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  • il y a 2 jours
Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France, le 7 décembre 2025 dans Questions politiques.

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Transcription
00:00Que vous croyez toujours, tiens d'abord, au Front Républicain face au RN dans un second tour ?
00:05Mon combat, c'est contre les extrêmes. Et je le dis, ni LFI, ni Rassemblement National.
00:10Alors je vous pose cette question parce que vous l'avez vu manifestement, Nicolas Sarkozy n'y croit plus.
00:14Lui, l'ancien président, dans son nouveau livre « Apparaître mercredi », raconte certes son court séjour en prison,
00:19mais il rapporte aussi une conversation avec Marine Le Pen.
00:22Elle lui demande s'il s'associera à un Front Républicain à l'avenir.
00:25Réponse de Nicolas Sarkozy, je cite,
00:26« Non, et de surcroît, je l'assumerai, en prenant le moment venu, une position publique sur le sujet. »
00:31Est-ce que ça vous choque ?
00:33Je préfère les positions politiques de Nicolas Sarkozy de 2007
00:36Vous étiez son porte-parole de campagne à l'époque.
00:38Que les positions politiques de Nicolas Sarkozy en 2025.
00:41C'est-à-dire ?
00:42C'est-à-dire ? Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
00:43À l'époque, combattaient le Rassemblement National.
00:46Et par l'action et par des convictions, et par une fidélité aussi à ce qu'est le mouvement.
00:51À l'époque, l'UMP, le mouvement de Jacques Chirac,
00:54« Aucune collusion avec les extrêmes. »
00:58Pour moi, les choses sont très claires.
00:59Et vous savez, je pense qu'en politique, la cohérence, c'est important.
01:03Et je reste exactement dans la même ligne.
01:05Mais je voudrais vous expliquer aussi pourquoi.
01:08Dans la logique qui est la mienne, dans la façon de faire de la politique,
01:11je cherche à unir.
01:13Je cherche à rassembler.
01:14Il cherche à désunir Nicolas Sarkozy ?
01:16C'est ce que nous faisions clairement en 2007.
01:17Les extrêmes, aujourd'hui, cherchent à diviser une société française
01:21qui est déjà beaucoup trop fracturée.
01:23C'est la raison pour laquelle je continuerai à me battre contre
01:27et Jean-Luc Mélenchon et M. Bardella.
01:30Est-ce que vous considérez que ce que dit là l'ex-chef de l'État,
01:33c'est un appel à l'union des droites ?
01:34Vous diriez ça ?
01:35Attendez, soyons clairs là.
01:36On va appeler les choses par leur nom.
01:37Union des droites ?
01:38Non.
01:39Non.
01:39C'est l'union de la droite avec l'extrême droite.
01:42Et compte tenu aussi de ce que vous indiquez sur les sondages,
01:45il y en a beaucoup qui, aujourd'hui, chez nous, chez LR,
01:48viennent certainement à des réunions LR en pensant au Rassemblement National.
01:51Qu'ils y aillent au Rassemblement National.
01:53Une clarification, ce que vous appelez de vos voeux.
01:54Que les choses soient claires.
01:56Que les choses soient claires.
01:57J'entends trop de personnalités chez les Républicains
02:00qui disent, quand même, quand il y a une élection législative,
02:03pas une voix pour la gauche.
02:04Non, je voudrais entendre, pas une voix pour le Rassemblement National.
02:07Moi, je suis capable de dire, comme je le dis devant vous,
02:10à nouveau, très clairement,
02:11ni LFI, ni RN.
02:13Et chez moi, j'entends souvent,
02:15ni LFI, ni LFI.
02:16On dirait qu'ils ont du mal à dire.
02:17C'est ce que dit Bruno Retailleau, le patron de votre parti.
02:19Vous aviez appelé une clarification il y a quelques semaines.
02:22Vous aviez appelé Bruno Retailleau à faire cette clarification
02:23de la ligne politique des Républicains.
02:25Est-ce que vous avez des nouvelles de votre chef de parti ?
02:26Je continuerai à l'exiger.
02:27Donc vous ne l'avez pas, aujourd'hui ?
02:28Toujours pas.
02:29Et je continuerai à me battre.
02:30Je ne suis pas du genre à baisser les bras ou à renoncer.
02:33Je ne suis pas le seul à apporter cette demande de clarification.
02:37Jean-François Copé, Valérie Pécresse...
02:38Vous êtes minoritaire chez LR, là-dessus, aujourd'hui.
02:40Michel Tabarro.
02:40Vous en avez conscience.
02:41C'est au moment, clairement, que cette ligne sera posée sur la table,
02:45que l'on verra si les gens sont majoritaires ou minoritaires.
02:49On verra le moment venu.
02:50Mais pour l'instant, je ne renoncerai pas à mes convictions.
02:53Pour...
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