Cette Ligne Invisible Arrête les Animaux — Voici la Raison - video Dailymotion

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Il existe une ligne invisible traversant l'Indonésie que les animaux refusent de franchir, et elle divise la faune de l'Asie et de l'Australie comme deux mondes différents. Cette frontière, connue sous le nom de ligne de Wallace, marque le point où les espèces changent soudainement — tigres, éléphants et singes d'un côté, et kangourous, cacatoès et marsupiaux de l'autre. Les scientifiques ont découvert que les fosses océaniques profondes et les niveaux de mer anciens ont gardé ces groupes d'animaux séparés pendant des millions d'années, même lorsque les humains pouvaient les traverser librement en bateau. La ligne influence encore aujourd'hui l'évolution, façonnant les écosystèmes et créant l'une des divisions naturelles les plus spectaculaires de la Terre. Et dans cette vidéo, vous découvrirez pourquoi cette barrière invisible existe, comment elle s'est formée et ce qu'elle révèle sur l'histoire sauvage de notre planète.  Animation créée par Sympa. ---------------------------------------------------------------------------------------- Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com   Pour ne rien perdre de Sympa, abonnez-vous!: https://goo.gl/6E4Xna​ ---------------------------------------------------------------------------------------- Nos réseaux sociaux : Facebook: https://www.facebook.com/sympasympacom/ Instagram: https://www.instagram.com/sympa.officiel/  Stock de fichiers (photos, vidéos et autres): https://www.depositphotos.com https://www.shutterstock.com https://www.eastnews.ru ----------------------------------------------------------------------------------------  Si tu en veux encore plus, fais un tour ici:  http://sympa-sympa.com

Transcript

00:00This invisible border divides the world in two distinct regions and, for reasons

00:05unknown, most animals, fish and animals, do not come to the cross.

00:09Called the Wallis Wallis, they trace a separation between Australia and

00:14Asia. This appellation comes from Alfred Russell Wallis, an explorer and

00:19scientist britannic who identified in 1859. He was found in

00:24Asia to study the Malais archipel, also known as Insuline.

00:28Lors de ses explorations à travers les jungles, les collines et en naviguant,

00:32Wallace remarqua une sorte de barrière invisible. A l'ouest, dans des régions

00:39telles que Borneo et Sumatra, il observait des espèces animales typiquement asiatiques,

00:44de grands rhinocéros broutant des feuillages et des singes se balançant habilement d'arbres

00:49en arbres. Ces forêts luxuriantes regorgèrent d'animaux que l'on associe volontiers à la

00:55jungle. Toutefois, lorsqu'il franchissait cette ligne imaginaire et atteignait célèbres ou lomboc,

01:01il rencontrait plutôt des animaux ressemblant à ceux d'Australie, ainsi que des oiseaux exotiques,

01:07tels que les cacatoes. Le comportement des animaux varie de part et d'autre de la ligne Wallis.

01:13Certaines espèces excellent dans la traversée d'obstacles naturels, comme les étendues d'eau,

01:18alors que d'autres y sont moins aptes. Par exemple, les chauves-souris, capables de voler au-dessus de

01:25l'eau, franchissent parfois cette ligne. A l'inverse, les grands animaux terrestres,

01:29tels que les éléphants, restent généralement confinés à un seul côté. Certains oiseaux,

01:35plus craintifs, préfèrent se cacher dans des buissons denses et des arbres pour échapper aux

01:40prédateurs, évitant ainsi de s'aventurer au-dessus de grandes étendues d'eau dépourvues d'abri.

01:45Les plantes ne suivent pas la ligne Wallis aussi strictement que les animaux, car elles se dispersent

01:50selon des mécanismes spécifiques, tels que des graines transportées par le vent, l'eau ou des

01:56animaux. Le genre eucalyptus, par exemple, reste majoritairement du côté australien. Cependant,

02:02l'eucalyptus arc-en-ciel a réussi à s'implanter aux Philippines, du côté asiatique. Sous les eaux,

02:09la ligne Wallis est de moindre importance. La région située entre cette ligne et l'Australie

02:14surnommée le triangle de corail, est une véritable explosion de vie marine. Désormais,

02:20après plus de 150 ans, les scientifiques pensent avoir enfin élucidé le mystère de la ligne Wallis.

02:27Ils estiment que tout remonte à environ 35 millions d'années, lorsque l'Australie s'est séparée de

02:33l'Antarctique et a progressivement dérivé pour entrer en collision avec l'Asie. Ce choc aurait

02:39engendré la formation d'une chaîne d'îles qui n'est autre que l'archipel Malais, situé entre les

02:44deux continents. Ces bouleversements ont entraîné d'importantes modifications climatiques qui ont

02:50profondément influencé les espèces animales vivant dans la région. Les chercheurs ont utilisé un

02:55modèle informatique pour simuler les comportements de plus de 20 000 espèces des deux côtés de la

03:00ligne, il y a plusieurs millions d'années. Lorsque l'Australie s'est éloignée de l'Antarctique,

03:06une vaste étendue d'océans profonds s'est ouverte autour de ce continent, donnant naissance

03:12au plus grand courant océanique au monde, le courant circompolaire Antarctique. Ce courant

03:20tourbillonnant a refroidi le climat mondial, modifiant complètement les conditions de vie

03:24des différentes espèces animales. Toutefois, ces effets n'ont pas été universels. L'Indonésie,

03:31demeurant chaude et humide, constituait un environnement idéal pour les espèces asiatiques

03:37qui pouvaient migrer d'île en île vers l'Australie. En revanche, les espèces australiennes,

03:43adaptées depuis des millions d'années à des habitats plus secs et plus frais,

03:47ont eu plus de mal à s'adapter aux conditions tropicales. Les scientifiques pensent donc que

03:54comprendre l'adaptation des espèces à ces grands changements climatiques il y a plusieurs millions

03:58d'années, pourraient nous aider à prédire comment les espèces actuelles réagiront à des

04:03situations similaires. D'autres scientifiques ont également cherché à décrire et expliquer la

04:10frontière naturelle invisible entre l'Asie et l'Australie après les travaux de Wallace,

04:14en traçant leurs propres lignes. La ligne de Sclatter en 1894, la ligne de Lidecker en 1896,

04:23limite zoologique de Pelsenner, aussi appelée ligne de Weber dès 1904, et la limite zoologique de

04:32Maïr en 1944. La ligne de Weber, par exemple, diffère légèrement de la ligne Wallace, séparant les

04:40régions faunistiques orientales et australiennes au sein de la Wallacea. Ce groupe d'îles, principalement

04:45indonésiennes, est isolé des plateaux continentaux asiatiques et australiens par des détroits profonds.

04:50Comme elles n'ont jamais été reliées au continent par voie terrestre, seuls les animaux capables de

04:55nager, voler ou flotter, ont pu y parvenir, expliquant ainsi la diversité unique de leurs

05:02faunes, d'origine à la fois asiatique et australienne. La ligne de Weber marque le point de bascule. D'un

05:09côté, la majorité des animaux viennent d'Asie, de l'autre, ils sont majoritairement australiens. Un autre

05:16événement migratoire majeur dans l'histoire de la Terre s'est déroulé sur le continent américain.

05:20Il y a environ 30 millions d'années, l'Amérique du Sud est devenue une masse continentale isolée,

05:26lorsque les plaques tectoniques l'ont éloignée de l'Antarctique et de l'Afrique. À partir de ce

05:31moment, la faune locale a évolué de manière unique, donnant naissance à des espèces que l'on ne

05:37retrouvait nulle part ailleurs. Certains de ces animaux existent encore aujourd'hui, comme les opossums,

05:43les capybaras et les chinchillas, les tatous, les fourmiliers et autres paresseux. D'autres espèces

05:50ont disparu, comme les paresseux terrestres géants, plus grands que des voitures, ou encore les

05:56glyptodons. Semblables à des tatous géants, aux carapaces osseuses extrêmement robustes. On comptait

06:04aussi d'immenses oiseaux incapables de voler, mais aptes à pourchasser leurs proies. Au nord du continent

06:10américain, les animaux avaient encore accès au reste du globe via le détroit de Béring. La

06:16région était donc peuplée d'une grande variété d'animaux, parmi lesquels cerfs, bison, chevaux,

06:21chameaux, mammouths et mastodontes, qui cohabitaient avec des prédateurs comme les grands félins, les

06:27loups et les ours. Il y a environ 3 millions d'années, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud se sont

06:34reliés par une bande de terre connue sous le nom d'Isthme de Panama, résultat de nouveaux

06:39déplacements tectoniques. Une intense activité volcanique, survenue il y a 25 millions d'années,

06:45a également contribué à sa formation. Ce lien terrestre a permis aux animaux de migrer entre

06:51les deux continents, un processus qui est entré dans l'histoire sous le nom de Grand Échange

06:56phonique inter-américain. Durant l'ère glaciaire, d'immenses glaciers ont périodiquement atteint leur

07:03maximum avant de se retirer, ce qui a entraîné une baisse du niveau des mers et la transformation

07:08probable des forêts en vastes plaines herbeuses, favorisant ainsi la traversée des animaux. Les

07:14paresseux terrestres géants figuraient parmi ceux qui ont migré vers le nord jusqu'en Alaska. Une

07:20espèce particulière, le paresseux terrestre de Jefferson, errait même dans les tundras glaciales

07:26et cohabitait avec les mammouths laineux et les caribous. De nombreux prédateurs nord-américains

07:32se sont aventurés vers le sud. Parmi eux figurent des félins comme les cougars, les jaguars et les

07:38smilodons aux longues canines. Les loups, renards, loutres, ratons laveurs et autres ours ont également

07:45pris part à cette migration. L'ours à face courte, ou Arctotherium, par exemple, pouvait

07:52atteindre 4 mètres de hauteur et peser autant qu'une petite voiture. En Amérique du Sud, les

07:58ongulés originaires de cette partie du continent avaient évolué en une multitude de formes singulières

08:03durant leur isolement. Des créatures imposantes d'origine nord-américaine, comme les gonfotères,

08:09apparentées aux éléphants mais dotées de défenses inhabituelles, ont migré vers le sud.

08:14Figurant ainsi parmi les plus grandes espèces locales. Les ancêtres des lamas actuels ont élu

08:21domicile dans les Andes, tandis que les cerfs, tapirs et pécaris prospéraient dans les forêts.

08:27La circulation des animaux entre les deux continents a duré des millénaires, mais la fin de l'ère

08:32glaciaire a entraîné l'extinction de nombreux grands animaux, comme les paresseux géants, incapables

08:37de s'adapter à ces nouvelles conditions. Les espèces nord-américaines se sont mieux

08:43acclimatées à ces changements. Aujourd'hui, on trouve encore des tattoos, des porcs épiques et des

08:49opossums sud-américains en Amérique du Nord. Mais des animaux emblématiques d'Amérique du Sud,

08:55tels que les jaguars, lamas et ours à lunettes, ont disparu du Nord. Les scientifiques pensent que

09:02l'isolement prolongé des espèces sud-américaines les a rendus plus vulnérables aux bouleversements de

09:08leur environnement. Nommez un désert. Laissez-moi de deviner. Le Sahara, en réalité, peu importe celui

09:18auquel vous avez songé, je suis sûr d'une chose, il se trouve quelque part en dessous de cette ligne.

09:24En effet, lorsque l'on entend le mot « désert », on pense spontanément à des contrées arides,

09:30sablonneuses, écrasées de chaleur. Et aucun paysage de ce type ne se trouve au-delà des 45 degrés

09:35de latitude Nord, ni en deçà des 45 degrés Sud. Dans l'hémisphère Sud, cela paraît assez logique.

09:42Mis à part l'Antarctique, les étendues terrestres y sont peu nombreuses. Mais au-delà des 45 degrés

09:47Nord, la donne change radicalement. On y trouve une vaste diversité de territoires, des pays comme

09:53le Canada, la France, le Royaume-Uni et bien d'autres encore. Pourtant, pas l'ombre d'un désert. Du

09:59moins, aucun désert de type chaud. La majorité des grands déserts chauds se situent dans l'hémisphère

10:05Nord, à proximité des tropiques du Cancer et du Capricorne. Les plus torrides s'étendent

10:10généralement entre 15 et 30 degrés de part et d'autre de l'équateur. Ainsi en est-il

10:15du Sahara, où les températures maximales moyennes peuvent grimper jusqu'à 40 degrés

10:20Celsius. Les déserts chauds couvrent ensemble près de 15% de la surface émergée de notre

10:25planète. Pourtant, malgré cette vaste répartition, aucun ne se trouve au-dessus de cette ligne.

10:31J'entends par là la latitude de 45 degrés Nord. Pourquoi donc ? Voici une explication.

10:36Découpons la Terre en 5 grandes zones. Aux extrémités se trouvent les régions polaires,

10:42au Nord comme au Sud. Viennent ensuite les 2 zones tempérées. Et, enfin, au cœur du globe,

10:48la zone tropicale. La ligne qui nous intéresse traverse justement la zone tempérée, dans une

10:53portion du globe au climat plus froid. Parce que plus l'on s'éloigne de l'équateur, plus les températures chutent.

10:59En réalité, dans l'hémisphère Nord, la température moyenne annuelle décroît de près d'un demi-degré

11:06Celsius par degré de latitude parcourue vers le Nord. Et c'est précisément cette rigueur climatique qui

11:12empêche la formation de déserts chauds au-delà de cette ligne. En avançant vers le Nord depuis

11:17l'équateur, les rayons solaires frappent la Terre sous un angle de plus en plus oblique. L'énergie

11:23solaire se répartit alors sur une surface plus vaste, ce qui réduit la concentration de chaleur en un point

11:28donné. En somme, ces régions ne parviennent tout simplement pas à atteindre des températures élevées,

11:34ce qui explique, par exemple, pourquoi la Finlande est bien plus froide que la Colombie. Une autre

11:39explication à ces températures plus basses réside dans le phénomène appelé Albedo. Ce terme désigne

11:45la proportion de lumière solaire qu'une surface renvoie vers l'atmosphère. Permettez-moi de vous

11:50illustrer cela. Toutes les surfaces terrestres réfléchissent et absorbent la lumière du Soleil,

11:55mais selon des proportions différentes. Ainsi, la neige peut réfléchir jusqu'à 90% du rayonnement

12:02reçu, n'en absorbant qu'environ 10%. C'est ce fort pouvoir réflecteur qui confère à la neige un

12:08Albedo élevé. Le sable, en revanche, présente un Albedo bien plus faible. Dans des zones comme le

12:14désert du Kalahari, situé au sud du continent africain, la situation tend vers un équilibre. A peu près 50% du

12:20rayonnement solaire est réfléchi, tandis que le reste est absorbé. Cette absorption thermique

12:25contribue largement aux températures extrêmes observées dans ces zones arides. Autrement dit,

12:31dans les déserts brûlants. Pour résumer, la neige rejette la majeure partie de la chaleur,

12:36tandis que le sable en emmagasine une quantité bien plus importante. C'est l'une des raisons pour

12:41lesquelles les régions enneigées demeurent nettement plus fraîches. Ainsi, plus vous vous approchez des zones

12:46polaires, plus l'énergie solaire est renvoyée plutôt qu'absorbée, ce qui éclaire l'absence de

12:51déserts chauds dans ces contrées. A cela s'ajoutent-moi les dynamiques atmosphériques. Il suffit de

12:58constater que les mouvements de l'air changent considérablement dès que l'on franchit la ligne

13:02des 45 degrés de latitude. Cela s'explique par l'influence d'un système de circulation connu sous

13:08le nom de cellules de Ferrel. La Terre est structurée autour de trois grandes cellules de convection, que l'on

13:13peut imaginer comme d'immenses boucles d'air en mouvement. L'air chaud s'élève, refroidit en

13:18altitude, redescend, puis le cycle recommence. Au pôle se trouvent les cellules polaires,

13:24les cellules de Hadley occupent la zone équatoriale, et les cellules de Ferrel s'intercalent entre les

13:30deux. Les interactions qui se produisent entre ces trois cellules peuvent être complexes. Mais pour

13:35l'essentiel, retenons ceci. Dans les zones tempérées, l'air chaud en provenance des tropiques entre en

13:40contact avec l'air froid qui descend des régions polaires. Les cellules de Ferrel jouent ainsi un

13:45rôle déterminant dans le transfert de chaleur depuis l'équateur vers les hautes latitudes. Ce

13:50déplacement d'air chaud contribue à modérer les écarts de température entre les tropiques et les

13:55pôles. Et il structure les régimes climatiques de vastes régions comme l'Amérique du Nord,

13:59l'Europe ou une grande partie de l'Asie. Dans les latitudes intermédiaires, l'activité constante

14:04des cellules de Ferrel empêche l'installation durable d'un air chaud et sec. Il en résulte une

14:09atmosphère plus humide, une couverture nuageuse plus fréquente et même des épisodes orageux là

14:15où l'on pourrait s'attendre à des conditions arides. C'est précisément pourquoi les déserts

14:19chauds sont absents autour de la latitude de 45 degrés. Autrement dit, la cellule de Ferrel

14:24engendre une instabilité météorologique marquée, à mille lieues de ce que l'on observe dans des

14:29déserts comme le Sahara. Là-bas, les températures varient un peu d'une saison à l'autre. On peut

14:34simplement s'attendre à une chaleur constante. Une fois tous ces facteurs combinés, il devient plus

14:38facile de comprendre pourquoi les déserts chauds sont essentiellement cantonnés aux régions proches

14:43de l'équateur et pourquoi l'on ne trouve jamais de déserts pareils au Sahara ou au Kalahari dans

14:49des pays tels que le Canada ou la Suède. Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'existe aucun

14:53désert au-delà de la ligne des 45 degrés. En réalité, un désert ne se définit pas forcément

14:58par une chaleur torride et du sable à perte de vue. Certains peuvent même ressembler à ceux-ci,

15:03l'Arctique par exemple. Car ce qui caractérise véritablement un désert, c'est avant tout la

15:08faiblesse des précipitations, bien plus que la température ou l'aspect du sol. Autrement dit,

15:13il s'agit d'une zone où les précipitations sont rares, avec un total annuel n'excédant

15:18généralement pas les 250 mm. Que le climat y soit chaud ou froid importe peu, les déserts sont des

15:24régions extrêmement arides, presque dénuées de végétation. Cette sécheresse rend la survie des

15:29espèces animales et végétales particulièrement ardue dans de tels milieux. En y songeant, cela

15:35signifie que le plus vaste désert de la planète n'est autre que l'Antarctique. Il s'étend sur

15:39environ 14,2 millions de kilomètres carrés, formant un immense paysage de glace à perte de vue. Il

15:47s'agit également du désert le plus froid au monde, surpassant même l'Arctique, son équivalent

15:52polaire. Les températures peuvent y chuter jusqu'à moins 89 degrés. Si vous considérez la Terre,

15:57environ un tiers de ces terres émergées sont couvertes de déserts. Portez maintenant une

16:02attention particulière à ceux situés entre 15 et 30 degrés de latitude. On les désigne comme

16:08des déserts tropicaux. Avez-vous remarqué un détail intrigant concernant leur position

16:12géographique ? La plupart d'entre eux bordent sur la façade ouest des continents. Et cela ne doit

16:18rien au hasard. Quatre facteurs principaux en sont la cause. Premièrement, les vents porteurs de pluie

16:23soufflent en général depuis l'est. En traversant les terres, ils déchargent l'essentiel de leur

16:29humidité en début de parcours. Lorsqu'ils atteignent les régions occidentales, ils sont devenus secs,

16:34n'apportant plus aucune pluie. Cela suffit déjà à expliquer l'aridité de ces zones. Deuxièmement,

16:40sur les façades occidentales des continents, les masses d'air ont tendance à s'abaisser plutôt qu'à

16:44s'élever. En descendant, elles se réchauffent, ce qui empêche la formation de nuages, et donc de

16:50précipitations. Troisièmement, la présence de montagnes accentue ce phénomène. Elles interceptent

16:55l'humidité sur leurs versants exposés, tandis que l'autre, connue sous le nom d'ombre pluviométrique,

17:00reste sec. Enfin, les eaux côtières de ces régions sont souvent froides. Cette fraîcheur refroidit

17:07l'air situé au-dessus, ce qui le stabilise et inhibe la formation des nuages. Or, sans nuages,

17:13il ne pleut pas. Ainsi, l'ensemble de ces facteurs explique pourquoi les déserts tropicaux se concentrent

17:20essentiellement sur une seule façade continentale.

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