Miriam Djabali Larak, professeure d’économie et présidente de l’association Regard lycéen, a vivement critiqué la tenue d’une fête ouvertement «anti-police» à Toulouse, assurant que cette dernière était «un scandale car elle ouvre un boulevard pour légitimer ce qu’il se passe aujourd’hui» en France sur le plan de la violence visant les autorités.
00:00Ça ne me surprend pas, ça m'inquiète. Parce qu'en fait, créer la polémique, moi je crois que c'est plutôt un scandale en fait.
00:05Parce qu'il faut redéfinir la police, il faut rappeler que c'est elle qui garantit notre sécurité, qu'elle est dans le fondement de notre démocratie et du droit.
00:15Et je crois que ce type de message et que ce type de manifestation, ça envoie un mauvais message à notre jeunesse qui est déjà un peu perdue,
00:21et dans nos banlieues, et dans la ville, et partout. Et le fait que ce type d'association aujourd'hui ait ce type de publicité,
00:28et qu'en plus, ce n'est pas qu'une polémique, pour moi c'est vraiment un scandale.
00:33Si effectivement elle a lieu, c'est compliqué. Ça veut dire qu'on ouvre un boulevard et qu'aujourd'hui ce qui se passe, c'est un peu légitimer.
00:40Parce que ça revient à stigmatiser encore plus la police et à la mettre en difficulté, compte tenu du contexte actuel.
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