- il y a 1 heure
Avec Corentin Dejean, cofondateur de Ecklo, l’innovation française qui transforme le réemploi des housses de palettes, d’une contrainte écologique en levier de performance et Laurent Gabard, Directeur Général de Rejolt, leader de l’organisation d’événement d’entreprise, qui lance une plate-forme innovante permettant de mettre en relation des structures associatives avec les entreprises.
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : / / sudradioofficiel .
▪️ Instagram : / / sudradioofficiel .
▪️ Twitter : / / sudradio .
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_PLANETE_DEMAIN-2025-12-14##
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : / / sudradioofficiel .
▪️ Instagram : / / sudradioofficiel .
▪️ Twitter : / / sudradio .
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_PLANETE_DEMAIN-2025-12-14##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable.
00:04Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente...
00:08Sud Radio, la planète demain, Christophe Devien.
00:12Bonjour et bienvenue sur Sud Radio dans la planète demain, un nouvel épisode qui est en fait l'épisode de la seule émission de radio dédiée à l'écologie positive
00:21qui donne la parole aux véritables acteurs de la transition écologique et aux porteurs de solutions.
00:27Alors aujourd'hui, nous avons le plaisir de recevoir dans les studios de Sud Radio deux véritables acteurs du changement.
00:33J'ai nommé Corentin Dejean, cofondateur de Eclos, l'innovation française qui transforme le réemploi des housses de palettes
00:40et Laurent Gabart qui lui est directeur général de Rijolt, leader de l'organisation d'événements d'entreprise.
00:47Bonjour messieurs.
00:48Bonjour Christophe.
00:49Bonjour à tous.
00:49Alors, entre la nouvelle réglementation européenne et ses déclinaisons françaises, la pression s'intensifie sur les emballages de transport à usage unique.
00:59Cher Corentin Dejean, vous êtes donc cofondateur de Eclos, l'innovation française qui transforme le réemploi des housses de palettes d'une contrainte écologique en levier de performance.
01:10Pouvez-vous en quelques mots nous présenter votre entreprise ?
01:13Alors, complètement, Eclos, ce sont des emballages réutilisables pour palettes. Le but, c'est de remplacer leur alternative plastique jetable actuelle.
01:20Donc, on va avoir une housse réutilisable qui vise à remplacer le film et une coiffe réutilisable qui vise à remplacer la coiffe jetable.
01:25Mais quelle est la mission de votre marque, en fait, la vraie mission ?
01:29Alors, la mission pour nous, c'est de faire du standard, enfin, c'est de faire du réemploi le standard et de l'usage unique l'exception.
01:35Puisqu'aujourd'hui, dans la quasi-totalité des cas, c'est de l'usage unique qui est utilisé.
01:40Sauf que la plupart des flux sont propices à l'utilisation de solutions réutilisables.
01:44Et vous avez une vision particulière derrière votre démarche.
01:48Qu'est-ce qui vous anime au quotidien, en fait ?
01:52Il y a évidemment une volonté de réduire la consommation plastique de nos acteurs économiques.
01:56Et c'est aussi une vision un peu plus globale de voir le modèle actuel linéaire comme un modèle qui n'est pas de fait durable.
02:04C'est-à-dire qu'on va forcément arriver à bout des ressources qu'on a actuellement.
02:07Et donc, le but, c'est d'utiliser au maximum les ressources qu'on importe et qu'on produit avant de s'en débarrasser.
02:14Serait-ce à dire que les déchets deviennent des ressources ?
02:16Les déchets sont des ressources.
02:18Mais ils sont aussi des ressources avant de devenir déchets.
02:20Et c'est ça qui est important et qui est souvent négligé.
02:22On parle de l'économie linéaire et de l'économie de recyclage.
02:25On pense qu'il faut aller encore plus loin, aller vers l'économie circulaire.
02:28Et avant d'arriver à l'économie de recyclage, il faut avoir réutilisé plusieurs fois les emballages, les produits et les avoir reconditionnés, réparés, etc.
02:36Alors Eclos est une entreprise française qui mise sur le réemploi, on l'aura compris, et sur la durabilité.
02:41Comment est née cette idée à la base ?
02:43Alors à la base-base, je travaillais tout simplement dans un grand fast-food américain, tout simplement.
02:50Et on avait des petites livraisons qui produisaient des grandes quantités de déchets.
02:56Et donc c'est là que j'ai commencé à avoir un petit peu la problématique.
02:58C'était un travail à côté de mes études.
03:00Et ensuite, ça a fait son petit bout de chemin pendant quelques années.
03:03On a développé Eclos.
03:04On a commencé à réfléchir à la problématique en 2020 et à créer l'entreprise en 2022.
03:10Alors, qu'est-ce qui vous a donné envie de créer une marque qui s'attaque à un sujet aussi peu visible que les déchets de la logistique ?
03:17Alors, c'est ça. Les deux premières années, concrètement, nous, on ne venait pas forcément de la logistique.
03:22On en avait fait un petit peu indirectement.
03:23On avait été en bout de chaîne dans les magasins.
03:27Mais on avait l'impression qu'il y avait un problème.
03:30On avait l'impression que c'était un statu quo que personne ne voulait challenger.
03:33Et on a vite remarqué que c'était effectivement le cas.
03:35Personne ne venait challenger ça.
03:37Beaucoup s'adressaient.
03:38On commençait à interdire les pailles en plastique à l'époque.
03:40Oui, complètement.
03:41Donc, on était vraiment sur des signaux encore très faibles.
03:44Mais on s'est lancé.
03:45On s'est dit qu'il y avait quand même une problématique, que ça pouvait représenter des grosses quantités.
03:48On n'avait pas forcément de données à l'époque.
03:50Et effectivement, là, depuis quelques années, maintenant, on a un peu plus d'informations.
03:52Ça représente 300 000 tonnes de déchets en France chaque année.
03:55Donc, c'est vraiment non négligeable.
03:56Et votre entreprise, comment s'inscrit-elle dans une démarche de plus en plus responsable et durable ?
04:01Alors, nous, on est natif, j'allais dire.
04:05C'est-à-dire qu'on produit un produit qui, effectivement, est responsable et durable.
04:08Donc, évidemment, ça, c'est le point premier.
04:11Après, ça ne nous empêche pas de prendre des actions aussi pour durabiliser notre activité
04:16en réduisant au maximum notre propre consommation carbone,
04:18en travaillant avec des matières qui viennent d'Europe.
04:21Et en recyclant au maximum, on a une proposition de fin de vie directement à nos clients.
04:25On veut récupérer les housses et les retraiter, en refaire des produits.
04:28Voilà, c'est aussi des démarches dans nos opérations pour nous assurer
04:31qu'on n'est pas seulement natif, on est aussi en exécutant dans un modèle durable.
04:36Alors, comme vous êtes cofondateur de cette entreprise Eclos,
04:40à titre personnel, qu'est-ce qui vous a donné envie de vous engager
04:42dans le réemploi et la réduction de déchets industriels ?
04:45À titre personnel, il y a une scène d'un film qui a accéléré, je pense, ma transition, j'allais dire.
04:53C'est dans la biopsie, je dirais, de Spielberg,
05:00il y a quelques années où on voit la mère de famille qui met tout simplement la table avec du jetable,
05:04que des jetables, et à la fin du repas, elle vient, elle récupère la nappe et elle jette tout dans une poubelle.
05:10Ça m'a pointé du doigt un modèle, surtout que je travaille dans un fast-food,
05:14qui m'a paru un peu absurde.
05:16Et ensuite, on a simplement allé voir dans d'autres cas de figure,
05:19oui, on ne jette plus la nappe à la maison quand on met la table,
05:23maintenant, c'est un peu révolu, mais on continue à le faire dans plein d'autres cas,
05:25et c'était le cas du film plastique.
05:27Alors, selon vous, pourquoi ce sujet de réemploi devient-il aujourd'hui un enjeu majeur pour la planète,
05:34et pour les Français, notamment ?
05:36C'est un enjeu majeur, et surtout, c'est un enjeu qui est...
05:39Aujourd'hui, on parle beaucoup d'économie circulaire sur le prisme de la durabilité,
05:43de l'environnement, des gains environnementaux.
05:45C'est évidemment un sujet de durabilité, c'est aussi un sujet de santé,
05:48ça évite d'avoir des plastiques légers qui vont faire des micro-plastiques,
05:52mais c'est aussi et surtout un sujet de réindustrialisation.
05:57Aujourd'hui, c'est 800 000 emplois qui dépendent de l'économie circulaire,
05:59c'est 500 000 emplois supplémentaires qui peuvent être créés en 2030,
06:01si on suit les trajectoires qu'on a prévues, et ça peut être 1 million à 2050.
06:05Donc c'est vraiment une quantité d'emplois énorme,
06:07ça travaille à la réindustrialisation,
06:09et c'est aussi une question de souveraineté.
06:11On ne produit pas, dans le cas du plastique, on ne produit pas de pétrole,
06:15donc on dépend de nos importations de pétrole.
06:17Aujourd'hui, en 2050, 7 de nos 10 plus gros importateurs,
06:21enfin des gens qui nous donnent du pétrole,
06:23vont drastiquement baisser leur production,
06:27et pour 6 d'entre eux, ça va même passer en dessous de leur propre consommation nationale,
06:30donc on peut assez facilement déduire qu'ils vont peut-être arrêter de nous en envoyer.
06:34Donc il faut, une fois qu'on importe une tonne de matière,
06:36l'utiliser au maximum.
06:38Pas simplement la faire venir, l'utiliser une fois,
06:41puis en recycler 20%, c'est le taux de recyclage du plastique,
06:44et se débarrasser du reste.
06:46Maintenant, l'idée, c'est d'importer une tonne,
06:48de l'utiliser une dizaine de fois,
06:49puis de la recycler de façon efficace,
06:51donc plutôt autour de 60-70%.
06:53Et donc c'est ce modèle-là dans lequel on croit,
06:57et qui est permis par l'économie circulaire sans surcoût.
06:59Et moins de plastique dans la logistique,
07:01est-ce que, selon vous, ça veut dire
07:03moins de plastique dans les rayons et dans nos poubelles ?
07:06Alors, indirectement, oui,
07:08parce que tout ce qui est vendu dans les rayons,
07:11tout ce qui est utilisé,
07:12est transporté sous plein de formes différentes,
07:14sur des palettes,
07:15et du coup, emballé avec du plastique.
07:17Une chaise, à chaque pied, va être transporté,
07:20le coussin va être transporté,
07:21les plumes avant de faire le coussin vont être transportées.
07:24Tout, voilà, on ne le voit pas forcément,
07:25et ensuite, plus directement,
07:26c'est créer un réseau, en tout cas en amont,
07:32qui va pouvoir ensuite servir à mettre en place du réemploi
07:34dans les rayons,
07:35donc du réemploi B2C avec de la consigne, etc.
07:38C'est vraiment la même chaîne de valeur.
07:39Donc ça permet aussi de lui donner du travail
07:42et de permettre une économie d'échelle
07:43qui nous permettra ensuite de le développer
07:45sur la partie consommateur.
07:47Alors, au contraire de cette émission,
07:50souvent, quand on parle d'écologie,
07:52on imagine des contraintes.
07:55Chez vous, on a l'impression que c'est l'inverse.
07:57Alors, c'est comme notre émission, d'ailleurs,
07:58Écologie positive.
08:00On essaye de rendre l'écologie optimiste,
08:03positive et surtout porteuse d'action.
08:08Vous simplifiez la vie des entreprises
08:09tout en réduisant les déchets.
08:11C'était ça, le pari ?
08:12C'est ça, le pari.
08:13C'était l'enjeu, en fait.
08:14On avait besoin de ça.
08:16C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
08:17on peut difficilement,
08:18sur le plan économique,
08:19jusqu'à il y a quelques mois,
08:20on pouvait difficilement se battre.
08:23Le film plastique,
08:24c'est quelque chose qui coûte très peu d'argent.
08:26Maintenant, avec la REP,
08:27le film plastique va augmenter de 10 à 20%.
08:30Donc là, on va pouvoir venir
08:31être intéressant économiquement.
08:33Mais l'enjeu, c'est d'être utilisé par les opérateurs
08:35et d'être apprécié par les opérateurs.
08:37C'est-à-dire que les gens qui travaillent
08:38dans les entrepôts,
08:39qui vont emballer les palettes,
08:40il faut qu'ils apprécient ce qu'ils font
08:41toute la journée,
08:44le travail, en tout cas, qu'ils font.
08:46Et donc, c'était nécessaire.
08:47On a commencé à développer dès le début
08:48avec la volonté d'avoir une machine
08:50ou en tout cas une assistance sur la pose.
08:52Et aujourd'hui, effectivement,
08:53par rapport à du filmage manuel,
08:55donc le filmage où on va tourner autour de la palette,
08:58on a une contrainte physique
08:59qui est beaucoup plus faible
09:00et surtout, on n'a pas de risque de blessure.
09:03C'est une grosse source d'accès au travail
09:05avec des brûlures, des choses comme ça.
09:06On n'a pas ça
09:07et on va commencer à s'attaquer petit à petit
09:09aux bandes rouleuses un peu plus automatiques.
09:11Et donc, nous, on va effectivement
09:12commencer à développer les machines
09:13qui vont venir challenger ça.
09:15Pensez-vous que la France peut devenir
09:16un modèle du réemploi industriel en Europe ?
09:18Je pense que la France est un modèle
09:20du réemploi industriel.
09:22On a perdu le réemploi
09:24dans certains aspects de notre économie.
09:27La consigne a un peu plus disparu
09:28qu'en Allemagne, par exemple.
09:30On s'en est un petit peu séparés.
09:32Mais le décret 3R,
09:33qui est arrivé un petit peu plus tôt
09:35que dans les autres pays européens,
09:36a fait émerger des champions français
09:38qui pourront devenir
09:39les champions européens du réemploi
09:41et qui pourront devenir
09:42les champions internationaux du réemploi.
09:44En fait, aujourd'hui, l'Europe fait face
09:46à cette problématique
09:46plutôt que les autres continents
09:47parce qu'on est très développés,
09:49on a peu de ressources, etc.
09:51Mais tous les continents
09:53feront face à ça
09:54et les champions européens
09:55pourront s'exporter.
09:57Le modèle européen
09:58pourra s'exporter.
09:59Et pour conclure,
10:00si vous deviez résumer
10:00la mission d'éclos
10:01de votre entreprise
10:02en une phrase
10:03que tous les Français
10:04puissent comprendre,
10:05ce serait laquelle ?
10:06C'est celle que j'ai dit au début,
10:07je pense,
10:08mais c'est faire du réemploi
10:09le standard
10:09et de l'usage unique l'exception.
10:11C'est vraiment viser aujourd'hui
10:12le film plastique qui sert
10:13dans quelques cas
10:14si on va stocker
10:15pendant plus de six mois
10:16sur les palettes
10:16qui sont coniques.
10:18Le problème,
10:18c'est que c'est vraiment
10:19ces cas particuliers
10:20qui définissent nos standards
10:21et l'ambition,
10:23c'est vraiment
10:23de faire du réemploi
10:25le standard
10:25et de garder l'usage unique
10:26pour l'exception.
10:27Merci infiniment,
10:28cher Corentin Dejan,
10:29cofondateur de Eclos,
10:31l'innovation française
10:32qui transforme le réemploi
10:33des housses de palettes.
10:34On se retrouve
10:35dans un court instant
10:35sur Sud Radio
10:36avec nos deux invités
10:37et Thibaut,
10:38notre French Trotter national
10:39qui revient tout juste
10:40de Vendée,
10:41un département
10:42qui mise
10:42sur l'éco-tourisme.
10:44A tout de suite.
10:44Picotis Solaire,
10:45expert en solutions
10:46photovoltaïques
10:47pour un avenir durable
10:48et Akhena,
10:49la reine des pérandas
10:50et des pergolas
10:50vous présente
10:51Sud Radio,
10:54la planète demain,
10:56Christophe Debiens.
10:57Vous êtes toujours
10:57sur Sud Radio,
10:58la planète demain
10:59en compagnie
10:59de nos deux invités
11:01du jour
11:01et bien sûr
11:02de Thibaut,
11:03notre French Trotter
11:03qui revient tout juste
11:04de Vendée,
11:05disais-je,
11:06un département
11:07qui mise
11:07sur l'éco-tourisme,
11:08n'est-ce pas Thibaut ?
11:09C'est ça exactement Christophe,
11:11il faut dire
11:11que la Vendée
11:11ne manque pas d'atouts,
11:12une nature préservée
11:13entre plages,
11:14bocages et marées,
11:15une offre d'hébergement
11:16écolabellisée
11:17et plus de 1800 km
11:19de pistes cyclables
11:20et j'ai pu en apprendre
11:21davantage
11:22en rencontrant
11:22les équipes
11:23de Vendée Expansion,
11:24l'agence du département
11:25qui développe
11:26cette toute nouvelle
11:27offre touristique
11:27plus verte,
11:29direction donc
11:29le domaine
11:30de l'Oise-de-Lière
11:30en plein cœur
11:34Et là-bas,
11:36j'ai rencontré
11:36notamment Olivier Poirier-Coutensé,
11:38directeur de développement
11:39de Vendée Expansion,
11:40il nous donne d'abord
11:41sa définition
11:42du tourisme durable.
11:43Alors la définition,
11:45concourir à un tourisme
11:47avec une empreinte carbone
11:49diminuée,
11:50avec des pratiques
11:51plus verteuses,
11:53plus respecteuses
11:54de l'environnement
11:55mais aussi
11:56sans moralisation excessive.
11:59L'idée,
12:00c'est de faire adhérer
12:02professionnels
12:03comme touristes
12:04à cet état d'esprit.
12:05Pour aller vers
12:06ce tourisme
12:07plus vertueux,
12:08vous avez mis en place
12:09des outils concrets,
12:10vous incitez les campings
12:11à économiser de l'eau,
12:11vous pouvez nous en parler
12:12un peu plus en détail ?
12:13Une action parmi celles
12:14qu'on développe
12:15auprès des professionnels
12:16du tourisme,
12:17donc avec un objectif majeur,
12:1920% d'économie d'eau
12:20dans les campings,
12:21dans le cadre
12:21d'une démarche partenariale
12:22avec la Fédération
12:23de l'hôtellerie
12:24de plein air de Vendée,
12:26avec Vendée Eau
12:27qui est notre syndicat
12:28départemental
12:29d'alimentation en eau,
12:30et bien nous avons réalisé
12:31une action
12:32qui se base
12:33sur des choses
12:33très concrètes,
12:34un diagnostic
12:35de la situation
12:36concernant la consommation
12:38d'eau sur la base
12:38du diagnostic
12:39des préconisations
12:40qui se déclinent
12:41souvent en investissement,
12:42des investissements
12:43ensuite qu'on peut aider
12:45via l'agence de l'eau
12:46Loire-Bretagne,
12:47et puis,
12:48très important
12:48dans le cadre
12:49de cette action,
12:49le chiffrage
12:50dès le départ
12:51du retour
12:52sur investissement.
12:54Il faut aussi
12:54en matière
12:55de tourisme durable
12:56travailler à la rentabilité
12:58économique
12:58des investissements.
12:59Donc voilà.
13:00Merci beaucoup
13:01et bravo pour ce choix
13:02affirmé du tourisme durable.
13:04Je suis avec la Laina
13:05ici au domaine
13:06de Loiselière
13:07qui s'inscrit vraiment
13:08dans ce cadre
13:09du tourisme durable.
13:11Alors,
13:11en quelques mots,
13:12Loiselière,
13:12c'est quoi ?
13:13Loiselière,
13:13c'est d'abord un lieu
13:14d'accueil de vacanciers.
13:16On a réfléchi ce lieu
13:17avec mon frère Judical
13:18il y a 10 ans
13:19pour accueillir
13:20des familles en vacances.
13:21Et puis petit à petit,
13:22c'est aussi devenu
13:23un lieu où se déroulent
13:23des événements d'entreprise.
13:25Et puis c'est aussi
13:26Loiselière en fait
13:27le nom d'un projet
13:28puisqu'avec mon frère,
13:31ces différentes activités
13:32en respectant au maximum
13:33l'environnement
13:34dans lequel on implantait
13:35le projet
13:36et puis en le valorisant
13:38le plus possible.
13:39Effectivement,
13:40Loiselière,
13:40c'est un peu une pépite
13:41au milieu de la campagne,
13:43une pépite de verdure,
13:44de calme,
13:45de nature.
13:46Il y a beaucoup de choses
13:47ici à Loiselière,
13:48notamment un camping,
13:50un potager.
13:51D'ailleurs,
13:51ici,
13:51on est dans une serre
13:52avec les légumes d'automne.
13:54On a effectivement choisi
13:55l'année dernière
13:56de créer une exploitation
13:58maraîchère en bio
13:59et on a lancé ce projet
14:00parce qu'on avait ce besoin
14:01quand même
14:02de redonner à Loiselière
14:04parce que ça a été une ferme
14:05pendant plusieurs décennies
14:06cette activité
14:07de nourrir les gens.
14:09On parle aujourd'hui
14:10de Loiselière,
14:11domaine nourricier
14:11puisqu'effectivement,
14:13on a des légumes
14:14qui sont produits
14:15tout au long de l'année
14:15en respectant
14:16ce label agriculture biologique
14:18et puis dans une logique
14:19aussi de permaculture.
14:20Et la partie camping,
14:21c'est ce qui est vraiment aussi
14:21dans le cadre du slow tourisme ?
14:24Oui, tout à fait.
14:25On a vraiment fait le choix
14:26de proposer
14:27de beaux et larges emplacements
14:29et puis des codes quand même.
14:30Voilà, un site entièrement
14:31piétonnier.
14:32On a également un étang
14:33donc on a un jeu de piste
14:34très pédagogique
14:35autour de tout ça.
14:36Bref, voilà.
14:37Je suis avec Karen Alétru
14:38qui est directrice
14:39du tourisme
14:40à Vendée Expansion.
14:41Je voudrais que vous me disiez
14:42quelques mots
14:43sur ce bocage,
14:43sur ces paysages.
14:44Alors c'est un paysage
14:46très vallonné,
14:47un paysage très vert
14:49qui regorge aussi
14:50de patrimoine,
14:51de châteaux,
14:52de logis.
14:53La petite Suisse vendéenne,
14:55on est en communion
14:57avec la nature.
14:57Alors aujourd'hui,
14:58on a une offre durable
14:59en Vendée
15:00et on souhaite la faire savoir.
15:01Je voudrais aussi insister
15:02sur les mobilités douces.
15:03Le département de la Vendée
15:04a développé un réseau
15:05de pistes cyclables
15:06depuis de nombreuses années
15:08avec plus de 1800 km
15:10de pistes cyclables.
15:12Lorsqu'on a des grands événements
15:13en Vendée
15:13tels que le Vendée Globe,
15:15on incite les visiteurs
15:16à venir à vélo.
15:18Merci Thibault.
15:19On vous retrouve la semaine prochaine
15:21pour la suite de cette immersion
15:22en Vendée.
15:23Alors vous êtes toujours
15:24sur Sud Radio
15:25dans l'émission
15:25La Planète Demain.
15:27Et maintenant,
15:27nous avons le plaisir
15:28d'accueillir Laurent Gabart
15:29qui est directeur général
15:30de Rijolt,
15:32leader de l'organisation
15:33d'événements d'entreprise
15:34mais qui lance
15:34une plateforme innovante
15:36permettant de mettre
15:37en relation des structures
15:38associatives
15:39avec les entreprises.
15:40A nous,
15:41cher Laurent Gabart.
15:42Bonjour Christophe.
15:43Donc oui,
15:43Rijolt est né en 2012.
15:45Nous sommes une société
15:45qui met en relation
15:46les prescripteurs
15:47des grandes entreprises
15:48avec les organisations
15:50événementielles
15:51partout en France
15:52et également en parallèle
15:53un logiciel de gestion
15:55qui permet aux acheteurs,
15:56aux directeurs financiers,
15:57aux directeurs RSE
15:58de suivre la consommation
16:00de ce type d'événements
16:01dans leur entreprise.
16:02Alors dans un contexte
16:03que l'on connaît
16:04où la générosité des Français
16:05commence à s'essouffler
16:07et que les dons aux associations
16:08sont à la baisse,
16:10la plateforme Rijolt
16:11permet de mettre
16:12en relation
16:13des structures associatives
16:15et solidaires
16:16avec des entreprises
16:17qui leur permettent
16:18d'organiser
16:19des événements responsables
16:20en partenariat
16:21avec ces associations.
16:23C'est bien cela ?
16:23Tout à fait,
16:24c'est bien ça.
16:25Alors cette plateforme,
16:26elle regroupe
16:26plus de 1800 partenaires
16:28RSE,
16:28ai-je vu,
16:29que vous avez
16:30rigoureusement sélectionnés.
16:31Elle permet aux associations
16:32ou aux tiers-lieux
16:33de diversifier
16:34leurs sources de financement.
16:36Est-ce que
16:37vous avez développé
16:38une offre
16:39qui est particulière,
16:41qui a été co-créée
16:42avec La Poste,
16:43me semble-t-il,
16:44et si oui,
16:45quelle est-elle ?
16:46Oui, tout à fait.
16:47Alors en fait,
16:47on travaille depuis des années
16:48avec le groupe La Poste
16:50et globalement
16:51avec nos clients,
16:51on essaie de co-construire
16:52des offres
16:53qui sont en adéquation
16:54avec les attentes
16:55non seulement des clients
16:56mais également des collaborateurs
16:58des entreprises.
16:59Il s'avère qu'aujourd'hui,
17:0092% des jeunes collaborateurs
17:02qui intègrent une entreprise
17:03attendent de l'entreprise
17:04un vrai engagement
17:06RSE
17:07et notamment environnemental.
17:08Du coup,
17:10La Poste,
17:10dans un programme
17:11qui s'appelle Déclic
17:12a mis en place
17:13des programmes
17:14de team building solidaires.
17:16Alors,
17:16ce n'est pas du team building simple
17:17on va aller faire du sport ensemble,
17:20on va aller faire un lancé de hache.
17:23C'est simplement
17:23on va intégrer
17:25à ce team building
17:26une connexion
17:28avec une association
17:28pour pouvoir à la fois
17:29produire nous
17:30en tant qu'entreprise
17:31nos savoir-faire
17:32et échanger avec l'association.
17:34C'est du donnant-donnant.
17:35Donc,
17:35il y a vraiment
17:35un montage
17:36de team building solidaires.
17:37Ça peut être sur catalogue.
17:39Il y a des associations
17:40qui ont aujourd'hui en France
17:41des catalogues
17:42de team building solidaires.
17:43Mais ça peut être aussi
17:44quelque chose
17:45qui est co-construit
17:45entre l'entreprise
17:46et l'association.
17:47Et comment vous les avez sélectionnées
17:49ces associations ?
17:50Alors,
17:50la sélection s'est faite
17:51avec le groupe La Poste
17:52qui a une expérience
17:53avec ces associations.
17:55Et puis surtout,
17:56il faut qu'elles soient,
17:57il faut qu'elles aient
17:57un vrai engagement local
17:58et qu'elles aient la capacité aussi
18:01à accueillir
18:01des collaborateurs d'entreprise.
18:03C'est-à-dire qu'elles sachent
18:03passer du temps
18:04et produire un peu de temps
18:06pour monter un team building.
18:08Donc ça,
18:08c'est sur tout le territoire français.
18:10Et elles sont de plusieurs ordres.
18:12C'est-à-dire qu'on s'adresse
18:12à des associations
18:13qui vont être actives
18:14sur le domaine de la santé,
18:15sur le domaine de l'insertion,
18:17sur le domaine de l'environnement.
18:18Toutes ces associations-là
18:19sont référencées sur la plateforme.
18:21Aujourd'hui,
18:21on en compte une trentaine.
18:22Et quel est l'intérêt
18:23pour La Poste ?
18:24Alors,
18:24l'intérêt pour La Poste,
18:25c'est qu'en fait,
18:26aujourd'hui,
18:27le fait de passer par une plateforme,
18:29c'est aussi de sensibiliser
18:30l'ensemble des collaborateurs.
18:32Puisque les collaborateurs
18:33de La Poste
18:34sont taxés à la plateforme
18:35pour réserver un repas d'affaires,
18:36un événement,
18:38une soirée d'entreprise.
18:39Et le fait d'intégrer
18:41à toute cette offre
18:41du team building,
18:42mais surtout du team building solidaire,
18:45ça rend visible
18:45toutes ces associations
18:46directement au moment
18:47d'une recherche.
18:48C'est-à-dire qu'un collaborateur,
18:49un manager du groupe
18:50qui souhaite faire un événement
18:54de cohésion d'équipe
18:55avec son équipe,
18:56va aller sur la plateforme,
18:57rechercher du team building
18:58et va tomber
18:58sur le team building solidaire.
18:59Donc c'est une vraie façon
19:02et une façon solide
19:03d'engager
19:04et de sensibiliser
19:05les collaborateurs
19:06à cet aspect-là des choses.
19:07Et quelles sont les conditions
19:08pour intégrer
19:09des nouvelles associations
19:11sur votre plateforme ?
19:12Alors il faut qu'elles soient,
19:12comme je disais tout à l'heure,
19:13locales,
19:14c'est-à-dire qu'elles aient une activité
19:15vraiment sur le terrain,
19:17qu'elles aient l'habitude
19:17d'accueillir
19:19des prestataires
19:20ou des collaborateurs externes
19:22à leur environnement,
19:24qu'elles aient déjà
19:24eu une expérience
19:25en termes de team building solidaire,
19:26c'est qu'elles aient déjà
19:27accueilli des entreprises,
19:28monté des programmes
19:29dans ce sens-là.
19:30Et puis surtout
19:30qu'elles soient réservables,
19:32c'est-à-dire qu'elles acceptent
19:33d'être sur la plateforme
19:34pour que le collaborateur
19:35puisse aller chercher son offre,
19:36son catalogue
19:37de team building solidaire.
19:38Et est-ce qu'il y a
19:40des évolutions à venir
19:42pour cette offre
19:43au-delà d'augmenter
19:44le nombre de prestataires présents ?
19:45Oui, bien sûr.
19:46Alors aujourd'hui,
19:47le fait d'intégrer
19:48cette offre team building solidaire
19:49à une offre team building
19:50plus globale,
19:51c'est de se dire peut-être,
19:53enfin en tout cas,
19:53on se fixe comme objectif
19:54d'arriver à 10%
19:55de team building solidaire
19:57au sein des team buildings.
19:59Activité team building
19:59au sein des entreprises
20:01aujourd'hui évolue beaucoup.
20:02On est à plus 15%
20:03cette année
20:04par rapport à 2024.
20:05Ça correspond à un post-Covid,
20:07à du travail hybride, etc.
20:08Donc une vraie demande
20:09des collaborateurs
20:10d'être animés,
20:11d'avoir une cohésion d'équipe.
20:14Mais ça correspond aussi
20:15à cet engagement
20:16et à cette volonté
20:17de travailler
20:18pour une entreprise
20:19qui va faire des choses
20:19en matière solidaire,
20:21en matière environnementale.
20:22Et ce sujet
20:23est au centre
20:24des préoccupations
20:25de vos clients, j'imagine ?
20:26Bien sûr.
20:27Bien sûr.
20:27C'est à la fois
20:27dans les appels d'offres.
20:28Quand on doit signer
20:29avec un client grand compte.
20:31Mais c'est aussi
20:32un vrai levier RH.
20:33Et on l'oublie souvent.
20:34Mais la cohésion d'équipe
20:36et le fait
20:37de dire aux collaborateurs
20:38et de montrer
20:39qu'il y a des actions
20:39très concrètes
20:40qui sont faites
20:41sur le terrain
20:41d'un point de vue
20:42très opérationnel,
20:44ça crée de l'engagement,
20:45ça crée de la rétention
20:46des collaborateurs.
20:46Donc c'est un véritable levier RH
20:48pour les entreprises.
20:49Merci beaucoup
20:49cher Laurent Gabart,
20:50directeur général de Rijolt,
20:52leader de l'organisation
20:53d'événements d'entreprise
20:54qui lance donc
20:55une plateforme innovante
20:56permettant de mettre
20:57en relation
20:58des structures associatives
20:59avec les entreprises.
21:01Alors je vous souhaite
21:02une belle fin de week-end
21:03et vous laisse avec
21:04Alain Marty
21:04pour InVino,
21:05l'émission à écouter
21:06sans modération.
21:07Et on se retrouve
21:08sur Sud Radio
21:09à 12h30 dimanche prochain
21:10pour un nouvel épisode
21:11de La Planète Demain.
21:12En attendant,
21:13retrouvez notre nouveau magazine
21:15trimestriel
21:16La Planète Demain mag
21:17chez votre marchand
21:18de journaux préférés.
21:20A très vite,
21:20à dimanche prochain en tout cas.
21:22Akhena,
21:23expert en carport
21:24et pergola solaire
21:25pour des économies
21:26et un avenir durable.
21:27Et Picotis solaire
21:28pour que l'avenir s'éclaire
21:29avec des choix durables.
21:31Vous ont présenté
21:31Sud Radio,
21:33La Planète Demain,
21:34Christophe Debiens.
Écris le tout premier commentaire