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  • il y a 2 jours
Le gouvernement a reçu les syndicats agricoles ce vendredi matin pour tenter de déminer les colères des agriculteurs. Celles-ci s'agglomèrent contre la gestion sanitaire de la dermatose bovine, l'accord commercial avec le Mercosur ou la baisse du budget européen de l'agriculture. Le ministre de l'Intérieur s'exprime sur les blocages en cours. Il annonce que "93 actions qui réunissent un peu moins de 4.000 personnes" sont en cours.

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00:00Dans son exploitation, nichée au cœur des Pyrénées-Orientales,
00:08comme chaque jour, Guillaume Eusson s'affaire auprès de son troupeau.
00:14Mais depuis un mois, le cœur n'y est plus,
00:18et ses étables sonnent plus vite que d'habitude.
00:22Le 12 novembre, j'ai perdu 18 vaches sur les 46 que j'avais,
00:27abattu à cause de la DNC.
00:30Dans le groupe, il y avait une vache malade,
00:32et la conséquence, c'est celle-là, c'est que ça a condamné les 17 qui étaient avec elle.
00:37Une partie de son cheptel décimée,
00:40pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire,
00:43une maladie bovine contagieuse.
00:46Un crève-cœur, d'autant que tout est allé extrêmement vite,
00:50trop vite à son goût.
00:52Les services de l'État tenaient tellement à abattre ces animaux le plus vite possible
00:57qu'ils n'ont même pas attendu le fait qu'on arrive.
01:00Donc moi, je me suis retrouvé avec mon fils et ma compagne
01:03devant les animaux qui venaient d'être sédatés,
01:07qui commençaient à tomber par terre.
01:10On devait venir leur dire un dernier au revoir pendant l'estimation,
01:26et voilà, ça ne s'est absolument pas passé comme prévu.
01:29Elles ont été abattues à la carabine,
01:31donc ça crée aussi des images et un contexte un peu compliqué.
01:40Un monde agricole plongé dans un sentiment d'abandon face à cette maladie bovine,
01:47mais aussi avec l'ombre inquiétante du Mercosur.
01:51L'accord de libre-échange entre l'Amérique du Sud et l'Europe,
01:54aux contours menaçants pour les exportations de certains exploitants français.
01:58Une double colère revendiquée toute la semaine
02:03de nos autoroutes au Parlement de Bruxelles.
02:12Une révolte qui trouve ses racines au début de l'été dernier.
02:17Le 29 juin, un premier cas de dermatose nodulaire
02:21est détecté dans une exploitation en Savoie.
02:25Depuis, plus de 100 foyers se sont déclarés.
02:28Contre la maladie, la vaccination est efficace,
02:33mais dans un premier temps,
02:34quelques milliers de doses seulement sont administrées.
02:39Le gouvernement a-t-il trop tardé
02:41à lancer cette campagne de vaccination massive ?
02:45Depuis le mois de juin, on pouvait démarrer ça.
02:47On a perdu 6 mois, il n'y a aucune reconnaissance d'erreur.
02:50Le discours aujourd'hui est toujours le même
02:52sans dire qu'on aurait pu démarrer plus tôt.
02:54La politique d'abattage systématique portée par le gouvernement
02:59enflamme une partie du monde agricole.
03:03Dans la rue ou sur les autoroutes,
03:05le retour des points de blocage deux ans après la dernière crise,
03:10comme sur le bord de la 63.
03:11Installés ici depuis dimanche soir,
03:16ils bloquent une partie de la chaussée
03:18en direction de Bordeaux.
03:21Mais ce matin-là,
03:22à bord de leur tracteur,
03:24ils décident d'aller plus loin
03:25et d'investir à l'autre côté de la voie
03:28sans s'encombrer des règles du code de la route.
03:31Vous avez vu des évolutions, vous, en ce moment-là ?
03:34Nous, du gouvernement, on n'a aucune évolution.
03:37Donc nous, on évolue.
03:38Là, on bloque dans les deux sens, maintenant.
03:39Et puis le gouvernement ne comprend pas
03:41que là, ça chauffe dans les campagnes.
03:43Un peu partout dans le sud-ouest,
03:45les éleveurs se mobilisent.
03:51Toujours en Haute-Garonne,
03:52ces manifestants ont installé des bottes de paille
03:54et des palettes en bois sur la voie ferrée.
03:57Désormais impraticables.
04:01On a bloqué la voie ferrée qui fait Toulouse-Narbonne.
04:04Et après, voilà, l'objectif,
04:06c'est qu'on rentre sur l'autoroute
04:07pour rappeler les manifestations de 2024
04:10où aujourd'hui, on attend toujours des réponses.
04:13On aime bien passer du temps ensemble,
04:15mais on a autre chose à faire, quoi.
04:17Vous voyez ?
04:18Donc il faut qu'on soit écoutés.
04:20Il faut que ce pays redevienne une démocratie.
04:23Aujourd'hui, c'est fini.
04:24On n'a plus confiance à ce gouvernement.
04:28Le gouvernement,
04:29mis sous pression face à la gronde,
04:32décide en début de semaine
04:33de se réunir en urgence
04:34autour du Premier ministre Sébastien Lecornu.
04:38Réunion de crise pendant plusieurs heures à Matignon.
04:43Bonjour, la démarre.
04:44Bonjour, la démarre.
04:45La démarre, aujourd'hui.
04:47Bonjour, s'il vous plaît.
04:49Le moment est très sensible.
04:50Et en fin de journée, une décision.
04:54La ministre de l'Agriculture, Annie Gennevar,
04:57pointée du doigt par certains syndicats
04:58durant cette crise,
05:00ouvre la voie à des moyens massifs.
05:02Une nouvelle commande de vaccins supplémentaires
05:06a été réalisée la semaine dernière.
05:08Elle est en cours de conditionnement aux Pays-Bas.
05:11Une première livraison de 400 000 doses sera acheminée.
05:15Pour ce faire,
05:16pour accéder très rapidement
05:17à cette commande supplémentaire,
05:21le ministère des Armées va nous prêter main-forte.
05:23Ce jeudi, de la parole aux actes,
05:30l'armée se mobilise à son tour
05:32sur la base militaire de Rennes.
05:35Catherine Vautrin, ministre des Armées,
05:37vient en personne
05:38superviser l'acheminement.
05:41Bonjour, colonel.
05:42Merci à vous d'être là.
05:43Le gouvernement se sait observer
05:45et écouter par les agriculteurs.
05:48Alors, les journalistes ont été invités
05:50à filmer ces caisses
05:52chargées de 400 000 vaccins
05:54contre la dermatose nodulaire.
05:58Ils vont rejoindre par les airs Toulouse,
06:01étape finale d'un long voyage.
06:04Nous avons 25 personnes
06:05qui sont mobilisées
06:07entre les personnes
06:08qui ont coordonné l'opération,
06:10les personnes qui ont conduit les véhicules
06:11pour aller aux Pays-Bas,
06:12revenir des Pays-Bas.
06:13Et puis maintenant,
06:14le relais de l'armée de l'air.
06:16Il y a une crise dans notre pays.
06:17L'ensemble des moyens de l'Etat
06:18sont mis à disposition
06:20pour répondre dans les meilleures conditions.
06:23Les vaccins embarquent à bord de l'A400M,
06:26un appareil récemment utilisé
06:28dans le ravitaillement de l'Ukraine,
06:31indispensable par sa vitesse
06:32et sa capacité de stockage.
06:36On est dans une opération
06:38qu'on appelle logistique.
06:39On est en zone de paix.
06:41On vient juste transporter du fret
06:42d'un point A à un point B.
06:44La seule particularité,
06:45c'est qu'on le fait
06:45dans des délais contraints.
06:47Ça, c'est vraiment
06:47la spécificité du militaire
06:48où les ordres tombent tard
06:49et nous, on s'adapte
06:50et on rend la mission possible
06:51dans le plus bref délai.
06:52On va vite,
06:53on fait les choses bien,
06:54précisément, efficacement.
06:56Il ne faut qu'une petite heure
06:57au capitaine Antoine
06:58pour allier Rennes à Toulouse,
07:00hier dans la journée.
07:03À l'arrivée sur la base militaire
07:04de Haute-Garonne,
07:06pas de temps à perdre.
07:07Les caisses sont chargées
07:08dans des camions
07:09prêts à acheminer.
07:11Toujours sous les objectifs
07:12des caméras
07:13et le regard d'un préfet
07:15spécialement nommé
07:16pour superviser
07:17la vaccination des bovins.
07:19Tous les cabinets vétérinaires
07:20de la zone du sud-ouest
07:21auront 400 000 doses de plus.
07:23On aura la totalité des doses
07:25pour satisfaire les besoins
07:26et attendre l'objectif
07:26du gouvernement,
07:27à savoir une vaccination
07:28de la totalité
07:29des bêtes du sud-ouest.
07:33La plupart de ces vaccins
07:34prennent la direction
07:36des Pyrénées-Atlantiques
07:37où 200 000 bovins
07:39doivent être vaccinés
07:40d'ici la fin de l'année.
07:43Dans cette petite exploitation,
07:47à 20 kilomètres de Pau,
07:49la menace de la maladie
07:50plane au-dessus du cheptel
07:51de 91 bêtes.
07:55On est à moins de 50 kilomètres
07:58d'un foyer
07:58dans les Hauts-de-Pyrénées.
08:00La vaccination a donc démarré
08:02dans cette zone-là
08:04de façon prioritaire.
08:06L'arrivée du vétérinaire
08:08et de son équipe
08:08dans cette petite exploitation
08:10est un soulagement
08:11pour l'éleveur.
08:13même si ces bêtes
08:15se montrent agités
08:16face aux égouts du vétérinaire.
08:18Hier, on a été contactés
08:24pour la vaccination.
08:26Et comment on voulait vacciner ?
08:28Voilà, on a dit oui de suite.
08:31C'était inespéré pour vous ?
08:32Inespéré.
08:33On s'y attendait.
08:34On savait.
08:35Depuis la semaine dernière,
08:36on savait qu'on allait y passer.
08:37Oui, c'était un soulagement.
08:38Nous, franchement,
08:40on est super bien accueillis
08:41par les éleveurs.
08:42On est remerciés
08:42de venir aussi vite.
08:43Ils se doutent bien
08:44que si on est là
08:45pour les convoques
08:46pour vacciner,
08:47c'est pas aussi...
08:48Nous, on préférerait aussi
08:49passer des bonnes vacances
08:50pour Noël.
08:51Donc si on accélère le mouvement,
08:52c'est aussi pour qu'on ait
08:54plus de 95%
08:55des cheptels vaccinés
08:56le plus vite possible.
08:57Chaque jour,
08:59150 vétérinaires
09:00seront sur le terrain
09:02lancés dans une course
09:03contre la montre
09:04et contre la maladie.
09:08De Léros jusqu'Hollande,
09:11750 000 bovins
09:12attendent le vaccin
09:13d'ici janvier
09:14pour assurer un cordon sanitaire
09:16autour des récents foyers détectés.
09:19La vaccination
09:20contre la dermatose nodulaire
09:22suffira-t-elle
09:23à apaiser la colère
09:24des agriculteurs
09:25alors qu'un deuxième front
09:27s'ouvre dans les campagnes.
09:32Cet autre cri de colère
09:33est cette fois dirigé
09:35contre Bruxelles
09:35et le Mercosur.
09:39En pleine nuit,
09:40mercredi,
09:41des dizaines de tracteurs
09:43s'installent
09:43sur cette voie rapide
09:44proche de Valenciennes.
09:48On a pris la possession
09:49de l'autoroute
09:50donc on est déterminé
09:52à rester une paire de jours
09:53comme dans le bois de la France.
09:55On s'est foutu
09:56assez de notre gueule.
09:56Les gendarmes
09:57nous ont voulu nous bloquer.
09:58On a trouvé une piste
09:59pour pouvoir les contourner.
10:01Alors maintenant,
10:01moi j'ai mon tracteur ici.
10:03On bloque ici
10:04jusqu'à temps
10:05qu'on a des nouvelles informations
10:06du gouvernement.
10:08Les deux axes
10:09de circulation paralysés,
10:12la tension s'installe
10:13avec certains automobilistes.
10:14Demain, on travaille,
10:29on rentre chez nous.
10:43Donc soit ils bloquent à gauche,
10:45soit ils bloquent à droite.
10:46Mais ils ne bloquent pas les deux.
10:48Ils laissent passer.
10:50Certains automobilistes
10:51prennent la décision
10:52de faire demi-tour.
10:53D'autres jouent la carte
10:55de la patience.
10:57Je suis coincé, l'homme.
10:59Ils font ce qu'ils ont à faire.
11:01J'attends.
11:02Je n'ai pas le choix
11:02de rester là d'attendre.
11:03Vous voulez que je fasse quoi ?
11:04Pour faire entendre leur colère
11:11au-delà des autoroutes françaises,
11:13certains agriculteurs
11:14décident de la porter
11:16jusqu'à Bruxelles.
11:19Jeudi matin,
11:20ces tracteurs français
11:21prennent la route
11:22direction la capitale belge.
11:26Klaxon grondant,
11:27ils sont près de 4000 agriculteurs
11:29à faire le déplacement.
11:30comme une longue procession
11:33jusqu'au pied
11:35des institutions européennes.
11:39Parmi eux,
11:40Thomas Schneider.
11:41Il est éleveur de bovins.
11:43Ce matin-là,
11:44il a quitté son exploitation
11:45pour faire entendre
11:46ce qu'il considère
11:47comme une contradiction
11:49insupportable.
11:50On n'est pas respecté
11:51parce que la France
11:52nous impose de plus en plus
11:53de lois pour l'environnement,
11:55pour le bien-être des animaux.
11:57On accepte de jouer le jeu.
11:58On fait tout ce que
11:59la France nous dit.
12:00de faire entre guillemets
12:01et de l'autre côté,
12:02ils veulent apporter
12:03des milliers de tonnes de viande.
12:05Pour cet exploitant du barin,
12:08l'accord incarne
12:09une concurrence
12:09qu'il juge déloyale
12:10et un sentiment d'abandon.
12:13S'il arrive encore
12:14à vivre de sa profession,
12:16les veaux qu'il engraisse,
12:17qu'il appelle broutard,
12:19lui rapportent
12:20de moins en moins chaque année.
12:22En France,
12:22on n'a pas le droit
12:23aux OGM,
12:24on n'a pas le droit
12:25à certains antibiotiques,
12:26aux hormones de croissance
12:27que dans les autres pays,
12:29ils ont le droit à tout ça.
12:29donc le broutard
12:32prend le double de poids
12:33parce qu'il est stimulé
12:34avec les hormones
12:35alors que nous,
12:35on n'a pas le droit.
12:36Du coup,
12:37la bête pousse plus vite.
12:38Donc nous,
12:39on n'a pas tout ça.
12:41On respecte l'environnement,
12:43on essaie de tout respecter.
12:45Et c'est de la concurrence
12:46des loyales.
12:46au fil des heures,
12:52ce qui s'annonçait
12:53comme une mobilisation pacifique
12:54change peu à peu de visage.
13:03Au milieu des départs de feu,
13:05la tension s'intensifie.
13:07Face aux bâtiments européens,
13:09les lignes de gendarmes
13:10se figent.
13:11la distance
13:12avec les manifestants
13:13se réduit.
13:19La place du Luxembourg
13:21se transforme alors
13:22en terrain de confrontation.
13:25D'un côté,
13:26des manifestants,
13:27pour certains,
13:27le visage masqué,
13:29n'hésitent plus
13:29à cibler les forces
13:30de l'ordre
13:30avec pour projectiles
13:32ses pommes de terre
13:34ou des mortiers d'artifices.
13:39De l'autre côté,
13:41les gendarmes répliquent
13:42à coups de gaz lacrymogènes
13:43et de canons à eau.
13:48En marge des cortèges,
13:50des casseurs
13:51s'en prennent à ces vitrines,
13:53immédiatement repoussés
13:54par les forces de l'ordre.
13:56Certains manifestants
13:57sont blessés,
13:58plusieurs sont arrêtés.
14:01Le message agricole
14:03est effectivement entaché
14:04puisqu'on n'a pas
14:05pour habitude
14:06de casser,
14:07d'égrader,
14:08et du moins,
14:08ce n'est pas la volonté
14:09portée par la FNSEA
14:11et les gestionnaires
14:12agriculteurs
14:12de dégrader
14:13notre outil
14:15et nos villes
14:16et nos villages.
14:18Oui, c'est dommageable.
14:21Au même moment,
14:23à quelques centaines
14:23de mètres de là,
14:25dans les bureaux
14:25du Conseil européen,
14:27une intense bataille
14:28diplomatique fait rage
14:29autour de cet accord
14:31en négociation
14:31depuis 25 ans.
14:34La France
14:35plaide pour que
14:36le traité
14:36ne soit pas adopté.
14:39Pour cela,
14:39il faut à Emmanuel Macron
14:40une minorité
14:41de blocage.
14:43Un pays
14:43peut encore
14:44tout faire basculer.
14:46L'Italie,
14:47qui cultive
14:48l'ambiguïté
14:48sur le sujet.
14:51Alors,
14:51à des milliers
14:52de kilomètres
14:53de Bruxelles,
14:54le président brésilien
14:55met la pression
14:56pour la signature
14:57de cet accord,
14:58cruciale
14:59pour son pays.
14:59mais aussi,
15:00ils se disent
15:01que nous allons
15:02être duros
15:02de l'avenir
15:03avec eux.
15:04Parce que nous
15:04cédons à tout
15:06que c'était possible
15:07pour la diplomatie
15:09cédir.
15:10Et je vous avisez
15:11pour qu'ils
15:11que si nous ne faisons
15:13maintenant,
15:14le Brésil
15:15ne va plus
15:15en accord
15:16en ce que je suis président.
15:17Mais hier soir,
15:19coup de théâtre.
15:21Ursula von der Leyen
15:22fait volte-face
15:23et offre
15:24un court sursis
15:25à la France.
15:39Un répit
15:42qui permet
15:43à la France
15:44de revoir
15:44sa stratégie
15:45et reprendre
15:46le dialogue
15:47avec ses partenaires
15:48européens.
15:50Je le redis
15:50aujourd'hui,
15:51nous avons besoin
15:51d'avoir ces avancées
15:52pour que le texte
15:53change de nature,
15:54pour qu'on parle
15:56d'un autre accord
15:57et qu'il permette
15:58de protéger
15:59nos agriculteurs,
16:00de protéger
16:01notre souveraineté alimentaire.
16:04Le traité
16:05sera-t-il alors
16:06finalement adopté
16:07en janvier ?
16:08La mobilisation
16:09s'essoufflera-t-elle
16:10d'ici là ?
16:11Combien de temps
16:12le gouvernement
16:13tolèrera-t-il
16:14les blocages ?
16:15Dans le sud
16:17de la France,
16:17de nombreux agriculteurs
16:18sont toujours mobilisés
16:19ce vendredi soir
16:20et font craindre
16:22des fêtes
16:22de fin d'année
16:23perturbées
16:23sur les routes.
16:25En attendant,
16:26une éclaircie
16:27se dessine
16:28au-dessus
16:28des exploitations
16:29du sud-ouest
16:30puisqu'en cette fin
16:31de semaine,
16:32plus aucun cas
16:33de dermatose nodulaire
16:34n'est signalé
16:35sur le territoire.
16:36Sous-titrage Société Radio-Canada
16:38Sous-titrage Société Radio-Canada
16:40Sous-titrage Société Radio-Canada
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