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  • il y a 1 semaine
Ce mercredi 17 décembre, BFMTV consacre une nouvelle émission présentée par Maxime Switek. En pleine crise agricole, économique et politique, les Français prennent la parole sur BFMTV.

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Transcription
00:00On a beaucoup entendu autour de ce forum à l'instant que ce qui pourrait nous arriver comme produit,
00:06c'était des produits dans lesquels on retrouverait des produits qui sont précisément interdits ici.
00:10Des produits qu'on interdit parce qu'on les considère comme dangereux.
00:13Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est le cas ?
00:14Il y a 92 substances utilisées en Amérique du Sud qui sont interdites en France.
00:2292 ?
00:23Il y a par exemple l'atrasil qui est interdit depuis 20 ans et qui est massivement utilisée
00:29au Brésil, ce qui a peut-être un impact sanitaire.
00:33C'est difficile à prouver, les cancers, etc.
00:36Mais ça a aussi un énorme impact sur la biodiversité, sur la santé des sols et forcément sur les cultures.
00:43Évidemment. Maintenant, ça vous fait réagir visiblement.
00:46Prenez le micro.
00:49Je réagis par rapport aux consommateurs.
00:52Aujourd'hui, un agriculteur, il produit, il élève, il est très occupé.
00:57On a des filières qui se sont développées avec du bétail qui partait vivant vers l'étranger, avec des maquignons.
01:06Moi, je me suis associée à mon frère et à mon père il y a 6 ans maintenant.
01:10Parce que justement, j'étais outré de voir que ce que nous, on produisait, on n'arrivait pas à le consommer.
01:17Et que mon frère et mon père n'avaient pas le temps.
01:20Aujourd'hui, l'agriculture française s'est développée de façon à ce que l'agriculteur, qu'il soit maraîcher, éleveur,
01:26peu importe, n'a pas le temps, une fois qu'il a fini son boulot de production, n'a pas le temps de le vendre lui-même.
01:32Donc aujourd'hui, moi, si je suis associée à eux, c'est parce que je suis vraiment passionnée de l'élevage.
01:38Je les aide au quotidien.
01:39Mais par contre, mon atelier, c'est la vente directe.
01:42C'est la vente directe.
01:43Et quand j'ai commencé, j'étais petit bras.
01:45Un peu comme les ultras tout à l'heure.
01:47C'est-à-dire petit bras.
01:48C'est-à-dire que j'ai regardé les prix sur le marché, j'ai regardé ma viande, j'ai fait mes prix, etc.
01:52Et bien en fait, petit à petit, j'étais obligée d'augmenter mes prix.
01:57Aujourd'hui, je suis sur l'agneau, par exemple.
01:59J'ai commencé à 13 euros le kilo il y a 5 ans.
02:01Aujourd'hui, on est à 19, 20 euros le kilo.
02:03Et on est encore toujours plus bas que le marché parce que ça, c'est une idée reçue aussi.
02:06En supermarché, combien on achète ?
02:07En supermarché, il y a des gigots d'agneau en ce moment qui sont à 29 euros le kilo.
02:10Je l'ai vendu 23 euros hier.
02:13Et je le vendais 14 euros il y a 6 ans.
02:17Le consommateur, je me suis dit, je ne peux pas ne pas faire la vente directe.
02:21Ils attendent tous après l'agneau.
02:24Tant pis, j'augmente mes prix parce qu'il faut que je m'y retrouve et puis je verrai bien.
02:27J'ai vendu plus que les autres années.
02:29J'ai vendu plus que les autres années parce qu'aujourd'hui, les consommateurs, mes consommateurs,
02:33parce qu'après...
02:35Votre clientèle, vous êtes votre clientèle.
02:36Ma clientèle, elle vient chercher le produit.
02:40Elle veut manger correctement.
02:41Elle regarde le prix, elle le regarde.
02:44Bien sûr, elle le regarde comme ce que vous disiez sur la restauration.
02:46Mais par contre, ils vont peut-être manger un peu moins de viande,
02:49mais ils vont consommer une viande qui leur apporte quelque chose.
02:52Parce qu'aujourd'hui, un agneau sur le marché qui est à 12 euros le kilo,
02:56je ne suis pas sûre qu'il nous apporte grand-chose au corps et à la santé.
02:59Voilà.
03:00Merci.
03:01Merci.
03:02Merci.
03:03Merci.
03:04Merci.
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