Les députés doivent voter ce mardi 9 décembre sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, menacé de rejet par les refus des Républicains et du parti Horizons de le soutenir. Au contraire, le Parti socialiste a appelé son groupe à soutenir le texte.
00:00Tout ça, ça reste à interroger parce qu'il y a beaucoup de réglementations, de prestations des dentistes, des radiologues, d'un certain nombre de prestataires.
00:08Et il y a beaucoup de professions qui disent que dans ce cas-là, elles vont changer de statut.
00:11Et en fait, il y aura des coûts cachés.
00:13Donc, c'est un peu des fausses économies.
00:14Et c'est un peu le problème de ce PLFSS, de ce projet de la financement à la sécurité sociale.
00:18C'est qu'en fait, vous voyez bien, on fait beaucoup de sujets, beaucoup de soirées dessus.
00:21Il y a beaucoup d'informations qui circulent.
00:22Mais finalement, une fois qu'on a enlevé tous les sujets pour savoir qui allait voter quoi,
00:26qu'est-ce que ça fait avancer pour la France ?
00:29Ça fait faire un an qu'on a eu Barnier, Bérou, Lecornu.
00:33La question, c'est toujours de savoir est-ce qu'ils vont survivre politiquement ?
00:36Est-ce qu'il va y avoir une censure, une dissolution des élections ?
00:39Oui, mais pardon, mais ça, c'est la faute à qui ?
00:42C'est la faute à ce gouvernement qui est incapable de proposer autre chose que d'échec pour survivre.
00:46Ou à l'opposition qui ne trouve pas non plus de compromis ?
00:48Certaines oppositions ?
00:50Des compromis sur quoi, madame ?
00:51Par exemple, les économies, il n'y a rien.
00:52Il n'y a même pas de compromis à faire.
00:53Toutes les propositions d'économies structurelles qu'on a faites, on les a refusées.
00:57Et je note ce qui a été peu dit, que le Sénat de M. Rotaillot,
01:01les LR de M. Rotaillot au Sénat, n'ont fait aucune économie structurelle dans le PLFSS.
01:06Il n'y avait que le gel des pensions de retraite au-dessus de 1 400 euros.
01:09Il faut savoir quand même que les sénateurs de M. Rotaillot ont donc estimé qu'un retraité était riche,
01:13c'est parce qu'ils ont dit privilégié, au-dessus de 1 400 euros.
01:16François Hollande avait dit que c'était 4 000 euros.
01:18Les LR ont décidé que c'était 1 400 euros.
01:20Je rappelle que le SMIC en France a 1 465 euros net.
01:22Donc dire qu'on est riche avec 1 460 euros...
01:25Ils n'ont jamais dit qu'on est très riche.
01:26Ils ont seulement dit qu'il fallait mettre une limite.
01:28Les retraités n'ont pas de même pas de limite.
01:291 000 limites.
01:30Ça compte aussi dans le calcul.
01:31Oui, mais généralement, quand vous avez M. Rotaillot,
01:33je sais que vous avez une petite obsession pour désindexer...
01:34Ce n'est pas du tout une obsession.
01:35J'ai l'obsession des comptes sains et des bonnes mesures économiques.
01:38Pour désindexer une pension de retraite.
01:39Quand vous avez une retraite de 1 400 euros,
01:41généralement, vous n'avez pas un patrimoine considérable.
01:43C'est comme un pelier.
01:44Oui, c'est un pelier.
01:45Et les patrimoines des retraités sont aussi concentrés...
01:48Il y a quand même la moitié des retraités
01:49qui n'ont pas, qui ne sont pas propriétaires de leur logement.
01:50Moi, ce que je vois, c'est que le niveau de vie des retraités
01:53est supérieur à celui des actifs.
01:54Quand on enlève le logement, comme a dit M. Poetti,
01:56la question d'avoir son logement d'être propriétaire
01:57change totalement la donne.
01:58La classe d'âge en France, avec le seuil de pauvreté le plus bas.
02:01Donc dire, je suis d'accord avec vous,
02:03dire qu'ils sont riches, non, ça ne veut rien dire.
02:05En tous les cas, ce n'est pas du tout la classe d'âge
02:07ni la situation socio-économique la plus défavorisée de France.
02:10Donc, on pourrait éventuellement jouer sur ces paramètres-là.
02:13Au sein des retraités, il y a plusieurs classes sociales.
02:14Je suis d'accord avec Mme Diallo.
02:16Oui, comme ça, il y a tout à l'arrivée.
02:18Les retraités ne sont pas des logements,
02:20effectivement, vous avez des retraités
02:21qui ne sont pas propriétaires de leur logement,
02:22qui ont une petite pension.
02:23Là, c'est la double peine.
02:24Et c'est des personnes en grande précarité.
02:26Aussi, les mutuelles sont très élevées.
02:28Donc, si vous avez une prime de mutuelle,
02:30vous avez 75 ans, vous avez une maladie chronique,
02:32vous avez une prime de mutuelle à 150 euros par mois,
02:35plus votre loyer et une retraite à 900 000 euros,
02:39vous avez du mal à vous nourrir correctement.
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