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Regardez Le journal RTL avec Amandine Bégot du 12 décembre 2025.
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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans RTL Midi, les auditeurs ont la parole, nous sommes ensemble jusqu'à 14h, 1h30 d'info, de décryptage et de témoignage car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites, comme chaque jour vous avez la parole, vous réagissez, on vous attend dès à présent au 30 de 10 mais aussi par SMS, vous envoyez votre message au 64 900 commençant par le mot midi et puis bien sûr l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet
00:29laisser un message. A la une aujourd'hui, le gouvernement bien décidé à ne pas laisser tomber Brandt, au lendemain de la liquidation judiciaire, le ministre de l'Industrie annonce un nouveau projet, on va tout vous expliquer. Dans l'Ariège, c'est sous très haute sécurité qu'a commencé ce matin l'abattage du troupeau, touché par la dermatose nodulaire et puis on reviendra aussi sur ces chiffres qu'RTL vous révélait ce matin, les collégiens perdent chaque année en moyenne 9% d'heures de cours, faute de profs, ça vous fait déjà beaucoup réagir
00:59au 32 10. Didier par exemple vient de nous laisser un message.
01:03École collégie ici, il manque des enseignants, la cause remonte à de très longues décennies, il faudrait que les jeunes se posent la question sous cette vocation, qu'est-ce qu'être un enseignant, qu'est-ce que l'institution scolaire, c'est presque un sujet philosophique.
01:19Et puis deux cocoricots, un jeu français, ça crée meilleur jeu vidéo du monde et un spot de pub qui fait le tour du monde, ce spot c'est celui d'Intermarché.
01:29Thierry Cotillard, le patron de l'enseigne et l'invité d'RTL midi, déjà 150 millions de vues pour cette publicité, c'est incroyable.
01:37On évoquera aussi bien sûr avec lui les questions de pouvoir d'achat, vous voyez les prix baisser dans vos magasins ou pas, j'attends vos réactions et vos témoignages au 32 10.
01:47La météo avec vous Anthony Kazmarek, bonjour Anthony.
01:49Bonjour Amandine, bonjour à tous.
01:50Et c'est du grand classique, gris au nord, soleil au sud.
01:53Exactement, et cette limite nord-sud, elle passe aujourd'hui par La Rochelle, Tours, Orléans, Paris, Nancy, Strasbourg, il faudra donc être au sud de cette limite pour avoir du soleil, à l'exception du ponton méditerranéen.
02:03Météo complète juste après ce journal, à tout à l'heure Anthony.
02:09RTL midi, les auditeurs ont la parole.
02:11C'est de la hargne, c'est de la rage, moi personnellement j'ai envie de tout casser là.
02:14Le coût de la liquidation judiciaire, là franchement, ça met une claque à tout le monde quoi.
02:18Au moins on est tous sur le carreau cette fois.
02:20Donc là on se débarrasse de tout.
02:22Brandt, voilà, on va faire une croix dessus maintenant.
02:24On vous parlait hier du désespoir, de la colère des 700 salariés de Brandt qui, il y a quelques jours de Noël, ont appris hier la fermeture de leur entreprise.
02:3424 heures plus tard, voilà, peut-être une lueur d'espoir.
02:37Bonjour Pauline Jaco.
02:38Bonjour à tous.
02:39Le gouvernement annonce en effet qu'il travaille sur un nouveau projet, expliquez-nous.
02:43Alors l'idée c'est de prendre le temps, de sortir du mode commando, nous a confié le ministre de l'Industrie Sébastien Martin, que l'on a rencontré ce matin à Bercy.
02:52Il veut avant ou après les fêtes réunir encore une fois les acteurs locaux, les banques, réfléchir à une vision industrielle, dit-il, pour les deux sites de Vendôme et d'Orléans.
03:03Moi je me bats toujours pour qu'imaginer qu'à la place d'une industrie, il y a un autre projet industriel, parce que derrière c'est des savoir-faire, c'est des compétences, c'est de la création de valeur dans nos territoires.
03:11Donc c'est ça mon idée, moi je ne fais pas des fausses promesses, l'engagement que je prends c'est de continuer à travailler sur le dossier et de penser un projet industriel pour l'avenir de Brandt et de ses salariés.
03:23Précision importante du ministre de l'Industrie ce matin pour RTL, l'État avait mis 5 millions d'euros sur la table, ils sont potentiellement toujours d'actualité pour ce nouveau projet.
03:32Alors Christian Ponvert, notre correspondant dans la région centre a réussi à joindre ce matin le représentant CGT de chez Brandt et il se dit très surpris.
03:41C'est la première fois que j'entends ça. Comment il peut dire ça s'il n'a jamais consulté les élus, les salariés, je ne sais pas du tout.
03:47Après une liquidation, c'est fini, il ne fait pas comme s'il y avait 50 entrepreneurs derrière, il n'y en avait qu'un, son business plan ne tenait pas la route.
03:55Donc à un moment donné, à partir de là, c'est fini quoi.
03:58Mais est-ce que ça vous redonne un peu d'espoir ?
04:00Franchement, non, pas du tout.
04:02Il fallait faire tout ça avant, avant que le juge se prononce, une fois que c'est prononcé, ça ne sert à rien d'aller sauver les gens qui sont déjà morts.
04:08Pauline, on entend les syndicats, dubitatif. L'idée, attention, ça n'est pas de sauver Brandt.
04:13Non, effectivement, un Brandt, c'est terminé. La marque n'existera plus. L'idée là, c'est vraiment de faire revivre les sites industriels, reprendre potentiellement une partie des salariés.
04:24Mais pas de miracle, les 700 employés de Brandt recevront leur lettre de licenciement à Noël et leur salaire ne sera plus versé à partir de lundi prochain.
04:33Pauline Jacot du service Économie de RTL, merci à vous.
04:35On part à présent pour l'Ariège et après les incidents d'hier autour d'une exploitation touchée par la dermatose.
04:47Bovine, l'abattage du troupeau a finalement débuté ce matin. Bonjour Hermine Leclerc.
04:53Bonjour.
04:53Vous êtes sur place pour RTL au bord de Surariz, un abattage sous très très haute sécurité.
04:59Oui, imaginez des vétérinaires et un premier camion d'écarissage escorté par six voitures de gendarmerie, deux blindés et un hélicoptère qui survole la ferme en permanence depuis 10 heures ce matin.
05:11Face aux forces de l'ordre des agriculteurs, des voisins et des soutiens assistent impuissants à l'opération.
05:16Alexandre ne décroche pas son regard des vaches quelques minutes avant d'être abattu.
05:20De faire ça, je trouve ça incroyable. Je n'ai jamais manifesté, mais on ne peut pas faire ça à 200 vaches.
05:25Quand on voit le dispositif de sécurité.
05:27C'est ça qui m'a choqué. Et là, de les voir encore ces vaches-là, ça me fait de la peine.
05:31Autant de moyens, c'est impressionnant. On parle de vaches quand même.
05:34Regardez, il y a des centaures et tout. C'est honteux.
05:37Les services vétérinaires sont donc en train d'euthanasier une par une les 200 vaches du Cheptel, leur dépouille, placées à l'aide d'un tractopel dans les camions d'écarissage.
05:45Rémi Bahisset, président de la coordination rurale de l'Aude, est venu prêter main forte aux éleveurs.
05:50Les agriculteurs ne vont pas baisser les bras, les éleveurs ne vont pas baisser les bras.
05:53On a détruit un outil de travail ici de ces éleveurs. La mobilisation va continuer. Elle va être encore plus dure.
06:00À comprendre des rassemblements, voire des blocages d'axes routiers et de toutes fermes où auraient lieu de nouveaux abattages.
06:05Hermine Leclerc dans l'Ariège pour RTL et après les incidents d'hier, une personne est toujours en garde à vue.
06:12C'est ce qu'a confirmé tout à l'heure sur RTL.
06:13Laurent Nunes, le ministre de l'Intérieur, qui annonce toujours sur RTL qu'il va faire évoluer la loi sur le protoxyde d'azote.
06:21Évolution après les drames, bien sûr, de ces dernières semaines.
06:24On travaille surtout à des mesures qui permettraient de pénaliser l'usage détourné du protoxyde d'azote,
06:29de pouvoir fermer des commerces qui le vendent indûment et surtout d'interdire le port et le transport et la consommation sur la voie publique
06:35de manière généralisée sur le territoire national.
06:37C'est une mesure législative à laquelle nous travaillons qui va être introduite dans les jours qui viennent.
06:41Et vous mettrez sur la liste des stupéfiants ?
06:42C'est déjà une circonstance aggravante. Après, il faut pouvoir le détecter.
06:45Le protoxyde d'azote, il faut bien comprendre, c'est une heure d'effet, mais terrible, extrêmement euphorisant.
06:49On n'a pas d'appareil de dépistage au moment où on se parle, donc il faut qu'on avance sur ce sujet.
06:53Mais on est déterminé, évidemment, à circonscrire l'usage et le limiter à ce pourquoi il est conçu,
06:58c'est-à-dire un usage culinaire et puis en médical.
07:01Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunes, sur RTL ce matin, il était l'invité de Thomas Soto.
07:05Laurent Nunes, qui nous a par ailleurs confirmé que son ministère avait été victime d'une attaque informatique.
07:12Bonjour Thomas Proutot.
07:13Bonjour.
07:13C'est inédit, une attaque informatique contre le ministère de l'Intérieur.
07:17On peut imaginer que c'est ultra protégé.
07:18Est-ce qu'il faut pour autant s'inquiéter ?
07:20Alors, pas de compromission grave de fichiers détectés à cette heure, nous a dit ce matin Laurent Nunes.
07:25Les protocoles de sécurité prévus ont été mis en place et des conseils, des consignes de vigilance
07:30ont été passées aux 280 000 fonctionnaires du ministère de l'Intérieur.
07:34Certains ont dû redémarrer leur ordinateur, rien de plus.
07:37Reste qu'une intrusion dans les serveurs de messagerie a bien eu lieu, pour la première fois à ce niveau, le vous disiez,
07:43et qu'on ne sait pas ce qui a pu être extrait.
07:45D'après nos informations, c'est un service local qui a d'abord été visé en Charente-Maritime.
07:50Police ou gendarmerie, cela n'est pas précisé.
07:52L'autre question, c'est qui est derrière cette attaque ?
07:56L'enquête est à la fois menée par l'ANSI, l'agence d'État qui veille à la sécurité informatique des institutions les plus sensibles,
08:01et par l'OFAC, l'Office de la police judiciaire spécialisée dans le cyber.
08:04Toutes les hypothèses sont sur la table, de la tentative d'ingérence étrangère,
08:08jusqu'au simple hacker amateur, avide de reconnaissance, pour avoir réussi un pirate à Gineli.
08:13Thomas Proutot, chef du service police-justice de RTL, au procès du docteur Péchier.
08:18À présent, cette ancienne anesthésiste accusée d'avoir empoisonné 30 de ses patients,
08:22le réquisitoire se poursuit.
08:25Planar Ardenovitch, vous avez assisté à l'audience pour RTL,
08:29et notamment à un grand moment de tension et d'émotion.
08:32Oui, au moment où l'avocate générale aborde le cas du petit Teddy,
08:364 ans lorsque son cœur s'est arrêté en 2016, la salle se fige.
08:40Le père du petit garçon, désormais adolescent, croise les bras sur son ventre,
08:44l'air concentré, tous les jours, ou presque depuis 3 mois, il est là, il écoute.
08:48Dans ce cas-là, dit l'avocate générale, on touche au tabou suprême, sans prendre à un enfant.
08:53À l'audience, Frédéric Péchier a admis qu'une dizaine des 30 cas qu'on lui impute étaient bien des empoisonnements,
08:59mais pas celui-là. Pourquoi ? L'avocate générale hausse la voix, sa voix qui résonne dans la salle sans un bruit.
09:06Lui, le père de famille qui aime authentiquement ses enfants,
09:09comment peut-il laisser entrevoir cette autre face, celle du criminel qui s'en prend à un enfant ?
09:15Regard fixe dans le fond de sa chaise, Frédéric Péchier, écoute, ne bouge pas, toujours insondable.
09:21Plana Radenovic, la cour d'assises de Besançon pour RTL. RTL qui vous le révélait ce matin.
09:28Nos collégiens perdent chaque année 10 millions d'heures de cours, faute de profs.
09:33Ce sont des chiffres de la Cour des comptes.
09:35Sur l'année 2023-2024, cela représente quand même 9% de cours en moyenne et par élève.
09:42Et c'est encore pire en zone d'éducation prioritaire.
09:4511% comme à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis où vous êtes rendu, Hortense Crépin.
09:49Les semaines que sa fille a passées sans prof de maths au collège, Karen les compte encore.
09:546, 7, 8.
09:568 semaines avant d'avoir un nouveau professeur arrivé il y a quelques jours.
10:00Un remplaçant a été nommé mais la récupération des retards n'a jamais été à l'ordre du jour.
10:06Le fils de Fabia lui enchaîne les journées sans remplaçant en CE2.
10:10Alors cette maman s'improvise parfois professeur.
10:12J'essaie de ramener des devoirs, des exercices un peu de partout mais ils sont vraiment en retard.
10:16En fait ils ne veulent même plus aller à l'école pour apprendre, etc. C'est une garderie.
10:20Autant de situations que la fédération de parents recense.
10:23Au moins une dizaine d'établissements d'Aubervilliers sont concernés, selon Nicolas Jounin, le représentant FCPE de la ville.
10:29Maladie, maternité, formation.
10:32Les enseignants ne sont pas remplacés dans la plupart des cas.
10:34Donc des enfants soit finissent dans des classes surchargées parce qu'ils sont répartis dans les classes qui restent.
10:38Soit ils sont carrément déscolarisés parce qu'on demande aux familles de les conserver.
10:42Donc c'est tout à fait inadmissible.
10:43Et pour dénoncer ce manque de remplaçants, la FCPE de Seine-Saint-Denis a engagé plusieurs procédures pour faire condamner l'État.
10:50Et le rectorat contacté par RTL assure que chaque situation est suivie avec attention.
10:54Et que les services sont particulièrement mobilisés pour remplacer les enseignants absents en Seine-Saint-Denis.
11:01Si vous êtes concernés, si vos enfants comme ça ont perdu des heures et des heures de cours, appelez-nous.
11:06J'attends vos témoignages au 32-10.
11:08Il est 12h41.
11:10Dans un tout petit instant sur RTL, deux cartons français.
11:14Oui, deux.
11:14A tout de suite.
11:15Il est bientôt 12h45 sur RTL.
11:27Les handballos françaises vont tenter tout à l'heure de décrocher leur place pour la finale de la Coupe du Monde.
11:32Vous savez, ce sont elles les tenantes du titre.
11:34Elles affrontent l'Allemagne.
11:36Ce sera à 17h45 à Rotterdam.
11:39La France qui brille dans le monde.
11:41Claire, obscure, expédition 33.
11:43Ce jeu vidéo dont on vous parlait hier a été sacré cette nuit à Los Angeles.
11:49Meilleur jeu de l'année.
11:50C'est du jamais vu pour un jeu français.
11:52Et le jeu de l'année est mon ami Claire, obscure, expédition 33.
12:02Je voudrais d'abord remercier cette incroyable équipe de Soundfall Interactive et tous ceux qui ont travaillé sur ce jeu.
12:07C'est un travail d'équipe.
12:09Donc merci à ceux qui ont contribué.
12:10Un immense merci également à tous les joueurs.
12:13Vous avez changé nos vies, la vie du studio.
12:16Et c'est vraiment merveilleux.
12:17Merci et merci pour ce qui arrivera ensuite.
12:19Merci et à ceux qui viennent après.
12:24Claire, obscure, expédition 33 qui remporte pas moins de 9 statuettes au Game Awards.
12:29C'est l'équivalent des Oscars des jeux vidéo.
12:32Un jeu qui a été produit à Montpellier.
12:34Comme ce spot de pub qui lui aussi cartonne dans le monde entier.
12:38Le premier loup, il vivait dans la forêt et il n'avait pas de copains.
12:45En même temps, si tu ne mangeais pas tout le monde ?
12:47Je suis un loup.
12:47Qu'est-ce que tu veux que je mange ?
12:49Déjà, pas des gens.
12:50Des carottes, des champignons, des fruits, des légumes.
12:52La toute dernière pub des magasins Intermarché, c'est un vrai conte de Noël.
13:04L'histoire de ce loup, mal aimé, qui devient végétarien pour se faire des amis.
13:09Déjà plus de 150 millions de vues dans le monde en moins d'une semaine.
13:14On va en parler avec le patron des Mousquetaires qui regroupe notamment les magasins Intermarché.
13:20Thierry Cotillard dans un instant.
13:21Bonjour Thierry Cotillard.
13:23Bonjour.
13:23Et merci beaucoup d'être l'invité d'RTL Midi.
13:25Mais ce stop, ce spot plutôt, il a été produit, je le disais, à Montpellier.
13:31Comme le jeu vidéo, Montpellier, temple de l'animation.
13:34On découvre ça.
13:35Pourquoi ?
13:36Eh bien, Rémi Vallès a mené l'enquête pour RTL.
13:39Eh bien, c'est avant tout l'écosystème local montpellierain qui en fait une place de choix pour la création.
13:44C'est ce qu'explique Théophile Dufresne, un des fondateurs d'Elogic Studios, concepteur de la publicité de Noël d'Intermarché.
13:50On travaille sur Paris et pour nous, le choix de Montpellier, ça a été une évidence en fait, parce qu'il y avait des écoles qui formaient à nos métiers.
13:56Énormément de studios d'animation, énormément de studios de jeux vidéo, de plus en plus de gens qui s'installent.
14:00Donc, il y a une vraie effervescence dans le secteur des industries culturelles et créatives ici à Montpellier.
14:05Et on en est très fiers.
14:06À Montpellier, on dénombre ainsi une centaine d'entreprises et une quarantaine de formations dédiées à l'animation et aux jeux vidéo.
14:13Sur les bancs de la faculté, les succès d'Elogic Studios et de Soundfall Interactive, le créateur de Clair Obscur, font même déjà l'objet d'études, explique Antoine Chollet.
14:21Il est maître de conférences en jeux vidéo à la faculté de Montpellier.
14:24Au-delà du succès, au-delà de ce que le grand public peut voir, on se rend compte qu'il y a beaucoup d'éléments, que ce soit sur le plan cognitif, émotionnel, technique, artistique.
14:34Et là, ça devient intéressant de pouvoir en parler avec les jeunes générations.
14:37D'autant plus intéressant que les secteurs du jeu vidéo et de l'animation à Montpellier sont une vraie locomotive pour l'emploi, avec près de 1000 postes directement liés à cette industrie.
14:46Le reportage à Montpellier de Rémi Vallès.
14:48Thierry Cotillard, vous êtes donc avec nous, patron, je le rappelle, des mousquetaires qui regroupent notamment les magasins Intermarché et Netto.
14:57Un mot d'abord de ce succès, 150 millions de vues et vous me disiez en antenne, en fait on est à beaucoup plus.
15:02Plus que ça et j'ai envie de vous dire, on est même dépassé par l'ampleur du phénomène qui est mondial, il n'est pas que français.
15:09On serait à 500 millions.
15:11500 millions de vues.
15:12Et on est à 500 millions parce que les Youtubers japonais, américains, s'emparent du film, le diffusent.
15:18Donc vous imaginez la fierté pour nous, pour nos équipes, pour l'agence parce que, vous l'avez montré dans le reportage, c'est un peu la victoire de la création française sur l'IA.
15:27Et de donner une petite leçon aux Américains, ça nous fait plaisir.
15:30Mais comment vous expliquez ce succès comme ça, en moins d'une semaine ? 500 millions de vues, c'est un truc colossal.
15:35Les ingrédients étaient là, je pense que le thème, le rassemblons-nous, quelle que soit la différence, luttons contre l'exclusion.
15:44Et puis vivre ensemble pour Noël, je crois que le thème, il est réel, il est attendu des français.
15:49Et quelque part, ça nous correspond, nous les mousses comptaires, on l'assume.
15:52Et puis les ingrédients de notre agence, avec laquelle on bosse depuis 8 ans, fonctionnent à chaque fois.
15:59C'est-à-dire un format long pour installer l'histoire.
16:01Cette musique est quoi de mieux qu'effectivement un vieux Clo-Clo ?
16:06Et d'ailleurs, les ayants droit, c'est assez marrant.
16:09On s'est dit, quelle réaction ils vont avoir par rapport à ça ?
16:11L'un des fils de Claude François nous a contactés en nous disant, écoutez, j'ai été ému aux larmes, merci.
16:18Et sur Spotify, le clip maintenant qui accompagne le mal-aimé, c'est notre pub et pas le clip qu'il avait à l'époque.
16:24Et pareil, ça a fait un bond d'écoute incroyable pour cette chanson de Claude François.
16:30Alors, il vous a coûté cher ce spot ou pas ? Ça coûte cher ?
16:34Oui, il a coûté cher.
16:35C'est un vrai film.
16:35Oui, c'est un vrai film.
16:36Donc, c'est plus de 70 personnes qui travaillent dessus depuis près d'un an.
16:41Donc oui, ça coûte beaucoup plus cher que justement cette fameuse intelligence artificielle.
16:46Mais vous savez, là, on est en train de prouver que ça vaut le coup d'investir.
16:49Et à chaque fois je dis, l'émotion d'un humain, ce sera autre chose que celle produite par un robot.
16:54Donc, ce coup-là, il faut l'imaginer dans le temps.
16:56C'est-à-dire qu'on le repassera l'année prochaine parce que ce sera encore un succès.
17:00On a eu plein, plein, plein de messages d'auditeurs et notamment David qui nous a laissé un message au 3210.
17:05Écoutez.
17:06Compte tenu du succès de la publicité, j'espère qu'ils ont prévu de faire la peluche du loup pour pouvoir la vendre dans les magasins.
17:15Je pense que ce serait un très gros coup.
17:17Voilà.
17:17Merci, belle émission à tous.
17:18Bon, la peluche du loup.
17:20Il n'est pas le seul.
17:21En plus, il a une bonne dette.
17:23Il est tout mignon, le loup.
17:24Ça nous est remonté de partout par nos adhérents, surtout qui ont tous les consommateurs, les clients dans les magasins.
17:31On est en train de travailler la question.
17:32Ça va être un petit peu de temps.
17:34Il va y avoir une peluche loup.
17:35Vous pouvez nous l'annoncer.
17:36Oui, on travaille dessus et on espère qu'elle sera aussi un peu française parce que c'est vraiment la marque de fabrique.
17:43J'espère qu'elle sera 100% française.
17:44Il y a plein de peluches françaises.
17:45Évidemment.
17:46Donc, on est en train de travailler avec les équipes à chasse sur le sujet.
17:48On espère au plus vite.
17:50Si ce n'est pas cette année, on sera un peu déçus.
17:53Mais au moins, il y aura cette surprise pour le sapin de l'année prochaine.
17:56Bon, alors justement, parlons de Noël, Thierry Cotillard.
17:59On est à moins de deux semaines de Noël.
18:01Comment s'annoncent les fêtes de fin d'année dans vos magasins ?
18:03Est-ce que les clients, d'abord, sont au rendez-vous ?
18:05On a un signe qui est assez encourageant parce qu'il y a eu une vente qu'on a finie qui nous donne un peu le ton.
18:11C'est la vente des sapins de Noël.
18:13Déjà, c'est terminé.
18:14C'est en cours, mais le gros est passé.
18:15Les trois quarts des ventes sont faites.
18:18Et par rapport à l'année dernière, on est à plus trois.
18:20Donc, c'est assez encourageant parce que quand on se dit je veux un beau sapin, on peut imaginer une belle table.
18:25Et comme cette année, tous les panels nous confirment que le coût du réveillon sera moins cher que l'année prochaine,
18:32on imagine et on espère surtout que ça a quand même été une année un peu morose pour les Français
18:37et qu'il y ait envie de faire la fête et une pause dans cette morosité ambiante.
18:41Ça, vous nous confirmez que le coût du réveillon des produits, ça va être moins cher ?
18:44Oui, le foie gras, parce que le foie gras, l'année dernière, on avait la grippe aviaire, donc ça avait inflaté les produits, ce sera moins quatre.
18:49Le saumon, ce sera moins trois.
18:51Le champagne est stable.
18:53Et seule déception, parce que c'est un coût de matière première qui a flambé, c'est le chocolat qui fait plus dix.
18:58Mais la somme de tout ça, c'est un panier qui sera moins cher.
19:00Et on va surtout, si vous voulez, c'est un peu dans l'esprit justement du film,
19:04on veut que le réveillon soit accessible à tous.
19:06Donc, on a fait aussi un menu à dix euros pour que toutes les bourses puissent se payer un réveillon.
19:11On a découvert hier que 40% des Français faisaient leurs achats à crédit, les cadeaux notamment,
19:16via les paiements en trois ou quatre fois.
19:19Est-ce que cela vous surprend ? Est-ce que ça vous inquiète ?
19:21Ça ne nous surprend pas, parce que nous, on a une lecture très précise du moment où les gens dépensent.
19:26Ça dépense fort, pratiquement 10% de plus que les jours avant,
19:31lorsque la paie ou les aides sociales arrivent le 5 du mois.
19:34et ça commence à baisser le 20 et on voit que le 28-29, on est à l'essentiel et il n'y a plus d'achat plaisir
19:40pour le tiers de Français qui est en difficulté.
19:43Mais le tiers de la France, c'est 20 millions de Français.
19:45Mais c'est énorme, un tiers de Français qui a toujours du mal chaque mois.
19:49Et on les entend tous les jours sur RTL.
19:51Moi, presque tous les jours, dans les auditeurs, on la parle.
19:53On a des gens qui bossent et qui nous disent qu'ils n'y arrivent pas.
19:55C'est quoi le problème, Thierry Cotillard ?
19:57Un problème de salaire qui sont toujours trop bas ?
19:59Oui, moi, je pense qu'en fait, on a un sujet.
20:01En tout cas, il faut absolument mettre sur la table ce sujet d'écart entre le brut et le net.
20:06L'écart est beaucoup trop important.
20:09On paye des cotisations salariales.
20:10Ces cotisations, elles servent à financer notre monnaie sociale ?
20:13Oui, mais travaillons comme on travaillerait dans une entreprise.
20:16C'est-à-dire, travaillons le niveau de charge, c'est-à-dire baissons la dépense publique
20:20qui fera que ces cotisations prélevées chez les employeurs, mais surtout les employés.
20:23Parce que l'employé, je pense qu'il serait ravi de prendre 100 ou 150 euros de brut qui basculent en net.
20:28Ça ferait la différence.
20:29Parce qu'il y a vraiment des foyers qui, en fin de mois, sont difficiles.
20:32Et je n'avais pas compris cette position encore de l'Europe et reprise par la France,
20:36de se dire maintenant, les découverts vont être taxés.
20:39On marche sur la tête.
20:40Il y a des Français qui sont vraiment dans le besoin.
20:42Il faut les aider.
20:43Et donc, essayons de faire que l'État soit mieux géré.
20:47Comme ça, il y aura un net qui sera meilleur pour les Français.
20:49Dans vos magasins, les salaires vont augmenter dans ces prochains mois, l'année prochaine ?
20:52Nous, tous les ans, on fait des négociations annuelles.
20:55Localement, pour chaque intermarché, parce que chacun est indépendant.
20:59On mène une négociation, par contre, au niveau du groupe,
21:01pour les 11 000 salariés qui travaillent dans nos entrepôts,
21:04les 10 000 qui sont dans nos usines.
21:07Et le mot d'or, c'est toujours d'être au niveau de l'inflation, voire supérieur,
21:11de manière à préserver le pouvoir d'achat.
21:12Et dans les rayons, à quoi faut-il s'attendre l'an prochain ?
21:15Les négociations commerciales, celles qui, j'allais dire, opposent.
21:18Ce n'est pas forcément opposent, mais d'un coup, c'est l'agrandissement.
21:21Elles opposent parce qu'un fournisseur, vous comprenez,
21:23il veut vendre au plus cher, et nous, on veut acheter au moins cher.
21:26Donc, par définition, il y a une opposition au départ, en tout cas.
21:28Ça a commencé au tout début du mois de décembre.
21:30Qu'est-ce qui va baisser ? Qu'est-ce qui va augmenter ?
21:32On sait déjà un peu ou pas ?
21:33Oui, alors, on a la lecture qu'au global, c'est une inflation qui va être contenue.
21:38Vous savez, on a eu des années folles, en 2022-2023, avec l'hyperinflation.
21:42Les fournisseurs arrivaient avec des tarifs à 20-30%.
21:44Ce ne sera pas ça.
21:45Donc, au global, l'inflation sera contenue et sera dans la même tendance que cette année,
21:49qui finira à 1%.
21:50Dans les bonnes nouvelles, il y a des emballages qui baissent de 12% à 13% comme le verre.
21:54Il y a des matières premières qui baissent comme le blé.
21:57Donc, les pâtes vont baisser, la farine va baisser.
22:00Et en revanche, vous allez encore avoir un café qui prendra 19%,
22:04un chocolat qui va augmenter,
22:06et pénurie de cheptel, une viande qui va encore prendre 10% probablement cette année.
22:10Et qui a déjà beaucoup augmenté ces derniers mois.
22:12Olivier Dauvert, notre monsieur conso ici à Ertel,
22:15avait une petite question pour vous.
22:16Ok.
22:17Bonjour Thierry Cotillard, c'est Olivier Dauvert.
22:19Pour une question qui pique,
22:21est-ce qu'Untermarché soutient suffisamment les producteurs français de fruits et légumes ?
22:25La semaine dernière, j'ai publié la photo,
22:27des tomates cerises françaises étaient vendues 1,99€,
22:31juste à côté de tomates cerises marocaines,
22:34qui étaient vendues deux fois moins chères, 99 centimes.
22:37Alors qu'en termes de prix d'achat, il n'y avait que 10 centimes d'écart entre les deux.
22:43Ce qui veut dire que le niveau de marge était infiniment supérieur sur les tomates cerises françaises.
22:48Ce qui pénalise mécaniquement les ventes.
22:51Thierry Cotillard, Intermarché se fait de l'argent sur le dos des agriculteurs.
22:54Non, le soutien ne sera jamais assez fort.
22:56Et on trouvera toujours l'exemple de la tomate,
22:58qui localement a été peut-être vendue un peu plus chère que ce qu'elle aurait dû.
23:01Le sujet, déjà, il faut que vous sachiez,
23:03la grande distribution soutient en général la Ferme France,
23:06puisque chez Intermarché, en tout cas, 75% des fruits et légumes viennent de France.
23:11Et la solution, ça ne serait pas d'afficher tout simplement le produit payé au producteur ?
23:14On pourrait.
23:15Ça serait dans l'esprit de la loi EGalim,
23:17c'est-à-dire transparence jusqu'au bout et affichage du prix d'achat.
23:21C'est une idée qu'on a pratiquée sur le lait merci,
23:24où on dit à combien on paye le lait,
23:26et on l'affiche parce qu'on paye un peu plus cher
23:27pour que le consommateur soit d'accord de le payer.
23:30Après, ce qu'il faut avoir en tête, les 25% qu'on ne fait pas,
23:33c'est des agrumes qui ne se sont pas produits en France.
23:35Et puis après, c'est quand même le sujet de fond,
23:38c'est la compétitivité.
23:39Donc, bien sûr, oui, pour la Ferme France,
23:41mais qu'elle soit compétitive.
23:42Et pourquoi, en fait, sur cette tomate-cerise,
23:44on est sur la marocaine ?
23:45Parce qu'on l'a fait à un prix, ce qu'on appelle psychologique,
23:47moins de 1,99 €.
23:48Et comme la marocaine est achetée 70 centimes,
23:51ça permet de faire ce prix-là.
23:52C'est ça l'explication.
23:53Thierry Quotidière, vous restez avec nous.
23:55On va continuer à parler pouvoir d'achat, inflation,
23:59ce qui se passe dans notre quotidien, en fait, à tous.
24:01Les auditeurs ont plein de questions à vous poser.
24:04Si vous voulez échanger avec Thierry Quotidière,
24:06vous nous appelez au 3210.
24:07On se retrouve dans un tout petit instant.
24:08Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la...
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