00:00L'idée est née à la suite d'une étude préliminaire commandée par la MRC de la Haute-Gaspésie en 2024.
00:05Les pêchants nous ont dit, nous, le phoque, c'est une problématique, c'est un prédateur, oui, pour l'élément naturel, mais aussi directement sur nos prises.
00:14Depuis, Jim Export, Évolu Pêche, Écofonds de Boréal et l'Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie, entre autres, se sont joints au projet.
00:22Au fil des discussions, je pense qu'on en est venu aussi à la conclusion qu'il y a du potentiel pour la commercialisation des autres produits du phoque, la peau, la graisse particulièrement.
00:33Au Québec, le seul abattoir où le dépaissement et la transformation de l'espèce sont possibles se trouve à la boucherie côte à côte aux Îles-de-la-Madeleine.
00:40Dans le cadre du projet pilote, c'est le groupe ADEL de Luceville qui a été choisi. Un partage des connaissances est également prévu.
00:47Cet endroit-là, elle va développer une expertise et de quel protocole les chasseurs doivent suivre pour assurer une qualité du produit.
00:57Si l'initiative va de l'avant à plus long terme, Gilles Thériault aimerait que d'autres centres de valorisation puissent voir le jour en Gaspésie, sur la côte nord ou les maritimes.
01:07Les gens qui s'intéressent à la viande et les gens qui s'intéressent à la peau et à la graisse, ce n'est pas les mêmes.
01:14Donc, il faut qu'on ait un point de chute, un endroit unique où les chasseurs vont aller apporter leurs produits.
01:23Même s'il reste beaucoup de travail à faire, il y aurait un réel intérêt à chasser ce prédateur responsable d'un déséquilibre dans l'écosystème, selon Gilles Thériault.
01:31Chasser le phoque et chasser l'orignal ou le chevreuil, ce n'est pas pareil du tout. Donc, ça va prendre quelques années avant qu'il y ait une expertise qui se développe.
01:38Ça, c'est définitif. Ça fait 25 ans que je cuisine la viande de phoque et l'abattoir aux îles avec la boucherie côte à côte ne fournissent pas de mangue.
01:45Cette démarche qui se veut évolutive s'échelonnera sur environ 16 mois. Il ne reste plus qu'à obtenir l'aval du MAPAC pour plonger officiellement dans le projet.
01:55Patrick Juguère, CHAU TVA, Caplan.
01:57Sous-titrage Société Radio-Canada