- il y a 3 heures
- #180minutesinfo
Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Eh bien permettez-moi de m'associer à mes camarades de CNews pour vous souhaiter un joyeux Noël.
00:06On est ensemble pendant une heure et demie environ cet après-midi.
00:10Évidemment qu'on va parler de Noël avec mes invités.
00:13Je salue Fabrice Hakoun et Céguise Michel Taubes.
00:17Bonjour et très très belle fête.
00:18Eh bien Michel Taubes aussi. Je vous souhaite un joyeux Noël.
00:20Joyeux Noël à vous.
00:21Radouane Courac, bonjour, vous êtes en Vali.
00:23Bonjour, c'est Olivier.
00:23Merci beaucoup.
00:24Et puis à distance, je salue parce qu'il faut toujours un Provençal au jour de Noël.
00:27Vous le savez, puisque Jésus est né en Provence.
00:29Évidemment, je salue Gilbert Collard.
00:31Bonjour Gilbert Collard, pour commenter un peu l'actualité.
00:34Je vais vous reconnaître que Jésus est né en Provence.
00:38Écoutez, moi en tout cas, je le sais.
00:40Il y a beaucoup d'âles et peu de bœufs.
00:44Écoutez, on va démarrer, si vous voulez bien, avec les messages de Noël.
00:49Un peu partout en Europe, tous les dirigeants ont souhaité joyeux Noël.
00:52Il en manquait un ces dernières heures.
00:54On s'est dit, mais que fait Emmanuel Macron ? Pourquoi attend-il ?
00:57Le message est arrivé vers 13h.
00:59Le chef de l'État a pris son téléphone pour un très bref message écrit aux Français.
01:03Joyeux Noël.
01:04Pensez pour nos compatriotes qui veillent sur nous tous aujourd'hui, comme chaque jour.
01:08Deux phrases, quinze mots.
01:10C'était un peu le service, me semble-t-il, minimum, Michel Taubes.
01:14Oui, et quand on compare avec d'autres dirigeants, Mme Méloni, qui a fait des vœux très chaleureux et où elle assume les racines chrétiennes de son pays, c'est comme vous dites, Olivier, service vraiment minimum.
01:26Et pour beaucoup de Français, Noël, c'est la fête la plus importante de l'année.
01:30Et oui, c'est le plus important.
01:32Donc, ça méritait effectivement des vœux.
01:33Peut-être qu'un peu plus d'empathie, ce qu'on reproche souvent Emmanuel Macron de manquer.
01:38J'ai envie de dire une fois de plus.
01:40Souvent, il va très vite.
01:41Il a le tweet long, parfois.
01:43Il peut faire des séquences vidéo très longues.
01:45On l'a vu encore, il n'y a pas très longtemps, en train de faire du sport avec Thibaut InShape, je crois que c'est ça.
01:52C'est un émirable.
01:53Il est capable de faire des vidéos.
01:55Il est capable de faire passer des vidéos.
01:56Je ne sais pas pourquoi Noël, c'est un peu plus compliqué.
01:59Alors, vous parliez, Michel, des autres dirigeants.
02:01C'est vrai, on l'a vu, Georges Améloni, où vous avez fait la petite compile de ceux qui ont fêté Joyeux Noël assez rapidement.
02:09Les autres dirigeants européens, Georges Améloni, en Italie, qui a fait une vidéo, effectivement, devant une crèche,
02:16pour brandir et assumer les racines chrétiennes, évidemment, de l'Italie, comme l'unité nationale, comme ciment de l'unité nationale.
02:23On l'a vu aussi, Kersthermer fêter Noël à sa population.
02:27On avait en Allemagne le Chancelier Mertz également fêté en image.
02:30Tout le monde, Fabrice Akoun, mais on a eu du temps, encore une fois, à attendre...
02:35On a attendu le message d'Emmanuel Macron.
02:37En fait, ce qui est terrible, c'est ce que ça dit.
02:39C'est-à-dire qu'en fait, première chose, c'est en ignorant comme ça, parce qu'il ignore cette fête,
02:45comme il ne l'a ignoré pas, qui est une des fêtes les plus importantes...
02:47Il ne l'a pas toujours ignorée.
02:49Oui, mais là, en l'occurrence...
02:49Cette année, parce qu'on l'a vu...
02:51Mais ce qu'on a pourré comprendre, c'est quel signal il veut envoyer, qui il veut flatter.
02:54Parce qu'en réalité, personne ne demande à ce que la France, tout d'un coup, devienne quelque chose...
02:59À part la gauche, ne devienne quelque chose de complètement aseptisé, sans fête, sans racine, etc.
03:05Je le répète à chaque fois, nos compatriotes musulmans ou nos compatriotes juifs aujourd'hui
03:08n'ont rien à faire.
03:10Bien au contraire, qu'on fête Noël, qu'on cite Noël, etc.
03:13Donc, je crois qu'il cherche à flatter plus...
03:15Mais bien sûr, donc il cherche beaucoup plus à flatter, je pense, son aile gauche,
03:21qui, elle, est dans la haine de soi, que nos compatriotes.
03:24Donc, il ne faut pas se tromper, en fait, sur la scène.
03:25Là, vous estimez qu'il y a un message politique.
03:28Il y a un message politique.
03:29Cette attente du message.
03:30Parce que les gens vont dire, vous attendez un message du chef de l'État.
03:34Il le fait, et quand il le fait, ça paraît trop court.
03:36Quand on ne dit rien, c'est aussi un message.
03:37On a connu le président de la République beaucoup plus réactif sur d'autres sujets moins importants.
03:42Noël, enfin, Noël, c'est une fête française.
03:44C'est enraciné dans la culture française.
03:47Mais ça nous amène à une question...
03:48Même vous dire que c'est une fête mondiale.
03:49C'est une fête mondiale, mais particulièrement en France.
03:51En France, que Michel le disait à l'instant, qu'on soit musulman, juif, chrétien,
03:56ou quelle que soit sa religion, son origine, tout le monde fête Noël en France.
03:59Mais ça nous amène à nous interroger.
04:02Et c'est Jean-Paul II qui s'interrogeait au Bourget il y a déjà quelques années.
04:05France est-tu toujours la fille aînée de l'Église ?
04:07Le président de la France qui attend le 25 décembre à 13h pour poster 15 mots
04:12pour souhaiter un joyeux Noël aux Français, c'est quand même très inquiétant.
04:15Alors, Gilbert Collard, je vous salue à nouveau.
04:19On aurait pu imaginer...
04:20Je ne sais pas que le chef de l'État s'adresse aux agriculteurs
04:24en leur disant à quel point ils comptent.
04:26Pour les Français, et en particulier ceux qui sont restés sur les points de blocage,
04:30et en particulier sur la 64, où ils ont passé une nuit.
04:34Il y a même eu une messe qui était organisée.
04:36Il y a quelques heures, on aurait pu imaginer qu'ils s'adressent aux policiers.
04:42Mais alors, encore une fois, je reprends les mots du chef de l'État.
04:46Pensez pour nos compatriotes qui veillent sur nous tous aujourd'hui, comme chaque jour.
04:52Gilbert.
04:52Ce qui compte, c'est ça qui est dramatique, c'est l'écho de son égo.
04:59Il n'y a rien d'autre.
05:00Pour la première fois, on a un chef d'État qui est l'homme du néant de la modernité.
05:07Il aurait pu la transcender, il aurait pu la dématérialiser.
05:11Non, il est l'homme du néant d'une certaine forme de modernité.
05:17Alors, il souhaite un joyeux Noël tardif, poussif, contraint.
05:23C'est triste.
05:25Et en même temps, ça en dit long sur la néantisation du personnage,
05:30qui est en dehors de l'histoire.
05:32Et c'est ça qui est grave pour la France.
05:36Parce que finalement, il nous déracine.
05:38Mais qu'est-ce qu'il cherche ?
05:40En faisant attendre, en ne publiant qu'à 13h son message,
05:44qu'est-ce qu'il cherche à faire ?
05:46Qui il cherche à flatter ?
05:47Est-ce qu'il cherche à flatter quelqu'un ?
05:49Ou c'est juste, comment dire, un peu de mépris ?
05:54Je suis à Versailles, je suis à la Lanterne.
05:57Hier, pour ceux qui ne le savent pas, il est allé jouer au bowling en famille.
06:01Et c'est très bien, formidable.
06:02Il fait ce qu'il veut en famille.
06:04Mais il y a quoi derrière ça, Gilbert ?
06:08Il y a lui, voilà.
06:12Vous comprenez ?
06:12Quand on a...
06:13Bon, alors, l'ego, chacun en a.
06:16Bon, il ne faut pas le nier.
06:18C'est une évidence.
06:19Surtout quand on passe comme nous à la télé.
06:21C'est une évidence.
06:22Mais il y a l'hypertrophie de l'ego qui rend compte.
06:25Et même les intelligences les plus efficaces, les plus affinées,
06:29quand elles sont obnibulées par l'ego, elles perdent le sens des réalités.
06:34Et Macron n'existe que par sa cinématographie.
06:38Noël, l'histoire, les fêtes, tout cela n'a de sens qu'en fonction d'un impératif atmosphérique.
06:46Et il croit, se trompant complètement au demeurant,
06:49que ce n'est pas dans l'atmosphère que de souhaiter un joyeux Noël.
06:53Voilà.
06:54Noël n'existe pas pour lui.
06:56C'est un homme qui a néantisé l'histoire.
06:59On va le voir avec l'Algérie tout à l'heure, du reste, je pense.
07:03Michel Thau, vous voulez rajouter un mot ?
07:06Et après, on écoutera les autres hommes et femmes politiques.
07:08Même le moins de soldat Sébastien Lecornu a fait preuve de plus d'empathie.
07:11Mardi soir, en s'adressant au français pour expliquer pourquoi la loi spéciale a finalement été votée.
07:17Il avait eu un échange, somme toute, assez sympathique avec Marine Le Pen dans l'Assemblée quelques heures auparavant.
07:22Même Sébastien Lecornu, dont on ne peut pas dire qu'il est le plus empathique des personnalités,
07:28a été beaucoup plus en phase avec les Français dans cette séquence qu'Emmanuel Macron,
07:32qui effectivement trouve une sorte de malin plaisir à manquer d'empathie et de chaleur humaine vis-à-vis des Français.
07:41Et c'est fort dommage.
07:42Je peux vous dire que ces dernières heures, il y a eu énormément de vœux,
07:45d'un meur de femmes politiques, de gauche comme de droite.
07:48Petite revue de ceux qui ont pris la parole.
07:52Comme chaque année, les responsables politiques expriment leurs vœux aux Français.
07:57A commencer par le Rassemblement National, le président Jordan Bardella a publié un message sur son contexte.
08:04Joyeux Noël à tous. Dans la chaleur de nos traditions, je veux vous adresser un message de courage et d'espérance.
08:10Chez les Républicains, Bruno Retailleau transmet plus largement un joyeux Noël aux chrétiens du monde entier.
08:15En ce jour de Noël, j'adresse mes vœux chaleureux à tous ceux qui fêtent Noël.
08:19Et en particulier aux chrétiens qui vivent la fidélité à leur foi dans la crainte des persécutions, au Nigeria et dans tant d'autres pays du monde.
08:28Même son de cloche chez les députés du groupe Ensemble pour la République, Gabriel Attal a tenu à apporter son soutien aux personnes isolées.
08:36Pensez pour ceux qui sont seuls. Prenez soin de vous et de vos proches. Joyeux Noël.
08:40Du côté du gouvernement, Laurent Nunez en profite pour saluer la mobilisation des forces de l'ordre.
08:46Pensez reconnaissante à toutes celles et ceux qui sont mobilisés pour garantir la sécurité des Français qui se retrouvent en ce 24 décembre 2025.
08:53Je vous souhaite un joyeux Noël à toutes et à tous.
08:56Tandis qu'à l'extrême gauche, le député LFI Éric Ocrel préfère ne pas souhaiter expressément joyeux Noël.
09:02N'en déplaise à certains, Noël, le réveillon, ça appartient à tout le monde et c'est l'occasion de faire plaisir avec des cadeaux.
09:08Joyeuses fêtes à toutes et tous.
09:10Tout comme Aymeric Caron.
09:12Il est impossible de célébrer Noël dans la joie tant que le génocide se poursuit à Gaza.
09:17Du côté de Jean-Luc Mélenchon, aucun message en référence à Noël ne figure sur ses réseaux sociaux.
09:23Radouane Courac, vous vouliez réagir ? Réagir, je pense à Aymeric Caron ou à Éric Ocrel.
09:27C'est des gens qui sont dans un nihilisme complet, c'est des gens pour ces gens.
09:31La France ce n'est rien du tout, la France ce n'est pas des traditions, ce n'est pas de la culture.
09:36Mais ils osent encore nous parler de conflits extérieurs.
09:39Émeric Caron trouve encore le moyen de faire un parallèle sur le conflit israélo-palestinien.
09:43Alors que là on parle de Noël, de joie, de féerie pour tant de Français qui ont passé une année difficile.
09:47Ça nous oblige normalement à la modestie, à l'humilité.
09:52Aymeric Caron, Éric Ocrel, ces gens détestent tout ce qu'est la France et toutes nos traditions, toute notre culture.
09:57Ce qui est extrêmement choquant c'est qu'on cherche à communautariser les chrétiens en considérant que finalement en France ça serait une communauté parmi d'autres.
10:06Vous auriez la communauté juive, la communauté sikh, la communauté musulmane et la communauté chrétienne.
10:11Ça c'est une hérésie, ça n'est pas ça la France.
10:13La France est un socle de valeur.
10:15Si aujourd'hui nous vivons en démocratie, ce n'est pas parce que la France est inspirée de la démocratie gréco-romaine.
10:20La démocratie gréco-romaine est très excluante.
10:22Si la France est une démocratie aussi inclusive, c'est parce que c'est une démocratie chrétienne.
10:26Et donc le socle de valeur catholique et chrétienne est absolument essentiel, y compris si on veut mieux intégrer ceux qui viennent de l'étranger.
10:34C'est parce qu'on est solidement ancré sur ces bases et sur ces valeurs qu'on arrive à intégrer les gens qui viennent de l'étranger.
10:39Pas quand on les nie en fait.
10:40Le nihilisme n'apporte rien.
10:41Et d'ailleurs pour rebondir à ce que dit Fabrice, tout dans l'histoire de la France, tout dans aujourd'hui notre pratique, l'hôpital, l'école, l'enseignement, tout est calqué de l'église.
10:51Puisqu'en 496, le baptême de Clovis, c'est précisément le moment où la France devient chrétienne, où le royaume de France devient chrétien.
10:56Et va le rester pendant plus de 1300 ans.
10:59Et tout ce qu'on vit aujourd'hui, nos infrastructures, tout est calqué de l'église catholique.
11:04Et le nier, c'est nier toute l'histoire de France.
11:07C'est ne pas aimer la France que de le nier.
11:08C'est casser les fondations.
11:09On va parler des racines chrétiennes.
11:12Parce que ce matin, il y avait un Monseigneur Chauvet qui a dit des choses assez intéressantes.
11:15Je voulais simplement dire que Sébastien Lecornu, qui s'est adressé aux Français, a refait un message dans la journée.
11:22Jouer une Noël et belle fête de fin d'année.
11:23Une pensée pour celles et ceux qui, en cette période, est plus difficile.
11:27Et pour les personnes qui les traversent seules.
11:30Une pensée particulière également pour celles et ceux qui, au service de la nation, veillent sur les Français.
11:34Ou sont engagés, loin de leurs proches, leur engagement.
11:36Forcent notre respect et notre reconnaissance.
11:38On aurait pu citer également Marine Le Pen, qui a fait une vidéo.
11:42Mais si vous voulez, Gilbert Collard, moi ce qui me marque, c'est qu'il y a quelques mois,
11:47il n'y avait pas plus vaticaniste qu'Emmanuel Macron.
11:49Lorsqu'il va en Corse, par exemple, c'était il y a un peu plus d'un an.
11:54C'est le 15 décembre 2024, pour accueillir le pape lors de sa visite.
11:59Il n'y a pas de problème.
12:02On est dans les racines chrétiennes de la France.
12:05Et puis aujourd'hui, c'est le mystère.
12:07C'est l'homme de la mise en scène, vous comprenez.
12:11Ce n'est pas l'homme de l'histoire.
12:13Quand il rencontre le pape, il se met en scène.
12:17Si demain on pouvait donner une place dans une crèche,
12:21l'âne, le bœuf ou l'enfant Jésus, j'en sais rien, moi.
12:24Alors, il se précipiterait, il serait là, on le verrait.
12:27C'est certain.
12:29Il serait beau en l'ange du reste.
12:31Et ce n'est pas un ange, loin de là.
12:33Mais je voudrais, si vous me permettez, revenir sur ce qu'on disait tout à l'heure.
12:37Quelle période dans notre histoire a traqué Noël ?
12:42La Révolution française ?
12:44La terreur ?
12:45Si on a aujourd'hui des petites figurines, des centons miniatures,
12:49c'est parce que la Révolution avait interdit les centons dans les églises,
12:55à haute dimension.
12:57Et les gens, chez eux, calfeutrés,
13:00avaient inventé les petits centons pour continuer,
13:04malgré le vent glacial de la terreur,
13:06à faire des crèches.
13:07Et les gens de la France insoumise
13:10sont les héritiers morbides, médiocres, ratatinés
13:13de ces hommes et de ces femmes de la terreur.
13:18Voilà, il continue l'histoire.
13:20Il ne faut pas se leurrer.
13:21À propos des racines chrétiennes,
13:23si vous voulez bien, Mgr Chauvet était ce matin
13:25l'invité de la grande interview avec Thomas Bonnet.
13:28Il est le premier à regretter, par exemple,
13:31que les racines chrétiennes ne soient pas inscrites
13:32dans la Constitution européenne.
13:35Je crois que c'est Jacques Chirac
13:37qui avait écarté les choses.
13:41Je vous propose d'écouter Mgr Chauvet.
13:44Aujourd'hui, je trouve ce débat un petit peu étrange,
13:48parce que c'est une minorité.
13:51On veut effacer nos racines,
13:53mais on ne peut pas les effacer.
13:55Qui peut effacer nos racines, Mgr Patrick Chauvet ?
13:57Qui en veut aux racines chrétiennes ?
13:58Pas vous, pas moi.
13:59Mais vous savez, il y a déjà longtemps,
14:01le fait de construire,
14:04alors je n'engage que moi,
14:06mais construire l'Europe sans les racines.
14:10Je pense que si l'Europe ne va pas bien,
14:12ça ne va pas bien, c'est à cause de ça.
14:14Il faut inscrire, par exemple, les racines chrétiennes
14:16dans les traités européens,
14:18à la Constitution française.
14:19Pourquoi pas, vous êtes favorable ?
14:20Mais moi, je suis favorable
14:21à ce qu'on construise une Europe
14:23avec d'abord des valeurs.
14:25Alors, ce qu'il dit, en réalité,
14:28c'est qu'il faudrait autre chose
14:29qu'une Europe des valeurs marchandes,
14:31qui est du sens.
14:34Et l'Europe semble avoir perdu le sens.
14:37Je ne sais pas comment vous le sentiez.
14:38Moi, quand j'étais jeune,
14:40je sentais très européen.
14:41C'était l'affaire des frontières,
14:42la possibilité d'avoir une monnaie unique,
14:44de se balader partout, etc.,
14:45de participer à Erasmus.
14:46Ça avait l'air formidable.
14:48Mais ça ne ressemble à rien du tout,
14:50aujourd'hui, à cette Europe qu'on connaît,
14:53qui est celle des traités, des lois,
14:56des bureaux, des réglementations, etc.
15:01Je pense qu'il y a eu une erreur fondamentale
15:02dans la construction européenne.
15:03On a voulu élargir et élargir et élargir,
15:05y compris à des pays qui avaient des niveaux de vie
15:07très différents et des cultures très différentes,
15:09au lieu d'approfondir la construction.
15:11On aurait dû d'abord l'approfondir.
15:12Et je crois qu'il y a eu cette erreur-là,
15:14et on n'arrive pas, bien sûr,
15:15à revenir maintenant en arrière,
15:16mais je pense qu'il faudrait geler,
15:17probablement, l'élargissement.
15:18Bon, là, maintenant, je pense qu'il est assez gelé,
15:19parce que je ne suis pas certain
15:20que d'autres pays aient encore tellement envie
15:21de rejoindre,
15:22mais il faudrait geler tout ça
15:23et rebâtir un projet.
15:25En fait, on ne peut pas bâtir de projet
15:27sans vision.
15:27Vous pensez qu'on va revenir en arrière ?
15:29Non, revenir en arrière,
15:30je pense que c'est compliqué,
15:31on ne va pas sortir des pays de l'Europe.
15:33Mais ce que je veux dire,
15:34c'est qu'il faudrait peut-être...
15:34Peut-être qu'il faudrait s'arrêter
15:36pour définir une vision,
15:38mais c'est exactement comme la France.
15:40Tous les projets ont d'abord besoin d'une vision.
15:42Tout le monde est prêt à soutenir
15:43et à suivre un projet
15:44et à suivre un leader
15:45si jamais il partage d'abord sa vision
15:47et après il propose un plan
15:48pour décliner cette vision.
15:50Or, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
15:51C'est une addition de mesures techniques, en fait.
15:52On a aujourd'hui une addition de mesures techniques
15:54qui sont contre nature
15:55et qui vont à l'encontre
15:56de l'intérêt des peuples.
15:57Donc ça, c'est une vraie difficulté.
15:59On paye pour...
16:00Finalement, on est en train de payer
16:02des institutions
16:03qui vont à l'encontre de l'intérêt des peuples.
16:06Surtout que les peuples, aujourd'hui,
16:07se sentent lésés dans cette Union européenne.
16:09Moi, je suis hostile à l'Union européenne
16:10parce que, justement, j'aime l'Europe.
16:12Parce que j'aime la civilisation européenne.
16:14Parce que j'aime l'histoire européenne.
16:15Mais aujourd'hui, le grand problème
16:16de cette Union européenne,
16:17c'est que la France n'est ni plus ni moins
16:18qu'un État fédéré.
16:20Tout se passe à Bruxelles.
16:21Toutes les décisions sont concentrées à Bruxelles.
16:23Alors, la France a toujours un peu de pouvoir.
16:25Mais en fait, c'est les États-Unis d'Europe.
16:26Emmanuel Macron a le même pouvoir
16:27que le gouverneur de l'Arkansas ou du Michigan.
16:30On a quelques prérogatives.
16:31On peut choisir la couleur de l'uniforme
16:33de nos policiers.
16:34On peut avoir un petit peu,
16:35un petit biais de pouvoir
16:37en matière d'hôpital.
16:38Mais la défense, la sécurité,
16:40l'immigration,
16:41tout se passe à Bruxelles.
16:42Et ça crée un vrai sentiment
16:43de déconnexion chez les Français.
16:45Parce que les Français se disent
16:46« On vote pour des gens,
16:47mais ces gens n'ont pas de pouvoir
16:48et ces gens sont impuissants. »
16:49En réalité, il y a un problème de leadership.
16:51Est-ce qu'on peut avoir l'avis de Maître Collard ?
16:52Eh bien, on peut l'avoir.
16:53Justement sur la latitude, en réalité,
16:55qu'on aurait à s'affranchir un peu
16:57de ces normes européennes.
16:58Est-ce qu'on peut s'affranchir ?
17:00Quelle est notre latitude ?
17:01Qu'est-ce qu'on peut faire, en réalité, Gilbert Collard ?
17:03Vous savez que j'ai été, hélas,
17:07député européen,
17:08que j'ai vécu pendant des années et des années
17:11dans cet immense aéroport.
17:14C'est inimaginable.
17:15C'est le règne de la bureautéchnocratie allemande.
17:21Et je suis conforté dans mon propos
17:22par notre interdit de séjour américain,
17:26le Breton,
17:27qui a confié sur une chaîne concurrente,
17:30moins importante que la vôtre,
17:32que dans les couloirs du Parlement,
17:36on ne parle qu'allemand.
17:38Voilà.
17:38Et c'est vrai.
17:39Moi, je peux vous garantir que je l'ai vécu.
17:41On ne parle qu'allemand.
17:43C'est l'Europe allemande.
17:44Alors, on est soumis à une normativité germanique.
17:49Et on ne pourra pas se sortir du carcan normatif
17:53tant qu'il n'y aura pas une révolution interne,
17:56parce que tout est claque-muré par la norme.
17:58On s'est nous-mêmes coincés,
18:04on s'est nous-mêmes laissés guider par les Allemands,
18:07parce que pour faire une Europe politique,
18:09pour faire une Europe des idées,
18:11on était leader,
18:12mais on a laissé lentement dériver les choses
18:15vers cette Europe du libre-échange.
18:18Et les Allemands,
18:19qui sont bien meilleurs que nous dans beaucoup de domaines,
18:21l'industrialisation et beaucoup de choses,
18:23et surtout pour vendre des voitures aujourd'hui,
18:24on le sait très bien dans cette affaire de Mercosur,
18:27nous ont laissés en arrière.
18:29Mais ils nous ont dépassés,
18:30parce qu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale,
18:31la France a normalement toutes les clés en main,
18:33toutes les cartes,
18:34pour devenir le leader de cette Union européenne.
18:36Les Allemands,
18:36je vous rappelle que jusqu'à la fin des années 80,
18:39ça ne va pas très bien pour eux.
18:40C'est eux qui ont su se réveiller
18:41pendant que nous, Français,
18:42on était endormis.
18:43Mais ça, c'était au moment
18:44où M. Collard était député européen ?
18:46M. Collard était député européen,
18:48c'était déjà la débandade.
18:49Ce n'est pas de sa faute.
18:50Il ne faut pas oublier
18:51qu'il s'est passé la réunification allemande
18:53sur les ruines de l'Union soviétique
18:55et que ça a remis l'Allemagne au centre,
18:58au centre de l'Europe.
18:59Bon, quand même.
18:59Après, au niveau de l'Union européenne,
19:01moi, j'ai été un fervent pro-européen
19:03et je l'assume parfaitement.
19:04Mais effectivement,
19:05je suis pour une profonde réforme de l'Union européenne
19:07parce que celle-ci a complètement dévoyé
19:09les fondements même de l'Europe.
19:11On est le jour de Noël,
19:12des messages de paix sont émis partout.
19:14Au départ, elle a été construite
19:16pour assurer la paix entre les peuples européens.
19:18Il ne faut peut-être pas totalement l'oublier non plus.
19:21Allez-y.
19:22Et ce sont beaucoup des chrétiens,
19:25des démocrates chrétiens en l'occurrence,
19:27qui ont fait cette Europe
19:28qui ensuite, je le répète,
19:30a été totalement dévoyée,
19:32comme le dit fort justement Gilbert Collard,
19:34par une technostructure
19:35qui a pris littéralement le pouvoir
19:37et dont les Français d'ailleurs
19:39ont complètement déserté
19:41le terrain européen.
19:42Pourquoi ?
19:43Parce que pourquoi les Allemands
19:44ont son omniprésent ?
19:45C'est aussi parce que les Français
19:46n'ont pas fait le job.
19:48Les Britanniques,
19:49quand ils étaient membres de l'Union européenne,
19:51eux au moins,
19:51ils étaient à Strasbourg et à Bruxelles
19:53et ils connaissaient très bien
19:54les Européens de l'Europe.
19:55Gilbert Collard,
19:55il reste deux minutes
19:56après qu'on parlera de l'Algérie.
19:57Écoutez,
19:58si j'ai deux minutes,
19:58je me rappelle un matin
20:00au Parlement européen,
20:01il y a un Allemand
20:02en tenue bavaroise,
20:04du reste,
20:04ça m'avait un peu surpris,
20:05mais bon,
20:05c'est comme ça,
20:06qui s'assient en face de moi
20:07et qui commencent à discuter
20:09en allemand avec moi.
20:10Alors je lui dis,
20:11écoutez,
20:11moi,
20:11je parle français,
20:12donc,
20:13et il se met à parler français
20:15et il me dit,
20:16vous savez,
20:18nous,
20:18on est meilleurs
20:19pour deux raisons.
20:20D'abord,
20:21on arrive à l'heure
20:21et ensuite,
20:22on connaît les dossiers.
20:23Malheureusement,
20:24malheureusement,
20:25malheureusement,
20:25il disait la vérité.
20:27Donc on est d'accord.
20:28D'ailleurs,
20:29rien que le mandat
20:30de député européen,
20:31dans beaucoup de pays,
20:32en Allemagne,
20:32les Britanniques aussi
20:33se battaient
20:34pour avoir ce mandat.
20:35C'est un mandat puissant
20:35dans d'autres pays.
20:36En France,
20:37le mandat de député européen,
20:38c'est un lot de consolation
20:39pour le loser,
20:40celui qui a perdu l'élection,
20:41sauf Gilbert Collard
20:42qui avait démissionné,
20:44mais c'était de votre plein gré,
20:45monsieur Collard.
20:46Mais en France,
20:47en règle générale,
20:47c'est celui qui perd
20:48les législatives,
20:49qui perd son siège de maire,
20:50on l'envoie à l'Europe.
20:51Vous voyez bien
20:52de quelle manière
20:53nous traitons même
20:54en matière d'information
20:55le nombre de journalistes
20:56qui sont là,
20:57il n'y en a pas beaucoup.
20:58En fait,
20:59ça ne semble pas
20:59nous intéresser.
21:00Alors que tellement de règlements
21:03viennent de l'Europe
21:05et on découvre les choses
21:06au dernier moment,
21:07en fait,
21:07quand ça arrive.
21:08C'est ça,
21:09Gilbert Collard ?
21:10Après,
21:10le leadership de la France
21:11peut le retrouver.
21:13Tout le joue au Parlement européen.
21:15On vote des centaines
21:17de directives.
21:19Vous savez comment ça se passe,
21:20un vote au Parlement européen ?
21:22Chaque groupe
21:22a un chef d'orchestre,
21:24c'est-à-dire un dirigeant
21:25qui lève le pouce
21:27pour dire
21:27vous votez oui,
21:29baisse le pouce
21:29pour dire vous votez non
21:31et met le pouce
21:32à l'horizontale
21:33pour dire vous vous abstenez.
21:34La plupart des députés
21:36votent en fonction
21:37de la gestuelle.
21:39Ils ne savent pas
21:40ce qu'ils votent.
21:42Bon,
21:43on va se retrouver
21:44dans un instant,
21:45on va parler de l'Algérie.
21:46Je voudrais juste
21:46vous remontrer cette image,
21:47c'était la nuit dernière,
21:48sur la 64,
21:49évidemment,
21:50cette messe
21:51qui a été donnée
21:52pour les agriculteurs.
21:54Je ne sais pas
21:54si ce sont exactement
21:55ces images qu'on voit,
21:57mais en tout cas,
21:58il y avait
21:58une chapelle
22:01qui a été organisée,
22:03improvisée.
22:04Et puis,
22:05simplement,
22:06il y avait un message
22:08de Mgr Kérimel
22:09qui disait
22:10vous êtes la France du réel,
22:11la France du bon sens,
22:13sans vous,
22:14il n'y a pas d'avenir.
22:14Je trouvais que c'était
22:15un message
22:15qui était important,
22:17Michel Taubes.
22:18et peut-être même essentiel
22:20et peut-être le seul message
22:21qu'il faut retenir.
22:22Côté de nos agriculteurs
22:23qui nous apportent
22:24une nourriture de qualité,
22:26d'excellence.
22:27Et c'est vrai que là aussi,
22:28il y a un manque d'empathie
22:29du gouvernement
22:30à leur égard,
22:32espérant qu'au mois de janvier,
22:34le Mercosur
22:34sera définitivement abandonné
22:36parce que ça sera
22:37un des grands enjeux
22:38du mois de janvier.
22:38Et ça, ça sera encore
22:38une histoire européenne.
22:40Et ça permettrait effectivement
22:41d'apporter un soutien
22:42très concret
22:43à nos agriculteurs.
22:44Allez, on marque une pause,
22:45on se retrouve dans un instant.
22:46Restez avec nous,
22:46on va parler de l'Algérie.
22:51La suite de 180 minutes infos,
22:54on est ensemble jusqu'à 17h.
22:56Je vous présente mes invités
22:57dans un instant.
22:58Je salue Célia Barotte
22:59qui va vous donner
23:00les informations
23:01comme quoi
23:02le miracle de Noël existe.
23:04Exactement.
23:05Joyeux Noël, Olivier.
23:06Mais vous aussi.
23:07Joyeux Noël
23:07puis à tous ceux
23:09qui nous suivent
23:10et qui profitent sans doute
23:12du lendemain
23:14de ce 24 décembre.
23:15Alors, on est le 25,
23:16c'est un jour important
23:17évidemment pour le Vatican,
23:18pour l'Église.
23:19Léon XIV,
23:20et vous l'avez suivi en direct
23:21sur CNews,
23:21a prononcé sa première messe
23:22de Noël
23:23en tant que pape.
23:24Il en a profité
23:25pour passer un message
23:26de paix, Célia.
23:27Oui, face à la foule
23:28sur la place Saint-Pierre,
23:30le souverain pontife
23:31a fait part
23:31de son soutien
23:32à l'Ukraine.
23:33Le pape appelle
23:34les deux pays en guerre
23:35à trouver, je cite,
23:36le courage
23:37de dialoguer directement
23:38et fustiger
23:39les blessures ouvertes
23:40laissées par les guerres.
23:42Écoutons sa prise de parole.
23:43Nous confions au prince
23:46de la paix
23:46tout le continent européen
23:49en lui demandant
23:50de continuer
23:51d'y inspirer
23:53un esprit communautaire
23:55et de collaboration
23:56fidèle à ses racines
23:59chrétiennes
24:00et à son histoire,
24:02un esprit solidaire
24:03et accueillant
24:05envers ceux
24:06qui sont dans le besoin.
24:07Nous prions
24:09tout particulièrement
24:10pour le peuple
24:11ukrainien
24:12meurtri,
24:13que le bruit
24:14des hommes
24:15cesse
24:16et que les partis
24:18impliqués
24:19soutenus
24:19par l'engagement
24:20de la communauté
24:21internationale
24:23trouvent
24:24le courage
24:25de dialoguer
24:26de manière sincère,
24:29directe
24:30et respectueuse.
24:32C'est la transition
24:33au Royaume-Uni,
24:35la famille royale
24:36comme chaque année
24:37à assister à la messe
24:38de Noël
24:38à Sandringham.
24:40Kate Middleton,
24:41William,
24:42le roi Charles III
24:44ainsi que Camilla,
24:45la famille royale
24:46est apparue
24:46soudée en cette fin d'année.
24:48Ils ont comme l'exige
24:50la tradition
24:50assistée à la messe
24:51de Noël
24:52dans la célèbre église
24:53Sainte-Marie-Magdélène,
24:55la paroisse de chœur
24:56des Windsor.
24:57Je ne suis pas sûr
24:57d'avoir dit
24:58comme il fallait
24:58le nom de l'endroit
25:00où ils ont passé la messe.
25:01Sandringham,
25:02Sandringham,
25:02je crois.
25:03Tous les réveillons
25:04ne sont pas faits
25:05au coin du
25:06feu de la cheminée.
25:07Des images inédites
25:08prises dans le sud-ouest
25:09où certains agriculteurs
25:10ont passé le 24
25:12sur un barrage
25:13sur la 64.
25:14Oui,
25:14c'est le cas
25:15du barrage
25:15de Carbone
25:16au sud
25:16de Toulouse
25:17sur la 64
25:18qui s'est transformé
25:20en mini-chapelle
25:20pour la messe du 24.
25:22Les agriculteurs
25:23ont organisé
25:23leur réveillon
25:24sur place.
25:25Au moins 300 personnes
25:26ont assisté
25:26à cette messe.
25:27Ils ont également
25:28offert aux participants
25:29des huîtres
25:29ou des dindes
25:30et un sanglier
25:30cuit à la broche
25:31au milieu
25:32de sapins décorés
25:33de boules
25:33et de guirlandes.
25:35Et puis,
25:35le Secours Populaire
25:36a encore fait fort
25:37en organisant
25:37un réveillon de Noël
25:38pour les plus démunis.
25:39Une occasion
25:39de réchauffer les cœurs
25:41le soir de Noël.
25:43L'association
25:43a tout prévu
25:44dans les moindres détails
25:46du menu
25:46aux décorations.
25:48Immersion
25:48dans la soirée
25:49de Noël
25:49organisée par le Secours Populaire
25:51pour les plus démunis
25:52avec Sharon Camara.
25:53Un menu digne
25:56d'un grand restaurant
25:57des animations
25:59des cadeaux
26:00des rires
26:00et de la joie
26:01dans ce café-restaurant
26:03solidaire
26:03une centaine de personnes
26:05étaient réunies
26:06pour le réveillon
26:07de Noël
26:07organisé par le Secours Populaire.
26:09Les personnes
26:09que l'on reçoit
26:10au Secours Populaire
26:11que l'on aide
26:13tout au long de l'année
26:14que ce soit
26:15pour une aide alimentaire
26:16une aide vestimentaire
26:17un écrivain public
26:18une domiciliation
26:19enfin bref
26:20toutes les activités
26:21du Secours Pop
26:22où les départs
26:23en vacances
26:23enfin voilà
26:24on fait partie
26:25des enfants en vacances
26:25et ce sont des familles
26:27que l'on suit
26:27tout au long de l'année.
26:28Des personnes
26:29pour la plupart
26:29en difficulté
26:30qui le temps d'une soirée
26:32échangent, partagent
26:33et profitent
26:34de l'instant présent.
26:35Ça fait plaisir
26:36qu'il y a aussi
26:38beaucoup de personnes
26:39qui prennent soire
26:40de l'eau.
26:40Ça fait changer
26:41un petit peu
26:41parce qu'on habite
26:42dans un hôtel social
26:44c'est fermé
26:45on ne peut pas fêter
26:46et tout
26:46on voulait changer
26:48un petit peu.
26:49Pour le directeur
26:50du hangar
26:50une telle action
26:51n'est possible
26:52que grâce
26:52à l'investissement
26:53des bénévoles
26:54et de certaines
26:55structures engagées.
26:56C'est toute une organisation
26:57en vrai
26:58même avec le Secours Populaire
26:59on se fait des réunions
27:00deux, trois mois avant
27:01on sollicite même des fois
27:02les fournisseurs
27:03et il y en a certains
27:05qui jouent le jeu
27:05tout le monde
27:06y met un peu du sien
27:08pour que tout le monde
27:09passe une bonne soirée.
27:10Le Noël du Secours Populaire
27:11permet aux familles
27:12en difficulté
27:13et aux personnes isolées
27:14de rompre
27:15avec la solitude
27:16et l'exclusion
27:17un moment de convivialité
27:18qu'ils ne sont pas
27:19prêts d'oublier.
27:20Voilà, il y a la convivialité
27:22parfois il y a
27:23comment dire
27:24le trop-plein
27:25l'abus
27:26des soirées
27:28de Noël
27:30on connaît tout ça
27:31bon
27:31parfois on a mal au ventre
27:33c'est vrai
27:33c'est ce qui est écrit
27:34sur ma feuille
27:35Que faire pour aller mieux ?
27:36Déjà peut-être
27:37regarder ces news
27:37regardez 180 minutes
27:39info
27:39mais il va falloir aussi
27:40prendre soin de vous
27:41on vous donne
27:42quelques astuces
27:43quelques conseils
27:44réponses avec
27:44Malo Steiner
27:45Au lendemain
27:47d'un repas de Noël
27:48bien garni
27:48nombreux sont ceux
27:50qui se sentent ballonnés
27:51alors voici
27:52quelques solutions
27:53pour éviter
27:54de passer une mauvaise journée
27:55Après un repas lourd
27:57moi je conseille
27:58tout de suite
27:59d'eau débile
28:00ou du fume terre
28:01bien boire
28:02éviter tout alcool
28:04le lendemain
28:04il faut essayer
28:05de manger assez léger
28:06ça peut être une soupe
28:07ça peut être une salade
28:08Qui dit Noël
28:09dit test grippe et Covid
28:11Ces derniers jours
28:12les pharmacies
28:13ont enregistré
28:13une affluence
28:14plus importante
28:15que le reste de l'année
28:16Les pharmacies
28:17sont un peu débordées
28:17mais ça c'est dû
28:18quand même à la saison
28:19faut pas oublier
28:20on est en période
28:21de vaccination
28:22donc vous avez
28:23le vaccin de la grippe
28:24il y a encore
28:25des gens
28:25qui ont vaccine
28:26du Covid
28:26des gens sont venus
28:27se faire tester
28:28des gens sont venus
28:29prendre leurs médicaments
28:30avant de partir
28:30en vacances aussi
28:31plus les maux d'hiver
28:32que ce soit les rhumes
28:33les grippes
28:34les gastros
28:35on en a eu un peu
28:36donc tout ça
28:36ça s'accumulait
28:37et ce qui a fait
28:38un petit embouteillage
28:39à la pharmacie
28:40La fin d'année
28:40est un moment convivial
28:41et festif
28:42être malade
28:43est sans doute
28:44la dernière chose
28:45que l'on souhaite
28:45en cette période
28:46Et puis on n'a pas envie
28:47de refaire les tests
28:48Covid
28:49et puis porter les masques
28:50les gestes barrières
28:51mais il faut
28:51tiens je dis une dépêche
28:52cadeau de Noël
28:53près de 900 000 annonces
28:54déjà publiées
28:55sur les sites de revente
28:55en France
28:56Pour les cadeaux ?
28:58Voilà pour les cadeaux
28:59On va terminer par
29:00cette tradition en Allemagne
29:01depuis 40 ans
29:02les Berlin Seals
29:03se baignent en eau froide
29:05dans le lac
29:05de Orenkese
29:06je ne suis pas sûr
29:08d'avoir le bon nom
29:10allemand non plus
29:10dans un lac
29:11le 25 au matin
29:12Oui âgés de 12 à 90 ans
29:14ils sont tous
29:15en maillot de bain
29:16avec un chapeau
29:16de Père Noël
29:17à se mettre à l'eau
29:18le groupe de 190 personnes
29:20n'a pas froid aux yeux
29:21certains d'entre eux
29:22trouvent même ça agréable
29:23Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aï
29:5380 ou 95 degrés,
29:57qu'il sent la poire ou la prune.
30:01Mais je regardais le reportage sur le secours populaire,
30:04c'est extraordinaire, maintenant, le Père Noël a un bonnet vert.
30:09Je crois que c'est de la couleur du secours populaire.
30:12C'est possible.
30:13C'est du marketing.
30:15Moi, je le voyais avec un bonnet rouge, le Père Noël.
30:18Vous savez très bien que c'est une image,
30:20parce que, de toute façon, ça n'est qu'une image inventée par un vendeur de soda.
30:25Le rouge n'est arrivé qu'avec ça.
30:27D'ailleurs, c'était plutôt le vert, je crois, à l'origine.
30:29À l'origine, c'était le vert.
30:30Je ne sais pas, c'est pour ça que je pose la question.
30:34Bon, on va parler, si vous voulez le bien,
30:36avec mes invités que je vous représente,
30:38Fabrice Hakoun et Seïd, Michel Taub,
30:40éditorialiste, Radvan Courac, journaliste,
30:44et auteur d'une biographie dont on parlera tout à l'heure sur le pape Léon,
30:48et évidemment, avec Gilbert Collat,
30:50de cette décision qui a été prise en Algérie.
30:53Le Parlement algérien a adopté, à l'unanimité,
30:57une loi criminalisant la colonisation française.
31:00Et l'Algérie va réclamer à la France,
31:03d'abord des excuses officielles,
31:05et puis ensuite de l'argent.
31:07À mon avis, des millions d'euros, ça n'est pas encore précisé,
31:10mais en tout cas, c'est une initiative qui a été qualifiée d'hostile,
31:13on ne peut pas dire mieux, par Paris.
31:15Nicolas Roche.
31:18La loi a été votée à l'unanimité.
31:21Le texte juge imprescriptible les crimes de la colonisation française.
31:26Il cite notamment les essais nucléaires réalisés dans le Sahara algérien,
31:30les exécutions extrajudiciaires,
31:32le pillage systématique des richesses,
31:34ou encore la pratique de la torture physique et psychologique.
31:38En conséquence, l'Algérie réclame des excuses et des indemnisations.
31:42Il y avait déjà eu une première tentative, ou même plusieurs, dans les années 2010.
31:50Et puis Bouteflika avait calmé le jeu en disant que ce n'était pas opportun de lancer cette initiative.
31:58Mais aujourd'hui, le contexte franco-algérien est complètement différent.
32:01Depuis la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental,
32:07les relations entre Paris et Alger sont tendues.
32:10Et malgré la grâce accordée à Boalem Sansal il y a quelques semaines,
32:14l'Algérie continue de durcir le ton envers la France.
32:16C'est vis-à-vis de l'opinion publique algérienne
32:19montrer que le gouvernement algérien ne lâche pas prise avec la France
32:25et au contraire est encore beaucoup plus dur avec la France
32:28que ne l'étaient les gouvernements précédents et notamment celui de Bouteflika.
32:34En réaction au vote algérien, le ministère français des Affaires étrangères
32:38déplore une initiative hostile envers la reprise du dialogue franco-algérien.
32:42Alors vous avez entendu Xavier Driancourt, il était ambassadeur en Algérie
32:48à l'époque de la tentative de faire passer le texte, première fois en 2010.
32:51Alors ce qui est très intéressant c'est la question des essais nucléaires
32:55pour lesquels l'Algérie va sans doute demander des millions de réparations à la France
33:00et il explique que ça avait été fait, ces essais, à la demande de l'Algérie.
33:05Et puis il parle aussi des accords d'Amené, si je vous propose de l'écouter.
33:09L'Algérie va demander, ou en tout cas par cette loi,
33:12compte demander des réparations et des indemnisations à la France.
33:18Alors ça appellent deux remarques.
33:19D'une part c'est contraire aux accords déviants que l'Algérie a signés en mars 1962
33:25parce qu'un des articles des accords déviants stipule que
33:30tout ce qui a été commis avant le 19 mars 1962 est amnistié.
33:36Et deuxièmement, l'Algérie, aussi par les accords déviants, a accepté que la France fasse des essais nucléaires
33:46jusqu'en 1967 et Théboune en 2020 me l'avait dit, du reste il m'avait déjà parlé d'indemnisation possible
33:54pour les essais nucléaires mais en même temps il avait ajouté
33:58ce sera difficile de demander une indemnisation parce que ces essais nucléaires français
34:02ils ont été faits avec l'accord de l'Algérie.
34:06Bon, c'était un point de détail important mais Fabrice Acoune, il est bien clair que
34:10la haine de la France est un moteur et même un ciment national en Algérie.
34:16Oui, et puis alors voyons la chose, dans ce cas voyons la chose de façon plus globale.
34:22Alors d'abord la première chose c'est que je trouve qu'il y a un manque de pragmatisme total des autorités algériennes
34:26parce que le peuple algérien aujourd'hui aurait beaucoup plus intérêt à une réconciliation avec la France
34:31qu'à ses divergences puisque ce sont deux pays qui malgré tout restent amis
34:35qui pourraient collaborer de façon beaucoup plus étroite sur le plan économique, sur le plan du développement
34:40et donc je trouve que les français qui pourraient faire beaucoup de choses en Algérie
34:44et comme les Algériens qui pourraient considérablement collaborer avec la France
34:47auraient beaucoup plus intérêt à une réconciliation qu'à ces divergences-là.
34:51Donc le gouvernement algérien ne travaille pas dans l'intérêt du peuple algérien.
34:54Et la deuxième chose c'est que si on doit parler d'indemnisation
34:57alors moi j'aimerais bien qu'on parle aussi d'indemnisation des pieds noirs qui ont été chassés de chez eux
35:01des juifs qui ont été massivement chassés
35:04vous savez que les juifs sont présents en Algérie avec les cabiles
35:07bien avant les invasions arabes et l'avènement de l'islam.
35:10L'islam n'existait même pas.
35:11On ne parle même pas des harkis.
35:12Voilà donc j'aimerais bien qu'on me dise à ce moment-là
35:14est-ce que les juifs qui ont été chassés d'Algérie
35:16et qui ne peuvent même plus aller sur la tombe de leurs parents
35:19est-ce qu'ils auront le droit eux aussi à une indemnisation ?
35:21Il y a une chose de toute façon c'est que depuis des années et des années
35:25les Algériens, alors ça prend ou ça prend pas vous allez me le dire
35:30mais sont biberonnés à travers les médias, à travers la presse, à travers les discours d'Etat
35:35sont biberonnés à la haine de la France.
35:37C'est une rente mémorielle.
35:40Le pouvoir algérien a créé une rente mémorielle pour justifier l'échec de sa politique
35:43et l'échec de son développement.
35:45Je le disais il y a quelques jours, quand quelque chose ne va pas en Algérie
35:48il y a trois boucs émissaires.
35:49C'est soit Israël, soit le Maroc, soit la France.
35:52Systématiquement.
35:53Mais il y a une réelle hypocrisie.
35:54L'Algérie ne cesse de cibler la France.
35:57Pourquoi l'Algérie ne parle jamais des empires arabes aux musulmans,
36:00des ottomans, des byzantins qui les ont colonisés avant la France ?
36:04C'est réellement ciblé contre la France.
36:05Et il y a une réelle hypocrisie, parce que moi je ne parle pas du peuple algérien,
36:08je parle de l'élite algérienne, de l'oligarchie algérienne.
36:11Ces gens qui font monter une haine anti-France viennent se soigner en France,
36:15scolarisent leurs enfants en France.
36:16Ce qui est intéressant, c'est le cas du ministre de la communication algérien,
36:19Mohamed Mezian, qui était celui qui avait ordonné l'arrestation de Boalem Sansal
36:22il y a un peu plus d'un an.
36:24Entrevue avait révélé par la suite qu'en fait cet homme avait scolarisé ses enfants
36:27dans des écoles françaises, sa famille habitait en France.
36:30Ces gens crachent leur haine sur la France.
36:33Par contre, ce qui là est très embêtant, c'est qu'en France,
36:36on a de nouvelles revendications identitaires.
36:38C'est des jeunes français d'origine algérienne qui ne connaissent rien à l'Algérie,
36:41qui n'ont jamais été à l'Algérie, qui continuent à alimenter ce discours de haine
36:45contre la France et cette rente mémorielle.
36:47On tend la joue pour se faire battre en même temps.
36:50Ça fait des années qu'on fait ça.
36:52Juste Michel.
36:54Ce qui est très très grave, c'est le vote d'une loi.
36:59Et la force de la loi va imposer au régime algérien de devenir encore plus vindicatif vis-à-vis de la France.
37:06Donc c'est extrêmement grave ce qui s'est passé là.
37:08En plus, voter à l'unanimité.
37:10En fait, cette loi d'attaque en règle contre la France,
37:14c'est quasiment pour moi une forme de rupture des relations diplomatiques.
37:17Comment peut-on discuter avec un régime dont le Parlement a voté à l'unanimité
37:23une loi qui attaque de façon aussi violente notre pays ?
37:27C'est vraiment, je pense que j'espère qu'Emmanuel Macron ne va pas encore y avoir l'illusion
37:33qu'il va pouvoir se rapprocher du régime algérien.
37:35Puisqu'on est fautif, c'est ce que disait Emmanuel Macron en 2017.
37:38Vous vous souvenez ?
37:39Absolument.
37:40En 2017, il dit oui, c'est terrible ce qui s'est passé.
37:42Donc on tendait la joue.
37:43Je voulais juste, avant que Gilbert Collard réagisse, qu'on réécoute cet extrait.
37:48Emmanuel Macron, 2017.
37:51C'est un crime.
37:52C'est un crime contre l'humanité.
37:54C'est une vraie barbarie.
37:55Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face
37:58en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux
38:01vers lesquels nous avons commis ces gestes.
38:03Sauf qu'il n'était pas encore président de la République.
38:07Mais vous avez raison, les mots qu'avait employé Emmanuel Macron
38:11sont exactement les seuls pour retrouver dans la loi
38:14où il est demandé des excuses et des réparations.
38:17Allez-y, j'aimerais entendre.
38:19C'est très embêtant ce que dit le président de la République en 2017.
38:21Moi, je suis en 2000, j'ai 25 ans.
38:23Je n'ai pas à m'excuser.
38:24Ma génération n'a pas à s'excuser pour des histoires du passé.
38:29La France et l'Allemagne se sont combattues à d'innombrables reprises.
38:31Avec la Prusse, aujourd'hui, on a plutôt de bonnes relations avec les Allemands.
38:34Et il est inconcevable que les gens qui n'ont pas connu la guerre,
38:37qui sont nés à une époque où il y avait la paix,
38:40devraient présenter des excuses pour un truc qu'on n'avait pas commis.
38:42Oui, mais il y a plus de 50 ans qu'on leur dit que c'est la faute de la France.
38:45Tout va mal, c'est la faute de la France.
38:47Vous n'avez pas d'argent, c'est la faute de la France.
38:48Vous ne faites pas de travail, c'est la faute de la France.
38:49Gilbert Collard, simplement.
38:52Oui, mais quand on voit les images de Macron,
38:55qui n'était pas encore, pour notre bonheur, président de la République,
38:58accuser son propre pays de crime contre l'humanité,
39:05pays qui était présent quand même comme accusateur à Nuremberg,
39:09c'est de la trahison intellectuelle, qu'est-ce que je vous dise.
39:12Après, il ne faut pas s'étonner que les Algériens utilisent cette rhétorique.
39:17C'est nous-mêmes qui, par l'intermédiaire de Macron, l'a leur abandonné.
39:21Ce qui est vrai, c'est que le pouvoir algérien est effondré.
39:25Et il n'a pour seul moyen de se redresser chaque fois dans un soubresaut agonique,
39:32c'est d'accuser la France.
39:34Là, ça lui donne de l'allure, de la tenue.
39:36Mais moi, il m'emmerde, vous comprenez, j'ai envie de leur dire
39:38« Rendez-moi les 54 000 kilomètres de route,
39:41rendez-moi les 80 000 kilomètres de pistes,
39:43rendez-moi les hôpitaux, les universités, les écoles, les rues,
39:47les habitations, les irrigations. »
39:49Et je dirais même « Rendez-moi le nom d'Alger »
39:52qui vous a été donné par le général Soult.
39:54Parce qu'Alger ne s'appelait pas Alger.
39:57Voilà, si c'est ça nos crimes,
39:59bon, débarrassez-vous de nos crimes,
40:01vous ne vous appelez même plus Alger.
40:02– Votre proposition, ou que cette loi de rendre,
40:06de rendre ce qu'on a en quelque sorte donné,
40:08ce qu'on prend bien,
40:10ce qu'on a apporté aussi à l'Algérie,
40:12ça puisse faire l'objet d'une loi,
40:14on n'en est même pas à réussir,
40:16cette politique de l'apaisement voulu par le président.
40:21Enfin, plutôt, on l'a fait, mais ça ne fonctionne pas.
40:24– Non, mais on a des couilles molles,
40:25excusez-moi d'employer l'inscription,
40:27qui est dans Rabelais.
40:27– Non, non, je ne peux pas,
40:27alors écoutez, c'est l'esprit de Noël aujourd'hui,
40:30je ne peux pas, je ne peux pas,
40:31pas de gros mots.
40:32– Non, mais alors là, je me permets,
40:34je me permets de l'employer,
40:35parce qu'elle est dans Rabelais,
40:36sinon, je…
40:37– Bien sûr.
40:38– Donc, je mets des guillemets, hein.
40:39– Non, on est à l'heure.
40:40– Je mets des guillemets, hein.
40:41– Chapitre 3, page 82, voilà.
40:45Donc, c'est une citation, hein.
40:47Bon, on peut citer Rabelais, quand même.
40:49– Oui, bien sûr.
40:50– Alors maintenant, disons qu'on est gouverné
40:53par des gens qui ont tellement l'esprit de paix
40:55qu'ils sont inexistants, voilà.
40:57– Je voulais juste rebondir sur ce qu'a dit Radouane
41:00concernant les jeunes Français
41:02qui n'ont jamais été en Algérie,
41:03qui ont aujourd'hui 20, 25 ans,
41:05qui sont nés en France d'origine algérienne
41:06et qui vivent les pans de la France.
41:07Et alors, je peux vous dire un truc,
41:09c'est que moi, je recrute très régulièrement
41:11des ingénieurs algériens qui viennent d'Algérie,
41:13des ingénieurs informaticiens,
41:14ils n'ont pas du tout la même position.
41:15– Absolument.
41:15– Ils adorent la France,
41:16ils sont très fiers de venir travailler en France.
41:18Donc, il faut bien comprendre
41:19que c'est cette espèce de haine de soi
41:21qui est en train d'alimenter une haine en France
41:23qui n'existe pas en Algérie parmi le peuple.
41:25Le peuple algérien adore Enrico Macias.
41:28Le gouvernement algérien veut empêcher
41:30Enrico Macias d'aller à Alger.
41:32Je peux vous dire que quand on parle
41:33d'un concert d'Enrico Macias en Algérie,
41:35le peuple algérien est fou de joie.
41:36Et l'autre élément, c'est que je ne comprends pas
41:38pourquoi eux ont le droit aujourd'hui,
41:40le gouvernement algérien a le droit aussi aujourd'hui
41:42de s'affranchir des traités,
41:43comme il est en train de le faire là.
41:44Et pourquoi nous, à chaque fois qu'on veut sévir
41:46contre l'Algérie, on dit
41:47« Attention, on est tenu par des traités ».
41:49– Pour la raison qu'a dit, en citant Rabelais,
41:53je pense Gilbert Collard.
41:55– Et je répète, je pense que dans les relations
41:57tendues entre la France et l'Algérie,
41:59c'est un véritable tournant,
42:00parce que c'est une loi qui vient d'être votée.
42:02Ils ont mis très longtemps à l'obtenir,
42:04là ils l'ont obtenue,
42:05donc c'est véritablement pour moi…
42:07– Très longtemps, c'était à l'unanimité quand même.
42:09– Ça s'apparente à l'unanimité.
42:10– C'est l'ensemble du Parlement.
42:11– Oui, mais c'est pour ça.
42:12– Le Parlement avec les écharpes au Garda-Vo, etc.
42:16– J'espère que la réponse de Paris
42:17ne se limitera pas à un commun.
42:19– À votre avis, Michel ?
42:20– Non, mais attendez,
42:21pour moi, c'est encore une fois,
42:24symboliquement, et même au-delà du symbole,
42:26c'est comme une rupture des relations diplomatiques.
42:28C'est d'une telle violence.
42:29Fabrice Akoun parlait tout à l'heure des harkis
42:32qui sont vilipendés, accusés de trahison dans cette loi.
42:36Enfin, c'est une véritable honte.
42:37Et j'espère que Paris va rétorquer de façon extrêmement vive,
42:41parce qu'encore une fois,
42:42c'est vraiment quasiment une rupture des relations diplomatiques.
42:46Il faut que nous le mesurions avec toute la force que cela appelle.
42:49– C'est votre analyse, mais ça ne sera pas fait.
42:51Ça ne sera pas fait comme ça.
42:53D'autant que, par exemple,
42:54on a eu tellement de mal à récupérer Boalem Sansal.
42:57Aujourd'hui, Christophe Gleiz,
42:58Christophe Gleiz, 179 jours de détention.
43:02Et vous le savez, on le rappelle tous les jours,
43:04179 jours.
43:05Vous pensez que...
43:06Donc, le 180e, exactement, jour de détention.
43:13Vous pensez qu'il faut faire quoi pour le récupérer ?
43:15Si on durcit la position, qu'est-ce qui va se passer ?
43:17– Déjà, il faudrait que le...
43:18Enfin, vous faites très bien de mentionner Christophe Gleiz
43:20auquel il faut qu'on apporte notre soutien.
43:23Il serait peut-être bon que tout le monde du football
43:25s'implique à fond.
43:27Il y a actuellement la Coupe d'Afrique des Nations
43:28qui se déroule très, très bien,
43:30dans la très bonne condition au Maroc.
43:32Voilà.
43:34Espérons qu'il sera bientôt libéré.
43:35Mais la réalité, c'est que les relations se tendent
43:37une fois de plus entre l'Algérie et la France.
43:39– Allez, Radouane, et le mot de la fin pour Gélbert ?
43:40– D'ailleurs, sur la Coupe d'Afrique des Nations,
43:42c'est assez intéressant.
43:43Très souvent, on a des messages qui viennent de l'Algérie,
43:45du Maroc, reprochant que notre équipe,
43:47l'équipe de France serait très colorée.
43:48Ce sont des joueurs français.
43:49L'équipe nationale algérienne,
43:51c'est principalement des joueurs
43:52qui ont été formés en France.
43:54– Et il y a beaucoup de binationaux.
43:55– Il y a uniquement des binationaux.
43:56Il y a uniquement des binationaux,
43:57c'est des gens qui ont été formés en France,
43:59dans des clubs français,
44:00dans des centres de formation français.
44:02Et voyez aujourd'hui comment l'Algérie nous le rend.
44:03Mais Michel, vous savez l'affection que j'ai pour vous,
44:06mais je vous trouve bien naïf.
44:07Le problème n'est pas nouveau.
44:09Je vous rappelle que dans l'hymne algérien,
44:10il y a une attaque à la France.
44:11– Ça a été rajouté ?
44:13– Non, il y en avait déjà une,
44:14mais elle a été alourdie dans l'hymne algérien
44:17depuis des années.
44:18L'hymne originel, je ne sais plus quelle est la citation,
44:21mais c'est France, France, tu es parti.
44:24Et là, cela a été alourdi.
44:25Donc c'est un problème qui dure depuis des années.
44:26– Bon, Gilbert Collard, le mot de la fin,
44:28nous on ne sera jamais incapable de faire une loi,
44:30par exemple, pour criminaliser les attentats
44:33meurtriers du FLN, par exemple.
44:35Ça, on ne le fera jamais.
44:36– Non, mais écoutez, je ne pourrais conclure
44:39qu'en citant encore Rabelais.
44:40– L'esprit de Noël, Gilbert Collard, esprit de Noël.
44:44– En ce lendemain de dîner pentagruelique, on peut…
44:48– Vous savez que parfois je lis Rabelais,
44:52que j'adore, mais il ne passerait plus à la télé.
44:55– Même à l'époque, je crois qu'il avait du mal à passer à la télé.
45:00– Je remercie Gilbert Collard
45:02pour ce lendemain de repas pentagruelique pour Noël.
45:06Il nous serve du Rabelais.
45:09– Merci, monsieur Collard.
45:10– Eh bien, merci.
45:10Mais moi aussi, je vous remercie Gilbert Collard d'avoir été avec nous
45:13pour nous accompagner une partie de cet après-midi.
45:17On va poursuivre nos échanges.
45:19Merci beaucoup.
45:20On va poursuivre nos échanges.
45:21On va revenir sur le pape dans un instant,
45:25sur le premier discours de Léon XIV,
45:29sa première bénédiction de Noël.
45:31Vous avez écrit un livre, on en parlera.
45:34Vous me direz si on est dans un nouveau message, un nouveau style,
45:41si on aura un pape qui s'intéresse plus aux affaires du monde.
45:46Et vous restez avec nous, évidemment.
45:48Puis on réécoutera des extraits de sa prise de parole tout à l'heure.
45:51– Presque 16h30, la suite est la fin de 180 minutes.
46:00Augustin Donadieu nous a rejoint pour le rappel des…
46:02– Bonjour Olivier, bonjour à tous.
46:03– Bonjour, joyeux Noël.
46:04– Joyeux Noël également.
46:05– Évidemment.
46:06Alors, dans l'actualité, le franco-israélien Dan Elkaim
46:10fait partie, vous le savez, des victimes de l'attentat de Bondi Beach en Australie.
46:16Il a été inhumé à Ashdod, en Israël, aujourd'hui.
46:19– Oui, ce jeune homme de 27 ans faisait partie des 15 victimes décédées.
46:24Il était ingénieur informatique, adorait le football
46:26et il jouait de manière semi-professionnelle.
46:28Aujourd'hui, son corps a été enterré en Israël,
46:31une semaine après les funérailles qui ont eu lieu en Australie.
46:34– Oui, l'attaque antisémite, on le rappelle, à Sydney.
46:39C'est un cadeau de Noël empoisonné.
46:42L'épidémie de grippe continue de s'intensifier dans l'Hexagone.
46:44– Oui, même si pour l'instant, cette épidémie est, je cite,
46:48« modérée », elle n'a pas fini de se propager.
46:50D'après le bilan de l'Agence Santé publique France,
46:53le pic devrait être atteint d'ici quelques jours.
46:56À savoir que sur la période 2024-2025,
46:5817 000 décès ont été recensés à cause de ce virus.
47:01Au niveau de la bronchiolite qui touche essentiellement les bébés,
47:05elle semble, elle, en train d'atteindre son pic, prudente tout de même.
47:09– Et ce matin, certains ont eu un beau cadeau en ouvrant leur volet,
47:12j'en faisais partie, la neige est tombée dans de nombreux départements.
47:15– Et oui, c'était le cas dans la vallée du Rhône, notamment.
47:18Vous voyez ces images au Bessar, recouvert d'un manteau blanc au réveil.
47:22Les déblayeuses étaient de sortie, la neige a aussi été observée à Lyon,
47:26à Saint-Étienne, plus à l'ouest aussi, à Tours, Angers, Nantes,
47:29et même à Piriac-sur-Mer, sur la presqu'île Guarandaise.
47:32Et il faut le noter parce que c'est assez rare qu'il neige comme ça sur la côte atlantique.
47:35– Attention tout de même, si vous prenez la route ce soir,
47:38risque de verglade en plusieurs départements puisque les températures sont encore froides.
47:42– Il fait froid, froid, froid, mais voilà, c'est Noël.
47:44– Et c'est l'hiver.
47:44– De temps en temps, c'est l'hiver également.
47:46– Mon info préférée de l'après-midi, je vous la rappelle,
47:48cadeau de Noël, près de 900 000 annonces déjà publiées sur les sites de revente en France.
47:55Merci Augustin, vous n'avez pas publié Michel Taubes ?
47:57– Non, ce n'est peut-être pas une si bonne Noël que ça.
47:59– Vous avez reçu des.
48:00– C'est un signe de crise et beaucoup de nos concitoyens sont dans le besoin.
48:05– Vous pensez que c'est des questions d'argent, des questions de cadeaux ?
48:08– Je le crains maintenant, si chacun fait ce que je veux.
48:11– Je peux plutôt penser que c'est un signe des temps, du matérialisme ambiant
48:15et du fait que, voilà, dès qu'on peut monnaier quelque chose, on monnaie.
48:17Mais bon, j'espère que j'ai raison.
48:19– Écoutez, le chiffre est impressionnant parce que l'an dernier,
48:24340 000 annonces enregistrées le 25, aujourd'hui, 900 000.
48:28Donc il y a des gens qui ne sont vraiment pas contents de leur cadeau.
48:30– C'est une hypothèse, les gens font des cadeaux de plus en plus pourris.
48:32– Rires – Et donc on les revend.
48:35– Certainement.
48:36– On a étudié toutes les hypothèses, c'est un arbre de décision.
48:40– C'est vrai.
48:41On va parler du pape de Léon XIV.
48:44Peut-être rappeler que, Radouane, vous avez écrit un livre sur Léon XIV.
48:51– Absolument.
48:52Peu de temps après sa nomination, j'ai publié la première biographie sur ce nouveau pape
48:56qui s'appelait Léon XIV, un pape pour un monde en crise.
48:59– Et le monde en crise, on est dedans.
49:02– Alors, il a célébré ce matin sa première bénédiction,
49:05Urbi et Orbi, à la ville au monde.
49:09En fait, ce n'était pas tout à fait la première bénédiction,
49:10puisqu'il en avait déjà célébré une il y a quelques mois.
49:14Mais là, c'était la première bénédiction de Noël, il y avait 26 000 personnes.
49:17– On va commenter dans un instant le message politique du pape,
49:22parce qu'il me semble que c'est un pape qui s'annonce très politique.
49:25Je rappelle que c'est un pape américain.
49:28Tout à l'heure, il a cité 15 pays en guerre.
49:31Les 15 pays en guerre, Haïti, le Maïs, la Syrie, la Birmanie.
49:35Je vous propose d'écouter un premier extrait.
49:37– Nous supplions l'enfant de Bethlehem d'accorder la paix et la consolation
49:43aux victimes de toutes les guerres en cours dans le monde,
49:47en particulier celles qui sont oubliées,
49:50et pour tous ceux qui souffrent à cause de l'injustice,
49:54de l'instabilité politique, de la persécution religieuse et du terrorisme.
50:00Je pense en particulier à nos fraises et soeurs du Soudan,
50:06du Soudan du Sud, du Mali, du Burkina Faso
50:11et de la République démocratique du Congo.
50:15– Juste une précision, on dit souvent que Léon XIV est un pape américain,
50:19c'est à moitié vrai, puisque Léon XIV est un pape américano-peruvien.
50:22Il a également la nationalité péruvienne qu'il a acquis en 2015.
50:26Et ça montre toute la complexité du personnage.
50:27Il est à la fois centré sur l'Occident et sur un monde un peu plus pauvre.
50:32– Fabrice Akoun, moi je remarque là, ici, des pays en guerre,
50:39mais en disant précisément de quel type de guerre.
50:43C'est-à-dire qu'il parle de terrorisme, il parle de victimes de terrorisme.
50:46Et ceux qui sont les victimes sont les chrétiens.
50:49Alors on dit chrétiens d'Orient, enfin c'est victime du terrorisme islamiste.
50:54– C'est intéressant parce que, vous savez, souvent ce sont des déclarations un peu de façade,
51:00un peu de convenance, vide de sens, on veut la paix, la paix générale, entre tous les peuples, etc.
51:04Or là, il fait un acte important, c'est qu'il dénonce, en fait, il cible.
51:08Et c'est essentiel, parce que pour pouvoir combattre un mal, il faut d'abord le nommer.
51:11Et en général, on hésite en Europe et en France à nommer le mal.
51:17Donc là, il le nomme précisément, tout en mettant de la rondeur,
51:20il ne va pas cibler une catégorie de population, bien entendu.
51:23Et donc c'est intéressant parce que c'est peut-être un premier pas
51:24vers une renaissance de l'autorité et de la force de l'Église dans le monde diplomatique.
51:30– Michel, moi je crois que ça sera un pape très très politique.
51:34diplomate, je ne sais pas, diplomatique sans doute, mais très politique.
51:39– C'est les deux corps du pape.
51:40C'est à la fois un homme d'Église et c'est un chef d'État.
51:44Et c'est vrai que je suis d'accord avec vous,
51:45je pense qu'il va complètement jouer ce rôle plein et entier
51:48en voulant s'intéresser à toutes les affaires de ce monde.
51:52Alors, il est quand même un peu américain,
51:54parce qu'il me fait penser à Donald Trump qui s'enorgueillit
51:56d'être intervenu dans près de six ou une dizaine de conflits dans le monde.
52:00– Mais s'il a des résultats comme Donald Trump ?
52:03– Mais Donald Trump a des résultats.
52:04– Bien entendu, bien entendu.
52:05Non, non, je pense que ça va être un pape utile.
52:07Et puis en plus, c'est un pape qui a déjà annoncé
52:09qu'il serait ravi de venir visiter Notre-Dame de Paris.
52:11Il l'a dit il y a quelques jours.
52:13Donc, il s'espère qu'il sera accueilli en France.
52:16– Oui, je rappelle qu'il a des liens avec Édouard Philippe.
52:19– D'ailleurs, Édouard Philippe est son cousin lointain.
52:21– Donc, c'est un pape américano-péruvien-français.
52:24– Il a des origines italiennes et françaises.
52:26– Il a également appelé, tout à l'heure,
52:29l'Ukraine et la Russie a trouvé le courage de dialoguer.
52:33qui fait partie de ses préoccupations.
52:36On l'écoute.
52:37– Nous confions au prince de la paix,
52:40tout le continent européen,
52:42en lui demandant de continuer,
52:44d'y inspirer un esprit communautaire
52:48et de collaboration fidèle à ses racines chrétiennes
52:52et à son histoire, un esprit solidaire
52:56et accueillant envers ceux qui sont dans le besoin.
53:00– Nous prions tout particulièrement pour le peuple ukrainien meurtri,
53:06que le bruit des hommes cesse
53:09et que les partis impliqués soutenus par l'engagement
53:13de la communauté internationale
53:16trouvent le courage de dialoguer
53:19de manière sincère, directe et respectueuse.
53:24– Voilà, moi je trouve que…
53:27Bon, il donne des orientations très claires.
53:29D'ailleurs, son premier voyage, Turquie, Liban,
53:32il a donné une orientation très claire de ce qu'il voulait faire.
53:34Je ne suis pas sûr qu'il vienne en France très très vite en réalité.
53:37– Il a eu un réel discours de chef d'État hier.
53:40Il a parlé de la guerre, il a parlé de l'Ukraine,
53:43il appelle à trouver des solutions très vite,
53:44mais il parlait aussi d'économie.
53:46Il explique, il parle de cette économie déshumanisée
53:49qui traite les hommes et les êtres humains comme des marchandises.
53:53Il a tout de même ciblé la responsabilité des dirigeants politiques
53:57dans les crises internationales.
53:59Et je crois que c'est un pape qui n'aura pas de difficulté
54:02à simuler non pas dans des dialogues bilatéraux,
54:04mais dans des dialogues trilatéraux.
54:05On pourrait l'imaginer dans les prochains mois,
54:07vouloir peut-être échanger à la fois avec Poutine,
54:09à la fois avec Zelensky.
54:10Mais en tout cas, c'est un pape…
54:11– Avec Trump, il échange ?
54:12– Il échange avec Trump, il a échangé avec Trump,
54:15il a mis un petit risque de Trump le jour de sa nomination.
54:17Trump l'avait félicité et le pape Léon XIV
54:21lui a mis un petit stop lui rappelant qu'il était le pape
54:23de tous les chrétiens,
54:24mais il semblerait qu'aujourd'hui leur relation soit apaisée,
54:27bien que je ne pense pas qu'il ait eu la moindre tension.
54:29Il échange avec Trump.
54:30– Moi, je ne suis pas sûr qu'il soit sur la même ligne,
54:31mais même pour trouver une issue à la guerre contre l'Ukraine,
54:40je ne suis pas sûr du tout qu'il soit sur la même ligne.
54:41– C'est un homme de dialogue.
54:44– Il a eu des mots très très forts pour le peuple ukrainien,
54:46qui à mon avis a dû les accueillir avec beaucoup de ferveur.
54:50Mais encore une fois, je pense que Léon XIV va donner à la fonction du pape,
54:55qui encore une fois est à la fois un homme de spiritualité et un chef d'État,
54:59la plénitude de sa fonction, ce que j'appelle les deux corps du pape,
55:03et qui lui permettront à mon avis d'être utile dans ce monde en crise
55:07pour reprendre le titre du livre de Radon Koura,
55:09que j'ai eu l'honneur de lire et que je recommande à tous les spectateurs.
55:12– Mais je vois ça, c'est votre meilleur attaché de presse.
55:15– C'est exact, c'est exact.
55:16– Je voulais qu'on termine, il nous reste 4 minutes,
55:21par une tradition américaine, parce qu'on parlait de Donald Trump,
55:23vous savez que le président américain et son épouse se retrouvent chez eux
55:27et répondent aux questions des enfants.
55:29Il y a un enfant de l'Oklahoma qui a demandé à Donald Trump,
55:32par téléphone, ça se fait par téléphone,
55:34vous avez les époux Trump, chacun d'entre dans un fauteuil,
55:38il répond au téléphone,
55:39et il lui a demandé notamment pourquoi le Père Noël était suivi
55:42par les radars de la défense américaine.
55:45Je ne sais pas si vous avez vu cette image,
55:46ça fait 70 ans que l'armée, c'est-à-dire le réseau des radars polaires,
55:50à l'aide des mêmes satellites que ceux utilisés
55:52pour éventuellement voir s'il n'y a pas des missiles
55:55qui sont lancés vers l'Amérique,
55:57donc suit et donne cette image amusante du traîneau.
56:00Et à la réponse à la question,
56:02pourquoi l'armée suit le traîneau du Père Noël,
56:06vous allez écouter la réponse de Donald Trump.
56:12Nous suivons le Père Noël partout dans le monde.
56:14Nous voulons nous assurer qu'il se comporte bien.
56:17Le Père Noël est quelqu'un de très bien.
56:19Nous voulons nous assurer que nous ne faisons pas entrer
56:21un mauvais Père Noël dans notre pays.
56:23Alors, nous avons découvert que le Père Noël est bon.
56:25Le Père Noël vous aime.
56:27Le Père Noël aime l'Oklahoma autant que moi.
56:29Vous savez, l'Oklahoma m'a beaucoup soutenu pendant les élections.
56:34Alors, j'aime l'Oklahoma.
56:36Ne quittez jamais l'Oklahoma.
56:37D'accord ?
56:38Donc là, il s'adresse à un futur électeur, évidemment.
56:41Mais le mauvais Père Noël, l'idée du mauvais Père Noël,
56:43c'est que le Père Noël est un Père Noël étranger.
56:45C'est ça.
56:47C'est un migrant, quoi.
56:49Ils veulent s'assurer que le Père Noël migrant n'est pas un danger.
56:52C'est singulier, quand même.
56:54C'est singulier.
56:54Je ne sais pas si vous avez vu, Michel,
56:56l'autre message qui fait bondir,
56:58c'est ce qu'il a écrit sur le réseau social Trousse,
57:00où il souhaite un joyeux Noël à tous,
57:03y compris, je cite,
57:06aux pourritures de gauche radicales.
57:08Au moins, c'est universel.
57:10Voilà.
57:11Qui font tout leur possible pour détruire notre pays,
57:13mais qui échouent lamentablement.
57:15Avec la photo qui va bien.
57:16Oui, mais ce n'est pas l'esprit de Noël.
57:19Évidemment, le style de Trump,
57:21peut le désapprouver,
57:23et il est parfois ordurier, c'est clair.
57:25Mais en revanche,
57:26il dit quand même souvent quelques vérités
57:29qui touchent bien plus que les Américains.
57:32Et si on en parle aujourd'hui,
57:33c'est parce qu'en Europe aussi,
57:35vous avez des personnes qui détestent le Père Noël,
57:38qui détestent la tradition de Noël,
57:41qui détestent celles et ceux qui réussissent dans la vie.
57:44Et voilà.
57:45Donc, Donald Trump met aussi le doigt sur des vérités
57:47qui sont universelles et qui concernent tous les Occidentaux.
57:50Moi, j'ai beaucoup aimé l'image de Trump
57:52en train d'échanger avec les enfants.
57:54Ça me rappelle une discussion que j'avais eue à Belfort
57:56il y a quelques années avec le général Pierre de Villiers
57:57qui m'avait dit « Aimons notre jeunesse,
57:59elle nous le rendra bien ».
58:00Et je crois que c'est ce que Donald Trump est en train de faire.
58:03Oui, mais c'est quand même une étrange...
58:06Fabrice, laisse la suivez.
58:07C'est quand même une étrange réponse qu'il fait
58:09à cet enfant.
58:11Il fait quand même comprendre à l'enfant
58:13peut-être que se défendre, protéger son pays
58:16n'est pas une honte.
58:17Ça n'efface pas le reste.
58:18Oui, c'est ça.
58:18Je crois que c'est le message de Donald Trump.
58:20Il y a un côté aussi autour de ça.
58:22C'est-à-dire que je pense qu'il est beaucoup plus malin
58:25qu'on ne le croit.
58:26Et que chaque mot qu'il prononce,
58:28il le prononce dans un but précis.
58:29Alors, il paraît simpliste,
58:30mais en même temps, il est probablement mieux compris
58:32que beaucoup de dirigeants qui sont plus compliqués
58:33sur leur pensée.
58:34Je pense que l'enfant qui est au bout du téléphone
58:34a tout compris.
58:36Exactement.
58:36Il y a un mauvais Père Noël,
58:37mais rassure-toi,
58:39grâce au radar américain,
58:40on va le suivre et tout va bien se passer.
58:42Tu auras ton cadeau ce soir.
58:44Eh bien, merci en tout cas à tous les trois
58:45d'avoir été avec moi.
58:46Merci Fabrice, merci Michel,
58:48merci Radouane.
58:50180 minutes s'arrêtent là pour cet après-midi.
58:53Tout de suite, vous avez rendez-vous
58:53avec Destin Sacré,
58:55avec Alexandra Martinez.
58:57Et puis, ce sera par la suite,
58:59Élodie Huchard, me semble-t-il,
59:00qui vous allez retrouver pour Punchline.
59:04Et moi, je vous dis à demain.
59:05Bye bye.
59:07Sous-titrage Société Radio-Canada
59:07Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire