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00:0111h30, 13h, Christine Kelly sur Europa.
00:07Ravie de retrouver en ce lundi.
00:10Alors la police blessée tue, voilà ce sont les mots qui ont été affichés lors de la fête des Lumières ce week-end à Lyon.
00:18On a aussi noté que Sébastien Delogu lui aussi a eu des propos virulents à propos de la police,
00:25déclarant effectivement que la police tue.
00:27Quel est votre regard sur ces propos, d'autant plus que je le disais tout à l'heure dans le sommaire,
00:33si ce n'est pas la police, notre démocratie ne tient plus, c'est peut-être le dernier rempart qui tient.
00:38Lorsqu'on voit comment tout s'effrite aujourd'hui, on a l'impression, en tout cas c'est l'impression que j'ai,
00:43dites-moi si je me trompe, qu'on est en train de viser le dernier rempart.
00:47Certains me disaient en off que le jour où la police met un genou à terre, tout est foutu.
00:53Gabriel Cusel, quel est votre regard sur ces propos ?
00:56Et ensuite Eric Tegner, et ensuite notre invitée, je vous le dirai.
00:59C'est évidemment insupportable, encore une fois nous ne défendons pas la police,
01:04la police ne doit pas être défendue pour être gentille avec les policiers.
01:08C'est simplement le dernier rempart, vous l'avez dit, contre l'ensauvagement.
01:13Donc si ce rempart tombe, c'est nous qui sommes juste derrière et on voit bien que ce rempart vacille.
01:18Parce que même si ces policiers ont une vocation incroyable, même s'ils sont corvéables à merci, même s'ils sont extrêmement dévoués,
01:25eh bien le peu de soutien, matériel déjà, mais aussi psychologique.
01:30On l'a vu dans les diverses affaires.
01:32Pierre Naël, par exemple, immédiatement, sans qu'on ne sache rien à l'affaire, le président les a lâchés, disons le tout go.
01:41Dans l'affaire Traoré, également, ça a été très très long.
01:44Et d'ailleurs, ce n'est même pas fini, puisque M. Delogu fait toujours appel à cette affaire pour dire que la police tue,
01:50alors que par deux fois, les policiers ont bénéficié d'un non-lieu.
01:54Un non-lieu par la cour d'appel.
01:55Et le pire qui pourrait nous arriver, c'est que, ébranlés par ce manque de soutien, les policiers n'aient plus envie de risquer leur vie,
02:04mais pas seulement leur vie physique, c'est déjà une chose, mais même leur vie sociale.
02:07Vous vous rendez compte ? Le lynchage dont font l'objet tous ces policiers.
02:12Donc c'est vrai que moi, je suis extrêmement inquiète par cette remise en cause de la police.
02:17Appelez-nous si vous voulez réagir.
02:19Moi, je ne comprends pas pourquoi, à chaque fois, il n'y a pas des plaintes.
02:22Quelqu'un qui porte plainte, quelqu'un qui s'offusque, à chaque fois que, verbalement, on attaque la police,
02:29parce qu'après le verbe, c'est effectivement l'attaque.
02:31Éric Tegner.
02:32Déjà, ma première question, c'est qu'est-ce que fait une association dite écologiste à s'en prendre à la police ?
02:38Parce que les soulèvements de la terre, selon un petit peu leur agendamento, ils sont là pour défendre la planète.
02:44Donc pourquoi s'en prendre aux policiers ? C'est le premier point.
02:46Le deuxième point, c'est quand on regarde ce que fait très concrètement cette association,
02:49on voit que de nombreuses fois, ils s'en sont pris, eux, à la police.
02:53Ils s'en sont pris, notamment lors d'actions de sabotage d'Amazon, ou encore de Lafarge, ces dernières années,
02:58qui ont valu d'ailleurs août Sainte-Solines.
03:00Et à chaque fois, il y avait une confrontation avec la police, parce que la police intervient,
03:04évidemment, pour empêcher un boycott très concret de grandes entreprises, aujourd'hui, françaises,
03:08sur une action illégale.
03:10Donc c'est bien normal que la police intervienne.
03:11Vous savez, s'ils faisaient quelque chose d'absolument pacifique dans la rue, dans une manifestation,
03:16vous savez ce que ferait la police ? Elle serait là pour sécuriser cette manifestation.
03:20Donc moi, ce qui m'insupporte, c'est comment on voit un agenda écologiste, aujourd'hui,
03:25qui a complètement épousé l'agenda d'extrême-gauche, anti-flics et à cap.
03:29C'est-à-dire ce slogan « All cops are bastards ».
03:31C'est-à-dire que tous les flics sont des bâtards.
03:33Et donc ça, c'est insupportable, de leur part, de voir ce genre de choses.
03:37Il faut évidemment sanctionner, vous avez raison, il faut porter plainte, en fait.
03:40Il faut leur mener un vrai combat.
03:41Mais quand on voit que le Conseil d'État les sauve après la dissolution de Gérald Darmanin,
03:45on peut quand même s'interroger.
03:47Moi, je ne comprends pas qu'il n'y ait pas plus de saisine.
03:50Je ne comprends pas qu'on puisse laisser des députés, comme Sébastien Delogou,
03:54qui siège à l'Assemblée nationale encore aujourd'hui,
03:57oser porter des accusations contre cette institution qui est la police,
04:03qui est là pour nous protéger.
04:04Alors, Franck Alizio, député RN des Bouches-Duron, est avec nous dans le studio.
04:09Pourquoi ? Parce que vous avez décidé de faire un signalement.
04:14Est-ce bien le cas ?
04:15Exactement.
04:16J'en profite pour vous l'annoncer.
04:20J'ai fait un signalement au procureur et au ministre de l'Intérieur
04:25par rapport aux propos de M. Delogou lors de son premier meeting de campagne.
04:32Premier meeting de campagne, qu'il ouvre sa campagne
04:35en invitant Mme Assa Traoré,
04:39qui est quand même le visage de la haine de l'anti-police,
04:43de l'anti-France,
04:45et qui explique, qui proclame dans ce discours
04:48que la police tue et que la police a tué le frère de Mme Traoré.
04:55Et comme on rappelait, il y a eu un non-lieu prononcé,
04:57comme disait Gabriel Gouzel, par la rue d'appel.
04:59C'est tout simplement de la diffamation,
05:01c'est de l'injure publique.
05:03Vous savez qu'en France, dans notre droit,
05:06c'est au ministre de l'Intérieur de porter plainte,
05:09de défendre sa police.
05:10Donc, le député que je suis a le devoir,
05:13aujourd'hui, de faire ce qu'on appelle un article 40,
05:15c'est-à-dire un signalement,
05:17et doubler ce signalement,
05:18ça c'est au procureur, ça c'est à la justice,
05:20et doubler ce signalement au ministre de l'Intérieur
05:22pour que le ministre de l'Intérieur attaque M. Delogou,
05:25défende notre police,
05:27et fasse condamner M. Delogou.
05:29J'en ai marre que...
05:30Mais moi aussi, on va marquer une pause,
05:32et moi aussi j'en ai marre, Franck Alizio,
05:34parce que si tous les députés faisaient leur boulot
05:36en faisant un article 40,
05:38on n'en serait pas là.
05:39C'est comme ça, moi je pense que c'est par là
05:40qu'il faut passer pour commencer à protéger la police.
05:43Je ne comprends pas comment on puisse laisser passer
05:45des propos comme ceux-là.
05:47Pardon, je suis très énervée,
05:48parce que je trouve que laisser passer des propos
05:50par des députés représentations de la nation,
05:55oser attaquer la police qui nous protège,
05:57qu'on va appeler lorsqu'on va attaper notre enfant,
05:59qu'on va appeler.
05:59Eux-mêmes vont l'appeler.
06:00Eux-mêmes vont l'appeler,
06:01et on laisse passer,
06:02oui ça passe crème,
06:03la police tue, ça passe crème.
06:05Je suis désolée, mais je suis très révoltée,
06:06parce que je n'entends pas Sébastien Delogou dire
06:08les islamistes tuent.
06:10Je n'entends pas Sébastien Delogou dire
06:12la racaille tue.
06:14Ça on aimerait l'entendre.
06:15On marque une pause et on revient,
06:16je vais lui boire un verre d'eau.
06:17Franck Alizio qui est très en colère,
06:19comme moi,
06:19mais qui a fait un signalement article 40.
06:22Je vous donne la parole dans un instant.
06:23Encore Franck Alizio, député Rennes,
06:25parce que c'est important que les politiques,
06:26que les députés puissent effectivement
06:28faire des signalements article 40.
06:31On a Nicolas qui nous appelle
06:33depuis l'île de France,
06:36par rapport au soulèvement de la terre,
06:37qui eux ont revendiqué cet acte d'afficher
06:41lors de la fête des Lumières la police tue.
06:43Bonjour Nicolas.
06:45Bonjour Christine,
06:46je suis ravie de vous avoir en ligne.
06:48Moi aussi mon cher Nicolas,
06:49ravi de vous.
06:50Je salue toute votre équipe et vos enlètes.
06:52Merci beaucoup, c'est gentil.
06:54C'est Gabriel qui vous souhaite bonne fête.
06:56C'était quand ?
06:56C'était dimanche quand même ?
06:57C'était samedi.
06:58C'était samedi, absolument.
07:00Merveilleux.
07:00Vous avez fait un gâteau ou bien vous avez fait quoi ?
07:03Rien du tout.
07:04Mais on vous a souhaité bonne fête au moins ?
07:07Oui, oui, oui, on m'a souhaité bonne fête.
07:08Bon, alors dites-nous tout.
07:11Écoutez, moi je voulais témoigner
07:13pour signifier mon écœurement
07:15face à des mensonges
07:18qui sont perpétrés comme ça.
07:21Il faudrait dire que la police tue.
07:23Oui, il peut arriver que la police tue
07:25dans de très, très rares occasions.
07:27Mais encore faut-il savoir pourquoi elle tue.
07:31Je pense que la question est là.
07:33Non mais aucun policier ne se lève le matin
07:35pour aller chercher à tuer quelqu'un par contre.
07:37Je dirais qu'un policier, vous voyez ce que je veux dire ?
07:39On est absolument d'accord.
07:42On est absolument d'accord.
07:43Déjà, il faudrait effectivement savoir
07:45dans quel état peut être un policier
07:47pour sortir son arme et pour se rendre compte
07:49de ce qu'il a fait derrière.
07:52Psychologiquement, ça doit être difficile à vivre.
07:54Mais les gens qui sont éventuellement,
07:56qui prennent éventuellement une balle par un policier,
07:59comment se sont-ils comportés ?
08:01Parfois, ce sont des refus d'obtempérer,
08:04ce sont des violences,
08:05ce sont des tentatives de fuite.
08:06Et qu'est-ce que vous répondez par exemple
08:08à Éric Tegner qui disait
08:09« Je ne comprends pas que ce soit des écologistes »
08:11un mouvement d'extrême-gauche,
08:12les soulèvements de la terre,
08:13qui revendiquent cet acte d'avoir affiché
08:16lors de la fête des vignes à la police-tue ?
08:19Je suis entièrement d'accord avec Éric Tegner.
08:21Je pense que ça ne devrait pas rester impuni.
08:23Il devrait y avoir, je ne sais pas,
08:25alors je ne suis pas calé,
08:26mais est-ce qu'il ne pourrait pas y avoir
08:27une attaque pour diffamation ?
08:29Est-ce qu'il ne pourrait pas y avoir
08:30une attaque pour propager la haine ?
08:35Comme ça ?
08:36Qu'est-ce que vous en pensez ?
08:37Ce sont quand même des gens
08:39qui risquent quotidiennement leur vie
08:41pour défendre nos concitoyens.
08:45Et on les jette sur la voie publique
08:49en pâture pour des mensonges.
08:54Voilà, exactement.
08:55Merci beaucoup Nicolas pour votre appel,
08:57effectivement, pour des mensonges.
08:58Vous avez souligné le fait que c'est
09:00de la diffamation, des mensonges sur la...
09:03Un petit dernier mot, Christine.
09:06J'aimerais associer à cette chose affreuse
09:09qui s'est passée à Lyon,
09:10les propos de M. Delogu aussi.
09:12Tout à fait.
09:12On a parlé, qui a tenu dans un meeting,
09:15des propos effectivement...
09:16Absolument.
09:16Tout à fait.
09:18Tout à fait.
09:19Merci beaucoup Nicolas.
09:19C'est un digne de la part d'un député de la France.
09:21Un digne de la part d'un député de la France.
09:24Effectivement, mon cher Nicolas Franck,
09:26député Rassemblement National,
09:28lorsque Nicolas dit effectivement
09:30qu'il ne faut pas laisser passer,
09:31qu'il faut aller plus loin,
09:34porter plainte pour diffamation,
09:35je ne sais pas,
09:36alors vous nous disiez que vous avez fait un signalement.
09:38Que va-t-il se passer après, selon vous ?
09:41Eh bien, le procureur va se saisir de la question.
09:45Le procureur va normalement poursuivre...
09:47Il peut ou il va ?
09:48Il peut, et j'espère qu'il va.
09:51On est face à un député,
09:52on est face à un candidat à la mairie de Marseille.
09:54Je suis député également à un candidat à la mairie de Marseille.
09:57Et je ne laisserai pas LFI,
09:58je ne laisserai pas l'extrême gauche
10:00salir ma ville et salir nos forces de l'ordre.
10:03Voilà.
10:03Parce que derrière ce discours,
10:06il y a aussi le discours des LFI
10:07lors de cette campagne municipale.
10:08Je vous rappelle que Mme Pannot
10:09veut désarmer la police municipale.
10:11Désarmer la police municipale.
10:13Mme Pannot veut supprimer
10:14toutes les caméras de vidéosurveillance.
10:16Vous avez une attaque
10:18contre nos policiers depuis des années.
10:22Je vous rappelle que dans une manifestation anti-RN,
10:26il y a eu ce slogan
10:27« Un flic mort est un vote en moins pour le RN ».
10:32« Un flic mort est un vote en moins pour le RN ».
10:34Lorsque vos confrères avaient posé la question
10:39à M. Mélenchon,
10:41qui n'avait répondu ?
10:42Personne.
10:43Ah ben voilà, moi ça m'énerve.
10:44On est en train de dire blabla.
10:44Il avait répondu « on peut bien rigoler ».
10:47M. Mélenchon avait répondu « on peut bien rigoler ».
10:49Eric Tegner, ensuite Gabriel Cluzel.
10:51Et vous imaginez,
10:52c'est quand même un meeting
10:54de lancement de campagne des élections municipales.
10:56C'est-à-dire que dans la ville
10:57où il y a normalement
10:58une guerre contre le trafic de drogue
11:00et contre les trafiquants.
11:01Donc en fait,
11:02qu'est-ce qu'est-ce qu'est en train d'expliquer M. Delogu ?
11:04Il aurait presque pu terminer son meeting
11:06en mode « vive la racaille ».
11:07En fait, c'est une façon pour lui,
11:09en disant « la police tue »
11:10de se mettre du côté des racailles,
11:12du côté des narcotraficants.
11:14Pardonnez-moi.
11:14Mais moi je ne comprends pas, pardon Eric Tegner,
11:15on est en France,
11:16on est dans une démocratie.
11:18Pardon.
11:19Comment est-ce qu'on peut se mettre
11:20du côté de la racaille ?
11:22Parce qu'il y en a de plus en plus.
11:24Et c'est des électeurs en fait.
11:25Non mais je ne comprends pas.
11:26Ah ben je suis sidéré également.
11:27Et moi je ne comprends pas
11:27qu'on puisse laisser faire.
11:29Ça veut dire qu'on met nos enfants
11:30dans la gueule du loup.
11:32C'est-à-dire qu'on laisse nos enfants
11:33sans protection.
11:34Vous voyez ce que je veux dire ?
11:36Mais vous avez raison,
11:36il y a énormément de politiques
11:37qui n'ont rien fait pendant des années,
11:39qui n'ont jamais osé dénoncer,
11:41qui n'ont jamais osé porter plainte,
11:43qui ne mettent pas un vrai combat de front
11:44parce que c'est ça
11:45qu'on est en train de vivre aujourd'hui.
11:46Gabriel Cluzel.
11:47Non mais là on est en train,
11:50et à raison de nous indigner
11:51des propos de Sébastien Delogu,
11:53alors de fait à Marseille
11:54c'est pas la première fois.
11:55Mais Jean-Luc Mélenchon lui-même,
11:57pardon,
11:58il a donné, si j'ose dire,
11:59le patron a montré l'exemple.
12:00En 2022,
12:02il avait écrit
12:03« La police tue ».
12:04Alors il y a une petite controverse,
12:06oui, pendant quelques jours,
12:07tout le monde dit
12:07« Ah là là, c'est pas bien ».
12:08Et puis voilà,
12:09ça passe crème.
12:10Et ça se termine comme ça.
12:12Mais vous savez,
12:12le slogan,
12:14parce qu'il y a aussi un autre slogan,
12:15« Un bon policier est un policier mort »,
12:18en réalité,
12:19il a été intériorisé par toute la France.
12:20Parce que quand un policier meurt...
12:22Non, non, pas par toute la France.
12:22Si, si, si,
12:23je vais vous montrer pourquoi.
12:24Je vais vous montrer,
12:24non mais pas nous,
12:25évidemment,
12:25non, pas par toute la France,
12:27mais au plus haut sommet de l'État,
12:29alors, d'une certaine façon.
12:30Parce que quand un policier meurt,
12:32on lui dresse des couronnes de laurier,
12:34on fait un discours,
12:35c'est les valeurs de la République
12:36qui sont touchées.
12:38Mais quand un policier s'est défendu,
12:41quand un policier a fait en sorte
12:42qu'un délinquant,
12:44par exemple,
12:44par un refus d'obtempérer,
12:46n'aille peut-être pas fracasser
12:47une vieille dame
12:48parce qu'on en a eu une petite fille,
12:49eh bien là,
12:50là, on lui dit
12:51« Ah ça, c'est mal,
12:52c'est pas bien,
12:53on le prend comme une cible ».
12:55Donc vous voyez,
12:55on aime les policiers
12:56quand ils sont morts,
12:57mais sinon,
12:57on ne les défend pas.
12:58Ah bah, pas tous.
13:00Mickaël,
13:00Mickaël qui nous appelle de Paris.
13:02Bonjour Mickaël.
13:03Quel est votre regard
13:04sur cette situation ?
13:05Bonjour Mickaël.
13:06Bonjour à Géraldine,
13:08Colette et Christine.
13:10C'est devenu le trio.
13:12Elle va très bien.
13:13Elle nous écoute.
13:14Est-ce qu'elle nous écoute ?
13:15Demandez-lui ce qu'elle cuisine aujourd'hui.
13:17Il n'y a rien fait,
13:18c'était des hommes.
13:18Là, t'es-lui que je ne mange pas d'œuf.
13:19Je suis intolérante.
13:20Pardon, je vais en contre ma vie, Mickaël.
13:22Dites-nous tout.
13:22Oui, je voudrais dire
13:27deux ou trois choses rapidement.
13:30Combien y a-t-il
13:31de personnes députées
13:33et les filles condamnées ?
13:34On va demander ça
13:35à Éric Tegner,
13:36Raphaël Arnaud.
13:38Il n'y en a plus d'un, Christine.
13:41Donc moi, j'ai très peur
13:42qu'à l'arrivée des municipales,
13:45on va avoir une pression
13:46de plus en plus insupportable
13:47au niveau des forces de l'ordre,
13:49des provocations
13:50de l'extrême-gauche,
13:52de wokistes.
13:54Et je crains...
13:55...
14:05...
14:05que l'actualité devienne
14:07de plus en plus tendue
14:08à ce niveau-là.
14:10Mais ce matin,
14:11il me semble,
14:11j'ai entendu une auditrice
14:12sur l'antenne d'RTL,
14:14je crois,
14:14qui se passait sur Arène.
14:20Eh bien, je vais vous dire,
14:21moi, personnellement,
14:23et j'invite dans la mesure
14:24du possible des auditeurs
14:25qui écoutent,
14:26à appeler les autres radios
14:28et de donner aussi leur vision
14:30et de donner leur réalité.
14:32Parce qu'à force d'être
14:33dans le déni,
14:33à un moment donné,
14:34il va bien falloir qu'ils entendent,
14:36qu'ils écoutent les Français
14:37qui se plaignent.
14:38Et que ce soit des Français
14:39de toutes religions confondues,
14:40des chrétiens,
14:41des catholiques,
14:42des juifs,
14:43des musulmans,
14:43la plupart des gens
14:45aspirent à l'ordre.
14:46Et ce n'est pas parce qu'on veut
14:47de l'ordre
14:47qu'on est de l'extrême droite,
14:50qu'on est de la chambre.
14:51Eh oui, Michael,
14:51mais oui,
14:52ce n'est pas parce qu'on veut
14:52de l'ordre.
14:53L'ordre, c'est la base.
14:54Merci beaucoup
14:55pour ce que vous dites
14:56et merci pour ce que vous êtes
14:58mesuré, clair.
15:00Vous avez cité
15:01les propos de Jean-Luc Mélenchon
15:02en 2017.
15:03C'est très clair ce que vous dites.
15:04Merci beaucoup
15:05pour votre pétillance
15:06de l'esprit
15:07sur Europe 1.
15:08En revanche,
15:08lorsque vous dites
15:09d'appeler les autres radios,
15:10je ne suis pas tout à fait d'accord.
15:11Mais c'est pas grave,
15:11ça reste entre nous.
15:12Restez en tout cas
15:13sur Europe 1.
15:14Dans un instant,
15:15on prend Léa,
15:16Léa qui nous appelle de Paris.
15:18Éric Tegner,
15:18qu'est-ce que vous pensez
15:19de ce que vous vienne
15:19de nous dire, Michael ?
15:21Très précisément,
15:22il reprend les propos
15:23de Jean-Luc Mélenchon
15:24qui en 2017
15:25disait que tout élu condamné
15:27effectivement ne doit plus
15:28avoir son mandat.
15:29Et vous,
15:30nous avez donné
15:31l'exclusivité d'ailleurs
15:32sur Europe 1 la semaine dernière
15:33sur ce député,
15:34Raphaël Arnaud,
15:35qui est condamné.
15:36Et d'autres sont condamnés.
15:37Comment se fait-il effectivement ?
15:39Tout ça,
15:39c'est à le même lien
15:40en fait avec ce slogan
15:43la police.
15:43Déjà parce qu'ils sont protégés.
15:45Parce que depuis
15:45qu'on en a parlé
15:46sur votre plateau
15:47sur Europe 1
15:48la semaine dernière,
15:49vous savez que le monde
15:50n'a pas fait une seule ligne
15:51pour relayer
15:52la condamnation définitive
15:54de Raphaël Arnaud.
15:55France Télévisions
15:56et France Info
15:56n'ont pas également fait
15:57une seule ligne sur ce sujet.
15:59Libération non plus.
16:00Tous ceux qui paradoxalement
16:02dans la même semaine
16:02se sont empressés
16:03de dire qu'Aric Zemmour
16:04était définitivement condamné.
16:05Ce que je note,
16:06c'est qu'ils sont
16:07protégés par un système
16:08médiatico-politique
16:09qui admet qu'il y ait
16:10des délinquants aujourd'hui
16:11à l'Assemblée Nationale
16:12et qui dans les meetings
16:13effectivement
16:14appellent les délinquants
16:15à voter pour eux.
16:16Éric Tegner
16:17dans un instant
16:18je vous donne la parole
16:18Franck Alizio
16:19mais on va parler à Léa
16:20qui nous appelle de Paris.
16:21Vous êtes fan
16:23des policiers
16:24ma chère Léa.
16:25Oui, bonjour.
16:27Bonjour tout le monde.
16:27Bonjour Léa.
16:30On vous reconnaît.
16:31Alors, quel regard portez-vous ?
16:34Moi, quel regard
16:35mon mari est policier.
16:38Donc, ça fait plus de 15 ans
16:40qu'il est policier
16:41et en fait,
16:42quand j'ai vu
16:43les images
16:44lumineuses
16:45des mouvements
16:46de la terre
16:46sur la face à l'âme,
16:48franchement,
16:49j'étais écoeurée.
16:50Je suis restée sans voix
16:50parce que, en fait,
16:52je ne comprends pas
16:53comment ça se fait
16:53qu'en 2025,
16:54on peut laisser
16:55un mouvement politique
16:56comme ça
16:56afficher en plein centre-ville
16:58des messages
16:59qui vomissent la haine
17:00et qui sont
17:01aussi violentes
17:02face aux forces de l'homme.
17:03Franck Alizio vous répond.
17:05Restez en ligne.
17:05Franck Alizio vous répond.
17:07Le témoignage me touche
17:08parce que je suis
17:08issu d'une famille
17:09de policiers également.
17:10Mon grand-père
17:10a fait toute sa carrière
17:11et il était policier
17:12à Marseille
17:13dans une France
17:14où on respectait
17:16la police.
17:18Et c'est pour ça
17:18qu'il ne faut plus
17:19rien laisser passer.
17:21Moi, dès que j'ai entendu
17:21les propos
17:22de M. Delegu,
17:23j'en ai appelé
17:24au maire de Marseille.
17:25Pas de condamnation
17:26des propos de M. Delegu
17:27de la part du maire
17:28socialiste de Marseille
17:29alors qu'il est chez lui
17:30qu'il est le premier
17:30magistrat de Marseille
17:31et qu'il devrait être
17:32le premier flic de Marseille.
17:34Aucune déclaration
17:36pour condamner M. Delegu.
17:38C'est pour ça
17:39que j'en appelle
17:39aujourd'hui au ministre
17:40et si on devait
17:41en appeler à M. Macron,
17:42on en appellera à M. Macron.
17:43Moi, je considère
17:44que notre rôle
17:45c'est justement
17:46de dire la vérité.
17:48Moi, ce que je dis
17:48pendant ma campagne
17:49c'est que l'islamisme tue,
17:51c'est que la racaille tue,
17:52c'est que les trafiquants
17:53de drogue
17:53dans ma ville à Marseille
17:55tue,
17:55ce n'est pas la police
17:56qui tue.
17:57Voilà, on marque une pause
17:58et on va revenir encore
17:59sur cet article 40.
18:02Léa, restez aussi
18:02avec nous en ligne
18:03parce que vous voulez
18:04nous raconter
18:04comment vous vivez
18:05en tant que femme de policier
18:06votre quotidien.
18:08Et 12h03 sur Europe,
18:09nous sommes avec
18:10Gabriel Cluzel,
18:11Eric Tegner,
18:11Géraldine Amon,
18:12comme invité Franck Alizio.
18:14Bonjour Olivier Joisse,
18:15installez-vous là,
18:16juste au milieu
18:17pour avoir une place
18:18et l'ancien secrétaire
18:19national général
18:21de Notre-Dame de Paris.
18:23On en parle dans un instant
18:24mais d'abord,
18:25alors que la police
18:25représente encore
18:26le dernier rempart
18:27de notre démocratie
18:28la dernière barrière
18:29face au chaos
18:30à Lyon
18:31lors de la fête des Lumières.
18:32Certains ont choisi
18:33de projeter
18:34sur des façades
18:35des messages accusant
18:36les forces de l'ordre
18:36de blesser et de tuer.
18:38L'acte est revendiqué
18:39par les soulèvements
18:40de la terre,
18:40mouvement écologiste
18:41d'ultra-gauche
18:42et nous en parlons
18:43tout de suite
18:43sur Europe 1.
18:44Avec vous,
18:45chers auditeurs,
18:4501, 80, 20, 39, 21, 12h04.
18:48Vous écoutez Christine Kelly
18:49et vous sur Europe 1.
18:5111h30, 13h,
18:53Christine Kelly
18:53sur Europe 1.
18:57Avant de reprendre
18:59à Léa
18:59qui nous parlait
19:00du fait
19:01qu'elle soit choquée
19:02par ses propos
19:03puisque son mari
19:04est policier,
19:04elle nous dira
19:05comment est-ce qu'elle vit
19:06au quotidien
19:06avec un mari policier.
19:07Franck Alizio,
19:08vous êtes invité
19:09dans le studio
19:10d'Europe 1,
19:11député RN
19:12à Débouches-du-Rhône
19:13et vous avez déposé
19:15un article 40
19:16et vous disiez
19:17qu'on ne sait pas
19:18si le procureur
19:19va réellement
19:20s'en saisir ou pas.
19:21Moyenne question
19:22que je vais vous poser.
19:22Franck Alizio,
19:23je ne comprends pas
19:24pourquoi il n'y a pas
19:24plus de députés
19:25et de politiques
19:27de façon générale
19:28qui se lient
19:29comme vous,
19:30qui s'allient
19:30pour porter plainte,
19:32pour faire cesser
19:33ces accusations
19:33contre la police.
19:36Eh bien,
19:36je me pose la même question.
19:37Je me pose la même question.
19:38Alors,
19:38nous faisons le maximum
19:40de ce que nous pouvons faire,
19:41nous,
19:41les parlementaires
19:42du Rassemblement National.
19:43Je pense notamment
19:44à mon ami député européen
19:46Mathieu Vallée
19:46qui à chaque fois
19:48ne laisse rien passer
19:49et fait des signalements
19:50écrits au ministre
19:51de l'Intérieur
19:51à chaque fois
19:52qu'il y a
19:53des menaces de mort.
19:55C'est vraiment
19:56livrer notre police
19:58en pâture.
19:59Je vous rappelle
19:59que moi,
20:00dans ma ville
20:01à Marseille,
20:02il y a deux fois plus
20:03d'homicides
20:04que dans la moyenne nationale.
20:06Dans les quartiers nord,
20:07dix fois plus
20:08que dans la moyenne nationale.
20:09Ce n'est pas la police,
20:10c'est des racailles,
20:11c'est des criminels,
20:12c'est des délinquants.
20:13Ma ville est en proie
20:14au narcoterrorisme.
20:15Ce n'est pas mes propos,
20:17ce sont les propos
20:18du préniste,
20:19ce sont les propos
20:19du ministre de l'Intérieur.
20:20C'est eux qui tuent.
20:22Ce sont les narcoterroristes.
20:24Ma ville est la capitale
20:25du cambriolage.
20:27L'insécurité,
20:28aujourd'hui,
20:28elle est de ce côté.
20:30Et de mon côté,
20:31lors de cette municipale,
20:32je propose de multiplier
20:33par trois
20:34le nombre de policiers
20:34municipaux
20:35parce qu'il faut taper
20:35un coup très fort
20:37de l'autre côté.
20:38LFI demande
20:39de désarmer
20:39la police municipale.
20:40Je demande
20:41de multiplier par deux
20:42les caméras de vidéosurveillance.
20:43Ils veulent supprimer
20:45les caméras de vidéosurveillance.
20:47Le choix
20:47pour notre pays,
20:48et en l'occurrence,
20:49ça commence par les municipales,
20:50donc dans 100 jours
20:51pour ma ville à Marseille,
20:52c'est entre
20:53le laxisme,
20:55la chute,
20:56la chute définitive
20:58de ma ville
20:58et derrière notre pays
20:59avec LFI
21:00et souvent
21:01leurs alliés de gauche.
21:02Il ne faut pas oublier
21:03qu'ils ont été élus
21:03avec et par la gauche,
21:05parfois même
21:06avec les macronistes.
21:07Et de l'autre côté,
21:08un véritable changement.
21:09Tout à l'heure,
21:10une de nos auditrices
21:11parlait de l'ordre.
21:12Oui,
21:13l'ordre,
21:14c'est pour ça que mon slogan
21:15c'est Marseille en ordre,
21:17parce que l'ordre
21:17c'est la paix,
21:18l'ordre c'est la tranquillité,
21:20l'ordre c'est aussi
21:20le développement économique
21:21et la prospérité.
21:22Rien ne se développe jamais
21:24sans ordre,
21:25tout simplement.
21:26Merci Franck Alizio,
21:27débuté Rennes des Mouches-du-Rhône
21:29dans le studio d'Europe 1.
21:31Léa, vous êtes en ligne,
21:31vous nous appelez de Paris,
21:33vous dites que vous êtes choquée
21:34par ces propos tenus
21:35par les soulevants de la terre,
21:36mouvement écologiste
21:37d'ultra-gauche,
21:38dissous pourtant
21:39par le ministre de l'Intérieur
21:41mais sauvé ensuite
21:42par le Conseil d'État.
21:43Et vous,
21:43êtes femme de policier,
21:45vous disiez
21:45à quel point
21:46ça vous touchait,
21:47ça vous blessait.
21:48Comment vivez-vous
21:49au quotidien
21:50ces blessures ?
21:51Comment vivez-vous
21:52au quotidien
21:53être femme de policier,
21:54celui qui se lève le matin,
21:56pour tuer
21:57ou pour sauver des vies ?
21:59Ben oui,
22:00c'est ça en fait.
22:01Je voulais juste
22:02faire un petit rappel
22:02parce qu'Asa Traoré,
22:05son frère,
22:07c'était des gendarmes,
22:07mais c'était pas des policiers
22:08donc déjà
22:09ils font même pas
22:09la distinction
22:10entre les deux.
22:12Et oui,
22:13en tant que
22:13femme de policier,
22:16oui,
22:17les policiers
22:18ce sont des êtres humains,
22:19ce sont des femmes,
22:20des hommes
22:20qui ont des familles
22:21et en fait,
22:23je ne crois pas
22:23en fait,
22:24voilà,
22:24comme nous,
22:25comme
22:25comme eux,
22:27ce sont des êtres humains
22:28et puis,
22:29ils prônent tout le temps
22:30le vivre ensemble,
22:31lutter contre la haine,
22:34mais en fait,
22:34c'est eux
22:34qui sont la haine
22:35parce que tous les jours
22:37quand ils disent
22:37la police tue,
22:38la police tue,
22:39la police tue,
22:39au final,
22:41ça met des cibles
22:42sur les policiers.
22:43Pourquoi ?
22:44Quand vous levez le matin,
22:45est-ce que votre époux,
22:47ma chère Léa,
22:47vous dit
22:48je ne suis pas sûre
22:49de rentrer ce soir
22:50en fonction des opérations
22:52qu'il mène concrètement
22:53sur le terrain ?
22:54Ben oui,
22:55c'est ça en fait,
22:56le matin,
22:58il part très tôt le matin
22:59mais le soir,
23:00on n'est pas sûr
23:01de le revoir le soir.
23:02Et vous avez combien d'enfants ?
23:03Il est sur des affaires,
23:04il est quand même.
23:05Moi,
23:05j'ai quatre enfants.
23:06Ils ont quel âge ?
23:07Le dernier a quel âge ?
23:08Le dernier,
23:09il a 20 mois.
23:10Il a 20 mois
23:11et c'est vrai que,
23:12ok,
23:13il porte une uniforme,
23:14mais il a un visage,
23:15il a un prénom,
23:15il a des enfants
23:16qu'il attend tous les soirs.
23:17Et c'est ça en fait,
23:19quand on entend ça
23:21et que les enfants aussi,
23:22parce qu'ils voient des gens
23:24dire la police tue,
23:25mais quand ils disent
23:26ah bon,
23:27la police,
23:27qu'est-ce qu'ils ont fait de mal ?
23:28Est-ce que papa fait quelque chose de mal ?
23:30Est-ce que...
23:30Très touchant.
23:31Est-ce que...
23:32Qu'est-ce qu'il...
23:33Pourquoi tout le monde déteste papa ?
23:34Enfin,
23:35je ne sais pas.
23:35Qu'est-ce qu'on répond,
23:36nous,
23:36à nos enfants ?
23:37On entend ça ?
23:38Et qu'est-ce que vous leur répondez,
23:39ma chère Léa ?
23:41C'est compliqué.
23:43C'est vraiment difficile
23:44à répondre à ça.
23:45En tant que femme de policier,
23:47en tant que mère.
23:48Oui,
23:49voilà,
23:49moi je leur dis,
23:50je leur dis que non,
23:51la police est là pour nous défendre,
23:53qu'ils ont la légitimité
23:55pour justement
23:57se défendre face aux personnes
23:59comme les narcotrafiquants
24:01ou des personnes
24:01qui ne respectent pas la loi
24:03et qui sont là
24:03pour faire leur travail,
24:04donc qui ne tuent pas.
24:05Ils se défendent,
24:06ils se défendent
24:07et ils défendent les citoyens.
24:09Merci en tout cas
24:10pour votre témoignage poignant,
24:12ma chère Léa,
24:12je sais que vous êtes
24:13une très fidèle auditrice
24:15d'Europe 1,
24:16de Christine Kénivou,
24:16très fidèle aussi
24:17de Face à l'Info.
24:18On vous aime beaucoup,
24:19on vous embrasse
24:20et merci infiniment
24:21pour ce témoignage poignant
24:22par rapport à ce que vous vivez
24:24au quotidien
24:24face aux enfants.
24:26Émilie nous appelle du Var.
24:27Bonjour Émilie.
24:28Vous pensez que c'est un scandale
24:29en fait,
24:30le fait de mettre une cible
24:31comme ça
24:32sur le dos des policiers ?
24:33Absolument,
24:35absolument.
24:38Alors,
24:38on ne vous entend pas très bien
24:40ma chère Émilie,
24:41est-ce qu'il fait beau
24:42déjà dans le Var ?
24:43Peut-être que ça,
24:43mais ça vous donnera
24:44une meilleure voix.
24:46Alors,
24:47on essaie,
24:47vous avez 38 ans,
24:48vous habitez le Var
24:49et vous dites que c'est un scandale
24:50avec ces slogans
24:51la police tue.
24:53Absolument,
24:54absolument.
24:54je trouve ça scandaleux,
24:57c'est encore une fois
24:58une manière
24:59de déstabiliser
25:00les ordres
25:02qui se font
25:04pour nous protéger,
25:05les institutions
25:06telles que les pensées
25:07comme je le disais.
25:08Ma chère Émilie,
25:10vous pouvez enlever
25:11le reparleur pour voir
25:11si on vous entend mieux
25:12ma Jolie ?
25:13Je l'enleve.
25:15Bon,
25:16alors Émilie,
25:16on ne peut pas continuer
25:17parce qu'on entend tout
25:18bien,
25:18mais je m'appelle
25:19Émilie,
25:20je lis,
25:21je vous embrasse très fort,
25:22on ne peut pas rester
25:23malheureusement avec vous
25:24parce qu'on vous entend
25:25très très mal,
25:26mais on a compris
25:27en tout cas
25:27le message
25:28que vous vouliez faire passer
25:29Émilie,
25:3038 ans,
25:30qui nous appelait du Var
25:31et pour nous dire
25:32à quel point c'est lamentable,
25:33c'est un scandale,
25:34on ne veut pas
25:35avoir effectivement
25:37à mettre une cible
25:38ainsi sur le dos
25:40des policiers
25:41qui nous protègent.
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