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Le président de la République a évoqué ce lundi 29 décembre une future réunion début 2026 à Paris avec les pays de la Coalition des volontaires afin de discuter des garanties de sécurité pour l'Ukraine dans le cadre d'un accord de paix avec la Russie.

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Transcription
00:00Alors, c'est Donald Trump lui-même qui le dit, on n'a jamais été aussi près d'un accord.
00:07C'est ce qu'il a dit en présence de Volodymyr Zelensky.
00:11Le travail de Volodymyr Zelensky avait déjà été fait en amont.
00:15Il n'a pas accepté la totalité des 20 points d'un plan que propose Donald Trump.
00:22Alors, si on devait décortiquer sur un graphique comment cela se passe,
00:27vers une paix négociée, de quoi s'agit-il ?
00:30Alors, nous avons des garanties solides américaines pour l'Ukraine.
00:36Nous avons Volodymyr Zelensky qui est prêt à retirer ses forces de certaines zones.
00:41Alors, ça, c'est tout à fait nouveau.
00:44Vladimir Poutine qui devrait retirer ses forces de certaines autres zones.
00:50Et enfin, ce qui va moins bien, c'est qu'il y a un blocage sur la possibilité d'un référendum en Ukraine.
00:56Alors, restons sur l'idée d'un référendum.
01:00Regardons la carte géographique.
01:02Et puis, vous allez voir de quoi on parle.
01:05Tout ce qui est en mauve et en vert, ça, c'est le Donbass, au sens le plus large.
01:10Et côté Moscou, Poutine voudrait récupérer tout ce qui est en vert.
01:18Il ne le possède pas actuellement militairement.
01:21Mais il l'a revendiqué.
01:23Il a dit tout ce qui est dans ses quatre provinces, c'est à la Russie.
01:28Même si je ne contrôle pas.
01:29Il y a Zaporizhia.
01:31Vladimir Poutine veut récupérer la centrale ?
01:33Il veut absolument récupérer la centrale.
01:36Enfin, non.
01:37Il a la centrale, soyons clairs.
01:39Parce que Zaporizhia, c'est sur deux rives du Dnieper.
01:42La rive la plus lointaine sud, là, il y a la Russie et il y a la centrale.
01:49Mais la ville de l'autre côté, il ne la tient pas.
01:51La centrale nucléaire, il la tient.
01:54Il la tient et il veut la garder.
01:55Il veut la garder.
01:56Dans le plan américain, il est question d'en faire une co-entreprise américano-ukraïno-russe.
02:03Elle continuerait à fournir de l'électricité aux Ukrainiens.
02:06Elle démilitariserait.
02:07Donc, quand je vous disais tout à l'heure que Vladimir Poutine est prêt à faire des concessions
02:12et à retirer ses troupes de certaines zones,
02:15il les retirerait notamment de cette zone-là dont vous avez parlé,
02:19c'est-à-dire la centrale de Zaporizhia, qui est en face de la ville de Zaporizhia.
02:23La ville est ukrainienne.
02:24La centrale est russe aujourd'hui.
02:26On en ferait quelque chose de multinational, ce qui a fait dire à Donald Trump,
02:30vous voyez, je fais mieux que l'ONU.
02:32Donald Trump a parlé avec Vladimir Poutine hier soir.
02:36après la rencontre avec Zelensky.
02:39Donald Trump est plus proche de Zelensky ou de Poutine ?
02:42Alors, en fait, ce qui pouvait paraître comme un désavantage,
02:47parce qu'il avait quand même des relations assez poussées au fil des ans avec Vladimir Poutine,
02:52ce qui paraissait comme un handicap ou presque un blasphème,
02:56ça commence à jouer en sa faveur.
02:58Parce qu'il peut dire des choses à Vladimir Poutine, il lui parle,
03:02il lui a parlé hier, juste avant de rencontrer Zelensky.
03:06Zelensky, lui, a parlé aux Européens en visioconférence après.
03:09Il y a une espèce de triangle comme ça, très rapide, qui se forme.
03:13Et donc, entre Poutine et Donald Trump, il y a quelques idées.
03:18Par exemple, le président russe a dit au président américain,
03:22je n'aime pas du tout l'idée d'un référendum.
03:24Ah, quel référendum ?
03:26Pour Zelensky, pour pouvoir retirer ses troupes des zones vertes que je vous ai montrées,
03:32tenez, on va regarder les zones vertes de nouveau, il faudrait faire un référendum.
03:36Est-ce que les Ukrainiens acceptent que l'armée ukrainienne abandonne ce qu'elle tient,
03:41c'est-à-dire les zones vertes ?
03:43Et pour à la fois Trump et Vladimir Poutine, ce n'est pas une bonne idée.
03:49Bien sûr que Vladimir Poutine ne voudra pas ça, il ne veut céder rien de ce Donbass.
03:55Mais il sait qu'il va céder quelque chose.
03:57Et Donald Trump aurait dit, selon l'agence Tass russe,
04:01que lui, Trump comprenait les réticences de Poutine.
04:04Donc, on en est là, mais voilà, tout ne se défait pas.
04:08Pour une fois, la mayonnaise semble vouloir prendre.
04:12Les Européens, il y a cette annonce faite en pleine nuit par Emmanuel Macron à 4h du matin,
04:17qui annonce une réunion de la coalition des volontaires, début janvier à Paris,
04:25donc dans quelques jours, début janvier c'est jeudi.
04:27Les Européens restent à la marge ?
04:30Alors, ils sont à la marge, mais ils ne sont pas insignifiants.
04:33D'accord.
04:33Donc, à chaque fois que Zelensky doit, si vous voulez, recharger ses batteries,
04:39il va voir les Européens.
04:40Ils lui disent, oui, on a des fonds, oui, on a des armes,
04:44ils arriveront la semaine prochaine ou dans 5 ans.
04:47Vous voyez, les rafales, il ne peut pas les recevoir,
04:48les rafales françaises pour les produire, il va falloir attendre plus qu'un an.
04:53Donc, il va recharger ses batteries et ça montre à Donald Trump qu'il n'est pas isolé.
04:58Mais en fait, c'est Donald Trump qui débloque les dossiers.
05:01Et comment est-ce qu'il les débloque ?
05:03Bon, avec sa manière brutale d'avancer et reculer,
05:07et aussi parce qu'il a l'oreille de Vladimir Poutine.
05:10Donc, voilà le mécanisme complexe.
05:13Les Européens ne sont pas les décideurs,
05:15mais ne peuvent pas être exclus de cette négociation.
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