00:00Bonjour Laurent. Bonjour à tous. Vous avez suivi les auditions de Patrick Cohen et Thomas Legrand hier par la commission d'enquête sur l'audiovisuel public.
00:09Patrick Cohen, Thomas Legrand, les deux journalistes de France Inter Libération ont tenté de se défendre sur la vidéo du 7 juillet
00:15qu'il est montré dans un café à Paris avec deux responsables du Parti Socialiste.
00:19Et cette phrase de Thomas Legrand, nous on fait ce qu'il faut pour Rachida Dati, Patrick et moi,
00:24les deux hommes n'ont rien vu de mal dans ses propos contre la ministre de la Culture.
00:27Non, je ne les condamne pas parce que je n'ai aucun doute sur les intentions et l'esprit de Thomas Legrand.
00:33Non, non, je ne regrette pas d'avoir prononcé ces propos.
00:41Et la ligne de défense des deux camarades est claire, ce n'est pas bien de filmer, d'enregistrer les gens à leur insu, surtout quand ça les concerne.
00:47Une vidéo tournée à mon insu, notre discussion a été enregistrée à notre insu.
00:51Bon, par contre, quand Élise Lucet le fait pour cash investigation sur France 2 ou encore l'émission complément d'enquête sur CNews, c'est normal, c'est du journalisme d'investigation.
00:59Nous avons appelé Pascal Praud, il ne sait pas qu'il est enregistré.
01:02Et là, forcément, Patrick Cohen était interrogé sur cette incohérence.
01:06Pourquoi ces méthodes vous semblent-elles légitimes lorsqu'elles visent d'autres personnes, mais inacceptables lorsqu'elles vous visent vous ?
01:13Je n'ai aucun souvenir d'intervention concernant les méthodes pour les émissions que vous citez.
01:18C'est la panique.
01:20Avec cette affaire, alors les deux journalistes nous ont désignés comme les grands responsables.
01:23Je voudrais souligner que l'émotion suscitée par la diffusion de ces extraits est d'abord et surtout due au temps que leur ont consacré CNews et Européens.
01:32Émotion amplifiée par une opération de propagande sans limite.
01:36Alors pendant ces auditions, nous avons eu le moment pris des consommations dans ce restaurant parisien le 7 juillet.
01:43Combien ont coûté les cafés avec les deux responsables du Parti Socialiste ?
01:47Ce jour-là, 7 juillet, il s'agissait d'un café, 5,80 euros pour deux cafés, payé de ma poche.
01:54On est tous réunis ici pour parler de mon café avec Patrick Cohen, 5,50 euros comme il vous l'a dit.
02:005,80 euros ou 5,50 euros, sans passer les 30 centimes.
02:04Nous avons eu aussi une révélation incroyable lors de l'audition de Thomas Legrand.
02:08Je suis plutôt à gauche.
02:10Je suis plutôt à gauche.
02:14Incroyable révélation.
02:15Le rapporteur de la commission d'enquête, le député UDR Charles Aloncle, a dû aussi recadrer les deux hommes à plusieurs reprises.
02:22Monsieur Legrand, vous semblez vous amuser de mes propos.
02:25Monsieur Cohen, quand je vous pose des questions, je vais vous demander de me répondre.
02:29Et le signe que les deux journalistes n'ont pas été au niveau lors de ces deux auditions, c'est quand l'espace médiatique vient les défendre.
02:35Comme le message du chroniqueur de quotidien Julien Belvert, face au trait partial Charles Aloncle, je cite,
02:40« Patrick Cohen ne lâche rien à la commission d'enquête, il bouscule tout le monde. »
02:44C'est très instructif, fin de citation.
02:46Ou encore cette réaction de la députée écologiste Sophie Taillé-Polliant.
02:49« Je demande une réunion du bureau en urgence, car nous sommes complètement à côté du cadre juridique d'une commission d'enquête. »
02:55C'est la panique totale à gauche et dans l'espace médiatique, le paquebot du compte du bien a heurté l'icep.
03:02Merci beaucoup Laurent Tessier pour ce débrief de ces auditions devant la commission d'enquête parlementaire sur l'audiovisuel public.
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