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Les invités de Julien Pasquet débattent des grands thèmes de l'actualité dans #180minutesInfoWE
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00:00Bonjour à tous, il est quasiment 14h, très heureux de vous retrouver en ce dimanche après-midi.
00:05Plus vieux sur CNews pour 180 minutes, il faut rester au chaud avec nous.
00:09On va vous décrypter évidemment les grands thèmes d'actualité autour de mes invités dans quelques instants.
00:13Mais avant cela, il est donc quasiment 14h, Augustin Donadieu, d'abord, que l'on retrouve pour l'essentiel de l'actualité.
00:19Bonjour Augustin, on démarre avec à la une de votre journal la croissance, la croissance française, un peu plus verte que prévu.
00:26Elle atteindra au moins 0,8% en 2025 contre 0,7% prévu jusqu'ici par le gouvernement.
00:32Oui, annonce faite par le ministre de l'économie chez nos confrères d'LCI, Roland Lescure, qui explique que cette hausse de la croissance
00:38est due aux entreprises françaises qui exportent et investissent davantage. Écoutez.
00:43On a eu des chiffres de croissance récemment, vous les avez vus comme moi, ils sont plutôt bons.
00:47Je peux même vous dire qu'on va très probablement dépasser la prévision de croissance du gouvernement pour cette année.
00:53On avait prévu 0,7%, je pense qu'on aura au moins 0,8%.
00:57C'est une bonne nouvelle. On a un très bon troisième trimestre, on aura un bon quatrième.
01:01Donc il faudrait vraiment qu'on ait un mauvais quatrième, ce à quoi je ne crois pas, pour qu'on soit en dessous de 0,8%.
01:07Donc le 0,8%, on l'a à portée de main.
01:10Le chancelier allemand dans l'actualité également, en déplacement en Israël, il a réaffirmé le soutien de son pays
01:17lors d'une visite au mémorial de la Shoah à Jérusalem ce matin.
01:20Oui, l'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël, a-t-il annoncé.
01:24Friedrich Metz qui a aussi mis en avant, je cite, la responsabilité historique durable de son pays
01:30dans l'extermination de 6 millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
01:34Il a salué l'attitude coopérative de l'autorité palestinienne envers le plan Trump
01:37et a réitéré le soutien de Berlin à une solution à deux États.
01:41Il a rencontré ce midi le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
01:45qui a par ailleurs annoncé une rencontre avec Donald Trump un petit peu plus tard, au mois de décembre.
01:52On parle du Bénin, le Bénin plus que jamais instable.
01:54Le pays a échoué ce dimanche matin, une tentative de coup d'État à Cotonou.
02:00Les soldats ont annoncé à la télévision publique d'émettre le président Patrice Talon de ses fonctions.
02:05Il y a quelques heures encore, des coups ont été entendus dans la capitale du pays.
02:09Des militaires bloquaient toujours le palais présidentiel.
02:12Mais l'entourage du président Talon a affirmé qu'il était en sécurité
02:16et que l'armée reprenait le contrôle de la ville.
02:18Et puis tout autre sujet avant d'en venir à nos débats, à l'approche des fêtes.
02:22Un produit très surveillé, bien sûr, les huîtres.
02:24Et oui, dans le Calvados, la gendarmerie multiplie les opérations de contrôle autour des parcs austréicoles.
02:29Objectif, lutter contre les vols évidemment,
02:31alors que la période de Noël représente une part essentielle du chiffre d'affaires pour ces professionnels.
02:35Les gendarmes patrouillent à pied, à moto et même à cheval.
02:38Regardez ce reportage de Raphaël Lazareil.
02:41Ils patrouillent à pied, à moto et à cheval.
02:45Les gendarmes du Calvados sont mobilisés pour surveiller les parcs à huîtres jusqu'à la fin du mois de décembre.
02:50Les périodes de fin d'année sont une période un peu sensible pour les huîtres
02:53qui font l'objet de toutes les convoitises et notamment des vols.
02:58Donc la gendarmerie met en œuvre une manœuvre globale de surveillance.
03:01A l'approche des fêtes de fin d'année, les poches d'huîtres sont particulièrement vulnérables.
03:05Elles sont plus près des côtes, donc plus faciles d'accès pour d'éventuels voleurs.
03:09Les gens travaillent les huîtres, ils vont les sortir, elles vont être à maturation pour pouvoir les manger et les vendre.
03:14Donc effectivement, c'est plus simple de les voler à cette période qu'à l'autre moment de l'année.
03:18On essaye de tout mettre en œuvre pour qu'il n'y ait pas de vol ou que tout se passe bien.
03:22Pour certains ostréoculteurs, la période de Noël peut représenter jusqu'à 80% du chiffre d'affaires annuel.
03:28Les vols peuvent se produire à chaque marée basse.
03:30La présence des forces de l'ordre rassure les professionnels du secteur.
03:34Ils sont là et ils regardent les papes.
03:36Il n'y a pas des gens qui viennent voir pour voler des véhicules que ce soit.
03:40C'est quand même un rancurant quand même.
03:42C'est bien, oui, il faut, ça surveille tout le monde.
03:45Tout se passe bien.
03:46Depuis le lancement des opérations de surveillance en Normandie,
03:48les vols ont considérablement diminué.
03:52Voilà, et puis bonne fête par avance, parce que ça commence à se préparer.
03:55Les sapins commencent à fleurir, les maisons, les appartements.
03:58Vous avez acheté votre sapin, le Duchar, bonjour.
03:59Pas encore, mais bientôt. Bonjour, Julien.
04:00Bon, Mehdi Raïch, il a préparé son sapin ?
04:03Pas encore.
04:03Toujours pas ?
04:04Et monsieur Frérian-Gérard, merci, directeur des études de Millénaire, bonjour.
04:08Pas de sapin ?
04:09Si ?
04:09Si, je l'ai sorti.
04:10Ah, voilà, un bon élève au moins dans la classe.
04:14Moi non plus.
04:15Personne ne me demande, mais je ne l'ai pas encore fait.
04:16On va s'en occuper la semaine prochaine.
04:18On entame nos débats.
04:20Je remercie donc nos trois invités d'être là.
04:22Merci beaucoup, Augustin, pour l'essentiel.
04:24Un symbole de Noël, justement un autre, après les huîtres,
04:26qui compte beaucoup pour les Français,
04:29n'en déplaise à ceux qui veulent les effacer de notre culture.
04:32C'est le constat attiré du dernier sondage CSA pour CNews JDD Europe 1,
04:35qui indique que près de 8 Français sur 10, 79% pour être très précis,
04:40sont favorables à la présence des crèches de Noël dans les mairies.
04:42C'est un sujet évidemment marronnier, comme on dit dans le métier,
04:45qui revient chaque année et qui fait débat à l'approche des fêtes de fin d'année.
04:49Sujet de discorde donc, et certains maires ont plus de courage que d'autres.
04:53Regardez ce sujet préparé par...
04:55C'est une très belle question.
04:56Sarah Varney.
04:58Chaque année à Noël, l'installation des crèches dans les mairies relance la polémique.
05:03La dernière en date, celle installée dans la cour de l'hôtel de ville de Béziers.
05:07Mais le tribunal administratif de Montpellier a rejeté le recours porté en justice,
05:12estimant qu'elle ne portait pas une atteinte grave et immédiate aux libertés fondamentales invoquées.
05:17La crèche a donc pu reprendre sa place.
05:20Du côté du Gard, à Bocquer, la crèche de Noël a bien été installée dans l'enceinte de la mairie.
05:25Mais pour éviter la polémique de l'an dernier, la scène de la nativité, elle, a été placée sur le parvis.
05:30La ville avait été sanctionnée l'an dernier à hauteur de plus de 120 000 euros
05:35pour avoir refusé de retirer la scène de la nativité installée dans la mairie.
05:39Du côté de Perpignan, la crèche fait également son retour.
05:43Mais depuis 2023, elle est installée en dehors du périmètre de la mairie, à la loge de la mer.
05:48Une façon d'éviter le conflit récurrent entre défenseurs de la tradition et ceux des principes de la laïcité.
05:54Florian, j'ai remercié quand Élodie Char aura fini sa petite aparté avec Augustin Donadieu.
05:59Bon, si vous parliez crèche, tout va bien.
06:00Alors, 79%, on va revoir, on va revoir le sondage et la description des différentes sensibilités politiques.
06:07J'ai envie de dire que les Français remettent l'église au milieu du village.
06:10Oui, et puis aussi une forme d'attachement à une tradition, puis aussi une forme peut-être de ras-le-bol,
06:16de dire qu'il faut arrêter d'emmerder les Français.
06:19Même à gauche, ça monte jusqu'à 65%.
06:20Mais oui, bien sûr, parce qu'il faut rappeler quand même quelques faits.
06:24Le jour de solstice d'hiver, il était fêté dans la Gaule pré-romaine, dans la Rome pré-chrétienne.
06:30Et normalement, le sujet a été tranché par le Conseil d'État en 2016.
06:34La jurisprudence est hyper claire, c'est-à-dire que, partir du moment où on a affaire à une scène culturelle et festive,
06:41alors il n'y a aucun problème à prendre la crèche.
06:43Mais c'est là que Babelès, pardon, vous interrompt, parce que la frontière entre culturelle et culturelle est assez poreuse.
06:49C'est en cela que les polémiques continuent de fleurir chaque année.
06:52Tout à fait.
06:53Mais donc, si les maires regardaient vraiment la jurisprudence, en fait, c'est assez simple.
06:57Il suffirait qu'ils aient un sapin de Noël, ou un bonhomme de neige, ou un père Noël à côté de leur crèche,
07:03et ce serait considéré, d'après le juge et le Conseil d'État.
07:06C'est si simple que ça, c'est vrai que c'est dommage pour certains maires de ne pas y penser.
07:09Voilà, mais en fait, c'est parce que le juge doit apprécier le caractère justement cultuel,
07:13donc religieux ou culturel, et en fait, en fonction du...
07:16Donc, si c'est dehors, déjà, il n'y a aucun problème.
07:18C'est pour ça que Bocquer l'a mis dehors, donc ils peuvent faire des crèches grandioses.
07:23Mais parce que c'est en dehors de l'enceinte.
07:24Si c'est dans l'enceinte, c'est là où, effectivement, il faut voir si c'est vraiment au milieu de la mairie,
07:30ou s'il y a d'autres éléments plus culturels qui fêtent Noël autour.
07:34On se pose quand même des questions existentielles dans ce pays.
07:37Et c'est ça le fond du truc, effectivement, c'est ce qu'on n'a pas des sujets plus importants à traiter.
07:41Certes, on voit bien que les Français sont favorables,
07:43c'est toujours une poignée qui vient faire une forme de loi, de contre-offensive.
07:49On vise des bas chaque année.
07:50Et peut-être que tant que les racines judéo-chrétiennes de la France ne seront pas inscrites dans la Constitution,
07:55finalement, on répétera inlassablement ce type de polémique.
07:58Mais c'est...
07:59C'est-à-dire qu'on est en 2025,
08:00et on a des personnes qui sont là pour chasser des petits Jésus en plate dans les mairies.
08:03C'est ça.
08:06Et puis, je pense à la LDA,
08:07qui passe son temps également à vouloir jouer contre son camp,
08:09que c'est financé en partie par l'argent des Français.
08:11C'est un peu épuisant, oui.
08:13En plus, ce qui est intéressant dans le sondage,
08:15c'est que certes, il est très massif, 79% des Français,
08:17mais ce qu'ils disent en général,
08:19c'est qu'ils sont...
08:19C'est plus une tradition culturelle qu'une tradition religieuse.
08:23Ils sont là pour l'esprit Noël, la fête de Noël,
08:25le rassemblement, la communion.
08:27Mais c'est quasiment plus rien à voir avec la religion.
08:29Donc, s'amuser à chasser les petits Jésus en plate dans les mairies,
08:33ça n'a même plus de sens.
08:34C'est-à-dire qu'on est en train de transformer une fête
08:36en un élément juridico-politique.
08:39Mais franchement, ça n'a pas de sens.
08:41Donc, s'il vous plaît, on a d'autres problématiques.
08:43Laissez les gens faire ce qu'ils veulent dans les mairies.
08:46Si on veut installer une crèche, qu'on le fasse.
08:49On ne va pas s'insurger pour ça.
08:51Ça devient ridicule.
08:52Il y a eu une proposition de loi, je crois, il y a quelques années,
08:55qui n'a jamais abouti.
08:57Vous allez en dire un petit mot, juste Vincent Jambrun,
08:58qui était dans le grand rendez-vous.
08:59Mais oui, même les ministres s'expriment à ce sujet.
09:01Les ministres de la ville et du logement.
09:02La crèche de la discorde.
09:04La tradition de Noël, des marchés de Noël,
09:06elle est extraordinaire en France.
09:07Elle fait partie de notre patrimoine culturel,
09:09de nos traditions.
09:09Il faut évidemment les défendre.
09:11J'en ai assez de cette cancel culture
09:12qui voudrait effacer tout ce qu'on est, tout ce qu'on dit.
09:15On va effacer les vacances de Pâques,
09:16on va effacer les vacances de Noël.
09:17Ce n'est pas acceptable.
09:18Donc évidemment, on garde notre histoire, notre patrimoine.
09:21D'ailleurs aujourd'hui, Noël, c'est parfois plus
09:23le petit bonhomme rouge avec sa grande barbe blanche
09:25que la nativité.
09:27Pourquoi cette proposition de loi n'a jamais abouti
09:30il y a quelques années maintenant ?
09:31Ce n'était pas il y a si longtemps que ça.
09:32Parce que le problème, c'est qu'entre-temps,
09:34c'est juste avant la dissolution, etc.
09:35Ce qui fait que l'agenda parlementaire a été un petit peu plein.
09:39Après, effectivement, comme vous le disiez,
09:40c'est parfaitement hypocrite.
09:42Aujourd'hui, ce qu'on dit,
09:43le maire de Bocquer écrivait à Eliott Deval ce matin
09:45en disant, effectivement, l'an dernier,
09:47j'ai dû débourser 120 000 euros
09:50parce que la scène de la nativité
09:51était à l'intérieur d'amende, effectivement, bien sûr.
09:54Donc cette année, il a décidé effectivement de respecter.
09:57C'est-à-dire qu'il a sorti cette scène précise
10:00qui est désormais juste devant l'hôtel de ville.
10:01Avant, c'était des petits centons.
10:03Là, ce sont des centons à taille d'homme,
10:05à taille réelle.
10:06Et donc, il disait, en fait,
10:07on m'interdit de mettre une crèche
10:08avec des tout petits centons.
10:10J'ai mis des centons beaucoup plus grands.
10:11À l'époque, quand c'était dans le hall de l'hôtel de ville,
10:13évidemment, ce n'était visible
10:14qu'aux horaires d'ouverture d'un hôtel de ville,
10:16qui sont quand même restreints par le dimanche, etc.,
10:18il dit maintenant, c'est ouvert toute la journée.
10:20Donc il y a énormément de moyens,
10:22en réalité, de contourner.
10:23Et en contournant,
10:24et c'est ce que finiront par faire les maires,
10:25vous ne voulez pas voir des mini-centons,
10:26on va mettre des centons énormes
10:28sur toutes les places.
10:29Et c'est comme ça que ça se terminera.
10:30Et le problème, quand on regarde,
10:31et c'est intéressant d'ailleurs,
10:32partie par partie...
10:33Vous avez mieux que ça se termine comme ça
10:34que comme ça s'est terminé à Bruxelles,
10:35sur la Grande-Place,
10:36avec ces effigies sans visage,
10:39complètement dépersonnifiées,
10:41déshumanisées,
10:42pour rendre finalement
10:44cette crèche plus accessible à la diversité.
10:47La crèche est l'exemple même de la diversité,
10:49même lorsqu'il y a des visages.
10:51Les rois mages venaient de contrées diverses,
10:56je n'ai plus exactement en tête,
10:58mais la crèche en elle-même
10:59est un symbole de diversité.
11:00Et surtout, elle ne s'impose à personne.
11:01C'est-à-dire que si des personnes
11:03n'ont pas envie d'aller voir une crèche
11:04dans un hôtel de ville,
11:05ça peut parfaitement se comprendre.
11:07Ils ne sont pas obligés d'y aller,
11:08mais c'est les mêmes associations
11:11qui défendent le vivre ensemble,
11:12mais qui expliquent
11:13qu'on ne peut pas avoir une crèche
11:14sans insulter toutes les personnes
11:15qui n'auraient pas envie de la voir.
11:17Bon, c'est plus que ça a rajouté sur les crèches ?
11:20Ce n'est pas une insulte.
11:21Enfin, je veux dire,
11:21une crèche dans une mairie,
11:22ce n'est pas une insulte pour des gens.
11:24Ben si, il y en a qui...
11:24C'est très discriminant.
11:26C'est ça qui est fou.
11:27C'est qu'on en est à ce stade, en fait.
11:31Normalement, c'est avisé contre le prosélytisme.
11:35C'est-à-dire que si votre crèche,
11:36elle est monumentale et devant,
11:38dans la salle,
11:38quand on rentre dans l'Amérique,
11:40c'est la première chose qu'on voit
11:41qu'on ne peut pas l'éviter.
11:42C'est là où il y a un caractère prosélite
11:44qui a été discuté par le Conseil d'État, etc.
11:47Et donc, c'est pour ça qu'on veut éviter ça.
11:49Et donc, du coup, encore une fois,
11:50moi, je trouve que...
11:51Je ne sais pas pourquoi que ce soit un sujet,
11:52franchement, juste suivant la jurisprudence
11:54du Conseil d'État,
11:55et puis, en vrai, on fait un peu ce qu'on veut.
11:57Bon, allez, n'hésitez pas à aller visiter
11:59les crèches près de chez vous,
12:01surtout avec vos enfants,
12:02parce que ça les fait rêver.
12:04Et je pense que c'est un petit peu plus agréable
12:05à voir que ce à quoi on peut assister
12:07du côté de Bruxelles.
12:08Pourte pause, on se retrouve dans un instant.
12:10Vous le voyez en bas de l'écran,
12:11Jean-Luc Mélenchon.
12:12Franchement, décevante.
12:14Décevante, cette commission d'enquête hier.
12:16Il y a beaucoup de choses à dire sur le format,
12:19sur le comportement de cette commission,
12:20pourquoi pas également.
12:22On y revient dans un instant.
12:23A tout de suite.
12:25Nous sommes de retour sur le plateau
12:30de 180 minutes info à 14h15.
12:32Pardon, je m'en mettais la cravate.
12:34Un grand numéro de Prestidigitation.
12:36C'est un peu comme cela que l'on peut résumer
12:38la prestation de Jean-Luc Mélenchon.
12:40Hier, face à la commission de l'enquête
12:41de l'Assemblée nationale,
12:42sur les liens supposés entre les partis politiques
12:44et les réseaux islamistes,
12:46l'insoumis en chef qui a balayé les accusations,
12:48transformant ce grand oral en une sorte
12:50de cours magistral.
12:51Si vous l'avez manqué, retour sur l'essentiel.
12:53La question a été posée par Priska Thévenot,
12:58députée ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
13:00Cautionnez-vous que votre députée européenne,
13:03Rima Hassan, ait des liens assumés
13:04avec des associations liées aux frères musulmans
13:06type l'Alab ?
13:08Pouvez-vous nous dire
13:08si vous cautionnez sa présence
13:10à une manifestation en Jordanie
13:11pour la mort du terroriste si noir ?
13:13Le leader de la France insoumise
13:15prend directement la défense de Rima Hassan.
13:18Franchement, écoutez,
13:19vous ne vous fatiguez pas
13:20de la prendre pour cible.
13:21Elle est à une marche
13:22qui a lieu toutes les semaines.
13:23Et toutes les semaines,
13:24comme elle se trouvait là,
13:25elle est allée à la marche.
13:26Voilà.
13:27Le 5 octobre 2023,
13:29deux jours avant les attaques sur Israël
13:31par les terroristes du Hamas,
13:33le député LFI de Seine-Saint-Denis,
13:34Thomas Porte,
13:35rencontre à la frontière
13:36entre l'Egypte et Gaza,
13:38l'un des dirigeants d'humanitaire,
13:39une organisation sanctionnée
13:41par le département du Trésor américain
13:42pour ses liens avec le Hamas.
13:44Questionné sur cette proximité,
13:46Jean-Luc Mélenchon
13:47défend une nouvelle fois ses troupes.
13:49Il se trouve,
13:50et là,
13:50que voulez-vous,
13:51ça arrive qu'on se trouve
13:52à côté d'un endroit
13:53où il se passe des choses épouvantables.
13:54Alors le type qui est à côté de lui
13:56est M. Machin,
13:57M. Bidu,
13:58très bien.
13:59Si c'est un personnage
14:00qui n'est pas fréquentable,
14:01ne le fréquentons pas.
14:02Mais à l'époque,
14:03Thomas n'en sait rien du tout.
14:04Il y a un type qui est à côté de lui
14:05qui lui dit qu'il va l'aider
14:06à passer la frontière.
14:08Voilà tout.
14:08Et pour la justifier,
14:10Jean-Luc Mélenchon
14:11ose la comparaison.
14:13Alors il peut se trouver
14:13qu'à certains moments,
14:14on se trouve à côté de gens
14:15qu'on n'a pas envie de fréquenter.
14:17Regarde le mariage pour tous,
14:18ils y étaient tous.
14:19Et là,
14:19vous étiez tous avec des islamistes,
14:21ça ne vous a pas dérangé.
14:22Concernant des propos tenus
14:23lors de manifestations
14:24pro-palestiniennes,
14:26Jean-Luc Mélenchon l'assure,
14:28son parti fait de son mieux
14:29à l'égard des indisciplinés.
14:31Mais il y a des moments
14:32où on fait la pause.
14:33Bon, voilà ce qu'on pouvait retenir.
14:34Alors avant de vous entendre,
14:35je voulais juste revenir une seconde
14:36sur ce qui a été dit hier
14:37en marge de cette commission.
14:38C'est vrai que c'était
14:39un exercice très compliqué.
14:40On était ensemble
14:41pour le suivre,
14:42Élodie, hier.
14:43Compliqué parce que
14:44Jean-Luc Mélenchon
14:45a monopolisé la parole.
14:46On ne l'a jamais vraiment
14:46mis en difficulté
14:47par rapport aux faits rapportés.
14:50J'ai été personnellement
14:51un petit peu dur
14:52avec la députée Thévenot
14:53qui est peut-être en effet
14:54la seule à avoir apporté
14:55un petit peu de concret
14:56dans les questions.
14:56J'aurais dû parler
14:57de l'ensemble de la commission
14:59qui, à mon sens,
15:00n'a pas mis le leader LFI
15:02face à ces contradictions.
15:05Alors, je n'aime pas
15:05en règle générale
15:06les attaques personnelles,
15:07surtout si elles ne sont pas
15:08vraiment méritées.
15:09Donc, je vais retirer
15:10ce que j'ai dit
15:10à l'encontre de Mme Thévenot
15:11et qu'elle veuille bien
15:13m'en excuser.
15:14Une fois qu'on a dit ça,
15:15est-ce qu'on peut dire
15:17que cette commission n'a pas su
15:19vraiment remplir le rôle
15:20qui était le sien
15:20face à Jean-Luc Mélenchon ?
15:22Complètement,
15:22parce que si on se rappelle
15:24de la volonté
15:25de la création
15:26de cette commission,
15:27le but était de voir,
15:29pas forcément d'attester,
15:30mais au moins d'étudier
15:31s'il pouvait y avoir
15:32un lien entre certains
15:33partis politiques
15:34et l'islamisme.
15:35Le problème,
15:36est-ce qu'hier,
15:37quand on écoute
15:38les réponses
15:38de Jean-Luc Mélenchon,
15:39on a une quelconque réponse
15:40dans un sens
15:41ou dans l'autre par ailleurs ?
15:42Absolument pas,
15:43parce que Jean-Luc Mélenchon
15:44sait très bien
15:45comment se passe
15:46une commission d'enquête,
15:46donc il a joué la montre,
15:47il a fait un propos liminaire
15:49qui s'est éternisé,
15:50il faut le dire,
15:51sans être coupé,
15:52il s'est assuré
15:52de la présence
15:53de ses soutiens
15:54à la France Insoumise
15:54qui d'ailleurs sont partis
15:55immédiatement après
15:56alors qu'il y avait
15:56l'audition de Gérald de Darmanin
15:58qui suivait,
15:59donc ils ont aussi
15:59monopolisé le temps
16:00de questions plutôt
16:01qui étaient des perches
16:02tendues et effectivement
16:04pour le coup...
16:04En fait,
16:05on a eu deux questions
16:05à Aurélie Filly hier.
16:06Il y a eu deux questions
16:07dans ce sens pour la République,
16:08on a entendu celle
16:08de Prisca Thévenot
16:09dans le sujet
16:10qui pour le coup
16:10est la seule effectivement
16:11à essayer d'aller le chercher.
16:13Elle voit qu'il ne répond pas,
16:14elle relance
16:15mais le temps de la commission
16:16arrive déjà à sa fin
16:16donc de toute façon
16:17il y a un moment donné
16:18où il faut se prendre à l'évidence
16:19s'il ne répondra pas
16:20et c'est vrai qu'à la sortie
16:21Prisca Thévenot était agacée
16:22et on peut le comprendre
16:23c'est-à-dire que si le but
16:24de cette commission
16:24c'est de voir s'il y a de l'entrisme
16:26ou un lien avec l'entrisme
16:27dans les partis politiques
16:28et que les auditions
16:28se passent comme ça,
16:29est-ce que véritablement
16:30ça servait à quelque chose
16:32d'appeler autant de chercheurs ?
16:33Il y a plein de chercheurs
16:34qui ont dit des choses
16:35très sensées,
16:36très factuelles,
16:36très documentées
16:37et finalement
16:38ces questions n'ont pas été posées.
16:39C'est surtout les échanges
16:40c'est-à-dire les relances
16:40qui auraient pu être faites
16:41à Jean-Luc Mélenchon
16:42après justement ses propos
16:44qui nous perdaient un petit peu
16:45où il faisait surtout
16:47des références historiques
16:48il y avait cet aspect
16:49un peu court magistral
16:50et c'est vrai qu'on est déçus
16:51quels que soient les membres
16:52de cette commission
16:53qu'il n'y ait pas eu
16:53des relances un petit peu
16:54plus incisives
16:55pour le mettre justement
16:56face à ces faits
16:57qui sont décrits
16:58depuis un moment.
16:59Il s'agissait de faire la lumière
17:00sur ces liens supposés
17:02entre les réseaux islamistes
17:03et la France insoumise
17:04en tout cas les parties
17:05d'une règle générale
17:07et oui on ressort
17:08pas beaucoup plus éclairé
17:10qu'avant.
17:11Je suis d'accord avec vous
17:12parce que c'est vrai
17:13que Jean-Luc Mélenchon
17:14a finalement fait un cours magistral
17:17mais je trouve que
17:18d'une certaine manière
17:18il a donné une forme de
17:19il a rappelé une doctrine
17:20qui est que
17:21en tout cas lui personnellement
17:23et la ligne qu'il dit
17:24être celle de son mouvement
17:25est une ligne humaniste
17:27laïque en tout cas
17:29tout à fait contre
17:30l'islamisme
17:31et qu'il fait bien la différence
17:33etc.
17:33Mais derrière
17:34d'à qu'il s'est agi
17:35de fait
17:36par exemple
17:36sur les liens potentiels
17:38à Denain
17:39ou une question très simple
17:41qui a été posée
17:41par le rapporteur
17:42sur est-ce qu'il est encore
17:44pour ou contre
17:45la loi de 2004
17:46sur l'interdiction
17:46du voile à l'école
17:47il n'a pas répondu
17:48sur toutes les
17:50Et sur le voilement
17:51des fillettes également
17:51il nous a fait
17:52une parade magistrale
17:54Donc en fait
17:55sur tous les sujets
17:55un peu
17:56sujets à controverse
17:58où il aurait pu
17:59compléter ce virage
18:02qu'il a tenté
18:03d'entamer
18:04en reprenant
18:04une position
18:05plus laïque
18:05en faisant retomber
18:06peut-être la pression communautaire
18:07il ne l'a pas fait
18:08C'est-à-dire qu'il a vraiment
18:09ménagé
18:11l'inconciliable
18:13quelque part
18:14et sur tous les sujets précis
18:16il n'a pas répondu
18:17et d'ailleurs
18:19il n'y a
18:19aucune action
18:20parce que quand on voit
18:21encore une fois
18:22tous les députés
18:23qui ont par exemple
18:24mis en pâture
18:25certains journalistes
18:27en mettant l'adresse
18:27de leur rédaction
18:29en disant
18:29ce sont des islamophobes
18:30il n'y a aucune sanction
18:31Thomas Porte
18:32il n'y a aucune sanction
18:33Rima Hassan
18:33est toujours eurodéputé
18:35LFI
18:35Donc en fait
18:36il n'y a aucun acte
18:36Et vous évoquiez
18:37Paul Vannier
18:37qui est mis en cause
18:38par la journaliste
18:39Nora Bussigny
18:40après un tweet
18:40où en effet
18:41il a surligné
18:41l'adresse du média
18:42pour lequel elle travaillait
18:44l'un des médias
18:44pour lequel elle travaillait
18:45Et donc il n'y a
18:46aucune conséquence
18:47à ça
18:48et donc quelque part
18:49c'est vraiment
18:50ça souligne encore une fois
18:50l'hypocrisie
18:55des fillettes
18:56c'était pas dans le sujet
18:57récap là
18:57on va l'écouter
18:59et Mehdi Raich
19:00vous allez réagir
19:00Vous me parlez du voile
19:03et des enfants
19:04à qui l'on met en voile
19:05et que dites-vous
19:07de la circoncision
19:08elle concerne
19:11des jeunes enfants
19:11qui ne demandent pas
19:12leur avis
19:12elle est présente
19:13dans deux religions
19:14et maintenant présente
19:16dans les mœurs
19:17des gens
19:18qui n'ont pas de religion
19:19mais qui considèrent
19:20que c'est une bonne chose
19:21de le faire
19:21personne ne pose jamais
19:23la question
19:23ça c'est pas un problème
19:24les voiles sur la tête
19:25des filles
19:26oui c'est un problème
19:27et la circoncision
19:28il y a des gens
19:29pour qui c'est un problème
19:30qui disent
19:30c'est une maltraitance
19:31comment allons-nous
19:32sortir de ça
19:33monsieur le rapporteur
19:34monsieur le président
19:35C'est ça qui m'a posé problème
19:37je trouve que là
19:38dans un moment
19:39comme celui-là
19:39vous avez un membre
19:40de cette commission
19:41qui doit l'interrompre
19:41dire mais qu'est-ce que c'est
19:42que cette analogie
19:43c'est une commission
19:45qui est quand même là
19:45pour déstabiliser
19:47en tout cas
19:47oui mettre face au fait
19:49accompli le leader insoumis
19:50et certaines dérives
19:52supposées ces derniers mois
19:53et dernières années
19:54et ça devient une tribune
19:55oui il fait un sophisme
19:56il fait une fausse analogie
19:57il compare deux choses
19:57qui n'ont rien à voir
19:58donc là on est purement
19:59dans de la rhétorique
20:00et c'est là où il est très fort
20:01c'est que durant toute cette commission
20:02il n'a fait que de pourrir le débat
20:04il a pourri depuis quelque part
20:06il ne fait que de la rhétorique
20:07il fait du name dropping
20:08il lance des noms
20:09il parle de maliquite
20:10ensuite il parle de
20:11il parle des cinq pieds de l'islam
20:13il parle d'obligation
20:14mais quand les députés
20:15ne sont pas
20:15et c'est normal
20:16ce ne sont pas des spécialistes
20:17du sujet de l'islam
20:18forcément vous
20:19mais ça c'est pas normal
20:20puisqu'ils siègent dans cette commission
20:22ça fait un mois ou deux
20:22qu'ils la préparent
20:23et si
20:24j'ai envie de vous dire
20:25si
20:25ils doivent être spécialistes
20:26de leur sujet
20:27au moment où ils entrent en commission
20:28mais là c'est pas le cas
20:29face à Jean-Luc Mélenchon
20:30là c'est pas le cas
20:30et Jean-Luc Mélenchon
20:32joue sur cette erreur
20:32donc il joue sur l'ignorance
20:33des députés
20:34quand il parle de maliquite
20:35il sait ce que c'est
20:36qu'un maliquite
20:37un maliquite
20:37c'est une école de jurisprudence
20:38c'est l'une des cinq
20:39quatre grandes écoles de jurisprudence
20:41de l'islam sunnite
20:41dans l'islam sunnite
20:42les maliquites
20:43le voile est obligatoire
20:45c'est une obligation
20:46quand il dit ensuite
20:47que c'est quasiment un choix
20:48que c'est finalement
20:49non non
20:50c'est obligatoire
20:51pour les femmes
20:52donc quand il prononce
20:54ce type de mot
20:54il se met déjà dans un cadre
20:55si quelqu'un maîtrise
20:56le sujet de l'islam
20:57il se fait tout de suite
20:58torpiller en direct live
20:59donc le fait qu'il fasse
21:01du nendro
21:01qui joue sur l'ignorance
21:02des députés
21:03c'est uniquement de la rhétorique
21:04donc il s'en est sorti
21:06mais il aurait dû mettre
21:07en face de lui
21:07des personnes
21:08qui maîtrisent à minima
21:09ce sujet
21:10qui maîtrisent le sujet
21:11de l'islam sunnite
21:12et qui maîtrisent
21:13la jurisprudence islamique
21:14Florian Jérard-Marcie
21:16oui pour ajouter
21:17peut-être une des choses
21:17qui moi
21:18m'a le plus choqué
21:20et qui va un peu
21:21dans ce sens là
21:22c'est qu'il a par exemple
21:22fait la distinction
21:23entre les islamistes
21:25quiétistes
21:26et les islamistes
21:27terroristes
21:28et en disant
21:29et en passant
21:29tout simplement
21:31comme ça
21:31une petite phrase
21:32les quiétistes
21:34donc ils font
21:34ils pratiquent
21:36leur religion
21:36chez eux
21:37sans faire de vagues
21:38et ce n'est pas très
21:39loin de notre conception
21:41de la laïcité
21:41il a dit ça
21:42et ça c'est quand même
21:44quelque chose de gravissime
21:45d'autant plus
21:46dans ce contexte
21:47où justement
21:48on parle du fait
21:48que les frères musulmans
21:49avec leur stratégie
21:51quiétiste
21:51mais intégriste
21:52ont une politique
21:54justement
21:55en utilisant la taquilla
21:56en utilisant le fait
21:56qu'ils ne sont pas violents
21:59de faire cet entrisme
22:00et de tisser
22:01leur toile
22:02et de réussir
22:03à subvertir
22:04certaines institutions
22:05et notamment
22:06dans le cadre
22:06des municipales
22:07de 2026
22:07donc ce qui prouve bien
22:08qu'en fait
22:09il n'a rien réfuté
22:10et avec ce type
22:11de petite phrase là
22:12il a montré
22:13d'une certaine manière
22:14que oui
22:15effectivement
22:16encore faut-il savoir
22:16lire entre les lignes
22:17et être expert
22:18du sujet en question
22:20je ne suis pas
22:21mais
22:21en tout cas
22:22ça a été analysé
22:24décrypté depuis
22:24hier
22:25et puis il y a
22:26cette forme également
22:27Elodie
22:28qui nous a tous marqués
22:29on a l'impression
22:29d'un côté pile
22:31un côté face
22:31un côté pile
22:32de Jean-Luc Mélenchon
22:33qui était hier
22:34très respectable
22:35très serein
22:35très calme
22:36on n'a eu aucune prise
22:37de bec
22:38aucune invective
22:38aucun emportement
22:40c'est Jean-Luc Mélenchon
22:42l'humaniste
22:43en pré-campagne
22:44qu'on a découvert hier
22:46qu'on a redécouvert
22:47Oui l'ancien
22:48Jean-Luc Mélenchon
22:49mais qui se rappelle
22:49qu'au moment
22:50qu'on commence
22:50une campagne
22:51pour l'élection présidentielle
22:52il vaut mieux
22:53ne pas faire trop peur
22:54tout de suite
22:54et s'énerver
22:55tout de suite
22:56parce que pour les gens
22:57qui votent pour vous
22:57il peut y avoir
22:58une base de l'électorat
22:59qui est radicale
23:00mais le reste de l'électorat
23:01ne veut pas de quelqu'un
23:02qui va aller
23:02effectivement au combat
23:04en permanence
23:04d'ailleurs quand on regarde
23:05Jean-Luc Mélenchon
23:06et ses troupes
23:07qui donnent des leçons
23:08à tout le monde
23:08que ce soit rapporteur-président
23:10comme Prisca Thébnaud
23:12ce sont tous
23:13des membres de l'opposition
23:14évidemment pour lui
23:15en revanche je remarque
23:16que Xavier Breton
23:17comme au rapporteur
23:18il parle toujours
23:19de manière très polie
23:21et que quand les deux femmes
23:22d'Ensemble pour la République
23:23le questionnent
23:23il est tout de suite
23:24un peu plus brutal
23:24alors vous me direz
23:25ça peut sembler anecdotique
23:26mais j'ai aucun doute
23:27que si un autre député
23:28de n'importe quel autre parti
23:29s'était bien comporté
23:31avec les deux hommes
23:31président et rapporteur
23:32et un peu plus mal
23:33avec les deux députés
23:35qui posaient question
23:35serait fait en scandale
23:37donc on peut aussi le souligner
23:38quand c'est Jean-Luc Mélenchon
23:38qui parle mal
23:39et la façon dont il parle
23:40à Prisca Thébnaud
23:41il a quand même un peu l'air
23:42de lui dire
23:42vous n'avez pas compris
23:43votre question
23:43il y a un autre souci
23:45c'est que quand Jean-Luc Mélenchon
23:46parle
23:47il a cette faculté
23:48en commission d'enquête
23:49à prendre le bon rôle
23:51finalement il vous donne un cours
23:52c'est une leçon de politique
23:54quand on le voit en public
23:55ou quand on le voit
23:56par exemple dans ses meetings
23:57il est très agressif
23:58c'est plus du tout
23:59le même personnage
23:59donc hier on a plus l'impression
24:01de parler avec quelqu'un
24:02un peu un tonton
24:02avec qui on peut avoir
24:03une conversation
24:04autre chose
24:05donc ça perturbe le débat
24:06et ça le pourrit
24:07bon vous diriez
24:07qu'il a retourné la commission
24:08contre elle-même
24:09je suis en réalité
24:11je me demande
24:11dans quelle mesure
24:12la commission attendait
24:13vraiment quelque chose
24:14de cette audition
24:14parce qu'au bout je pense
24:15à ce rapport en fait
24:15parce qu'in fine
24:16les auditions c'est très bien
24:18mais ce qui va en rester
24:19c'est un rapport officiel
24:20parlementaire
24:21sur les liens supposés
24:22entre des partis
24:23et une mouvance islamiste
24:25et je ne vois pas
24:26ce qui va alimenter ce rapport
24:27à travers ces deux heures d'audition
24:28par les auditions
24:29des chercheurs
24:30par les auditions
24:30des services de renseignement
24:31par les auditions aussi des mises
24:33je ne suis pas sûre
24:34que la commission s'attendait
24:35en réalité
24:35on n'allait pas voir
24:36Jean-Luc Mélenchon
24:36arriver à faire un mea culpa
24:37et dire pardonnez-moi
24:38j'ai pas fait exprès
24:39et effectivement il y a un lien
24:40donc peut-être qu'après tout
24:41de toute façon
24:41cette audition était nécessaire
24:44parce qu'il fallait l'entendre
24:45mais peut-être pas nécessaire
24:46véritablement pour aller chercher
24:47des faits et des preuves
24:48on se demandait s'il allait participer
24:49je ne sais pas
24:49on aurait pu par exemple
24:50lui parler de Cédric Brun
24:52ce conseiller régional
24:53ça c'est un cas d'école
24:54qui a été auditionné
24:55qui a été auditionné
24:56mais ça aurait été bien
24:57que Jean-Luc Mélenchon
24:58puisse en parler
24:58parce que cet homme
24:59s'est mis en retrait
25:00de la France Insoumise
25:00il a dénoncé de l'intérieur
25:02des recrutements
25:03de profils inquiétants
25:04il justifie sa décision
25:05et je le cite
25:07par l'infiltration du mouvement
25:08par des personnes
25:09qu'il relie aux frères musulmans
25:10tout cela est étayé
25:12est documenté
25:13par Cédric Brun
25:14et en effet
25:15ça fait partie des choses
25:17qui auraient pu être évoquées
25:18on a survolé
25:19je trouve le cas
25:19Rima Hassan
25:20ou d'autres faits
25:22assez marquants
25:23depuis le 7 octobre 2023
25:24il y a un point
25:25que je ne comprends pas
25:25allez deux derniers mots
25:26et on va avancer
25:27il y a un point
25:27que je ne comprends pas
25:28quand il commence à citer
25:29soit des textes
25:30soit des termes précis
25:31mais pourquoi personne
25:32ne lui demande la source ?
25:34c'est le but
25:34quand on annonce quelque chose
25:36parce que l'interlocuteur
25:37qui demande la source
25:38doit peut-être lui-même
25:39la connaître
25:40quand j'affirme quelque chose
25:41c'est encore une fois
25:42c'est une question de travail
25:43de cette commission
25:44oui mais quand j'affirme
25:44quelque chose
25:45la femme dans l'islam
25:46le voile est obligatoire
25:47moi je peux citer
25:48la page exactement
25:49de El Mournik
25:50et l'ouvrage
25:50je peux vous la citer
25:51où c'est cité
25:52l'Igma
25:52le consensus dessus
25:53il fait non
25:55je connais quelqu'un
25:56on m'a raconté que
25:57c'est terrible
25:58mais là c'est terrible
25:59donc la commission
25:59elle a un problème
26:00c'est que quand quelqu'un
26:01vous dit quelque chose
26:02il l'affirme
26:02source
26:03il n'y a pas eu de réaction
26:04à ce moment là
26:04et là il y a un énorme problème
26:05dernier mot
26:06oui je pense que la conclusion
26:08c'est qu'il en sort grandit
26:09il en sort un peu plus présidentiable
26:11qu'avant-hier
26:11alors peut-être
26:12pour ceux qui ont regardé
26:13je ne suis pas sûr
26:13qu'il y en ait beaucoup
26:14mais je pense que
26:15ah si si d'ailleurs
26:15je remercie les téléspectateurs
26:16mais dans le rapport
26:19en fait
26:19c'est les petites phrases
26:20et le truc qu'il y a
26:21entre les lignes
26:22et surtout le fait
26:22qu'il ait dit
26:23je ne suis pas au courant
26:24je ne suis pas au courant
26:25à chaque fois qu'il a été
26:25qu'on l'a poussé
26:27sur des cas précis
26:27il a dit en gros
26:28je ne suis pas au courant
26:29je ne prends pas de responsabilité
26:30et ça je pense
26:31que ça va lui coûter
26:31potentiellement cher
26:32à moyen long terme
26:33bon courte pause
26:35on revient dans un instant
26:36quand des messages
26:37anti-polis
26:38anti-RN
26:39s'invitent sur la facette
26:40de l'hôtel de ville de Lyon
26:41pendant la fête
26:42des Lumières
26:43vous verrez les réactions
26:44on va parler d'Ari Habitant
26:46le comédien
26:46qui était dans une affaire
26:47de viol
26:48dont il a été innocenté
26:49pour laquelle il a été
26:50il a eu un non-lieu
26:52en appel
26:53en première et en deuxième instance
26:54qui a été molesté
26:55par des féministes
26:56pendant son spectacle hier
26:57et puis on va vous parler
26:58enfin de ce pizzaïolo
27:00qui en avait assez
27:01de voir son établissement
27:02dégradé par des jeunes
27:05et qui a décidé
27:06de se faire justice
27:06lui-même
27:07tout cela
27:08c'est au menu
27:08de notre prochaine partie
27:09à tout de suite
27:10Nous sommes de retour
27:15à 14h33
27:16avec Elodie Huichard
27:17qui est très en forme
27:18tout comme Florian Gérard-Mercier
27:19et Mehdi Raich
27:21des slogans
27:22anti-polis
27:22anti-RN
27:23projetés samedi soir
27:24sur des bâtiments
27:26pendant la fête
27:27des Lumières à Lyon
27:28un incident
27:28fermement condamné
27:29par le préfet
27:30par le maire de la ville
27:31ainsi que le syndicat
27:32de police à Lyon
27:33ce récit signé
27:33Anaïs Baucher
27:34Non à l'état policier
27:36la police blessée tue
27:38la violence policière
27:40est partout
27:40ces messages
27:42anti-polis
27:42et anti-RN
27:43ont été diffusés
27:44hier soir
27:45sur un bâtiment lyonnais
27:46alors que la fête
27:47des Lumières
27:47battait son plein
27:48des messages
27:49revendiqués
27:50sur les réseaux sociaux
27:51par le mouvement écologiste
27:52les soulèvements
27:53de la terre Lyon
27:54des projections
27:55fermement condamnées
27:56par le syndicat
27:57Alliance Police Nationale
27:58Accuser la police
28:00de tuer
28:00pendant que nous protégeons
28:01des milliers de personnes
28:02c'est diffamer
28:03et attiser la haine
28:04contre ceux
28:04qui assurent
28:05votre sécurité
28:05Les forces de l'ordre
28:06sont particulièrement
28:07mobilisées
28:08durant la fête
28:08des Lumières
28:09qui se déroule
28:10du 5 au 8 décembre
28:11550 policiers
28:12et gendarmes
28:13sont chargés
28:14de veiller
28:14sur les 2 millions
28:15de participants
28:16face à ces slogans
28:17la préfecture
28:18a assuré
28:18les forces de l'ordre
28:19de son soutien
28:20et a promis
28:21une réponse ferme
28:21C'est un moment
28:22festif
28:23et pour les policiers
28:25c'est un engagement
28:26très fort
28:26et ces messages
28:28sont condamnés
28:28et je peux vous assurer
28:29que nous allons
28:29exploiter
28:30les caméras
28:31tout ce qui est en place
28:33pour interpeller
28:34les auteurs
28:34nous ne laisserons pas
28:36ce délit impuni
28:38c'est absolument
28:39scandaleux
28:39que ces images
28:40aient pu être projetées
28:41Un soutien à la police
28:42et aux gendarmes
28:43réitérés par le maire
28:44de Lyon
28:45Grégory Doucet
28:45dans un message
28:46posté sur les réseaux sociaux
28:48Il a également qualifié
28:49ces prises à partie
28:50publiques
28:51de déplorables
28:51On va voir
28:53la communication
28:54de Laurent Nouniez
28:55évidemment
28:55qui s'est fendue
28:57d'un tweet
28:58pour soutenir
28:59la police
29:00Condamnation totale
29:01des messages gêneux
29:02à Lyon
29:02contre nos forces
29:03de l'ordre
29:03qui protègent
29:04soutien à nos policiers
29:06et gendarmes
29:07Je redonne également
29:08ce que dit
29:08le syndicat Alliance
29:09syndicat de police Alliance
29:11qui également condamne
29:12dénonce fermement
29:14les slogans projetés
29:15accuser la police
29:16de tuer
29:16pendant que nous protégeons
29:17des milliers de personnes
29:18c'est diffamer
29:18attiser la haine
29:20contre ceux
29:20qui assurent
29:21notre sécurité
29:21action inacceptable
29:22On a vu Elodie Grégory Doucet
29:24le maire de la ville
29:25qui condamne également
29:26en même temps
29:26en pleine campagne municipale
29:29Ce que j'allais vous dire
29:30c'est-à-dire qu'il est plus prompt
29:30sans doute maintenant
29:31à dénoncer ce genre
29:32de propos
29:32Il ne l'aurait peut-être pas fait
29:33six mois en arrière
29:33Que précédemment
29:34Je ne peux pas parler
29:36d'intention
29:36Mais en tout cas
29:37on ne l'a pas vu
29:38beaucoup
29:39C'est-à-dire qu'il n'a pas toujours été le premier
29:40à soutenir la police
29:41il faut le dire aussi
29:42Effectivement
29:42c'est un maire écologiste
29:43Effectivement
29:44ce que rappelle très bien
29:45le communiqué d'Alliance
29:46c'est qu'on arrive à voir
29:48cette fête des Lumières
29:48qui a lieu sur plusieurs jours
29:49à Lyon
29:49précisément parce qu'on a
29:50beaucoup de forces de l'ordre
29:51qui vont la sécuriser
29:53Donc à un moment donné
29:54projeter ces messages
29:56non seulement ça n'a rien à voir
29:58la fête des Lumières
29:58on le rappelle à l'origine
29:59c'est le 8 décembre à Lyon
30:00c'est pour remercier la Vierge Marie
30:02d'avoir sauvé Lyon de la Peste
30:03c'est devenu depuis une fête
30:05qui a une dimension religieuse
30:07pour certains
30:07mais où vous pouvez vous balader
30:08dans tout Lyon
30:09il y a beaucoup de spectacles
30:10etc
30:10c'est un vrai moment
30:11aussi de convivialité
30:12pour les Lyonnais
30:13les commerçants
30:14et donc pourquoi
30:14aller une fois de plus
30:15gâcher ce genre de moment
30:17Je précise que ce sont
30:18les soulèvements de la terre
30:20qui revendiquent
30:20ces actions anti-police
30:22anti-irène
30:22lors de la fête des Lumières
30:23Oui alors voilà
30:24c'est la police qui pense
30:26c'est le rassemblement national
30:27il y avait aussi un slogan
30:28sur Sainte-Solines
30:29toujours est-il
30:30que ça n'a absolument aucun rapport
30:32alors c'est bien beau
30:33de condamner
30:33le problème maintenant
30:34c'est qu'est-ce qui va
30:35vraiment se passer
30:35est-ce qu'on va réussir
30:36à trouver ceux
30:38qui ont précisément fait ça
30:39parce qu'on va encore
30:39nous expliquer
30:40qu'ils étaient trop nombreux
30:41que personne n'a la preuve
30:42que ce soit bien un tel
30:42ou un tel
30:43qui appuyez sur le bouton
30:44La question maintenant
30:45c'est les suites judiciaires
30:46parce que c'est le seul moyen
30:47On va voir l'enquête
30:48on nous dit que la vidéosurveillance
30:49sera cruciale
30:50on verra si des personnes
30:51sont identifiées ou pas
30:53tout le monde ne condamne pas
30:54notamment dans la représentation nationale
30:55je pense notamment
30:56à Éric Coquerel
30:57qui donne quasiment raison
30:58aux perturbateurs
30:59Il y a une opinion
31:03qui a été projetée
31:04il y a des gens
31:04c'est assez
31:05comment dire
31:06c'est assez vieux
31:07comme le monde
31:08j'allais dire
31:08ou en tout cas
31:09comme la démocratie
31:10qui à certains moments
31:11des banderoles
31:12soient apposées
31:12dans des lieux publics
31:13pour exprimer une opinion
31:14C'est une opinion
31:15la police tue ?
31:16Oui c'est une opinion
31:17on peut ne pas être d'accord
31:18mais c'est une opinion
31:18Généraliser ?
31:20Dire la police tue
31:20c'est une opinion ?
31:21Vous me demandez
31:22est-ce que c'est une opinion ?
31:23Je ne me demandez pas
31:23si je suis d'accord ou pas avec
31:24c'est une opinion
31:26de dire que la police tue
31:27la police blesse
31:27je ne vais pas les condamner
31:28non je ne vais pas les condamner
31:29je pense que
31:31peut-être qu'on peut estimer
31:32que ce n'est pas lieu
31:33peut-être qu'on peut estimer
31:34les organisateurs
31:35peuvent estimer
31:36que
31:36comment dire
31:38la fête des Lumières
31:39est ainsi instrumentalisée
31:40ça c'est autre chose
31:41mais sur le fond
31:43alors moi
31:43je n'écrirais pas
31:44la police tue
31:45je dirais
31:46certains policiers tue
31:47de manière
31:47Ah mais c'est très différent
31:48Oui mais non
31:48mais je vais vous expliquer
31:49parce que le fait
31:50que la police tue
31:50c'est un fait
31:51la police peut tuer
31:52la question c'est de savoir
31:53à quel moment
31:54on va dire
31:55elle le fait
31:56de manière légitime
31:57Ça devient presque banal
31:59mes dirais-je
31:59d'entendre dire
32:00que la police tue
32:01pourquoi ?
32:02Parce qu'une partie
32:03des politiques
32:04relaissent cette haine
32:05de ceux qui nous protègent
32:06Mais je n'ai rien compris
32:07s'il a dit
32:07C'était assez clair
32:09Non mais c'est censé
32:11être un député de la nation
32:12il est censé quand même
32:13comprendre
32:14que la police
32:15c'est important
32:16Quand on est dans
32:18une situation aussi
32:18critique en France
32:19Surtout quand il en a besoin
32:20On a toutes ces problématiques
32:21de sécurité
32:21Qu'un député dise
32:23Oh mais attendez
32:23c'est une opinion
32:24de dire que la police tue
32:25Moi je ne l'aurais pas
32:26formulé comme ça
32:26J'aurais dit
32:27certains policiers tue
32:28Ok on comprend bien
32:29la rhétorique derrière
32:30Mais ne dis pas ça
32:32On doit condamner
32:33ce genre de choses
32:34En plus c'est une fête
32:35Elodie l'a bien précisé
32:36C'est une fête populaire
32:37C'est important pour la ville de Lyon
32:39Quand c'est à ce point
32:40récupéré politiquement
32:41Désolé
32:42On n'est plus dans un esprit
32:43de fait
32:44On est dans autre chose
32:45Nous avons un message politique
32:46qui vise une partie
32:47de la population
32:48et qui vise en particulier
32:48le corps des policiers
32:50Donc non
32:50on doit absolument
32:51le condamner
32:52Par contre se pose
32:53effectivement la question
32:54si c'est les soulèvements
32:55de la terre
32:56Je ne comprends pas
32:56le rapport entre
32:57les soulèvements de la terre
32:58la ville de Lyon
32:59et la fête des Lumières
33:00Il faudrait un jour
33:00m'expliquer
33:01C'est juste de l'opportunisme
33:02Le rapport avec les policiers
33:03Je comprends
33:05C'est juste saisir l'opportunité
33:06d'un événement
33:07pour le gâcher
33:07et faire passer
33:08un message
33:10Florian Gérard
33:10Merci que je vous fais réagir
33:11Je veux juste qu'on avance
33:12sur notre sujet
33:13parce que dans le même temps
33:14vous aviez Sébastien Delogu
33:15qui est candidat
33:16on le sait désormais
33:17à la mairie de Marseille
33:18qui tenait un meeting
33:19hier
33:20au premier rang
33:20duquel se trouvait
33:22Assa Traoré
33:23sœur d'Adama Traoré
33:24dont on connait tous
33:25l'historique
33:25Écoutez
33:27ce que disait
33:28Sébastien Delogu
33:29hier
33:29toujours dans ce rapport
33:30évidemment
33:31à la police
33:32Le combat qu'elle mène
33:34ça doit être celui
33:37de toutes et tous
33:38ici dans cette salle
33:39et de tout le peuple
33:40parce que oui
33:43c'est vrai
33:44ça les fait criser
33:46quand on dit
33:47que la police tue
33:48mais la police
33:49elle a tué son frère
33:50vous les entendez
33:51ils viennent
33:53ils nous disent
33:53que
33:57ce que nous disons
34:00ce n'est pas la bonne chose
34:03que c'est pas vrai
34:05mais vous n'avez pas
34:07à nous faire de leçons
34:08nous on réclame
34:10une police
34:11qui nous protège
34:11pas qui nous tue
34:13Gérard Mercier
34:14je vais juste rappeler
34:15que la justice
34:17a considéré
34:18que les policiers
34:18n'avaient pas tué
34:19Adama Traoré
34:21vous vous rendez compte
34:22de ce qu'il dit
34:22sur notre police
34:23qui plus est
34:24dans le contexte
34:26que l'on connaît
34:26notamment dans la ville
34:27de Marseille
34:28oui non mais
34:29c'est atterrant
34:31et c'est d'une hypocrisie
34:33totale
34:34parce que c'est les premiers
34:35toutes ces personnes
34:36qui disent que la police
34:37tue
34:37sont les premiers
34:38à faire appel à la police
34:39quand il y a le moindre problème
34:40pour
34:40qu'ils se sentent atteints
34:42donc pour
34:42que la police les protège
34:44et la police les protège
34:45parce qu'elle fait son travail
34:46franchement
34:47il y a quelques chiffres
34:48qu'on peut rappeler
34:48par exemple
34:49dans le cas
34:50des refus d'obtempéré
34:51et dans les rôdes urbains
34:53dans 20% des cas
34:54les policiers
34:54ont leur vie en danger
34:55donc ils pourraient faire
34:56l'usage de leur arme
34:57et ils ne font l'usage
34:57de leur arme
34:58que dans moins d'un pourcent
34:59des cas
34:59donc ça veut dire
35:00que si franchement
35:01décrire la police
35:02comme étant
35:02des gens
35:03qui tirent à tout va
35:05c'est profondément
35:07faux
35:08et c'est horrible
35:09et d'autant plus
35:09là aussi
35:10sur les soulèvements
35:10de la terre
35:11ils parlent de
35:12Sainte-Solène
35:13ni oubli ni pardon
35:14mais excusez-moi
35:15mais vous vous souvenez
35:16des images de Sainte-Solène
35:17vous vous souvenez
35:17des pluies
35:19de pavés
35:19qui tombaient
35:20et des cocktails Molotov
35:23c'est-à-dire qu'il y avait
35:23une volonté
35:24de tuer des policiers
35:25donc en fait
35:25dire qu'on est
35:27dans un état policier
35:27que la police
35:28blesse et tue
35:29alors même que
35:30Mais ça remonte de plus haut
35:32quand il y a quelques années
35:33le président de la République
35:34parle de violences policières
35:35ça a laissé des traces durables
35:36et des tâches d'huile
35:37dans laquelle LFI
35:38s'est évidemment engouffrée
35:39et c'est pour ça
35:41qu'il y a besoin
35:41d'y avoir des suites
35:43je veux dire
35:43là si les soulèvements
35:44de la terre
35:44se sont réclamés
35:46ont revendiqué ça
35:48et bien c'est-à-dire
35:48qu'ils doivent être
35:48tenus responsables
35:49la structure
35:50Allez tout dernier mot
35:51je voudrais qu'on avance
35:52sur un dernier thème
35:52J'aurais aimé savoir
35:53la réaction d'Éric Coquerel
35:54justement là il est indiqué
35:55on dégage le RN
35:56mais est-ce qu'il aurait eu
35:57la même opinion
35:58si c'était marqué
35:58on dégage les filles
35:59Vous avez la réponse non ?
36:01Je sais pas
36:01Bon
36:02On parle de ces féministes
36:04maintenant
36:04les féministes du collectif
36:06Nous Toutes
36:06qui ont interrompu
36:08le spectacle de l'acteur
36:09Harry Habitant
36:10aux Folies Bergères
36:11à Paris hier
36:12L'acteur avait été accusé
36:13de viol
36:13on s'en souvient en 2021
36:14il a bénéficié
36:15d'un non-lieu
36:16après deux procès
36:18quant au fait
36:18qu'il lui était reproché
36:19après donc trois ans
36:20d'enquête
36:21Regardez cette séquence
36:23Habitant
36:24Habitants
36:50Et en plus, en effet, les Luchards sont tellement courageuses qu'elles sont masquées.
37:05En fait, on peut être innocenté par la justice, mais pour les néo-féministes, accusation, vos culpabilités, c'est ce qu'on appelle une chasse à l'homme.
37:11Oui, ça me fait penser à deux choses.
37:14Premièrement, aujourd'hui, et on le voit, c'est vrai pour les artistes, c'est vrai aussi pour les hommes politiques,
37:19le tribunal, il se fait maintenant dans les médias.
37:21Vous avez été accusé, donc vous êtes coupable, les décisions de justice ne les intéressent pas.
37:26Et ce qui est une pente extrêmement dangereuse, parce que je me rappelle plutôt sur l'angle politique,
37:29avoir discuté avec un très proche d'Emmanuel Macron avant un remaniement, où il me disait
37:32« il y a des hommes qui ne veulent plus être appelés au gouvernement, ils ont tellement peur d'être accusés à tort,
37:37ils n'ont rien à se reprocher, ils savent que de toute façon, même s'ils sont blanchis derrière,
37:41leur vie, leur carrière est foutue. »
37:42Donc à un moment donné, une décision de justice, si on l'appelle, il faut respecter, évidemment,
37:46quand elle arrive, et j'ai juste envie de dire à ces féministes, et j'ai tendance à le répéter beaucoup,
37:50mais où sont-elles quand en fait il y a des vraies victimes de viol et que la victime n'est pas la bonne ?
37:54Où étaient-elles quand Claire Géronimi a été violée ?
37:57Où sont-elles quand des femmes qui ne sont pas les bonnes victimes pour elles,
37:59ou quand les coupables ne sont pas les bons pour les défendre et pour être à leur côté ?
38:03Elles sont bien gentilles d'aller masquer, pointer du poing à réhabitants.
38:08Il y a des combats vraiment plus utiles, je pense, pour les féministes.
38:10Mais ce n'est pas compliqué, elles veulent le tuer socialement, il n'y a pas d'autre chose.
38:15Elles veulent faire peser peut-être aussi une pression sur les futurs employeurs
38:19qui pourraient éventuellement vouloir le réhabiliter.
38:23Tous ceux qui voudront le faire bosser à l'avenir se retrouvent dans une situation
38:26où il y aura une pression, il y aura éventuellement des activistes
38:29qui seront devant les différents lieux où ils pourraient se trouver, à une réaction.
38:34Oui, en fait, en faisant peser cette pression...
38:37On a ouvert une boîte de Pandore.
38:39Un risque réputationnel, c'est ça.
38:40C'est-à-dire qu'en fait, et surtout dans le cas d'artistes qui sont dans l'événementiel,
38:44s'il y a de la mauvaise presse, finalement, c'est un vrai risque.
38:49Donc il y a plein de personnes comme ça, d'artistes,
38:52qui peuvent se retrouver sur la paille du jour au lendemain à cause d'une fausse accusation.
38:56Et ça ne sert pas la cause féministe, honnêtement,
39:01parce que c'est vraiment...
39:04Je veux dire, la justice a fait son travail.
39:05Quand on regarde un peu ce qu'elle a fait,
39:07on ne peut pas dire qu'elle a été partielle ou vraiment du côté de monsieur l'habitant.
39:13Donc il y a un moment où il faut accepter que la justice ait rendu son verdict.
39:18Mais en fait, ces personnes ne respectent pas nos institutions,
39:21ne respectent pas l'état de droit.
39:22Encore une fois, il y a deux instances qui se sont prononcées.
39:24Un procès en première instance, un appel, il a bénéficié d'un non-lieu.
39:28Il y a un moment, bon...
39:29J'ajoute un point, c'est que les chiffres ont été sortis par le ministère de l'Intérieur,
39:34notamment sur l'augmentation des violences sexuelles ou des viols.
39:37C'est une vraie situation critique en France.
39:39Ce sujet-là, on est au-delà de l'importance.
39:44C'est que non seulement on a une augmentation statistique des crimes et des violences sexuelles,
39:48mais en plus, on n'a pas toutes les victimes qui parlent.
39:51Donc c'est-à-dire que les chiffres sont encore plus importants dans la réalité.
39:53Donc se dire que cette réalité-là, avec quelqu'un comme un réhabitant qui, finalement, n'a pas été condamné,
39:59donc il n'est pas coupable, il n'a pas été condamné.
40:01C'est ces traités-là dont on doit parler.
40:03C'est-à-dire que de toutes ces personnes qui ne parlent pas encore,
40:06de toutes ces femmes qui ne peuvent pas parler, qui n'ont pas la possibilité de parler,
40:09elles, elles sont oubliées.
40:10Parce qu'on transforme ce sujet des violences sexuelles, qui est gravissime, qui est important,
40:15comme une arme à destination de certaines personnes.
40:17Et là, on retombe sur le risque réputationnel.
40:19Donc s'il vous plaît, ne l'instrumentalisez pas.
40:21C'est un sujet qui doit fédérer absolument tout le monde.
40:23Et voilà pour ces images de perturbation.
40:26Vous vouliez ajouter une dernière chose ?
40:28Non mais effectivement, pour prolonger ce que vous disiez à l'instant,
40:30c'est vrai qu'il y a des femmes qui n'osent pas parler.
40:33Et quand on prend des cas d'école où on va mettre en avant quelqu'un pour lui nuire,
40:37mais où derrière la procédure ne donne rien,
40:38on peut imaginer aussi qu'il y a des femmes qui sont véritablement victimes
40:42et qui n'osent pas parler en disant
40:42« j'ai peur qu'on ne me croit pas, j'ai peur de passer pour une monteuse ».
40:45Et c'est là où on voit peut-être le manque d'honnêteté
40:48de la part de ces féministes.
40:49Et comme vous le disiez, elles ne pensent pas à ces victimes
40:50qui n'osent pas parler et qui n'osent pas forcément dénoncer des personnes,
40:55quelles qu'elles soient.
40:55Oui, les victimes de violences sexuelles, elles n'ont pas de couleur politique.
40:59Notre rendez-vous 180 minutes qui va toucher à sa fin,
41:03un peu écourté, mais c'est pour la bonne cause,
41:05puisqu'on va revivre le rendez-vous politique du matin,
41:09le grand rendez-vous CNews Europe 1, les échos,
41:11avec le ministre de la Ville et du Logement, Vincent Jeanbrun,
41:14qui était l'invité.
41:15Il m'a 30 secondes pour saluer quand même notre nouvelle Miss France.
41:18On peut montrer cette image de Miss Tahiti,
41:21élue Miss France 2026, sacrée hier devant des millions de téléspectateurs.
41:26On lui souhaite une très très belle année à 2026
41:28pour représenter la France.
41:30Inao Poco de Vez, c'est son prénom et son nom,
41:34qui devient notre reine de beauté pour l'année qui va s'écouler.
41:38Vous avez suivi un petit peu le sacre de Miss France hier ?
41:40Non, j'ai regardé des extraits ce matin.
41:42Oui ?
41:43Les amis ?
41:44Je ne regarde que les robes régionales, mais je n'ai pas eu l'occasion de regarder.
41:46Il paraît qu'il y avait un très beau défilé de robes régionales,
41:48en effet, avec des costumes ou en couleurs.
41:50En tout cas, on la salue et on lui dit bravo.
41:53Bravo à Miss France 2026.
41:55Merci les amis d'avoir été avec nous.
41:58On va remercier Maxime Lavandie.
42:00On va remercier Myriam Matinraz qui fait ses débuts avec nous à l'édition et en rédaction.
42:07On la remercie d'être dans notre équipe désormais.
42:10Je crois que c'est Sébastien Caquino qui était également à la rédaction en chef.
42:13Et oui, c'est ce que je viens de dire Maxime, Sébastien Caquino.
42:15Il me dit Sébastien Caquino après que je l'ai prononcé.
42:18Merci Maxime.
42:20Élodie Charles, c'est parfaite.
42:22Vous aussi.
42:22Merci.
42:23Messieurs.
42:24Nous, on n'est pas parfaits alors.
42:24C'est sublime.
42:25Moins de moi forcément.
42:26Si j'avais pu voter, j'aurais lu Mister France 2006.
42:28Ex éco, ex éco pour vous deux.
42:30Allez, la suite c'est le grand rendez-vous de Vincent Jeanbrun.
42:33Je vous souhaite une très très bonne fin de week-end sur les antennes de CNews.
42:35Merci de votre fidélité.
42:40Bientôt 15h sur CNews.
42:42Merci à vous de nous suivre à la une de l'actualité.
42:45Vivement que l'année 2025 se termine pour le Louvre.
42:47Après le spectaculaire cambriolage en octobre et la fermeture d'une partie de l'édifice pour des raisons de sécurité,
42:53le musée le plus visité au monde a subi une inondation d'eau sale.
42:58Environ 400 livres et documents très anciens auraient été endommagés,
43:01parmi lesquels certains seraient irrécupérables.
43:04La cause de cette inondation, une vanne défectueuse au-dessus de la documentation dans la bibliothèque des antiquités égyptiennes.
43:11Un problème connu par les équipes du Louvre.
43:13Écoutez ce spécialiste.
43:14Ça a été prévisible puisqu'il y avait eu des alertes de la part des personnes qui travaillaient là
43:18depuis plusieurs années demandant qu'il y ait un budget pour réparer les canalisations
43:25qui manifestement a été vétustes.
43:27Également pour demander à bouger certains livres qui étaient dans des positions dangereuses.
43:32Et puis rien n'a été fait.
43:34On a toujours la direction du Louvre.
43:36L'administrateur général adjoint à qui s'était demandé a toujours refusé l'argent.
43:40Et voilà, résultat, ce qui devait arriver est arrivé.
43:43Il y a eu une inondation qui a abîmé des livres.
43:45Le ministre du Travail averti contre une crise politique, économique et sociale.
43:50Il plaide pour le vote rapide du budget de la Sécurité sociale.
43:54Jean-Pierre Farandou explique que la suspension de la réforme des retraites fait partie du budget de la Sécurité sociale.
43:59Mais que si ce dernier n'était pas adopté, alors la suspension serait annulée.
44:03Ce qui entraînerait une crise politique, dont une crise économique.
44:06Et ainsi une crise sociale, il était chez nos confrères de France 3.
44:10Dans le budget de la Sécurité sociale, il y a la suspension.
44:13Elle est encapsulée dans ce budget.
44:14Donc si on fait tomber le budget de la Sécurité sociale, on fait tomber la suspension.
44:18Et si on fait tomber la suspension, je pense qu'on ouvre effectivement une crise politique,
44:22donc une crise économique et donc une crise sociale.
44:24Donc c'est pour ça que ce vote, il faut bien faire attention en responsabilité
44:27et être prêt à assumer les conséquences de son vote.
44:31Un nouveau meurtre par arme à feu cette fois-ci à Rennes.
44:33Un jeune homme a été retrouvé dans sa voiture, tué par balle la nuit dernière.
44:37Les policiers, alertés par un riverain qui avait entendu des coups de feu,
44:40ont retrouvé autour de la voiture criblée d'impact une dizaine de douilles.
44:44La victime, reconnue par des proches, serait un homme de 25 ans né au Maroc.
44:48Une enquête pour meurtre a été ouverte.
44:50La CRS 82 a été déployée sur place.
44:54A l'étranger, le Bénin, plus que jamais instable.
44:56Une douzaine de militaires ont été arrêtés après une tentative de coup d'État ce matin à Cotonou.
45:01Les soldats avaient annoncé à la télévision publique, vous le voyez,
45:04d'émettre le président Patrice Talon de ses fonctions.
45:07Il y a quelques heures encore, des coups de feu ont été entendus dans la capitale du pays
45:11et des militaires bloquaient le palais présidentiel.
45:13L'entourage du président Talon a affirmé qu'il était en sécurité
45:16et que l'armée contrôlait la ville à nouveau.
45:21Allez, tout de suite, vous retrouvez Vincent Jambrun,
45:23le ministre de la Ville et du Logement,
45:25invité ce matin du Grand Rendez-vous en partenariat avec Europe 1 et Les Echos.
45:31Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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