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  • il y a 8 heures
En campagne pour les élections municipales, Rachida Dati est partie à la rencontre des toxicomanes à Paris. Stéphanie Benoist, porte-parole du collectif «Villette Village», qui représente des riverains et commerçants du 19e arrondissement, est catégorique : «Il faudrait arrêter de donner les pleins pouvoirs aux associations».

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Transcription
00:00Il faudrait surtout arrêter de donner
00:02les pleins pouvoirs aux associations.
00:05Il ne faut pas leur donner
00:06les pleins pouvoirs, c'est ça ?
00:06Qui prétendent prendre en charge des toxicomanes.
00:10Parce que vous avez la salle de shoot
00:12qui existe aujourd'hui à la Riboisière.
00:14Cette salle de shoot, ils peinent
00:15à recruter du personnel. Pourquoi ?
00:18Parce que, certainement, payé au lance-pierre,
00:20j'extrapole peut-être,
00:22mais ce n'est pas exclu,
00:23parce qu'on est confronté quand même
00:25à une population qui fume du crack,
00:28dont il n'existe pas de substitut,
00:31et qui est quand même
00:32clairement imprévisible.
00:34Il faut que ce soit quand même des gens hyper formés,
00:38et une solidité morale, physique aussi
00:40pour affronter ce genre de population,
00:42et qu'on veut payer à côté de ça au lance-pierre.
00:44Comment vous voulez recruter
00:46du personnel en conséquence ?
00:48Après, les associations de réduction
00:50des risques, elles se contentent de distribuer
00:52des kits, comme ça, à gauche, à droite.
00:54J'aimerais bien savoir s'ils ont
00:56l'identité des personnes
00:58à qui ils distribuent des kits.
00:59Je ne suis même pas sûre.
01:01Parce que moi, à l'époque
01:01où on les a rencontrés,
01:04où je rencontrais aussi
01:05les toxicomanes,
01:06moi, je ne les rencontre plus maintenant
01:07parce que c'est se confronter
01:09à la misère humaine.
01:10Et puis, comme vous le savez,
01:11j'ai quitté d'ailleurs le quartier,
01:12parce que j'ai eu cette chance
01:14de pouvoir le faire.
01:15Bon nombre de riverains
01:16ne peuvent pas le faire.
01:18Mais il ne faut pas oublier une chose,
01:20c'est que même dans le rapportage
01:21de Rachida Dati,
01:23les toxicomanes le disent eux-mêmes,
01:24les associations ne nous aident pas.
01:26Exactement.
01:27C'est une des phrases que je retiens aussi.
01:29Vous avez raison.
01:30Toutes les subventions
01:31partent aux associations.
01:34La politique se dit
01:35« Nous, on règle le problème comme ça. »
01:36Après, on dit
01:37« Bon, la police, elle peut intervenir. »
01:38Ce n'est pas la police qui soigne.
01:40Encore une fois,
01:40j'ai la pro-habitude de le dire,
01:41mais ce n'est pas la police qui soigne.
01:42Les associations
01:43leur donnent des subventions,
01:45des subventions, des subventions.
01:46Ça n'en finit plus.
01:47Elles distribuent des kits.
01:48Elles ne savent même pas
01:49la population qu'elles traitent aujourd'hui.
01:51Elles ne connaissent pas
01:52l'identité des personnes
01:53qu'elles traitent.
01:54Alors, il y a beaucoup de migrants,
01:55mais il y a aussi
01:56beaucoup de jeunes Français
01:57qui arrivent dans le crack
01:59parce que c'était une soirée festive.
02:02On a essayé
02:02et ça reste une drogue
02:04qui est hyper addictive.
02:06Et comme je parlais tout à l'heure
02:07des Modou,
02:08les Modou,
02:08ils ont pour habitude
02:09de donner une première dose.
02:11C'est cool, c'est sympa.
02:13Ça fait tourner les têtes.
02:15Et puis, le problème,
02:16c'est que cette drogue
02:17est tellement addictive
02:17que certains sont
02:18dès la première prise.
02:19Sous-titrage Société Radio-Canada
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