00:00La ville de Sydney est évidemment toujours sous le choc après ce qui s'est passé en cette fin d'après-midi ici.
00:07Je me trouve actuellement au bord de la plage qui est évidemment vide.
00:10Il est plus de 4 heures du matin ici.
00:11Les rares Australiens qui traînaient encore dans les rues pour essayer d'avoir des informations qui étaient encore sous le choc sont rentrés chez eux.
00:18Mais on sent quand même qu'en parlant un petit peu avec les policiers qui se trouvent juste derrière moi,
00:23qu'il y a quand même une stupéfaction qui reste ici à Sydney.
00:26Vous avez eu des alertes récemment, vous aviez été témoin d'alerte dans la presse par exemple australienne sur un risque particulier ?
00:35Alors les actes antisémites depuis notamment la guerre à Gaza se sont multipliés ici en Australie,
00:43notamment des dégradations de synagogues, mais évidemment jamais un acte aussi important n'avait eu lieu.
00:49Tout le monde est choqué ici, notamment la communauté juive qui a été principalement attaquée aujourd'hui.
00:54Antoine, vous aviez des amis sur cette plage, c'était le début de soirée, vous avez pu les joindre, vous rassurer rapidement ?
01:03C'est ça, alors évidemment tout le monde, je me trouvais à 10 minutes de cette plage au moment des faits.
01:09Évidemment tout le monde a essayé de contacter ses amis, c'est la plage la plus fréquentée de Sydney,
01:14donc on avait de fortes chances d'avoir des connaissances.
01:17Et j'avais deux amis qui s'y trouvaient, dont un à une dizaine de mètres d'indicéreur,
01:22obligés de se cacher derrière des voitures et qui sont évidemment choqués ce soir,
01:26qu'ils ne dorment toujours pas malgré leur tardif ici, car c'est une scène où je pense que c'est inexplicable.
01:34Ils avaient du mal eux-mêmes en l'ayant vécu à nous raconter ce qui s'était passé.
01:39Et tous vont bien, vous avez pu leur parler, échanger avec eux ces dernières heures ?
01:43Tous vont bien, oui. Ils ont eu de la chance, ils étaient vraiment proches du tireur,
01:48mais heureusement tout le monde va bien. Je ne connais aucune victime.
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