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  • il y a 7 heures
Le député Rassemblement national de la Somme Jean-Philippe Tanguy a fait part de sa volonté de déposer une proposition de loi «visant à rouvrir les maisons closes». Des lieux «coopératifs» qui seraient «tenus par les prostituées elles-mêmes». Pour Ophélie Roque, enseignante et journaliste, «les femmes sont plus en danger dans la solitude d'une chambre d'hôtel, que si elles étaient encadrées (...). Je pense qu'il y aurait beaucoup moins de violence».

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Transcription
00:00La prostitution a beaucoup changé. Moi, j'habite pas loin de Pigalle et je me souviens, quand je suis arrivée il y a une quinzaine d'années, j'en voyais encore un petit peu des vieilles routières.
00:06Vous savez, ces femmes qui étaient un peu inscrites dans le Pigalle, qui avaient une sorte de charisme cabossé, mais une forme de charisme, elles ne sont plus là maintenant.
00:14Parce qu'on a l'impression que la prostitution, en effet, c'est devenu en effet essentiellement le fait de jeunes personnes, plus ou moins avec des rendez-vous qui sont plus ou moins pris, je pense, sur Internet.
00:24Et je pense en effet que ces femmes-là sont plus en danger, peut-être, dans la solitude d'une chambre d'hôtel, avec des rendez-vous qui sont pris en ligne, que si elles étaient vraiment encadrées.
00:34Parce que le problème, c'est que quand vous êtes seule dans une chambre d'hôtel, si vous arrive un problème, vous êtes toute seule, il n'y a personne qui va venir vous aider.
00:39Au moins, si elles étaient dans un bâtiment avec, en effet, un minimum d'encadrement, je pense qu'il y aurait beaucoup moins de violence.
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