Une déferlante de superlatifs s’empare de la presse internationale ce dimanche, après l’annonce du décès de Brigitte Bardot. De la BBC à CNN, la presse étrangère salue la double casquette d’actrice française mythique et d’activiste acharnée des droits des animaux.
00:00Femme fatale n'est pas qu'un cliché glamour à Hollywood, c'est une figure très précise, c'est une femme libre, qui est désirée, qui est insaisissable,
00:07qui fascine autant qu'elle dérange, pour les Américains, c'est Brigitte Bardot.
00:11On fait la comparaison ici avec Marilyn Monroe, la fragilité hollywoodienne par excellence, avec Sophia Loren, la sensualité élégante,
00:18et puis on dit que Bardot, elle, était plus directe, plus brute.
00:22Les Américains, enfin surtout la presse américaine, tous les médias parlent d'une femme libre,
00:26une femme libre de son corps, libre de son image, libre de ses amours, et c'est vrai, ses amours ont également nourri le mythe ici aux Etats-Unis,
00:33elle a été liée, rappelons-le, à Jimi Hendrix, icon de la contre-culture, elle a été liée à Warren Beatty, symbole du séducteur hollywoodien.
00:40Il y a la musique aussi, quand Gersbourg écrit « Je t'aime moi non plus » pour Bardot, la chanson fascine, choc, elle traverse l'Atlantique,
00:47elle va être écoutée par une certaine Donna Summer, qui va la transformer en faire un tube qui s'appelle « Love to love you baby »
00:53et qui est devenue, grâce à Brigitte Bardot, un hymne de la révolution sexuelle.
00:57Et puis, il y a ce geste presque révolutionnaire à Hollywood, quand les actrices, les stars américaines prennent de l'âge,
01:03elles corrigent, elles figent, Brigitte Bardot, elle, a assumé chaque ride comme preuve de liberté.
01:08Alors, elle n'a pas eu vraiment une véritable carrière hollywoodienne, quelques petits rôles, on va oublier Chalaco,
01:14mais pour la presse américaine, Brigitte Bardot a à la fois intrigué et hypnotisé l'Amérique par son refus de compromis.
01:21Et puis, c'est très beau, ils disent par cette impression qu'elle ne jouait pas un rôle, mais que Brigitte Bardot existait, tout simplement.
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