00:00À la manière des gens qui plaquent tout pour s'installer à Poitiers, on ne le comprend pas toujours.
00:03Mais son humour pourrait être une attraction du futuroscope tellement il est en avance sur son temps.
00:06Voici Guigypop !
00:07Yeah !
00:10Salut c'est Guigy, deux fois Guy, Guy ainsi que Guy, double Guy, Guy puis Guy.
00:14Quand je dis Guy vous dites Guy, ok.
00:15Guy !
00:16Guy !
00:17Comment je m'appelle ?
00:18Guy, Guy.
00:19Ok bonjour Benoît !
00:20Allez, à 3, tout le monde dit son salaire dans la salle.
00:221, 2, 3, 110 euros par chronique !
00:25Ouh là, d'accord, je joue tout seul ? Eh oui ?
00:27Poitiers, je gagne 110 euros par chronique.
00:30Vous qui pensiez que la vie de chroniqueur était faite de strass et de paillettes.
00:33Pour nous, c'est plutôt chiasse et bannette, hélas.
00:35Vous aimez la bannette, Benoît ?
00:37Bien, ça croustille, ça fait plaisir.
00:39Vous savez, je n'ai aucune honte à dévoiler mon salaire dans cette émission
00:41parce que d'après ce que je sais, on est tous payés pareils, donc tout va bien.
00:44J'ai pas raison, l'équipe ?
00:46D'accord, merci.
00:48Bon là, je suis un petit malaise, regardez-les, ils n'osent plus croiser mon regard.
00:50On dirait que j'ai une parca Unicef à la sortie du métro.
00:52Vous n'allez pas me dire qu'on est deux seuls avec Cyril à être payé 110 euros la chronique ?
00:56Mais c'est fou !
00:57Ben ça alors, ça va, Leslie Barre en feuille d'or, on ne vous dérange pas ?
01:00Avec Cyril, ça nous suffit, vous savez, on est comme ça.
01:03Notre salaire, c'est la joie de vivre, oui.
01:05Ça ne se voit rien qu'à sa trogne, regardez-le, il est tout sourire, oui.
01:08Il n'a pas beaucoup de besoins, ce gros pépère, un steak, quelques maugettes et un cubit de vin tiède.
01:13Et ça part, pas vrai ma fleur, y vit chichement, mon Cyril.
01:17Je plaisante, bien sûr, regardez-le, il est blindé comme un fourgon.
01:19Allez, pour honorer le sujet de ma chronique du jour.
01:22Je vous propose un jeu, vous êtes chauds ?
01:24Oui !
01:25Ça s'appelle le saléroscope, c'est parti !
01:28Mesdames, messieurs, bonjour et bienvenue dans le saléroscope, le jour où on devine le salaire des vedettes.
01:32Aujourd'hui, Poitiers, on va deviner le salaire mensuel de Cyril de la carrière.
01:35Vous me faites des propositions dans le public et je vous dis si c'est plus ou moins, c'est parti !
01:39Stop ! Non, pas du tout !
01:41Ça n'a pas la tête, regardez-moi ces petits curieux, ils étaient prêts à jouer, mais vous voulez que je perde mon job ou quoi ?
01:46Je vous épargne le jeu, ne cherchez pas quoi que vous alliez proposer comme salaire, c'est plus, voilà.
01:50Qui plus est, aujourd'hui, en l'absence de Mathieu, alors là, les hôtesses ont pris la place du pilote, regardez-moi ça !
01:56Ah, ça coffre, il y aura du saumon à Noël, hein, ouais !
01:59Ah, ça mettra peut-être un peu, ça mettra peut-être Cyril de bonne humeur pour une fois, ouais !
02:03Je plaisante, il n'est pas si bougon que ça, vous savez, c'est juste qu'à la manière d'un ours ou d'une foufoune de femme, il est souvent mal léché.
02:09Oula ! Benoît, il ne fallait peut-être pas venir jusqu'à Poitiers pour ma chronique, j'aurais pu vous l'envoyer par mail, c'est dommage, ouais !
02:16Mais on n'est pas tous les jours à Poitiers, qui plus est pour entendre le mot foufoune, je vous l'accorde, oui !
02:20Ah ben, je vous mets des petites pièces dans la tirelire à souvenirs, drink, drink ! Eh oui, merci !
02:25Ce qu'il y a de plus marrant avec la transparence salariale, c'est que ça fait juste chier quand on gagne bien sa vie.
02:29Parce que quand on gagne 700 balles par mois, on n'a pas vraiment de problème à répondre à la question.
02:32Voilà, exemple avec Quentin. Quentin, tu gagnes combien par mois ? Voilà, merci !
02:37Alors il est passé sous un tunnel, le journal-op, on ne l'entend plus !
02:40C'est le même principe que gagner à l'euro-million, t'es ok pour le dire quand c'est un euro, mais quand c'est 3 millions, c'est un peu plus compliqué.
02:45C'est vraiment l'inverse du body-count. Quand ton body-count c'est 1, bon, c'est plutôt là que t'évites le sujet, quoi, voilà.
02:50Exemple avec Quentin. Quentin, t'as déjà trempé la bastogne ? Voilà.
02:54Allez, c'est toujours sympa de faire l'amour, c'est la cerise sur le gâteau de la vie.
02:58Vous aimez les cerises, Benoît ? Allez, merci !
03:01Ce qui est plutôt honorable avec la transparence salariale, c'est que ça a pour but de réduire les écarts de salaire entre hommes et femmes.
03:07Et c'est vrai qu'on se demande ce qu'elles attendent, les gonzesses, pour gagner comme nous.
03:10Ben oui, on est en 2025, réveillez-vous les gajis, hein !
03:13On ne sera pas, merci ! On ne sera pas toujours là pour vous payer le resto, tu sais.
03:19Ben non, qu'est-ce que t'attends pour être payé 110 euros par émission ? C'est dommage !
03:23Il faut que tu t'imposes, tu sais, mon niveau de vie est tout à fait à ta portée.
03:27Il suffit de ne pas le vouloir et de n'avoir aucun talent particulier de négociation, voilà.
03:30Tu veux qu'on fasse pression sur Cyril avec le public de Poitiers pour que tu sois payé comme moi ?
03:34Poitiers, vous êtes chauds ?
03:35Oui !
03:36Allez ! Quand je dis Marianne, vous dites « Oh, même salaire que Guigui ! »
03:40C'est parti ! Marianne ! Oh, même salaire que Guigui !
03:44Marianne ! Oh, même salaire que Guigui !
03:46Voilà, c'est pas dur, tu les auras tes 110 euros. Merci Poitiers, ciao !
03:53Merci Guigui, merci pour ce slogan, on adore. On vous retrouve la semaine prochaine dans une nouvelle question.
03:59Ce qui est drôle, c'est que vous avez manifesté pour avoir le même salaire que Guigui, on va pouvoir accéder à cette demande.
04:03On en reparlera plus tard.
