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  • il y a 10 heures
Jules Torres : «On a encore une fois une verticalité du pouvoir qui est insupportable.»

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Transcription
00:00C'est ce que j'ai essayé de vous dire tout à l'heure de manière un petit peu peut-être prosaïque quand je vous disais les petits hommes gris.
00:03Le problème c'est qu'on a encore une fois une verticalité du pouvoir qui est insupportable.
00:08S'il y a bien une profession, une branche dans la société qui est prête à discuter, qui est prête à faire des concessions.
00:16On l'a vu ces dernières années, c'est bien le monde agricole, c'est bien les éleveurs.
00:19Donc ce qu'ils demandaient simplement c'est qu'on ne discute pas, qu'on vous impose une doctrine sanitaire
00:23qui d'ailleurs est décidée par le ministère de l'agriculture sur un cadre européen.
00:29Il y a aussi ce sujet-là.
00:31Donc encore une fois, c'est cette verticalité qu'ils dénoncent depuis des années, qu'ils voient,
00:37qu'on ne retrouve pas d'ailleurs que dans le monde agricole, on le voit partout, cette verticalité du pouvoir.
00:42On est sans doute l'un des États où toutes les décisions sont prises à Paris, on ne discute jamais de rien,
00:46on fait des beaux veaux, des grenelles et tout ce que vous voulez.
00:49Mais à la fin, c'est le président de la République, c'est le gouvernement qui décide.
00:52Donc il y a aussi ce gros problème, c'est qu'on ne discute pas.
00:59Sous-titrage Société Radio-Canada
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