John Textor se retrouve de nouveau au centre de la tourmente après les révélations du PDG de Botafogo. Thairo Arruda a confirmé publiquement que le club brésilien avait largement profité de prêts venus de l’Olympique Lyonnais, validant l’existence d’un système de trésorerie partagée que Textor niait jusqu’ici. Cette admission relance le débat sur la gestion opaque d’Eagle Football et sur les flux financiers entre ses clubs.
À Lyon, ce montage a aggravé une situation déjà critique. L’OL, fragilisé sportivement et financièrement, a servi malgré lui de source de liquidités, au point d’inquiéter la DNCG et de frôler la catastrophe. La démission forcée de Textor et l’arrivée de Michele Kang n’ont pas suffi à faire disparaître les zones d’ombre laissées derrière lui.
Les problèmes s’accumulent également autour de transferts contestés, comme celui de Jefferson Savarino, acheté alors que Lyon était interdit de recrutement. Plusieurs opérations entre Botafogo et l’OL restent encore floues, alimentant les tensions entre les deux clubs.
Pendant ce temps, au Brésil, Textor est de plus en plus isolé. Contesté par les supporters et certains dirigeants, il continue pourtant d’affirmer qu’il restera à Botafogo malgré la perte progressive de soutiens.
La situation éclaire d’un jour nouveau la stratégie financière du dirigeant américain, dont la crédibilité est désormais sérieusement entamée dans toute la galaxie Eagle Football.
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