple
00:56:01de compromis
00:56:01et bien là
00:56:02ce qui se passe
00:56:03c'est que vous avez
00:56:03des majorités
00:56:04qui se créent
00:56:04à l'Assemblée Nationale
00:56:05pour qu'un texte
00:56:06se dégage
00:56:07est-ce que vous êtes content
00:56:08avec toutes les dispositions
00:56:09de ce texte
00:56:09est-ce que moi
00:56:10le budget de la Sécu
00:56:11aujourd'hui
00:56:11me convient sur tous les points
00:56:13même si je suis membre
00:56:14d'un gouvernement
00:56:14évidemment que non
00:56:15mais ça correspond
00:56:16au vote de l'Assemblée Nationale
00:56:18si il y a un consensus
00:56:18sur le 49.3
00:56:20si les socialistes disent
00:56:21on ne censurera pas
00:56:22on s'engage
00:56:23à ne pas censurer le gouvernement
00:56:24est-ce que vous dites
00:56:25pourquoi pas le 49.3 ?
00:56:26Là vous entrez
00:56:27dans une autre logique
00:56:28là vous entrez
00:56:28dans la construction
00:56:29d'un texte
00:56:30qui est fait par suffisamment
00:56:32de groupes politiques
00:56:32qui représentent des forces
00:56:33qui permettent
00:56:34de faire adopter
00:56:35un texte
00:56:36il y a une forme
00:56:37un peu contre-intuitive
00:56:39de se dire
00:56:39au lieu de s'abstenir
00:56:41sur le texte
00:56:41ou de voter pour
00:56:42parce qu'en fait
00:56:43en gros
00:56:43on ne censurera pas
00:56:44ça veut dire quoi ?
00:56:45ça veut dire
00:56:45on laisse passer le texte
00:56:46mais on ne veut pas
00:56:46se salir les mains
00:56:47là pourquoi pas ?
00:56:48Pourquoi pas ?
00:56:48S'ils veulent le faire comme ça
00:56:49pourquoi pas ?
00:56:50Mais vous voyez
00:56:50quelle est la différence
00:56:51entre s'abstenir
00:56:52ou voter pour
00:56:53à un moment donné
00:56:54quand on est parlementaire
00:56:55quand on veut faire la loi
00:56:56quand on veut amender
00:56:57je pense qu'il faut aussi
00:56:58pouvoir prendre ses responsabilités
00:56:59Alors il y a le budget
00:57:00notamment de l'aide
00:57:01pour le développement
00:57:02qui est ciblé
00:57:03par quelqu'un
00:57:03qui s'appelle Sarah Knafo
00:57:04députée reconquête
00:57:05qui dit qu'il faut
00:57:06quasiment carrément
00:57:08la supprimer
00:57:09elle, elle chiffre ça
00:57:10dans son budget
00:57:11à près de 15 milliards
00:57:12d'euros d'économie
00:57:13qu'est-ce que vous lui répondez ?
00:57:14Écoutez, dans le budget
00:57:15qui a été présenté
00:57:16le budget qui allait être voté
00:57:18c'est 3,7 milliards
00:57:20de dépenses
00:57:22c'est essentiellement
00:57:23des contributions
00:57:24aux organisations internationales
00:57:26qui sont fondamentales
00:57:27notamment pour la lutte
00:57:28contre les pandémies
00:57:30au niveau international
00:57:31c'est la France à l'ONU
00:57:32c'est tous nos engagements
00:57:34et puis c'est aussi
00:57:35des projets
00:57:36essentiellement des prêts
00:57:37qui sont financés
00:57:38par l'agence française
00:57:39de développement
00:57:39et donc il y a
00:57:40beaucoup de contre-vérité
00:57:41dans ce que dit
00:57:42cette députée européenne
00:57:43qui a pris pour cible
00:57:45ce budget
00:57:45qui sort des chiffres
00:57:47qui ne sont pas les chiffres
00:57:48dans le budget
00:57:48moi ce que je peux vous dire
00:57:49c'est qu'aujourd'hui
00:57:50c'est fondamental
00:57:50notamment on parle beaucoup
00:57:51de narcotrafic
00:57:52moi je vous disais
00:57:52c'était une priorité
00:57:53si vous voulez agir efficacement
00:57:55vous pouvez évidemment
00:57:57mettre des policiers
00:57:58en France
00:57:59et ça on a besoin d'un budget
00:58:00mais vous pouvez aussi
00:58:01agir avec des partenariats
00:58:03lutter pour qu'il y ait
00:58:05des scanners dans les ports
00:58:06en Amérique latine
00:58:07comme on fait déjà aujourd'hui
00:58:08pour qu'il y ait des drones
00:58:09qui vérifient
00:58:10les plantations de coca
00:58:11pour justement
00:58:12il y a un projet
00:58:13hyper intéressant
00:58:13de substitution
00:58:14de plantation de coca
00:58:16par du café
00:58:16avec l'entreprise
00:58:17Malongo
00:58:18qui a été soutenue
00:58:19justement par cette
00:58:20aide au développement française
00:58:21tout ça c'est des projets
00:58:23qui sont nécessaires
00:58:23alors lorsqu'elle dit
00:58:24des économies
00:58:25moi je peine à voir
00:58:25à quel moment
00:58:26cela peut être intéressant
00:58:28et Léonard Carouan
00:58:29on a appris aujourd'hui
00:58:29que l'homme accusé
00:58:30d'avoir poignardé
00:58:31trois femmes
00:58:31dans le métro parisien
00:58:32vendredi dernier
00:58:33connues comme d'origine malienne
00:58:34sous EQTF
00:58:35avaient été naturalisées français
00:58:38en 2018
00:58:39à l'âge de 18 ans
00:58:40comment est-ce que c'est possible
00:58:41de ne pas l'avoir su avant ?
00:58:44Eh bien ça là
00:58:44je vais vous dire
00:58:45en réalité
00:58:46il n'a pas décliné
00:58:47son identité
00:58:48et il n'y a pas d'obligation
00:58:49d'enquête
00:58:49de la part de la police
00:58:50moi ce que j'ai vu
00:58:51c'est que c'est quelqu'un
00:58:51qui semble avoir
00:58:52des troubles
00:58:52Vous comprenez que ceux
00:58:53qui ont entendu ça ce matin
00:58:58sa pièce d'identité
00:58:59il n'a pas dit
00:58:59qu'il était français
00:59:00moi ça me surprend
00:59:01autant que vous
00:59:02et autant que toutes les personnes
00:59:03qui sont tombées de leur chaise
00:59:04d'ailleurs moi-même
00:59:04je suis tombée de ma chaise
00:59:05On ne peut pas le vérifier ça ?
00:59:05On peut le vérifier
00:59:06si on a des doutes
00:59:07si on a des raisons
00:59:08de devoir le vérifier
00:59:09à un moment donné
00:59:09ce qu'on voit
00:59:10c'est que c'est quelqu'un
00:59:10qui semblait ne pas être
00:59:12très équilibré
00:59:13qui n'a pas donné
00:59:13sa pièce d'identité
00:59:14et puis je n'ai pas
00:59:15les détails de l'enquête
00:59:17mais il me semble
00:59:18qu'il a été estimé
00:59:21comme n'étant pas
00:59:22quelqu'un
00:59:23qui a toutes ses capacités
00:59:25Vous entendiez
00:59:25il y a quelques instants
00:59:26Éric Ciotti
00:59:27qui est sur notre antenne
00:59:27appelle le président
00:59:28de la République
00:59:29à rendre un hommage national
00:59:30à Brigitte Bardot
00:59:31Est-ce que vous êtes
00:59:32favorable à la tenue
00:59:33d'un hommage national ?
00:59:35Je pense que c'est
00:59:35une actrice incontournable
00:59:38qui a fait rayonner
00:59:40le cinéma français
00:59:41à l'international
00:59:41Je regardais aujourd'hui
00:59:43les couvertures
00:59:43des différents journaux
00:59:45un peu partout
00:59:46dans le monde
00:59:46et hier aussi
00:59:47sur cette icône
00:59:49qu'est Brigitte Bardot
00:59:50et puis aussi
00:59:51sur son engagement
00:59:51pour la cause animale
00:59:53je pense qu'elle a
00:59:54véritablement aussi
00:59:56contribué au rayonnement
00:59:57de notre langue
00:59:57de la francophonie
00:59:58et aujourd'hui
00:59:59la francophonie
01:00:00c'est 320 millions
01:00:01de personnes
01:00:01qui parlent notre langue
01:00:02et qui ont aussi
01:00:03cette appétence
01:00:04pour le cinéma français
01:00:06donc en ça
01:00:07je pense qu'on peut
01:00:08lui rendre un hommage
01:00:09après sur la question
01:00:10de la polémique
01:00:11je pense que c'est pas
01:00:12ce qui est intéressant
01:00:12aujourd'hui
01:00:13Il y a une autre star
01:00:14qui est devenue française
01:00:14je ne sais pas si vous le savez
01:00:15Georges Clunet
01:00:16Allez, allez, Lucie
01:00:18on a appris aujourd'hui
01:00:19qu'effectivement
01:00:20la France
01:00:21compte désormais
01:00:22quatre nouveaux retors
01:00:22sortissants
01:00:23Georges Clunet
01:00:24sa femme et leurs deux enfants
01:00:25sont citoyens français
01:00:26qu'est-ce que vous dites
01:00:27à Georges Clunet ?
01:00:28Welcome George
01:00:28Non, je dis bienvenue
01:00:30en français évidemment
01:00:31C'est une fierté ?
01:00:32Bien sûr que c'est une fierté
01:00:33d'avoir des personnes
01:00:35qui font rayonner
01:00:36notre langue
01:00:36notre culture
01:00:37qui veulent devenir français
01:00:38ça montre aussi
01:00:38que notre pays
01:00:39notre culture
01:00:40sont attractifs
01:00:41et puis
01:00:42je pense que c'est
01:00:44aussi un beau symbole
01:00:45un bel hommage
01:00:46mais évidemment
01:00:47il faudra le lui dire
01:00:47en français
01:00:48Vous allez peut-être
01:00:49le recevoir
01:00:49au ministère de la francophonie
01:00:50vous allez essayer
01:00:51de l'impliquer
01:00:51quand on a des stars
01:00:52comme ça qu'ils deviennent français
01:00:53est-ce qu'il faut
01:00:54au bon sens du terme
01:00:55peut-être les utiliser
01:00:55justement pour le rayonnement
01:00:56de la France dans le monde ?
01:00:57Mais évidemment
01:00:58que toutes les personnes
01:00:59qui par leur action
01:01:00par leur art
01:01:01par leur talent
01:01:02peuvent contribuer
01:01:03au rayonnement
01:01:03de la langue française
01:01:04à travers le monde
01:01:05c'est important
01:01:06de pouvoir les mettre en valeur
01:01:07d'ailleurs
01:01:08que vous aimiez
01:01:09ou que vous n'aimiez pas
01:01:10ce qu'ils font
01:01:11mais je pense
01:01:11qu'il faut reconnaître
01:01:12ce talent
01:01:13et évidemment
01:01:14si Georges Clunet
01:01:14peut devenir un ambassadeur
01:01:16de la langue française
01:01:17ça serait une bonne chose
01:01:18mais encore une fois
01:01:18il faut vérifier
01:01:19qu'il parle bien français
01:01:20il a eu un test
01:01:22certainement
01:01:22on l'invite
01:01:24quand il veut
01:01:24on fera une interview
01:01:25en français
01:01:26et on verra
01:01:26s'il parle parfaitement
01:01:27en français
01:01:27Merci Lucie
01:01:28et donc on prend rendez-vous
01:01:29pour la venue
01:01:30de Georges Clunet
01:01:30Merci Guillaume
01:01:31Merci Madame la Ministre
01:01:32d'avoir été avec nous
01:01:33ce soir sur BFM
01:01:35Vous restez sur BFM
01:01:36bien sûr dans un instant
01:01:37c'est le 20h BFM
01:01:38Merci à tous
01:01:39Merci à tous
01:01:40Merci à tous
01:01:40Merci à tous
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