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[#VôVô] Steeve Nzegho Dieko, maître de conférence - UOB , nous parle de la présentation de ses œuvres les 12 et 15 décembre

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00:00Bonsoir chers tous, je suis Steven Zegodiaco et je suis à l'émission Vovor.
00:11Si je vous dis ponérologie politique en Afrique contemporaine ou le syndrome du bris dans les arènes politiques africaines,
00:18vous vous demandez certainement de quoi est-ce que je parle.
00:21Eh bien bienvenue dans ce nouveau numéro de votre émission, le Vovor.
00:24Ce soir, nous allons parler de littérature, mais pas d'une littérature comme on en a l'habitude, d'une littérature politique.
00:31Pour en parler ce soir, nous recevons Steven Zegodiaco, titulaire d'un PhD en sciences politiques à l'Université américaine de Londres.
00:38Il est maître de conférences en sciences politiques à l'Université Omar Bongo.
00:42Oui, chers étudiants, c'est l'un de vos maîtres de conférences que nous avons ce soir spécialisé en sociologie politique et relations internationales.
00:49Il est également membre actif du CRECAPI, FDSE, qui est le centre de recherche et d'études constitutionnelles administratives parlementaires politiques et internationales.
01:00Il est aussi un visage à un nom bien connu de la scène politique gabonaise.
01:04Ce soir, il vient nous parler de ces deux œuvres, la ponérologie politique en Afrique contemporaine ou le syndrome du bris dans les arènes politiques,
01:14pour lesquelles une session de vernissage est prévue les 12 et 15 décembre prochains.
01:18Alors, sans plus tarder, bonsoir, Tim Zégo-Dieko.
01:21Bonsoir et plaisir pour moi de pouvoir partager mes quelques idées sur ces deux ouvrages que je viens un peu de commettre.
01:28Le plaisir est toujours le nôtre et c'est un honneur de vous recevoir sur ce plateau.
01:32Alors, on va y aller direct.
01:34La ponérologie politique en Afrique contemporaine, l'une des œuvres et l'autre qui est intitulée
01:39Le syndrome du bris dans les arènes politiques africaines.
01:42Ce sont les titres de ces deux romans.
01:43Pourquoi avoir ciblé ces deux terminologies qui ne sont pas communes au langage courant ?
01:48Écoutez, c'est le fruit d'une réflexion mûrie qui m'a amené à réfléchir sur les questions contemporaines
01:56liées à, justement, l'organisation du pouvoir en Afrique, sur les questions de gouvernance,
02:01sur les questions politiques ou institutionnelles de nos États.
02:04Et donc, porter, de mon point de vue, un avis lucide, critique, naturellement, sur ces questions relatives à l'organisation du pouvoir.
02:16Donc, sur les deux titres, cela m'a amené à réfléchir, d'un premier point, sur le syndrome du bris dans les arènes politiques africaines,
02:24qui est en réalité un ouvrage qui aborde de manière lucide sur les questions de la pathologie, finalement, du pouvoir en Afrique.
02:34Pourquoi est-ce que nos États constituent, continuent à être un problème au niveau des institutions,
02:41au niveau de la démocratie et, tout simplement, au niveau de la gouvernance ?
02:46Et le second, la neurologie politique, c'est en réalité un continuum, finalement, de cette première réflexion
02:51qui m'a amené à apporter un regard sur ce que je peux appeler la taxonomie,
02:57la nouvelle vague de coups d'État militaire en Afrique francophone.
03:00Comment est-ce que, naturellement, quel est l'objet, ou du moins la vision, l'analyse que je fais de ces coups d'État ?
03:09Et donc, j'ai choisi de réfléchir sur quatre pays qui, de mon point de vue, me paraissent essentiels
03:15dans la compréhension de cette nouvelle vague de taxonomie des coups d'État en Afrique francophone.
03:22Voilà un peu l'intérêt, pour moi, d'avoir porté ce regard politologue, en tant que politiste,
03:29sur ces questions d'actualité, finalement, puisqu'il y a quelques jours,
03:34un pays a été touché par la question de coups d'État militaire.
03:38Justement, on va justement parler un peu de ces œuvres-là.
03:42Le syndrome du bris dans les arènes politiques africaines,
03:45un essai qui évoque sur plus de 350 pages, 4 parties et 16 chapitres,
03:50ce qui peut être appelé, comme vous l'avez rappelé, un mal pour la politique africaine.
03:54Mais d'abord, c'est quoi le syndrome du bris ?
03:56Alors, le syndrome du bris, il faut peut-être remonter à l'historicité
03:59ou à l'origine, finalement, d'un mot « hubris », en Grèce.
04:05En Grèce, ça signifie, c'est un dieu, en réalité, dans la mythologie grecque,
04:10c'est un dieu qui a échoué à cause de son orgueil.
04:14Donc, le syndrome, c'est en réalité une forme de pathologie que quelqu'un a
04:19et qui, à cause de son stature, de sa gloire,
04:25il oublie, n'est-ce pas, de se connecter à la réalité.
04:29Donc, j'ai voulu vraiment transposer, justement, cette mythologie grecque
04:33pour réfléchir sur le fonctionnement des institutions en Afrique francophone.
04:37Donc, c'est, en réalité, la maladie du pouvoir, le syndrome du bris.
04:42Et cette étude a été propulsée par Dieghez et surtout Owen, aux États-Unis,
04:49des psychologues de Rénaud.
04:51Et dans leur étude, ils ont, n'est-ce pas, démontré que, pour être atteint,
04:58d'abord, il y en a 14, 14 pathologies.
05:00Je ne sais pas, mais c'est 14 pathologies.
05:04Et il suffit seulement d'être atteint de 4 et vous êtes, donc, atteint par ce syndrome,
05:09par cette maladie.
05:11Et donc, parmi ces pathologies, c'est l'orgueil, c'est le mépris, c'est la réalité.
05:16L'orgueil, c'est sortir, ou du moins, éviter de se connecter à la réalité.
05:22Les promesses non tenues, comment, quel autre aspect, c'est surtout la constitution
05:31ou la construction d'un personnage mythique, comme on l'appelait d'ailleurs,
05:38Kwame Krumah à ce sujet, Azagéfo, c'est-à-dire le rédempteur.
05:42Donc, on vous donne autant de slogans pour vous donner l'impression que vous êtes divin.
05:48Donc, voilà, quand vous avez tous ces slogans ou ces qualificatifs,
05:53vous devenez un surhomme et finalement, vous vous déconnectez de la réalité
05:56et vous pensez que le monde vous appartient.
05:59Donc, vous êtes atteint par cette maladie, si en réalité, la maladie, c'est de ceux qui sont au pouvoir.
06:03Même vous, peut-être célèbre journaliste, peut-être que vous êtes atteint de cette pathologie.
06:08Donc, voilà, de manière lapidaire, ce que je pouvais dire sur, non seulement de l'origine,
06:14mais les pathologies qui concernent directement ce syndrome.
06:20Et donc, je voulais l'appliquer finalement en ayant un regard lucide, clair,
06:26mais surtout critique finalement sur la gouvernance dans la plupart de nos États africains.
06:30et qui, de mon point de vue, donnent le sentiment qu'il y a forcément des faiblesses,
06:37des failles dans la plupart de nos institutions.
06:39Je ne dis pas toutes, mais dans le regard que je porte sur un certain nombre de pays africains.
06:45Justement, sur ce regard que vous portez là, outre l'afro-politanisme,
06:49quel autre remède peut-on prescrire à ces dirigeants qui en souffrent ?
06:52Alors, je crois que l'afro-politanisme, il faut peut-être rappeler rapidement,
06:57c'est un concept qui a été propulsé par plusieurs auteurs,
07:02dont Achille Bembé, mais un peu plus tard, par d'autres,
07:06mais qui en réalité, l'afro-politanisme, c'est-à-dire, c'est un concept qui met au centre l'Afrique,
07:12au centre de toutes les préoccupations.
07:15C'est-à-dire que l'Afrique doit pouvoir mobiliser, non seulement les Africains et sa diaspora,
07:22sur des questions qui concernent l'Afrique.
07:24En dehors de ce concept qui me paraît essentiel,
07:29et d'ailleurs qui a été, c'est ce que Moudoubé a appelé l'agnose africaine,
07:35c'est-à-dire concentrer toute la richesse scientifique, humaine,
07:40tant sur le plan spirituel, tant sur le plan traditionnel,
07:44que l'Afrique doit être concentrée sur cela,
07:47que le regard porté sur l'Occident doit d'abord être porté sur l'Afrique elle-même,
07:52pour pouvoir résoudre les maux qui minent notre continent.
07:58Et donc, ça fait partir de Remède, l'autre aussi, l'autre aspect, c'est l'amour de la patrie.
08:03Je considère effectivement que l'amour patriotique devait être un élément central,
08:09non seulement au niveau même éducationnel, comme valeur cardinale,
08:14qui peut nous aider effectivement à contribuer à ne pas être tenté, n'est-ce pas,
08:20des dérives que l'on peut observer ici et là.
08:24Je pense que c'est fondamental.
08:28Je considère aussi, et un peu à l'image de Féluine Sarr,
08:33qui a proposé dans son ouvrage l'Afrotopia,
08:35une forme d'utopie, mais une utopie lucide,
08:38en se disant, on a un passé, passé douloureux, mais c'est le fruit de l'histoire,
08:42malheureusement on ne peut pas rien faire,
08:45mais partir de cette histoire et se dire, nous avons un passé,
08:48nous avons eu l'esclavage, nous avons eu la colonisation,
08:51nous avons eu les indépendances,
08:53mais que ce passé doit nous servir pour améliorer notre futur.
08:57Donc c'est aussi, au-delà de cet ouvrage, une pensée prospective.
09:02Je me projette aussi en se disant,
09:04on a 65 ans, 70 ans, on continue à parler de ces questions
09:11et on a l'impression qu'il n'y a pas véritablement une évolution
09:15sur un certain nombre de domaines.
09:16Donc c'était aussi un cri d'alarme finalement,
09:18une alerte aux décideurs actuels et aux futurs décideurs de l'Afrique.
09:23– Justement, à côté du syndrome du Brice,
09:26nous avons la ponérologie politique en Afrique contemporaine
09:29qui s'étend sur 607 pages, 4 chapitres, 4 parties et 27 chapitres, pardon.
09:35Il revient sur les différents coups d'État au Mali, au Burkina, au Gabon et le Tchad.
09:43Quelle intention même derrière cette rédaction,
09:45notamment à l'endroit des lecteurs ?
09:48– Je crois que c'est une réflexion profonde,
09:51allais-je dire féconde sur la situation de nos États
09:56qui en réalité démontre finalement la fragilité de nos institutions.
10:03Les coups d'État militaire répétés ici et là
10:06démontrent clairement qu'il y a une situation de faillite, de gouvernance.
10:11S'il y a l'irruption des militaires sur la scène politique,
10:13c'est qu'il y a forcément un problème.
10:15Mais au-delà du problème, il faut regarder quels sont les objectifs
10:18et les motifs qui entraînent justement les militaires à s'immiscer dans l'arène,
10:24pour reprendre le titre de mon premier ouvrage, dans l'arène politique.
10:29C'est donc une analyse lucide,
10:33naturellement avec toutes ces imperfections
10:37ou toutes ces infirmités intellectuelles ou pas,
10:41mais j'essaie de donner un point de vue lucide sur ces questions.
10:43Et surtout, c'est dire, si depuis 1953 jusqu'à aujourd'hui,
10:49hier, avant-hier, il y a eu un coup d'État,
10:51ça va faire environ 75 ans que l'Afrique vit dans cette situation d'incertitude,
10:56surtout au niveau des questions de coup d'État militaire.
11:00Mais donc il faut bien que cela s'arrête.
11:03Si cela s'arrête, il faut qu'il y ait des institutions fortes.
11:07Il faut effectivement qu'il y ait une gouvernance.
11:09Il faut effectivement qu'il y ait moins de corruption.
11:12Il faut effectivement que ceux qui sont au pouvoir
11:14garantissent aussi la liberté des citoyens
11:18dans le fonctionnement et l'exercice de leur pouvoir.
11:20Donc autant de questions qui me paraissent effectivement essentielles
11:24que j'essaie d'aborder avec lucidité dans ces ouvrages.
11:27Et j'espère que ceux qui le liront
11:30comprendront un peu la quintessence de mes pensées
11:34ou de ma pensée dans la plupart de ces ouvrages.
11:36Donc c'est vraiment l'idée de partager une analyse sur ces questions
11:41et naturellement se projeter dans les 25 prochaines années
11:45puisque nous serons effectivement dans 2050.
11:48Et donc il y aura d'autres enjeux, d'autres enjeux, d'autres défis
11:51pour lesquels l'Afrique devra naturellement batailler
11:55pour être présente sur la scène internationale.
11:59Justement, donc vous écrit, on peut y lire que la sorcellerie
12:02reste le sport le plus pratiqué par les présidents africains,
12:05les coups d'État en Afrique sont souvent accompagnés
12:07de mensonges et de manipulations.
12:09Est-ce que vous venez l'expliquer ?
12:10Alors, je crois que l'idée qui m'a traversé
12:16dans la rédaction de ce chapitre
12:19liée effectivement au lien que je voulais effectuer,
12:22c'est que je crois qu'il y a, de mon point de vue,
12:26manifestement, je ne vais pas dire une relation incestueuse
12:30entre le pouvoir et la sorcellerie.
12:34qu'en réalité, dans l'imaginaire collectif,
12:40aujourd'hui, on ne peut pas réussir si on n'a pas été sorcier,
12:42on n'est pas allé voir un ganga, un marabout,
12:44un ganga au sens divin, celui qui va vous donner
12:49le pouvoir d'exister, vous réexister.
12:51Donc je crois que ce que je veux faire, c'est une métaphore
12:53pour montrer qu'on peut accéder à des fonctions importantes,
12:57mais si, naturellement, en instaurant dans un système,
13:01dans un État, la méritocratie.
13:05C'est ça que je voulais faire ressortir dans ce chapitre-là.
13:09Et que, naturellement, la sorcellerie, au contraire,
13:15ne vient pas encombrer le mérite dans la sphère politique.
13:22Il faut réunir toutes les conditions de méritocratie
13:25dans nos États.
13:27Et c'est ça qui peut faire en sorte que nos États puissent évoluer.
13:30Or, malheureusement, ce qu'on observe dans la plupart de nos États,
13:34c'est que ce sont des pratiques récurrentes.
13:37Vous observerez, à la veille des élections,
13:39dans la plupart de nos États,
13:41on crie aux crimes rituels,
13:45on crie à un certain nombre de phénomènes,
13:47parce que, dans l'imaginaire collectif,
13:49c'est qu'il faut peut-être sacrifier un être humain
13:52pour accéder à une fonction importante politique.
13:54Donc, c'est cette métaphore que je voudrais faire relever en se disant
13:57qu'il faut, au contraire, dans nos systèmes éducatifs,
14:02créer ou valoriser les valeurs cardinales
14:04telles que le travail, le mérite,
14:06le respect des institutions à nos jeunes enfants
14:09pour que, demain, puisque c'est eux qui seront à nos places,
14:12qu'ils ont toutes ces valeurs assimilées,
14:14pour que, demain, ils se disent que,
14:16si j'arrive à une telle fonction,
14:17c'est parce que j'aurais mérité,
14:18pas parce que j'aurais fait recours à un ganga
14:20ou à un réseau quelconque ou un marabout.
14:24Voilà un peu la métaphore que j'essaye de présenter dans ce chapitre.
14:28Justement, face à cela,
14:29quel est votre avis sur la position de la situation du Gabon
14:32qui sort dans quelques semaines de sa phase de transition officiellement ?
14:36Alors, j'avoue que je n'avais pas réfléchi à cette question
14:39parce que, depuis les situations judiciaires que j'ai connues,
14:45j'ai volontairement adopté une attitude, une posture de réserve.
14:52Oui.
14:53De réserve, parce que, lorsque vous sortez d'une situation extrêmement compliquée,
14:57vous ne sautez pas tout de suite dans l'arène politique.
15:00Mais, je crois qu'il y a beaucoup à dire.
15:04Il y a beaucoup à dire.
15:05Il y a eu des avancées.
15:07Il y a moins eu des avancées.
15:09C'est vrai.
15:11Je considère tout simplement qu'en tant que citoyen gabonais,
15:15il faut aller au-delà.
15:17L'ambition doit toujours aller vers l'avant
15:21pour que les conditions,
15:24parce que c'est les aspirations de nos citoyens,
15:26de nos concitoyens,
15:27qui doivent être au cœur, justement, des préoccupations de nos leaders.
15:31Et, je pense que, sans faire dans le langage de bois,
15:34dans le langage de bois,
15:36mais c'est, tout simplement,
15:38il faut, il faut continuer à améliorer nos systèmes
15:41et en espérant, tout simplement,
15:43que ce qui sont les décisions qui sont prises
15:48et que les Gabonais eux-mêmes se sentent concernés par cela.
15:52Voilà, pour l'instant, ce que je peux dire.
15:54Voilà.
15:55Sans internaute, en compte de continuer,
15:56mais je vais vous faire un petit rappel.
15:58Souvenez-vous, il y a quelque temps,
15:59nous avons reçu Floriano Diéco, un poète.
16:01Il faut croire que dans la famille Diéco,
16:03l'écriture, c'est en famille.
16:05Donc, nous avons les deux œuvres qui sont là avec nous
16:08et M. Diéco va nous dire
16:09à quel type de lecteurat il s'adresse.
16:12Alors, c'est un ouvrage, c'est vrai,
16:14qui est assez dense,
16:17mais le langage aussi, le style est assez apaisé.
16:20J'ai évité la prétention ou du moins un discours ou une écriture très alambiquée.
16:28Donc, j'ai souhaité être un peu clair.
16:30C'est vrai qu'il y a des concepts de sciences politiques,
16:33des relations internationales, etc.
16:35Mais ça s'adresse à tout le monde,
16:38à tout le monde.
16:39Il suffit d'abord, déjà, à mes étudiants qui me suivent.
16:43Ils doivent lire ces ouvrages.
16:45Et à tous ceux qui s'intéressent au pouvoir,
16:48à tous ceux qui s'intéressent aux questions de la politique,
16:49à tous ceux qui s'intéressent au développement de nos États africains.
16:54Donc, cette lecture, la lecture de ces ouvrages,
16:57leur est fortement recommandée.
16:59Voilà, elle vous est fortement recommandée.
17:02Et pour cela, la présentation officielle est prévue pour les 12 et 15 décembre.
17:06Comment cela va se passer ?
17:07Où doit-on se rendre ?
17:08Et comment on peut faire si on veut se préparer ?
17:09Alors, deux lieux précis.
17:11Le premier et le 12.
17:12D'abord, la date, le 12 décembre, au musée national,
17:16c'est-à-dire ce vendredi, à 15h, 15h30.
17:23C'est un rituel.
17:25En réalité, nous allons avoir une brève présentation de l'auteur qui va être animée.
17:34Ensuite, je ferai un exposé de 30-40 minutes et suivra donc les questions.
17:40Ensuite, peut-être une dernière partie qui va être dédiée à la dédicace de ceux qui voulont bien se procurer l'ouvrage au musée.
17:49Le même scénario va se produire à l'Institut français du Gabon, cette fois-ci à 14h30.
17:59Nous avons, à cette occasion, j'ai invité l'un des préfaciers, le professeur Kakaï,
18:06qui m'a fait l'honneur de répondre à mon invitation.
18:09J'espère qu'il sera là.
18:12Et donc, ça va être la même chose.
18:15Il prendra la parole pour évoquer un peu la collaboration scientifique que nous avons eue.
18:19Et ensuite, il me donnera la parole et je présenterai donc l'ouvrage.
18:25J'irai beaucoup plus en profondeur sur la plupart des chapitres et la pensée que j'essaie de faire circuler
18:34ou les idées que j'essaie de circuler à travers ces deux ouvrages.
18:37Monsieur Ndiko, nous arrivons au terme de notre échange.
18:40Quel sera donc votre mot de fin ?
18:42Je voudrais tout simplement vous remercier de m'avoir accepté dans vos locaux,
18:46surtout que c'est la première fois que j'arrive ici.
18:50Donc, je suis flatté et merci aussi de votre hospitalité.
18:55Et je pense que les Gabonais ou vos téléspectateurs ont bien suivi cette émission
19:00et ils savent de quoi il s'agit.
19:02Et donc, je profite de cette occasion de leur demander de venir au Musée National
19:08pour poser toutes les questions possibles le 12 et le 15 décembre à l'Institut du Gabon
19:14pour que nous échangeons sur ces deux ouvrages qui, au-delà des titres, nous interpellent tous,
19:23qui, au-delà de ma modeste personne, mais c'est des questions qui nous concernent
19:28parce qu'il s'agit du Gabon, il s'agit de l'Afrique de manière générale.
19:32Et donc, je voudrais partager avec eux dans une ambiance intellectuelle, conviviale
19:37sur un certain nombre de ces questions et ces concepts que j'ai commis de manière modeste.
19:44– Ben, voilà, ce sont là les mots de modestie de notre auteur Steve Diego Diego
19:49qui vous invite à ces séances de vernissage qui auront lieu les 12 et 15 décembre.
19:54Le 12 décembre, ce sera au Musée des Arts et des Traditions du Gabon à partir de 15h30.
19:59Vous pourrez venir sur place découvrir avec plus de détails les différentes parties de l'œuvre
20:06et peut-être poser aussi vos questions. Le même exercice se fera le 15 à l'Institut français du Gabon,
20:11toujours à 15h30. Et cette fois, la séance sera plus intense, tant il y aura des invités,
20:16des surprises et surtout plus de partage et de connaissances.
20:20Vous me connaissez, je ne sais pas quoi dire en matière de politique,
20:23mais je vous invite vraiment à lire ces deux œuvres. Elles sont riches en connaissances,
20:27en définition. Vous apprendrez aussi bien en lexique qu'en matière de politique.
20:33Alors, je vous dis à très vite pour un prochain numéro de Vauvoir. Au revoir.
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