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«Le fait que la police tue, c'est un fait, la police peut tuer» lance Eric Coquerel : le scandale des Soulèvements de la Terre à Lyon et la complicité de LFI
Europe 1
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il y a 3 minutes
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00:00
Europe 1 soir week-end, 19h, 21h, Stéphanie Demureux.
00:05
La fête des Lumières à Lyon, revisité par le mouvement écologiste, les soulèvements de la terre,
00:10
eh bien ça donne des messages à caractère haineux envers la police notamment,
00:15
et envers des partis politiques comme le Rassemblement National,
00:18
des messages projetés sur les façades du musée des arts de la ville.
00:22
Le public a pu lire notamment, la police blesse et tue, non à l'état policier,
00:27
la violence policière est partout, encore Sainte-Sauline.
00:30
Alors on rappelle quand même que la fête des Lumières, ça découle d'une tradition catholique
00:34
visant à remercier la Vierge Marie, protectrice de la cité, chaque 8 décembre,
00:38
en déposant un lumignon à sa fenêtre, c'est une fête magnifique à Lyon.
00:44
Et on se retrouve avec des messages haineux sur les murs, Jules Torres.
00:49
Comment c'est possible d'ailleurs que ça puisse arriver ?
00:52
Parce que ça s'organise quand même un petit peu ça.
00:54
Oui bien sûr, la nébuleuse d'extrême gauche est extrêmement organisée dans notre pays.
00:58
On parle des soulèvements de la terre, je vous rappelle que c'est un mouvement dont on a beaucoup parlé,
01:02
qui a été dissous en Conseil des ministres, mais que la justice a décidé d'annuler
01:07
parce que ça contrevenait à la jurisprudence de notre constitution.
01:11
On va dire ça pour faire simple, mais c'est-à-dire que oui,
01:15
c'est une nébuleuse d'extrême gauche qui est extrêmement organisée,
01:18
qui est la même, vous savez, qui a perturbé la nuit du bien commun au Folie-Bérégère cette semaine,
01:24
une soirée qui est organisée pour venir en aide aux personnes qui sont en situation de handicap,
01:31
aux familles monoparentales, à certains élèves qui décrochent et qui sont aidés par certaines écoles
01:40
et qui sont en dehors du système du contrat social là aussi.
01:45
Donc voilà, c'est cette nébuleuse d'extrême gauche qui veut s'en prendre à deux choses.
01:48
D'abord, objectivement, à l'héritage chrétien de la France,
01:51
parce qu'on voit très bien que la fête des Lumières est attaquée.
01:52
Oui, ça n'a peut-être pas été choisi par hasard, c'est pour ça que je rappelais l'origine de cette fête.
01:56
Absolument, vous avez raison de le rappeler.
01:58
Donc évidemment, c'est l'héritage chrétien de la France.
02:01
Et puis c'est surtout que si cette extrême gauche n'agit jamais,
02:05
eh bien elle n'existe plus.
02:06
Vous savez, elle a besoin d'un opposant, d'un ennemi pour exister.
02:09
Donc c'est aussi pour cela qu'ils font ces actions d'agite propre.
02:13
Et je pense que la question de la dissolution des soulèvements de l'Etat va devoir se reposer,
02:16
parce qu'il va falloir arrêter avec cette nébuleuse d'extrême gauche.
02:20
Oui, et on rappelle quand même, Sarah Salmane,
02:22
que ça avait été dissous en 2023, me semble-t-il.
02:26
Et rétabli quoi par le Conseil d'État ?
02:28
Le Conseil d'État avait annulé cette dissolution.
02:30
Et ce qu'il faut regarder, c'est la motivation du Conseil d'État,
02:32
puisque le Conseil d'État avait estimé qu'aucune provocation à la violence contre les personnes
02:37
ne peut être imputée au soulèvement de la Terre,
02:39
et que ce n'était que des provocations à la violence contre les biens
02:42
qui ne justifiaient donc pas cette dissolution.
02:45
Quand on dit « la police tue », c'est à mon sens.
02:47
Après Saint-Sauline, c'est ça ?
02:48
Oui, oui, mais c'est...
02:49
Je ne sais pas ce qu'il leur faut.
02:50
Je vais regarder la date, mais oui, à mon sens,
02:53
je crois que c'était après Saint-Sauline.
02:55
Bien sûr que c'était après Saint-Sauline.
02:56
Donc, en fait, ils ont considéré qu'il n'y avait pas...
02:59
Ils considèrent qu'il n'y a pas suffisamment de violence.
03:02
Pas envers les personnes, mais quand vous écrivez « la police tue »,
03:05
qu'est-ce qu'il vous faut de plus ?
03:07
Et je ne sais pas si vous avez entendu la réaction d'Éric Coquerel aussi.
03:10
On va l'écouter.
03:11
Ah d'accord.
03:12
Merci, ça va.
03:13
C'est assez vieux que, comme le monde, j'allais dire,
03:15
ou en tout cas comme la démocratie,
03:16
qu'à certains moments des banderoles soient apposées dans des lieux publics
03:19
pour écrire une opinion.
03:21
C'est une opinion, la police tue ?
03:22
Oui, c'est une opinion.
03:23
On peut ne pas être d'accord, mais c'est une opinion.
03:25
Généraliser ? Dire la police tue, c'est une opinion ?
03:27
La question, vous me demandez si c'est une opinion.
03:29
Je ne me demandez pas si je suis d'accord ou pas avec.
03:31
C'est une opinion de dire que la police tue, la police blesse.
03:34
Je ne vais pas les condamner.
03:34
Non, je ne vais pas les condamner.
03:36
Je pense que peut-être qu'on peut estimer que ce n'est pas le lieu.
03:39
Peut-être qu'on peut estimer, les organisateurs peuvent estimer
03:42
que la fête des Lumières est ainsi instrumentalisée.
03:44
Ça, c'est autre chose.
03:45
Mais sur le fond, moi, je n'écrirais pas la police tue.
03:49
Je dirais certains policiers tue de manière...
03:51
Ah, mais c'est très différent ?
03:52
Non, mais je vais vous expliquer.
03:53
Parce que le fait que la police tue, c'est un fait.
03:55
La police peut tuer.
03:56
La question, c'est de savoir à quel moment, on va dire,
03:59
elle le fait de manière légitime.
04:01
Une notion de l'opinion qui est toute relative, Eric Coquerel.
04:05
Parce que pour moi, la police tue, ça s'appelle une affirmation.
04:08
C'est un cours de français, c'est une affirmation.
04:10
Sinon, on dit je crois.
04:11
C'est une affirmation qui est fausse.
04:13
La police ne tue pas.
04:14
Si M. Coquerel, demain, est attaqué,
04:16
il sera le premier à appeler la police pour être protégé.
04:19
La fonction de la police, c'est la protection des citoyens.
04:21
Donc, voilà, c'est simplement faux.
04:24
Jules Torres.
04:24
Ça me fait toujours sourire quand ces gens
04:27
qui passent leur temps, l'essentiel de leur carrière politique,
04:32
à vous dire qu'il ne faut pas faire d'amalgame,
04:34
eh bien, quand eux-mêmes amalgamentent.
04:36
C'est-à-dire qu'il ne reprend pas la police tue, Eric Coquerel,
04:40
mais c'est pour paraître un petit peu comme Jean-Luc Mélenchon
04:42
lors de cette audition à l'Assemblée Nationale,
04:45
comme quelqu'un d'extrêmement sérieux,
04:47
comme quelqu'un d'érudit,
04:48
qui parle calmement pour masquer sa propre radiquée.
04:51
Eric Coquerel, ça fait des années qu'il manifeste
04:53
avec des gens qui crient que la police tue,
04:57
que tous les flics sont des salauds,
04:58
qu'un bon flic est un flic mort.
05:01
Ce sont des slogans qu'on entend dans les manifestations
05:03
de la France Insoumise et de l'extrême-gauche,
05:05
avec, vous savez, ce slogan à cab,
05:07
« All cops, as bastards, tous les flics sont des bâtards ».
05:09
Donc, à un moment donné, il se réveille bien tard,
05:12
Eric Coquerel, et surtout, encore une fois,
05:14
il s'en prend à la plus mauvaise des institutions.
05:17
Parce que s'il y a bien une institution
05:19
qui est contrôlée dans notre pays,
05:20
ce sont les policiers, c'est l'IGPN.
05:22
Il y a plus de 1000 signalements
05:23
et de 1000 affaires jugées par l'IGPN chaque année.
05:26
Les policiers, ils ont la trouille de l'IGPN.
05:29
C'est une stratégie politique.
05:30
Écoutez, il a pu compter, évidemment,
05:31
sur le soutien précieux de Sébastien Delogu.
05:34
Alors, je ne sais pas que je rêvais de parler
05:38
de Sébastien Delogu,
05:40
mais il est quand même candidat au municipal à Marseille.
05:45
Donc, voilà, sa parole est écoutée là-bas.
05:50
Il a certains fans.
05:51
On l'écoute, Sébastien Delogu, sur la police également.
05:53
Le combat qu'elle mène, ça doit être celui de toutes et tous ici dans cette salle.
05:59
Parce que oui, c'est vrai, ça les fait criser quand on dit que la police tue.
06:05
Mais la police, elle a tué son frère.
06:07
Vous les entendez, hein ?
06:08
Ils viennent et nous disent que ce que nous disons,
06:12
ce n'est pas la bonne chose, que ce n'est pas vrai.
06:14
Mais vous n'avez pas à nous faire de leçons.
06:15
Nous, on réclame une police qui nous protège, pas qui nous tue.
06:18
Non, mais vous vous rendez compte de ce discours ?
06:21
Alors là, en l'occurrence, il s'exprimait pour son premier meeting de campagne.
06:24
C'est pour ça que, malheureusement, c'est important de l'écouter.
06:28
Et il y avait dans la salle Assa Traoré et Emmanuel Bompard.
06:32
Assa Traoré, vous vous souvenez ?
06:33
C'est Assa Traoré qui s'adressait à elle.
06:36
C'est Assa Traoré à qui il parle dans cet extrait
06:39
quand il dit « il a tué ton frère ».
06:41
Donc, une affaire qui est, objectivement,
06:43
qui pourrait mériter une heure de débat sur Europe 1 sans aucun problème.
06:46
Et d'ailleurs, cette heure de débat a déjà eu lieu.
06:49
Tous les rapports d'expertise de cette affaire,
06:51
Adama Traoré, montrent que les policiers
06:54
n'ont pas forcément peut-être bien agi,
06:56
mais que dans ce genre d'affaires,
06:59
il y a une instrumentalisation politique, évidemment.
07:02
Il y a une instrumentalisation marketing, évidemment,
07:04
de la part de sa sœur Assa Traoré.
07:07
Donc, évidemment qu'il est dans un meeting de campagne.
07:09
Ils appartiennent toutes, encore une fois,
07:12
à cette nébuleuse d'extrême-gauche,
07:13
à la nébuleuse islamo-gauchiste,
07:15
à la nébuleuse décoloniale,
07:16
à la nébuleuse, on peut l'appeler par...
07:19
Attention, vous allez avoir un cours d'histoire de Jean-Luc Mélenchon.
07:22
Non seulement je vais avoir un label,
07:24
mais je vais avoir un cours d'histoire de Jean-Luc Mélenchon.
07:26
Mais on voit très bien la stratégie
07:29
qu'opère Sébastien Delogu.
07:31
Il est actuellement entre 15 et 18%
07:34
dans les sondages à la mairie de Marseille.
07:36
Mais c'est énorme !
07:36
Oui, mais vous savez, quand vous regardez...
07:39
Je trouve ça énorme, mais moi aussi.
07:40
Ce n'est pas pour insulter les Marseillais que j'adore.
07:43
Mais voilà, il y a une partie à Marseille
07:45
entre les quartiers qui sont gangrénés par l'islamisme
07:48
et les quartiers qui sont gangrénés par le narcotrafic.
07:51
Ça fait beaucoup d'électeurs de la France insoumise.
07:53
C'est quand même ça qu'il faut dire aujourd'hui.
07:55
Alors ça n'a peut-être pas leur plaire,
07:57
mais c'est ce sujet-là.
07:58
Et c'est d'ailleurs pour ça qu'ils mènent cette campagne,
08:00
qu'ils les mènent avec ces mots.
08:02
Je vous rappelle que Sébastien Delogu,
08:03
il y a une semaine ou deux,
08:05
a interrogé sur notamment la DZ
08:08
au moment où un enfant,
08:11
un futur gardien de la paix,
08:13
était tué parce que son frère est militant antinarcotrafic.
08:16
Eh bien, vous parle de la DZ
08:18
comme si c'était un mot qui était complètement aléatoire.
08:21
Alors que le premier gang de Marseille,
08:23
c'est la DZ mafia.
08:24
Il y a peut-être un sujet là-dessus.
08:26
Donc évidemment, c'est la stratégie de bordélisation
08:28
de la France insoumise.
08:29
Alors c'est vrai,
08:30
j'en termine pour laisser la parole à Sarah,
08:31
que quand vous voyez hier Jean-Luc Mélenchon,
08:35
extrêmement calme,
08:36
quasiment mitterrandien,
08:38
faire une leçon d'histoire,
08:39
c'est sûr que quand vous voyez M. Delogu,
08:41
il y a une classe de différence.
08:43
Il aurait bien de la peine à faire des leçons d'histoire,
08:46
M. Delogu.
08:46
Vous savez, c'était ce député qui disait
08:49
qu'il ne savait pas qui était le Philippe Pétain.
08:52
C'est pour ça que je fais cette remarque.
08:54
Oui, on part de loin.
08:56
Je pense que les soulèvements de la terre,
08:58
puisque normalement,
08:59
ils sont censés faire de l'écologie.
09:00
C'est quand même pour cela qu'elles ont été créées.
09:02
Ils font tout, sauf de l'écologie.
09:04
Donc je pense qu'on pourrait aussi refaire une procédure,
09:07
parce que là, je pense qu'il y a quand même
09:08
des atteintes aux personnes.
09:10
En tous les cas, je ne sais pas s'il y a eu des blessés,
09:12
mais quand vous balancez ce type de slogan,
09:15
quand même vous incitez à la violence.
09:18
Et le Conseil d'État a jugé que trois dissolutions
09:20
ont été justifiées.
09:22
Donc il y a le groupe antifasciste de Lyon et Environ,
09:25
de l'Alvarium,
09:26
de la coordination contre le racisme et l'islamophobie,
09:28
sont adaptées, nécessaires et proportionnées.
09:30
Donc il n'y en a eu que trois,
09:31
ce n'est pas beaucoup.
09:32
Mais je crois qu'on pourrait quand même
09:33
refaire une procédure,
09:35
comme Gérald Darmanin l'avait fait,
09:36
parce que ça me semble tout à fait adapté.
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