Les agriculteurs du Sud-Est se mobilisent également pour demander à Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, d'élargir le périmètre de vaccination des bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse.
00:00Oui absolument, une solidarité qui s'exprime. Il y a une cinquantaine d'agriculteurs à l'appel de la Confédération Paysanne
00:06qui vous voyez en convoi jusqu'à la préfecture et vous apercevez ces pancartes, la seule solution, la vaccination, soutien aux agriculteurs.
00:14On est avec Alan Soriot qui est éleveur de bovins à Gordes. Expliquez-nous, il n'y a pas de cas de DNC ici. Pourquoi vous vous mobilisez aujourd'hui ?
00:22Non, il n'y a pas encore de cas sur notre région. Par contre, on se mobilise par rapport à tout ce qui se passe aujourd'hui en France
00:30et surtout en soutien à nos confrères de l'Ariège et d'autres. Parce qu'avant, il y avait eu les Pays de Savoie et toute la Franche-Comté qui a été impactée.
00:40Et aujourd'hui, on se révolte et on demande d'autres vendications à notre gouvernement pour pouvoir changer le fonctionnement
00:49de la gestion de la dermatose nodulaire en demandant une vaccination qui va être effective à tout le cheptel français
00:57et arrêter d'attendre qu'on ait un cas, qu'on crée une zone réglementée et qu'il n'y ait que les animaux de cette zone réglementée qui soient vaccinés.
01:04Vous, vous avez des bovins, ils ne sont pas vaccinés à ce stade. Ça vous inquiète ?
01:07Oui, ça nous inquiète parce que le climat est quand même hyper anxiogène. On voit que la maladie fait des sauts de puce d'un département à l'autre en arrière-temps.
01:16Et en fait, on n'est pas à l'abri. Cet été, elle était cantonnée dans les pays de Savoie. De là, ça a débordé vers la Franche-Comté.
01:23Et là, d'un coup, ça a sauté. Ça a été les Pyrénées-Orientales. Et là, des Pyrénées-Orientales, ça a refait un saut de 80 kilomètres.
01:29Et c'est parti directement dans l'Ariège. Et aujourd'hui, ce qui est dangereux, moi, je vais en parler aussi au nom de mon organisme de race.
01:38Je suis éleveur de Gascogne des Pyrénées. Nous, c'est une toute petite race. C'est une race où il y a 20 000 vaches-mères.
01:43C'est-à-dire qu'en fait, il n'y a que 20 000 vaches de cette race sur le territoire français.
01:47Si demain, on a des cas de DNC qui viennent décimer nos troupeaux, en fait, c'est toute la race qui est mise en danger.
01:52C'est tout un travail génétique. C'est tout un travail de sélection qui a été mis en place depuis des générations, des années et des années,
01:58qui va être réduit à néant juste parce qu'on a une politique et un gouvernement, en fait, qui ferment les yeux par rapport à leurs intérêts.
02:06Merci beaucoup Alain Serriot. Voilà l'inquiétude des éleveurs ici dans le Vaucluse qui devraient arriver à la préfecture ici à Avignon dans quelques minutes.
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